Migration des jeunes, chômage, éducation, etc. : le plaidoyer de Ouattara devant l'OCI

Title

Migration des jeunes, chômage, éducation, etc. : le plaidoyer de Ouattara devant l'OCI

Creator

Jean-Eric Adingra

Publisher

Le Patriote

Date

July 11, 2017

number of pages

1

Subject

Alassane Ouattara

Abidjan

Coopération arabe

Organisation de la Coopération Islamique

Extrémisme

Terrorisme

Radicalisation

Rights

Language

Français

Contributor

Frédérick Madore

Identifier

iwac-article-0007257

extracted text

C

JEAN-ERIC ADINGRA

'est officiel, la Côte d'Ivoire a ratifié
hier la Charte de l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI). Une information donnée par le Chef de l'Etat, Alassane Ouattara qui présidait à Abidjan, la cérémonie d'ouverture de la 44ème session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de cette organisation à Abidjan. Ouattara, tout en saluant les pays membres de l'OCI pour avoir, à l'unanimité, porté leur choix sur la Côte d'Ivoire lors de la 43ème session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'Organisation à Tachkent en Ouzbékistan, en octobre 2016 et qui avait pour thème « une voie vers la paix et la créativité » , s'est réjoui
du thème relatif à "la jeunesse, la paix et le développement dans un monde solidaire" pour cette édition. Selon le président Ouattara, ce thème vient à propos car il est non seulement actuel et fondamental mais traite aussi des difficultés rencontrées par les jeunes. Ces problèmes rencontrés par les jeunes étant « une menace pour la sécurité et la paix ainsi que pour la stabilité du monde » . Le chef de l'Etat ivoinen a plaidé pour une forte implication de l'OCI dans la résolution des problèmes de la jeunesse, notamment la lutte contre le chômage, le terrorisme et l'immigration clandestine. « Notre organisation peut et doit s'impliquer, avec plus de volonté de forces et de ressources, dans la recherche de solutions efficaces et durables à cette situation. (…) Avec une

MIGRATION DES JEUNES, CHÔMAGE, ÉDUCATION, ETC.
Le plaidoyer de Ouattara devant l'OCI

population en majorité jeune enregistrée dans les pays membres de l'OCI (77 % en Côte d'Ivoire), les Etats doivent s'atteler à relever les défis liés à la jeunesse, notamment l'éducation et l'accès à un emploi décent. Si nous ne trouvons pas une solution à ces défis majeurs, en Côte d'Ivoire comme ailleurs, ces jeunes seront en proie à toutes les tentations avec, pour nos pays, de graves conséquences. Plusieurs jeunes meurent dans des conditions effroyables lors des mouvements d'immigration clandestine dans le Sahara et la méditerranée, non sans oublier l'instrumentalisation politique de cette jeunesse » , a lancé le chef de l'Etat ivoirien.

Le Président Alassane Ouattara a ouvert les travaux de la 44ème réunion des Ministres des Affaires Etrangères des pays membres de l'Organisation de la Coopération Islamique.

Avant de demander à l'OCI de contribuer à trouver des solutions innovantes et porteuses d'espoir. Ouattara a insisté sur la nécessité pour les Etats de l'OCI de mettre l'accent sur la mise en œuvre des straté gies de partenariats économiques, commerciaux, scientifiques et technologiques en son sein. N'occultant pas au passage, la mise en œuvre du programme d'action décennale de l'OCI pour la période 20152025. Dans son intervention, Ouattara n'a pas manqué de manifester sa gratitude à l'ensemble des Etats membres de l'OCI qui ont permis à l'Organisation d'apporter son soutien et de témoigner sa solidarité à la Côte d'Ivoire, au moment où elle traver-

sait des difficultés consécutives à la longue crise qu'elle a connue. Mieux, II a expliqué qu'en qualité d'Etat membre du Conseil de Sécurité des Nations Unies à compter du 1er janvier 2018 et de PrésiIdent de la 44e session de l'OCI, la Côte d'lvoire mobilisera sa diplomatie et son expérience pour apporter sa modeste contribution à la résolution des conflits qui endeuillent et appauvrissent les populations dans certains Etats membres de I'OCI.
Cette 44eme session de l'OCI, prévue pour durer 48 heures, traitera de plusieurs questions la cause palestinienne, la situa-

tion en Syrie, au Yémen, en Libye, au Mali, en République Centrafricaine, ainsi que les problèmes des communautés musulmanes dans les Etats non membres. La rencontre d'Abidjan va aussi se pencher sur la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme, la lutte contre l'islamophobie, des questions humanitaires et économiques, et celles relatives aux médias, à la science, à la technologie, à l'informatique, aux affaires culturelles, sociales et familiales, au dialogue et à la communication.

JEA