Article
18ème séminaire de l'Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d'Ivoire (AEEMCI) : la jeunesse musulmane unie pour le rétablissement de la paix sociale
- Title
- 18ème séminaire de l'Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d'Ivoire (AEEMCI) : la jeunesse musulmane unie pour le rétablissement de la paix sociale
- Type
- Article de presse
- Creator
- Jacquelin Mintoh
- Publisher
-
Le Patriote
- Date
- September 14, 2001
- number of pages
- 1
- Language
- Français
- Contributor
-
Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-article-0007114
- content
-
18ème séminaire de l'Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d'Ivoire (AEEMCI)
LA JEUNESSE MUSULMANE UNIE POUR LE RÉTABLISSEMENT DE LA PAIX SOCIALE
Jacquelin Mintoh (Correspondant)
« Quelle contribution de la jeunesse musulmane pour le rétablissement de la paix sociale en Côte d'Ivoire ? » Tel est l'un des thèmes prononcé par M. Sangaré Moussa, Directeur des Études au Lycée Adama Sanogo d'Abobo, lors de l'ouverture de la 18e édition du séminaire de formation « Aeemcistes » à Yamoussoukro, le lundi 27 août dernier. La rencontre, placée sous le parrainage du maire d'Abobo, Adama Tounkara, avait pour thème principal : « Islam et spiritualité ».
Arrivés de la Côte d'Ivoire et de la sous-région, les élèves et étudiants musulmans visent, à travers leur association, à apporter une ébauche de solutions aux problèmes des jeunes dans la quête des voies spirituelles en vue d'aboutir à une paix du cœur, de l'esprit réconciliateur avec la société. C'est pourquoi le séminaire s'est fixé pour objectif d'occuper les Aeemcistes afin d'approfondir leurs connaissances islamiques et de créer un cadre d'intégration sous-régionale pour renforcer la vie associative entre les structures de base et les autres structures.
Au cours des assises qui ont duré du 27 août au 3 septembre, les élèves et étudiants de l'AEEMCI ont reçu des formations religieuses, de culture générale et d'informations sur le VIH-SIDA. Concernant la première conférence prononcée par M. Sangaré Moussa, l'orateur a clairement dit, en ce qui concerne la contribution de la jeunesse musulmane pour le rétablissement de la paix sociale dans le pays, que la jeunesse se doit de mobiliser des fonds, en nature ou en matériel, pour secourir les victimes et les familles endeuillées par les événements marquants la vie sociale et politique du pays. En d'autres termes, sur le plan politique, la jeunesse doit aussi jouer sa partition dans la réconciliation nationale par la sensibilisation et des exhortations dans la pratique religieuse. Aussi devrait-elle assister tous ceux qui vivent dans la détresse.
Enfin, le conférencier a fini par lancer un appel aux participants, d'accepter le forum de la réconciliation afin que chaque couche sociale arrive à s'exprimer pour approuver ou refuser les décisions finales qui en sortiront.
J.M