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Pour son soutien à Gbagbo : un musulman chassé de la mosquée Yopougon-Koweit
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- Title
- Pour son soutien à Gbagbo : un musulman chassé de la mosquée Yopougon-Koweit
- Creator
- Emile Kian
- Publisher
- Notre Voie
- Date
- February 28, 2014
- Abstract
- Kémogo Koné, 68 ans, musulman, natif de Ouora, sous-préfecture de Gbon, dans le département de Boundiali, est interdit depuis quelque temps, de prier dans la mosquée de Yopougon-Koweit par des fidèles musulmans militants du Rdr. Son péché ? Il milite au Front populaire ivoirien (Fpi) depuis 1995. Effectivement, pour tous ceux qui le connaissent, Kémogo Koné ne cache pas son affection pour le Fpi et son père-fondateur, Laurent Gbagbo. A yopougon-Koweit où il réside il y a plusieurs décennies, ce "brave militant" a occupé le poste de secrétaire de base avant d'être nommé aujourd'hui conseiller du secrétaire de section Fpi dudit quartier. Son activisme politique a redonné au Fpi sa place de leader d'antan dans cette agglomération. Parallèlement à ses activités politiques, le musulman qu'il est participe à toutes les actions de développement de sa religion.
- Subject
- Front populaire ivoirien
- Laurent Gbagbo
- Rassemblement des républicains de Côte d'Ivoire
- Pascal Affi N'Guessan
- Language
- Français
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-article-0006864
- content
- Kémogo Koné, 68 ans, musulman, natif de Ouora, sous-préfecture de Gbon, dans le département de Boundiali, est interdit depuis quelque temps, de prier dans la mosquée de Yopougon-Koweit par des fidèles musulmans militants du Rdr. Son péché ? Il milite au Front populaire ivoirien (Fpi) depuis 1995. Effectivement, pour tous ceux qui le connaissent, Kémogo Koné ne cache pas son affection pour le Fpi et son père-fondateur, Laurent Gbagbo. A yopougon-Koweit où il réside il y a plusieurs décennies, ce "brave militant" a occupé le poste de secrétaire de base avant d'être nommé aujourd'hui conseiller du secrétaire de section Fpi dudit quartier. Son activisme politique a redonné au Fpi sa place de leader d'antan dans cette agglomération. Parallèlement à ses activités politiques, le musulman qu'il est participe à toutes les actions de développement de sa religion.Dernièrement, à sa grande surprise, il s'est vu refusé l'accès à la mosquée dans la construction de laquelle il a pris pourtant une part active. Ses détracteurs le traitent tantôt de "milicien", tantôt de " guide des miliciens de Gbagbo qui ont tué les musulmans et particulièrement les Sénoufos " résidant dans ce quartier.Ce septuagénaire (il est né officiellement le 1er janvier 1946) que nous avons rencontré à son domicile sis au quartier Koweit, lundi 24 février, a formellement démenti ces accusations et a révélé qu'il est plutôt l'une des principales victimes de la crise postélectorale. Parce qu'il a été enlevé par des hommes en armes qui l'ont conduit au camp Gallieni où il devrait être exécuté. S'il est encore en vie malgré les sévices corporels (tortures) que des éléments de l'ex-chef rebelle Shérif Ousmane lui ont fait subir, c'est grâce à un officier de l'armée.Il explique, la main sur le cœur : "Après avoir passé près d'un an à l'intérieur du pays, je suis revenu au quartier où tous mes biens ont été emportés. Depuis mon retour, certains de mes frères musulmans sont allés demander aux éléments des FRCI basés dans notre quartier de m'exécuter parce que je serais à la base des tueries chez nous. Comme ces militaires ont refusé de me tuer, mes ennemis sont passés à une autre phase. Celle de m'interdire de prier dans la mosquée et aussi de ne plus faire partie d'une association dont je suis l'un des fondateurs ".Kémogo Koné qui ne renie pas son parti politique, le Fpi, dit ne pas se reconnaître dans les accusations portées contre sa personne. Loin d'être un revanchard, le fidèle croyant musulman qu'il est appelle à l'apaisement et à la réconciliation : "Je rejette toutes ces accusations. Nous sommes dans une phase de réconciliation nationale. Au cours du dernier meeting à la place FICGAYO, le président Affi N'Guessan nous a demandés de nous inscrire dans le processus de réconciliation. C'est ce que je prône ici", a-t-il indiqué.
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