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Règles et philosophie du mariage en islam
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- Title
- Règles et philosophie du mariage en islam
- Creator
- Issa Ibrahim Kindo
- Publisher
- L'Observateur Paalga
- Date
- May 11, 2001
- Abstract
-
Le mariage est un contrat qui rend licite la sexualité entre la femme et l'homme. Il est valide par le respect de certaines règles explicites.
Les règles du mariage en Islam
Le mariage est une recommandation renforcée en islam. - Spatial Coverage
- Ouagadougou
- Language
- Français
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-article-0002506
- content
-
Le mariage est un contrat qui rend licite la sexualité entre la femme et l'homme. Il est valide par le respect de certaines règles explicites.
Les règles du mariage en Islam
Le mariage est une recommandation renforcée en islam.
Dieu dit dans son Saint Coran: «Et mariez celles des vôtres qui n'ont pas de mari. Et aussi les gens de bien parmi vos esclaves hommes et vos esclaves femmes. S'ils sont besogneux Dieu cependant est immense, savant». (Sourate 24 verset 32). L'islam a exhalté cette union au point de l'assimiler à la moitié de la foi. Le prophète (Paix et bénédictions divines sur lui et sa famille) a dit : «Celui qui se marie préserve la moitié de sa foi; qu'il craigne Dieu concernant l'autre moitié». Ce n'est que par l'institution du mariage que le genre humain peut se perpétuer dans l'équilibre et qu'une famille saine peut être fondée. Beaucoup de hadiths glorifient le mariage et critiquent le fait de s'en détourner. On peut en citer les suivants : Le prophète (PBSLF).
«O jeune marie-toi et évite l'adultère car il ôte la foi de ton cœur». On rapporte de l'imam Bager (P) que le prophète a dit : «Aucune construction en Islam n'est plus appréciée que le mariage». Le prophète a dit aussi que»/e mariage fait partie de ma tradition. Celui qui aime autre chose que ma tradition ne fait pas partie de moi». L'imam Sadeg (P) a dit : «deux unités (rakaats) de prière faites par la personne mariée valent mieux que 70 rakaats faits par le célibataire».
Critique du fait de se détourner du mariage
Parmi les hadiths qui critiquent le fait de s'abstenir du mariage, il y a les propos du prophète (PBSLF) qui a dit :»Les pires d'entre vous sont vos célibataires. Les moins dignes d'estime parmi vos défunts sont ceux qui. meurent en état de célibat». Le célibat est très réprouvé car le monanisme n'existe pas en islam. Le célibat va à l'encontre de la nature de l'homme. C'est pourquoi il est condamné tant par la raison que par la loi.
Le mariage apporte la richesse et la subsistance
Il ne sied pas à l'homme que la pauvreté, la faiblesse et les difficultés l'empêchent de se marier. Dieu exhalté soit son Nom lui a promis la richesse et la facilité dans l'acquisition des moyens de subsistance :»s'ils sont besogneux, Dieu les mettra au large de par sa grâce» (Coran 24/32). Le prophète (PBDLF) a dit dans le même sens : «épousez les femmes - elles apportent la fortune». Il a dit aussi :»celui qui se détourne du mariage par peur de la pauvreté se fait une mauvaise opinion de Dieu». Ainsi donc où se trouvent la crainte et les arguments avancés par les jeunes pour se détourner du mariage?
Nous ferons ressortir, dans la philosophie économique du mariage que le mariage est une immunisation contre les soucis et une protection des organes génitaux contre les turpitudes. En même temps, il élève le niveau spirituel de l'homme et de la femme et les aide dans la crainte de Dieu; cette crainte de Dieu est la cause de tous les bienfaits et le fondement du bien. Dieu a dit: «Et quiconque craint Dieu il lui assigne une issue et lui donne portion d'où il ne comptait pas». (Sourate 65-versets 2 et 3). Jabir bin Abdallah al Ansari rapporte qu'un homme est venu voir le prophète (PBDLF) et s'est plaint à lui de sa situation de misère. Le prophète (P) lui a conseillé de se marier.
La meilleure des épouses est celle qui est croyante et de bonne moralité
L'homme ne doit pas choisir son épouse sur la base de considérations liées à la beauté, à la richesse ou aux origines. On rapporte du prophète (P) qu'il a dit : «celui qui épouse une femme en ayant en vue sa beauté n'y verra pas ce qu'il veut. Celui qui l'épouse pour sa fortune et pour rien d'autre, Dieu la lui laisse. Il vous incombe de chercher une croyante». Il est du devoir de chaque homme de choisir une femme qui ait de nobles attributs et une bonne moralité.
Il est également du devoir de la femme de ne pas se préoccuper des capacités financières de l'homme, de sa beauté ou de son origine». L'islam ne considère que les qualités religieuses. Le prophète (P) a dit «s'il se présente à vous quelqu'un dont vous approuvez la religion et la moralité, donnez-lui. une épouse sinon, il y aura tentation , sur terre ainsi qu'une grande corruption.»
Les traits qui forgent une bonne entente et la religion qui constitue la droiture dans le parcours et la pensée sont les deux éléments décisifs pour évaluer le poids des hommes qui rivalisent pour obtenir une femme croyante.
Il est dommage de constater que les choses ne se passent pas ainsi pour la plupart des hommes lorsque leur fille est sollicitée en mariage. Les questions qu'ils se posent sont du genre : «quel métier exerce le prétendant ?» «Quel est l'état de sa fortune ?»
L'argent on le sait ne fait pas le bonheur. Combien de femmes ont été mariées par leur père à des hommes riches et se sont retrouvées loin du bonheur, leur père également ? A l'inverse, beaucoup de femmes se sont mariées à dès hommes démunis et ont connu le bonheur de même que leurs parents. Le livre Tahzib ul Ahka rapporte qu'un homme a demandé à l'imam Hassan (P) à qui il devait marier sa fille. L'imam lui répondit «Marie-la à un homme pieux car s'il l'aime, il va l'honorer et s'il la déteste, il ne sera pas injuste avec elle». Ceci ne signifie pas évidemment qu'il vaut mieux que le mari soit un pauvre. Seulement, l'islam interdit de marginaliser le pauvre. La piété sur laquelle l'imam insiste ne signifie pas la simple observance des fêtes religieuses alors que l'on s'est éloigné des piliers fondamentaux et des valeurs essentielles de la religion. La signification en est l'acception de la religion comme base, comme parcours et comme éducation auxquels on prête attention dans tous les aspects de la vie. Celui qui ne s'occupe pas de la religion ne croit généralement qu'en sa propre personne et a des caractéristiques et des comportements déplorables. Que Dieu nous en préserve.
Il est clair qu'un homme pareil ne pourra pas se porter volontaire pour construire un foyer familial ou social à cause de la trop grande importance qu'il attache à sa propre personne. Sa préoccupation principale est d'échanger des bises avec les femmes pour accéder au plaisir sexuel. Rien d'autre. Ce que l'on peut tirer de ce hadith, c'est que l'islam met en avant les critères de la loi religieuse qui sont que l'homme doit être croyant, d'un caractère agréable, de préference aux critères selon lesquels l'homme doit seulement être en mesure de subvenir aux besoins de sa femme. Si l'homme et la femme respectent les droits l'un de l'autre, évitent le pêché et remplissent les obligations. indispensables pour diriger une famille, cela les aidera à acquérir la crainte de Dieu qui est la cause de tout bienfait et la clé de tout gain et de toute bénédiction, conformément à la parole de Dieu. «Et quiconque craint Dieu, il lui assigne une issue et lui donne une portion d'où il ne comptait pas» (Coran sourate 65 versets 2 et 3).
Oustaz Issa Ibrahim Kindo
BP 4281 Ouagadougou