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Diaby Koweit : "Déposons les armes et allons aux urnes"
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- Title
- Diaby Koweit : "Déposons les armes et allons aux urnes"
- Creator
- Didier Dépry
- Publisher
- Notre Voie
- Date
- May 4, 2005
- Abstract
- El Hadj Diaby Moustapha dit Koweit, président du Conseil supérieur islamique (CSI ) et président du présidium des institutions islamiques d'Afrique, annonce sa candidature à l'élection présidentielle d'octobre 2005 en Côte d'Ivoire. Dans cet entretien qu'il a accordé à "Notre Voie" depuis Paris (France) où il réside, Diaby Koweit parle des récentes décisions prises par le chef de l'Etat dans le cadre de l'accord de Pretoria et lance un appel à la classe politique ivoirienne.
- Subject
- Conseil Supérieur Islamique
- Laurent Gbagbo
- Diaby Moustapha
- Parti démocratique de Côte d'Ivoire
- Language
- Français
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-article-0006665
- content
-
El Hadj Diaby Moustapha dit Koweit, président du Conseil supérieur islamique (CSI ) et président du présidium des institutions islamiques d'Afrique, annonce sa candidature à l'élection présidentielle d'octobre 2005 en Côte d'Ivoire. Dans cet entretien qu'il a accordé à "Notre Voie" depuis Paris (France) où il réside, Diaby Koweit parle des récentes décisions prises par le chef de l'Etat dans le cadre de l'accord de Pretoria et lance un appel à la classe politique ivoirienne.
Est-ce vrai, comme le soutiennent certains média ivoiriens, que vous envisagez de présenter votre candidature à la prochaine élection présidentielle ?
Je vous le confirme. Je serai candidat à la présidentielle d'octobre prochain.
Nous avons écouté et pris le temps de recueillir plusieurs avis avant de nous jeter dans la course. Les réactions ont été très nombreuses et positives.
Je suis donc candidat pour faire renaître la prospérité et la fraternité entre les fils du pays.
Votre éloignement du pays depuis plusieurs mois et le fait que votre candidature ne soit pas placée sous la bannière du PDCI, le parti dont vous avez été l'un des députés au parlement, ne constituent pas un handicap ?
Les ivoiriens ne m'ont certes pas vu pendant un long moment, mais cela ne signifie pas que j'étais insensible à leurs difficultés. Je travaillais discrètement à ma façon pour le pays. Maintenant que le fruit est mur et que le travail a été bien fait, les ivoiriens l'apprécieront lors de la campagne présidentielle. Ma candidature est indépendante, loin des partis politiques. Le travail que nous avons fait dépasse ce que peuvent réaliser certains politiques.
En tant que leader religieux, vous aviez prôné en côte d'Ivoire un Islam éloigné de la politique. Comment se fait-il que vous fassiez volte-face au point d'être candidat à l'élection présidentielle ?
: Depuis que j'ai commencé à parler de ma candidature, je n'ai jamais évoqué la religion. Ce que j'ai toujours demandé, c'est de ne pas faire d'amalgame entre la politique et la religion. Parce qu'il y a des gens qui utilisent la casquette de Dieu et de la religion pour mener des activités au profit d'hommes politiques.
Il faut laisser à Allah ce qui est à Allah, et à César ce qui est à César. Je serai toujours vigilant sur ce point, et je dénoncerai tous ceux qui feront ces amalgames.
Le président Laurent Gbagbo a pris un certain nombre de décisions pour la paix dans le cadre de l'accord de Pretoria. Que pensez-vous de la déclaration du chef de l'Etat ?
Je m'en réjouis et je crois que la paix viendra dans le pays avec Pretoria et les mesures prises par le chef de l'état. Certes, tout n'est pas définitivement réglé. Mais je demande à la classe politique d'avoir recours au dialogue, à la concertation et d'éviter le choix des armes. Il faut donc déposer les armes et aller aux urnes.
Je donne rendez-vous à tous le 30 octobre 2005 et surtout le 13 novembre pour le deuxième tour.