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Title
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Hadj 2000 : le culte de la transparence
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Date
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May 9, 2000
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Abstract
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L'organisation du pèlerinage à la Mecque n'a pas été épargnée, entre 1996 et 1998, par la grave crise de moralité qui gangrène toutes les institutions au Burkina. Il a fallu le holà de Yéro Boly, ministre de l'Administration territoriale et de la sécurité, pour mettre un terme à la dérive que connaissait la Commission nationale d'organisation du pèlerinage à la Mecque (CNOPM). Et depuis, une profonde restructuration qui a vu l'éviction de certains têtes, a permis un redressement progressif de la situation.
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Rights
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Identifier
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iwac-article-0002722
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content
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L'organisation du pèlerinage à la Mecque n'a pas été épargnée, entre 1996 et 1998, par la grave crise de moralité qui gangrène toutes les institutions au Burkina. Il a fallu le holà de Yéro Boly, ministre de l'Administration territoriale et de la sécurité, pour mettre un terme à la dérive que connaissait la Commission nationale d'organisation du pèlerinage à la Mecque (CNOPM). Et depuis, une profonde restructuration qui a vu l'éviction de certains têtes, a permis un redressement progressif de la situation.
En 1999, la CNOPM a réussi l'exploit d'afficher des résultats positifs, après plusieurs de déficits graves injusti- bilan du Hadj'2000 semble plus satisfaisant, à en juger par les rapports moral et financier dressés par la CNOPM. C'était le 5 mai dernier, au ministère de l'Administration territoriale et de la sécurité.
On estime à 1574, le nombre de pèlerins burkinabè qui les lieux saints, cette année selon le Secrétaire permanent CNOPM, Seydou Ouattara, les pèlerins ont accompli convenablement tous les rites. On a toutefois déploré le décès de 5 pèlerins. Il y a eu, en effet, un nombre important de malades au Hadj'2000. Un malade est du reste encore hospitalisé en Arabie Saoudite.
Sur le plan financier, le budget du Hadj'2000 s'élève en recettes à 607 078 880 F CFA et en dépenses à 607 834 806 F CFA, soit un déficit de 755 926 F CFA. Une broutille, si l'on se réfère aux centaines de millions de F CFA de déficit des éditions de 1996 à 1998. En réalité, il n'y a même pas de déficit, si l'on considère que la CNOPM a dû régler plus de 23 millions de F CFA à Air Afrique, au titre des arriérés de 1998. N'eût été la hausse jamais égalée du coût du riyal (la monnaie saoudienne), qui a faussé les prévisions budgétaires de la CNOPM, il est établi que les comptes auraient été positifs.
En tous les cas, le président de la CNOPM a marqué sa satisfaction et celle du gouvernement pour les résultats obtenus. La CNOPM est dans une phase de redressement et on ne peut exiger d'elle des miracles. La CNOPM n'étant pas subventionnée, son président a insisté sur la rigueur qui doit entourer la gestion des fonds. Et la séance du 5 mai dernier lui a permis d'échanger en toute transparence avec tous les partenaires du hadj, à savoir Air Afrique et Ecobank.
M.K.
Le Pays
Frédérick Madore
