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Title
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AIMB : jeunesse musulmane et culture islamique
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Date
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April 5, 2002
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Abstract
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Du 30 mars au 1er avril 2002 s'est tenu au siège du l'Association pour l'établissement de l'unité islamique, une semaine culturelle islamique. Placée sous le thème «Nos associations et la promotion de la culture islamique», elle s'inscrit dans le cadre des activités de l'Association islamique d'Al Mawadda (AIMB). Amener la jeunesse musulmane à s'intéresser à la Culture et à l'Art, tel est l'objectif de cette semaine culturelle islamique.
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Rights
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Identifier
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iwac-article-0002503
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content
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Du 30 mars au 1er avril 2002 s'est tenu au siège du l'Association pour l'établissement de l'unité islamique, une semaine culturelle islamique. Placée sous le thème «Nos associations et la promotion de la culture islamique», elle s'inscrit dans le cadre des activités de l'Association islamique d'Al Mawadda (AIMB). Amener la jeunesse musulmane à s'intéresser à la Culture et à l'Art, tel est l'objectif de cette semaine culturelle islamique.
Première du genre, et organisée par l'AIMB, cette semaine culturelle a connu la participation effective de l'Association des jeunes musulmans de Ouidi (AJMO) et de la fondation islamique Al Bayâne (FIB).
Pour un début, elle a porté sur une projection-débat de la pièce théâtrale «les musulmans modernes» ayant trait à la culture et réalisée par les jeunes musulmans de Ouidi ; une exposition-débat sur «la tenue de la femme musulmane dans nos cultures» et une table-ronde sur «nos associations et la promotion de la culture islamique».
La culture selon l'Islam commence à partir de la lecture. Car, la lecture a été la première révélation faite au prophète Mouhammad en ces termes : Iqra'a c'est-à-dire «lis !». A cela s'ajoutent ces propos du prophète Mouhammad (Hadice) : «La recherche de la science est un devoir pour tout musulman et pour toute musulmane».
A travers cette appréhension de la culture selon l'Islam les musulmans doivent s'intéresser non seulement à la Culture mais aussi à l'Art, car selon un autre hadice, le Messager de Dieu Mouhammad a dit : » J'ai été envoyé non pas pour abolir la tradition mais pour la purifier». Aux premières heures de l'Islam, la priorité a été accordée à la lecture et à l'écriture. C'est ainsi que les idolâtres lettrés et capturés après la première bataille de Badr ont enseigné chacun à dix musulmans à lire et à écrire en échange de leur liberté.
Sur ce, les jeunes ont été invités à faire de la lecture leur premier loisir. Parlant de ce que les Associations peuvent faire pour la divulgation de la culture islamique, il a été question :
Primo : Inciter les musulmans à s'investir dans le domaine de l'éducation voire la construction d'établissements primaires et secondaires où les enfants musulmans, écoliers et élèves pourront apprendre la culture islamique à travers entre autres le dessin, la calligraphie, la chanson et le théâtre.
Secondo : Faire la publicité des manifestations religieuses comme Ide al ghadir, le Hadj, la fête de Tabaski et Achoûrâ, une semaine en avance.
Tertio : Organiser une exposition-débat annuelle sur la tenue de la femme musulmane suivie d'un défilé de mode destiné uniquement aux femmes. Une manière donc de les inciter et de les motiver au port de la tenue islamique. De cette façon, elles participent à la promotion de la culture islamique. Interrogé sur le point de vue de l'Islam au sujet de la Semaine nationale de la culture (SNC) du Burkina, Oustaz Sidy Mohamed de l'AIMB a laissé entendre que la SNC en elle-même est une bonne chose car, elle permet aux gens de découvrir la culture et l'art des différentes régions du Burkina. Ce qui est conforme à cette parole divine «ô gens, nous avons fait de vous des nations
et des tribus pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d'entre vous auprès de Dieu est le plus pieux», (verset 13 du chapitre 49). Mais, a-t-il ajouté, lorsqu'on aborde le fond de la SNC, certaines choses restent incompatibles avec les enseignements religieux. C'est la présence des boissons alcooliques, la tenue indescente des jeunes artistes, la danse entre hommes et femmes, etc. Autrement dit tout ce qui rentre en contradiction avec l'unicité divine et à la désobéissance d'Allah.
Tout en se disant satisfait de l'initiative d'une semaine culturelle de ce genre par l'AIMB, permettant le frottement, l'échange entre les différentes associations islamiques, Zakaria Séré de l'AJMO a souhaité qu'elle ne s'arrête pas en si bon chemin.
«Ce qui m'a le plus marqué est l'exposition-débat sur la tenue de la femme musulmane où nous avons pu voir plusieurs tenues islamiques. Et je pense qu'elle est à encourager au profit de nos soeurs qui, souvent, se laissent emporter par d'autres habillements qui ôtent leur pudeur» a-t-il ajouté. Rendezvous a été pris pour mars 2002.
Le Pays
Frédérick Madore
