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Title
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Islam : la justice divine et le comportement humain
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Date
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June 4, 1999
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Abstract
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La justice est l'un des attributs de Dieu (Exalté soit-il), car il est dit dans le saint Coran: “Dieu atteste, et aussi les Anges et les doués de science qu'il n'y a point de Dieu que lui, le mainteneur de la Justice" verset 18, chapitre 3. Il est encore dit au verset 90 du chapitre 16 : “Certes Dieu commande l'équité et la bienveillance...”. Elle se reflète aussi au jour du jugement dernier, lorsqu'il récompensera les bons et punira les mauvais. Sur ce sujet, il est dit au verset 49 du chapitre 18 : “Et, ton seigneur ne fait du tort à personne”. C'est ainsi que les premiers musulmans ont conçu leur relation avec Allah et qu'ils ont expliqué les comportements et les actes humains. Mais, les esprits ont été troublés avec l'apparition de nouvelles pensées philosophiques et théologiques, car on a vu apparaître trois opinions expliquant le comportement humain et sa relation avec la volonté divine.
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Rights
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Identifier
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iwac-article-0002720
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content
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La justice est l'un des attributs de Dieu (Exalté soit-il), car il est dit dans le saint Coran: “Dieu atteste, et aussi les Anges et les doués de science qu'il n'y a point de Dieu que lui, le mainteneur de la Justice" verset 18, chapitre 3. Il est encore dit au verset 90 du chapitre 16 : “Certes Dieu commande l'équité et la bienveillance...”. Elle se reflète aussi au jour du jugement dernier, lorsqu'il récompensera les bons et punira les mauvais. Sur ce sujet, il est dit au verset 49 du chapitre 18 : “Et, ton seigneur ne fait du tort à personne”. C'est ainsi que les premiers musulmans ont conçu leur relation avec Allah et qu'ils ont expliqué les comportements et les actes humains. Mais, les esprits ont été troublés avec l'apparition de nouvelles pensées philosophiques et théologiques, car on a vu apparaître trois opinions expliquant le comportement humain et sa relation avec la volonté divine.
Primo : le fatalisme ou le déterminisme
Certains versets tels que : “Dieu égaré qui il veut, et guide qui il veut (verset 8 du chapitre 35), ayant été mal interprétés ont favorisé la croyance au fatalisme, qui affirme que l'homme n'a ni libre arbitre, ni libre choix, car il est soumis à des incidents prédéterminés par Dieu, le Tout-puissant. L'homme est par conséquent obligé de faire ce qu'il fait, n'ayant pas d'autres choix. C'est ce que pensent les fatalistes.
Secondo : la libre volonté ou l'autodétermination
La seconde croyance dit que l'homme a le choix entier de faire ce qu'il souhaite et Dieu serait en fait incapable d'arrêter le cours des actes entrepris, qu'ils soient mauvais, tels les meurtres, les actes injustes, etc., ou bons, tels la prière ou les actes bienveillants, etc. L'homme serait donc séparé de Dieu.
Tertio : l'école médiane ou du juste milieu
Les Imams membres de la famille du prophète (SA.W) ou “Ahl oul Bayt" et certains savants sunnites ont réfuté ces deux thèses, paraissant contraires aux enseignements du Coran et aux fondements du monothéisme. En fait:
- Croire que l'homme est forcé de faire ce qu'il fait est contraire à la raison et à la justice divine. Une telle croyance fausse signifie que Allah contraint l'homme à faire le mal, et il le punit ensuite pour son acte, ou bien il force l'homme à faire le bien, qui ne mérite plus alors d'être récompensé pour son acte.
- Croire aussi que l'homme peut agir sans possible intervention divine dans le cours de ses actes est contraire à la puissance divine. Car, on ne peut pas croire qu'Allah est incapable d'intervenir, lui le Tout-puissant et le maître de l'univers.
Bref, la théorie islamique donc des Ahl oul Bayt et de certains sunnites n'est ni fataliste, ni adepte du libre choix.
Quels sont alors les vrais principes de la justice divine ?
Les principes de ta justice divine peuvent s'expliquer de la façon suivante : l'homme possède la volonté et la capacité de choisir et de faire toute action, bonne ou mauvaise. Cependant Dieu est capable d'empêcher l'homme de tout acte, comme il peut lui faire exécuter tout acte, mais il ne contraint personne à faire le bien ou le mal.
La justice divine signifie que Dieu accord au jour de la Résurrection à chaque personne ce qu'elle mérite, soit une punition pour le mal commis, soit une récompense pour le bien accompli. Car, il ne peut y avoir d'acte sans prix, ni responsabilité, comme le saint Coran le dit :
“Quiconque fait un bien du poids d'un atome le verra, et quiconque fait un mal du poids d'un atome le verra” verset 7-8 du chapitre 99.
Certains musulmans pensent que Dieu le créateur peut charger ses serviteurs de tâches impossibles à accomplir. Ils s'appuient en fait, sur une mauvaise interprétation du verset coranique.
“Seigneur ! Ne nous impose pas ce que nous ne pouvons supporter” verset 286, chapitre 2. Cette opinion est aussi contraire à la justice divine car il est dit que : “Allah n'impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité”, verset 286 chapitre 2.
Enfin, Mouhammad Ibn Aj-lan, dans le livre “Al Tawhid” dit avoir questionné l'Imam Dja'afar soîdig (SA) : Est-ce que Allah a abandonné ses créatures à leurs affaires ?” Il répondit : “Allah est plus généreux que de les abandonner de la sorte”. Je demandais : “Il leur a alors imposé leurs actions ?” Il répondit : “Allah est plus juste que d'obliger son serviteur à accomplir un cacte qui lui vaudra une punition par la suite”.
C'est aussi que les musulmans doivent concevoir ta guidance et l'égarement Allah ne créa pas les gens soit guidés, soit égarés. En fait ils ont à choisir, à exercer le pouvoir de la volonté qui leur est dévolu. Il leur montre la voie de la félicité et les prévient contre les abîmes du mal et de la tentation en disant au verset 10 du chapitre 90 : “Ne l'avons-nous pas guidé aux deux voies". Le prophète Mouhammad (SAW) expliquant cet passage coranique dit :
En réalité, deux voies s'offrent à nous : celle du bien et celle du mal - que la voie du bien vous soit préférable à celle du mal". En d'autres termes, le Tout-Puissant n'a jamais établi le déterminisme absolu, ni le libre choix absolu : il existe un large espace entre les deux.
Hamadi BARO
Le Pays
Frédérick Madore
