Article
Forum pour la réconciliation nationale
- Hierarchies
-
Côte d'Ivoire
- Articles de journaux (1445 items)
- Agence Ivoirienne de Presse
- Fraternité Hebdo (74 items)
- Fraternité Matin (420 items)
- Ivoire Dimanche
- L'Alternative
- L'Intelligent d'Abidjan
- La Voie (185 items)
- Le Jour (16 items)
- Le Jour Plus
- Le Nouvel Horizon (4 items)
- Le Patriote (291 items)
- Notre Temps (5 items)
- Notre Voie (450 items)
- Publications islamiques (812 items)
- AJMCI Infos (4 items)
- Al Minbar (12 items)
- Al Muwassat Info (2 items)
- Al-Azan (13 items)
- Alif (34 items)
- Allahou Akbar (1 item)
- Bulletin d'information du CNI (1 item)
- Islam Info (695 items)
- Les Échos de l'AEEMCI (1 item)
- Plume Libre (49 items)
- Photographies (Côte d’Ivoire) (4 items)
- Références (Côte d'Ivoire) (239 items)
- Articles de journaux (1445 items)
- Title
- Forum pour la réconciliation nationale
- Creator
- Paul D. Tayoro
- Publisher
- Notre Voie
- Date
- October 24, 2001
- Abstract
- Après l'Association islamique pour l'appel en l'Islam et le Mouvement raélien, au chapitre des confessions religieuses, la table de séance du Directoire présidée par Me Cheickna Sylla et l'auditoire ont suivi, dans la mi-journée d'hier, au Palais de la Culture, les porte-parole de deux (2) régions, d'une (1) chambre consulaire et de cinq (5) mouvements de jeunesse. .
- Subject
- Alassane Ouattara
- Laurent Gbagbo
- Légré Yaya
- Forum pour la réconciliation nationale
- Laïcité
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans de Côte d'Ivoire
- Language
- Français
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-article-0006606
- content
-
Après l'Association islamique pour l'appel en l'Islam et le Mouvement raélien, au chapitre des confessions religieuses, la table de séance du Directoire présidée par Me Cheickna Sylla et l'auditoire ont suivi, dans la mi-journée d'hier, au Palais de la Culture, les porte-parole de deux (2) régions, d'une (1) chambre consulaire et de cinq (5) mouvements de jeunesse. .
M. Ori Boizo, député de la commune de Daloa et émissaire de la région du Haut Sassandra, a axé son intervention sur trois points : exposé des problèmes spécifiques de la région, analyse de la crise socio-politique actuelle et propositions pour une sortie de crise. Les difficultés de la région, selon M. Boizo, sont essentiellement dues au mal développement. A cela s'ajoutent le problème récurrent du foncier rural lié à l'immigration incontrôlée, la tribalisation de la vie politique et la non-intégration des populations allogènes et étrangères aux communautés d'accueil. "Pire, les populations allogènes refusent de résider dans les mêmes villages que les populations hôtes, préférant vivre dans les campements qui sont des enclaves... ", précise-t-il. Avant de proposer comme solutions à la crise ivoirienne l'application effective de la loi sur le foncier rural, la création d'un office de l'immigration et d'un office national d'identification, le traitement équitable de toutes les confessions religieuses, la création d'une commission internationale d'enquête pour le cas Ouattara. Cette dernière proposition fut aussi celle de M. Djiri Edouard, porte-parole des peuples atchan ou ébrié (éégion des Lagunes), qui a, par ailleurs, souligné que la Constitution ne doit pas être touchée parce que "la Constitution d'un pays n'est pas un manuel scolaire que l'on change à chaque rentrée". M. Djiri s'est, également, appesanti sur les événements douloureux d'octobre 2000. Evénements qui ont engendré une situation délètere dont les répercussions économiques sont énormes, soulignera M. N'Dia Koffi Georges, président de la Chambre de commerce et d'industrie de Côte d'ivoire. Pour lui, la tenue du Forum pour la réconciliation nationale est une bonne chose afin d'apporter la confiance et la paix. "La paix qui est la principale matière première des sociétés de production, de distribution et de services". Une paix au nom de laquelle les mouvements de jeunesse ont demandé pardon aux habitants de la Côte d'Ivoire pour les désagréments causés par les jeunes durant les périodes troubles. Dans leur grande majorité, les structures de jeunesse ont exigé que l'immigration soit contrôlée, la question du foncier rural réglée avec l'application de la loi de 1998 et le cas Ouattara élucidé. Melle Kangah Félicité (Jeunesse estudiantine catholique), Me Daughar Lognaux Gayweth (Fédération ivoirienne des associations, centres, cercles et clubs UNESCO), M. Kodjo Béhira Jonas (Association chrétienne des élèves et étudiants .
protestants), M. Moussa Ouattara (Fédération des jeunes entrepreneurs) et M. Cissé Mohamed (Association des élèves et étudiants musulmans) ont plaidé pour que se taisent les antagonismes politiques. C'est sans doute dans cette perspective que Cissé Mohamed a souhaité la relaxe du capitaine Fabien Coulibaly, aide de camp du général Guéi. Une proposition de la part de l'AEEMCI qui a suscité des grognes dans le public. .
Intervenant en dernière position, M. Dassohiri Ignace, directeur de publication du journal "Le J.D." et président du Conseil national des patrons de presse (CNPP-CI), a proposé la bonne gouvernance, le règlement du problème foncier, la consolidation des institutions et l'octroi du fonds d'aide à la presse (200 millions de F CFA) comme solutions à la crise ivoirienne. Il s'est tu sur le problème Alassane Ouattara bien qu'ayant reconnu que son association l'a rencontré à Paris. "Nous en avons fait de même pour le président Gbagbo et le général Guéi", a conclu Dassohiri. didierdepri@yahoo.fr Didier Depry Les vérités d'El Hadj Yaya El Hadj Legré Yaya, Secrétaire général de l'Association islamique pour l'appel à l'islam de Côte d'Ivoire, a dénoncé hier, au Palais de la Culture, les attitudes de certains imams et présidents de conseil islamique qui utilisent la religion pour endoctriner les fidèles et se livrer à la politique pure, en lieu et place de l'exercice du culte. Afin d'éviter des dérapages à l'avenir, El Hadj Legré Yaya a exhorté les musulmans à "ne point se laisser endoctriner par les délégués des partis politiques à travers leurs prêches. Ces délégués de parti politique déguisés en boubou d'imam et de président de conseil islamique, qui, en réalité, ont pour mission de semer le trouble et le désordre au sein de la communauté musulmane"..
Le porte-parole de l'Association islamique pour l'appel à l'islam pense que, depuis la période coloniale jusqu'à nos jours, la communauté musulmane, contrairement à certaines affirmations, n'a jamais été l'objet d'humiliation ni de frustration. "Seuls les fauteurs de guerres ont été humiliés et frustrés". Au contraire, selon lui, la communauté musulmane s'est désintéressée au début du soutien du gouvernement. Devant la situation de confusion actuelle, il a lancé un appel à la sagesse des responsables musulmans. Il a préconisé que, désormais, les imams fassent en sorte que l'on ne distribue ni lise les journaux des partis politiques dans les mosquées. Aussi, a-t-il affirmé, "l'imam doit s'abstenir de lancer des slogans hostiles aux autorités à partir de la mosquée". .
En somme, pour El Hadj Legré Yaya, la crise ivoirienne est purement politique. "Le débat social de la Côte d'Ivoire n'a rien à voir avec l'Islam ni de près, ni de loin". .
Yves Boni, porte parole de la religion raélienne, lui, pense que la monstrueuse colonisation, la croyance monothéiste et la misère des peuples sont les maux qui ont engendré la crise en Côte d'Ivoire. Au nom de sa religion, il a demandé la lutte contre la pauvreté et le respect de la laïcité. César Ebrokié Report du congrès du PDCI Bédié recule devant la détermination de ses adversaires Le jeudi 18 octobre dernier, le Bureau politique et le Comité des sages du PDCI se sont réunis sous la présidence effective du président Bédié, pour décider le report du 11ème congrès de leur parti à une date ultérieure. Les arguments avancés selon lesquels il faut laisser au président, le temps de remobiliser ses troupes et permettre au parti interpellé si souvent par le forum, de préparer sa réponse pourraient n'être qu'un trompe l'œil. On le sait, les partisans de la candidature unique de Bédié au poste de président du PDCI n'ont pas été suivis. Et le sort réservé aux "Judas de Guéi Robert" avec, à leur tête Mme Léopoldine Koffi, attend d'être connu. Beaucoup d'ambitions sont nées depuis le coup d'Etat et chacun a désormais son remède pour faire du PDCI "un parti moderne et modèle, résolument engagé sur la route de la modernité et du changement". Beaucoup d'eau a coulé sous le pont depuis le départ en exil du président et il n'est plus sûr de rien. Il est donc clair qu'avant de donner son bilan et se livrer à la critique des militants pour, ensuite, affronter ses adversaires tapis dans l'ombre, Bédié veut se donner le temps de bien maîriser la machine PDCI. Quant à Fologo, il reste constant et ferme : "Je ne souhaite plus être secrétaire général. Cela veut dire que je pourrais faire un pas en avant vers le sommet ou me démettre complètement pour rentrer dans les rangs", a-t-il réagi sur une chaîne de radio internationale. .
Ce même jeudi 18 octobre, de nombreux jeunes militants représentant 15 mouvements de soutien à leur parti plaçaient sur les fonts baptismaux la Fédération des jeunes démocrates du PDCI-RDA. Cette nouvelle structure entend, selon ses créateurs, développer la démocratie au sein du PDCI à tous les niveaux de l'échelle. Pour éradiquer du parti le culte de la personnalité, le clanisme, le copinage, l'arbitraire, l'exclusion et la cooptation ethnico-amicale. La Fédération des jeunes démocrates du PDCI est présidée par M. Jean-Claude Atsé, secrétaire national chargé de l'encadrement de la Jeunesse PDCI. .
Avant-hier lundi, au siège de ce parti, M. Atsé a animé un point de presse pour exprimer le soutien de son mouvement à la candidature de M. Akossi Bendjo, maire du Plateau, au poste de Secrétaire général du PDCI.
M. Akossi est le leader des rénovateurs du PDCI. Et ceux-ci, dit-on, se sentent plus proches de Fologo que de Bédié, pour la présidence du PDCI.