El Hadj Aboubakar Fofana (COSIM) : "La communauté musulmane ne doit plus être marginalisée"

Title

El Hadj Aboubakar Fofana (COSIM) : "La communauté musulmane ne doit plus être marginalisée"

Creator

Yves M. Abiet

Publisher

Le Patriote

Date

September 6, 1999

number of pages

1

Subject

Abobo

Congrès AJMCI (1999)

Association des Jeunes Musulmans de Côte d'Ivoire

Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques

Aboubacar Fofana

Rights

Language

Français

Contributor

Frédérick Madore

Identifier

iwac-article-0007033

extracted text

« Pourquoi l'on ne dit rien quand les catholiques et les protestants donnent leur point de vue sur la situation socio-politique du pays, et on crie à l'indignation quand les Imams le font dans les mosquées ? Il faut cesser de nous traiter comme des marginaux. Les musulmans ne doivent plus être considérés comme des étrangers » . Devant des centaines de délégués venus des quatre coins du pays, à l'occasion du 3e Congrès ordinaire de l'Association des Jeunes musulmans de Côte d'Ivoire (AJMCI), le

El Hadj Aboubakar Fofana (COSIM) « LA COMMUNAUTE MUSULMANE NE DOIT PLUS ETRE MARGINALISEE »

représentant du Conseil supérieur
des Imams (COSIM) a mis le pied dans le plat. En criant haut et fort ce que la communauté musulmane, elle-même, murmure tout bas. La politique qui tend à être celle du « deux poids deux mesures » , prônée par le pouvoir, entre les différentes communautés religieuses du pays.
Pour ce faire, El Hadj Aboubakar Fofana a appelé les fidèles musulmans à plus de responsabilité : « < // est temps que la communauté musulmane se mobilise, soit unie,

te » .

solidaire afin d'être forte et jouer sa partition dans le paysage politique du pays » .
A l'endroit des congressistes, l'orateur n'a pas manqué de rappeler leur rôle : « La jeunesse est le tableau de bord de toute société, car elle reflète les réalités de cette société-là « .
Elle doit donc s'impliquer davantage dans tous les secteurs d'activités du pays. Parce qu'elle « doit être instruite, cultivée, et non ignoran-

Yves-M. Abiet