Issue
Al-Azan #139
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Côte d'Ivoire
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- Références (Côte d'Ivoire) (239 items)
- Articles de journaux (1648 items)
- Title
- Al-Azan #139
- Publisher
- Al-Azan
- Date
- January 2006
- Abstract
- Bulletin Mensuel de l’AJMCI Plateau-Dokui
- number of pages
- 4
- Subject
- Communauté Estudiantine Musulmane de l'Université de Cocody et de l'École Normale Supérieure
- Congrès AEEMCI (2005-2006)
- Femme en islam
- Salif Traoré
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans de Côte d'Ivoire
- NTIC et islam
- Assemblée mondiale de la jeunesse musulmane
- Language
- Français
- Source
- Nurudine Oyewolé
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0001410
- content
-
Al-Azan Bulletin Mensuel de l'AJMCI
PLATEAU - DOKUI
Paraissant depuis le 10 Juin 1994
Porteur du message. Acteur de son Époque
Édito - Azan
Prix : 100 Frs
SOMMAIRE
IDENTITÉ
Le musulman et ses enfants (1)
☞ IJTIHAD
LA QUESTION DE J1A
PHOTOGRAPHIE
Al-Azan
ATTENTION, ON DÉRAPE !
Dans l'une de ses exhortations adressées aux hommes, l'Imam Ali (RA) disait : « Préservez-vous contre ce dont Dieu vous a mis en garde, craignez Dieu et respectez-le. Que vos actions ne soient ni pour la gloire ni pour le renom, car quiconque agit autrement que pour Dieu, celui-ci l'abandonnera avec celui pour qui cet homme a agi. »
Ces paroles viennent en écho aux injonctions divines : « Et voilà Mon chemin dans toute sa rectitude, suivez-le donc ; et ne suivez pas les sentiers qui vous écartent de sa voie. Voilà ce qu'il vous enjoint. Ainsi atteindrez-vous la piété. »
Coran : Ch. 6 V. 153
Déclarées il y a quatorze siècles, ces mises en garde sont d'une actualité encore plus brillante aujourd'hui. En effet, l'observation des comportements Ici et là indiquent que les bonnes habitudes qui caractérisaient la vie des familles musulmanes, et que nos aïeux ont mis du temps à bâtir grâce à leur crainte maximale de Dieu, sont en train de foutre le camp. Nos vertus tant vantées et appréciées par les non-musulmans se dissolvent progressivement dans la vision globale du monde actuel : celle de la dictature de la mondialisation ultralibérale. Aucun pan de la société n'est épargné par cet effondrement des valeurs morales. Insidieusement, nous sommes en train de devenir des idolâtres d'une nouvelle ère de la Jahiliya. Oui, nous sommes devenus des adorateurs d'un nouveau dieu : le dieu dollar. Tout en nous, dans nos faits et gestes, ne sont que des rituels d'adoration du dieu dollar. Jugeons-en nous-mêmes. D'abord dans nos familles. Les solidarités ancestrales fortement inspirées du Coran s'étiolent. De plus en plus, chacun croit se préserver en s'enfermant dans le carré de sa famille nucléaire. Pire, la prise en charge des géniteurs devient un facteur. négligé voire ignoré dans certains cas. À côté de cela, il faut relever l'indolence des parents face aux caprices des enfants soumis aux fortes influences des médias : on observe que la fornication est de fait légalisée, les enfants hors mariage ne dérangent nullement les parents, l'obsession de la réussite scolaire des enfants est prééminente sur l'éducation religieuse, la source des gains des enfants importe peu... Tout ceci contraste nettement avec l'intransigeance de nos aïeux, pour qui l'obéissance à Allah ne pouvait être soumise à aucune compromission.
CON ECHOS DU MINARET
PÉLERINAGE : Pourquoi Hésitons-nous à l'accomplir ?
LAFIA
LA MALADIE HÉMORROIDAIRE
TAFSEER
OBSERVATION & MÉDITATION
JESPACE JEUNES
TANG HANNIER 2009
LA DÉPRIME
LA JEUNESSE OCCIDENTALE
ENTRETIEN
RENCONTRE AVEC L'EX-AMIR DE L'AEEMCI
HADITH À MÉDITER
« Nul jeune n'honnore un homme d'âge sans que Dieu ne lui assigne quelqu'un pour l'honorer dans sa vieillesse. » Rapporté par At-Tirmidhi d'après Anas.
Ensuite, jetons un regard sur... Nos associations et communautés musulmanes. Que de querelles sur nos mosquées ! Que de guerres des clans dans nos associations nationales ! Quelle traversée du désert pour nos pèlerins ! À la source de tous ces problèmes, il y a toujours la question des intérêts financiers personnels. C'est donc dire que même quand on se dit décidé à combattre exclusivement pour Allah, là encore le dieu dollar arrive à nous entraîner dans son sillage.
Ce qui est inquiétant, c'est que nous ne sommes pas, nous-mêmes, conscients que nous demeurons musulmans en apparence (soumis à Allah) pendant que le tréfond de notre conscience est idolâtre (adorateur du Dieu Allah). Que faire ? L'on peut affirmer que ces dérapages s'expliquent en majeure partie par la faiblesse de nos pratiques religieuses. Face à tant de tentations, aux passions de notre âme, il faut une vigoureuse et continuelle vigilance de notre part. Le cœur est le siège permanent d'une rébellion. Ce qui commande de notre part, c'est de veiller constamment au grain. « Sachez, Adorateurs de Dieu, le croyant, du matin au soir, ne cesse de dompter son cœur et de le réprimander à tout moment... nous dit l'Imam Ali (RA). Comment dompter son cœur ? Le frère Tariq Ramadan nous répond : « Vivons avec Dieu et soyons avec les hommes ». Autrement dit, ayons des relations très étroites avec Allah pour que la lumière acquise de celles-ci puisse nous éclairer dans le labyrinthe de la vie. En clair, donnons une priorité à revisiter nos pratiques cultuelles et spirituelles (prières, jeûnes, zikrs...). De leurs qualités dépend notre salut. « Seigneur ! Ne laisse pas dévier nos cœurs après que tu nous aies guidés ; et accorde-nous ta miséricorde. C'est toi, certes, le Grand Donateur ! » (Amina) Coran : chp 3 v 8.
Al-Azan
Directeur de Publication : NURUDINE Oyewole
Coordinateur : Baikoro BAMORY
Contacts : 07.70.14.83 / 05.92.32.36 / 05.18.67.67
Site web : www.ifrance.com/alazan
N° 1 MAA SALAM NUR'DINE O
http://alazan.ifrance.com
Al-Azan vous souhaite Bonne année. Fête de Tabaski
IJTIHAD
LA QUESTION DE LA PHOTOGRAPHIE
La photographie dans son essence n'est pas interdite en Islam. Cependant, suivant l'usage qu'on en fait, elle peut tomber sous le coup de la prohibition. En effet, photographier par exemple des femmes nues ou à moitié nues, montrer leur côté érotique pouvant éveiller les désirs sexuels, comme on peut le voir dans certaines revues ou affiches, reste illicite. Ce genre de photos est illicite tant pour celui qui les achète, celui qui les colle sur les murs ou archives que celui qui s'en délecte par le regard.
Un exemple de photos interdites est celui de tyrans, de libertins et de stars qui font l'apologie de valeurs polythéistes ou niant la prophétie de Muhammad (SAW) ou encore diffusant des contre-valeurs dans la société. Comme on le constate, l'utilisation de la photo doit obéir à un strict usage personnel ou administratif et ne pas être destinée à une quelconque glorification susceptible de porter atteinte à la croyance. C'est le lieu de fustiger certains. portraits exhibés dans nos salons (photos des épouses, défunts parents, leaders politiques...). Que cherchons-nous à travers ces exhibitions ? La meilleure façon de se remémorer le souvenir d'un défunt, c'est de parler en bien de lui et de lui faire des prières ; brandir son portrait dans son salon frise un manque d'humilité, donc l'orgueil, que nous défend Allah. Vous le savez mieux que nous que les hommes politiques ne sont pas nécessairement les modèles qu'on croit. Par conséquent, le meilleur modèle à suivre, c'est Mouhamad (SAW) en s'appropriant et en suivant à la lettre sa Sounnah.
Source : Le licite et l'illicite Youssouf Al Qardawi.
IDENTITÉ LE MUSULMAN ET SES ENFANTS
Les enfants sont comme la prunelle des yeux de leurs parents. Ils rendent la vie joyeuse et ils sont, après Allah, ceux sur qui les parents placent leurs espérances. Mais tout cela est conditionné par la manière dont ils sont élevés. C'est pour cette raison que le Prophète (SAW) avait l'habitude de prier pour ceux qu'il aimait. qu'Allah leur accorde une abondance de biens et d'enfants. « Les biens et les enfants sont l'ornement de la vie de ce monde » > Coran Chp 18 V46. Mais si les parents négligent l'éducation de leurs enfants, les résultats seront désastreux. Pour cela, un certain nombre d'attitudes est recommandé au musulman. Il est responsable de sa troupe ; la femme est la gardienne de son foyer, de son mari et elle est responsable de sa troupe... (Boukhari, Malick et Ahmed)
La preuve la plus éclatante de la gravité de la responsabilité des parents dans l'éducation de leurs enfants à l'obéissance d'Allah (SW) et de son messager (SAW) est ce hadith rapporté par Ahmed, Abou Daoud et Al Hakim : « Instruisez vos enfants de prier à l'âge de sept (7) ans, et frappez-les s'ils ne prient pas à l'âge de dix ans. » Les parents qui n'exercent aucune coercition à faire prier leurs enfants ne sont-ils pas en train de pécher gravement d'ailleurs ? Et ils seront comptables devant Allah des conséquences qui s'en suivront. Le foyer est le Premier environnement dans lequel les enfants grandissent. C'est le milieu dans lequel leurs inclinations, attitudes et personnalités sont formées. Cela met en relief l'importance de la responsabilité des parents dans le devenir de leur progéniture. (À suivre)
Il comprend sa grande responsabilité envers ses enfants. Le musulman comprend sa grande responsabilité vis-à-vis des enfants comme le lui signifie Allah : « Vous qui avez cru ! Préservez vos personnes et vos familles d'un feu dont le combustible sera les gens et les pierres » (Coran : chp 66 V 6).
Il apprécie aussi la responsabilité que lui assigne le Prophète (SAW) : « Chacun de vous est gardien et chacun... »
Source : La personnalité du Musulman D. Mohamed Ali AL Hachimi Echos du Minaret
PÈLERINAGE À LA MECQUE : Pourquoi hésitons-nous à l'accomplir ? Le pèlerinage à la Mecque, cinquième pilier de l'Islam, est obligatoire pour tout Musulman capable de l'accomplir une fois dans la vie. Ceci à travers le verset suivant : « Dieu a prescrit aux hommes, par... » différence envers Lui de se rendre en pèlerinage pour quiconque en a les moyens. » S3 V97. À la lecture de ce verset, il apparaît clair et évident que l'obligation du pèlerinage pèse d'abord sur le Musulman justifiant des moyens. Mais sur le terrain, le constat est tout autre. En effet, bon nombre de Musulmans remplissant les conditions matérielles et physiques jugent bon d'assurer d'abord le pèlerinage à leurs parents en remettant à plus tard le leur.
Après des investigations, nous n'avons trouvé aucune référence islamique justifiant une telle attitude. Ceci étant, il paraît important d'interpeller les uns et les autres pour que cette pratique prenne fin. D'ailleurs, en agissant ainsi, le Musulman peut se causer d'énormes préjudices à savoir : PRIMO : La colère d'Allah le Très-Haut, résultat de notre refus d'exécuter son ordre. SECUNDO : La malédiction des parents envoyés à la Mecque parce que trop âgés, les rites du hadj deviennent pour eux une corvée insupportable. À ce sujet, un des encadreurs du hadj passé. nous confiait en ces termes : « Un pèlerin acculé ne tarde pas à maudire. » Devant cet état de fait, nous invitons les frères et sœurs à inverser la tendance, se considérer prioritaires car Dieu connaît l'intention de tout un chacun. D'ailleurs, au pire des cas, l'islam nous permet d'accomplir le hadj en leur bénéfice. À ce sujet, un homme dit au prophète (SAW) : « Mon père est vieux, il ne peut ni accomplir le pèlerinage, ni l'oumra, ni supporter les voyages. Accomplis-les pour lui, a dit le prophète. » Vous comprenez que nos pratiques ne sont nullement justifiées juridiquement en Islam. Qu'Allah nous inspire (Amine).
BAÏKORO BAMORY
Écoutez et soutenez notre Radio Al BAYAN, la fréquence à la gloire d'Allah 95.7 FM.
Al-Azan, Janvier 2006
TAFSEER OBSERVATION & MÉDITATION
Celui qui a créé sept cieux superposés sans que tu voies de disproportion en la création du Tout Miséricordieux. Ramène sur elle le regard. Y vois-tu une brèche quelconque ? Puis retourne ton regard à deux fois : le regard te reviendra humilié. et frustré. (Coran chap. 67 : 3, 4) Le Coran interpelle ainsi l'homme pour l'encourager à faire le meilleur usage de ses facultés. Il en résulte une prise de conscience qui ne laisse aucune place au doute. Le regard que l'être humain porte alors sur l'univers n'est pas superficiel, mais il s'accompagne d'une réflexion profonde qui renvoie au Créateur unique. L'ordre des choses nous détermine et nous conduit à une connaissance certaine : Dieu est unique.
En considérant un ouvrage de broderie exécuté avec la plus exquise délicatesse et recouvrant les plus fins motifs, pourquoi devrions-nous croire, au nom de quelle science aveugle, que ces ornements sont le fruit du hasard, et bien plus, qu'une aiguille ait pu seule composer cet ouvrage, sans le recours d'une main habile ou encore, que le fil est venu se glisser fortuitement dans le chas de cette aiguille ? Une fleur qui croit sur de la boue infecte et fade, mais qui profite tout autant du soleil et des pluies, qui donne son parfum et offre sa couleur qui est. Un langage, pour les abeilles et les insectes en quête de nourriture grâce à laquelle est produit le miel qui est si doux à notre palais, constitue une preuve évidente et éclatante de l'existence de Dieu. Pour qui comprend ce langage, rien n'est absurde dans l'univers : « Dans la création des cieux et de la terre et dans la succession de la nuit et du jour, il y a vraiment des signes pour ceux qui sont doués d'intelligence. Ceux qui, debout, assis ou couchés, pensent à Dieu, et méditent sur la création des cieux et de la terre. Notre Seigneur ! Tu n'as pas créé cela en vain. Gloire à toi ! Préserve-nous donc du châtiment du Feu ! » Ch 3 : V 190-191.
Observation et méditation sont le propre de l'homme. C'est lorsqu'il est privé de ce type de pensée essentielle qu'au contraire, il est ravalé au rang de la bête : « Nous avons destiné à la Géhenne un grand nombre de djinns et d'hommes. Ils ont des cœurs avec lesquels ils ne comprennent pas, des yeux avec lesquels ils ne voient pas. Ils ont des oreilles avec... » lesquelles ils n'entendent pas. Voilà ceux qui sont semblables aux bestiaux, et même plus égarés encore. Voilà ceux qui sont inattentifs (ghâfilún) » Ch 7 : V179. D'où peut venir cet égarement inconscient ? De l'impureté du cœur, qui a pour cause soit l'accumulation des péchés qui en voile la transparence et la lumière originelles : « Leurs cœurs sont recouverts de rouille à cause (du mal) qu'ils ont accompli », soit les croyances et les superstitions hantées s'opposant à la raison : Lorsqu'on leur dit : « Conformez-vous à ce que Dieu a révélé », ils répondent : « non ! Nous suivons plutôt la coutume de nos pères » Ch 2 : V170. Pour un cœur saint et débarrassé de toute forme d'idolâtrie, l'existence de Dieu est une évidence ; il suffit d'ouvrir les yeux pour voir : « il y a sur la terre des Signes pour ceux qui croient avec certitude. Et en vous-mêmes. Ne voyez-vous donc pas ? » Ch 60 V 20-21. Signes de l'univers et signes du livre disent une même vérité. Le Coran nous encourage à rechercher la science de. Thomme et du monde, et réciproquement, la connaissance des êtres et des choses confirme la révélation divine. Ce verset, ainsi que ceux que nous avons précédemment cités, expliquent pourquoi les sciences expérimentales ont connu un essor fabuleux en terre d'Islam au Moyen Âge. Il est caractéristique d'observer que beaucoup de grands savants musulmans étaient aussi bien versés dans les sciences religieuses que dans leurs domaines spécifiques : médecine, chimie, astronomie, histoire, géographie, etc. Jamais, en Islam, la religion vraie et la science, la Révélation et l'expérimentation, ne furent perçues de façon antinomique.
Muhammad Azhar LA DEPRIME LA JEUNESSE OCCIDENTALE Ils ont à peine 25 ans, tout leur sourit et ils semblent déjà au bout de leurs forces. Histoire d'une jeunesse qui n'attend pas la cinquantaine pour vivre une crise existentielle. Martin, 24 ans, habite dans un quartier branché de Paris et a toutes les chances de son côté. Il a un boulot très bien payé qui lui rapporte suffisamment pour qu'il ne soit pas obligé de jouer au serveur dans un bar. Mais, quand on lui demande comment il voit sa vie, il répond : "Je ne trouve aucun sens à ce que je fais. Je ne sais pas du tout ce que je vais devenir." Une fois lancé, il s'étend tout l'après-midi sur tout ce qui ne va pas et pourquoi il voudrait se tirer. Et où donc ? "Aucune idée. C'est partout pareil." Martin souffre d'une psychose collective qui s'est propagée à une vitesse folle dans l'Occident industrialisé. Les États-Unis lui ont déjà trouvé un nom : quarterlife crisis, la "crise du quart de vie".
Cents twentysomethings (plus de 20 ans) en pleine crise existentielle. La forme américaine de la quarterlife crisis trouve ses origines dans une surabondance matérielle et une réussite trop précoce. Maussades, frustrés, les jeunes traînent dans les cafés le jour et dansent dans les clubs la nuit. La frustration vient de l'excès de temps libre. Les uns ont réalisé leur rêve trop vite, les autres ne sont même pas capables d'en avoir. L'une Des raisons de cette langueur, c'est que cette tranche d'âge est la première à ne partager ni passé commun ni valeurs communes. Tous les gens nés avant 1970 ont, au cours de leur vie, été témoins d'événements politiques ou sociaux qui ont marqué leur génération : crise économique, guerre, reconstruction, révolution étudiante. Ceux qui sont nés après 1970 n'ont plus eu grand-chose à faire. Ils se sont donc tournés vers des distractions : voyage, discothèque, alcool, consommation d'ecstasy, danse sans fin sur de la musique électronique, sans parvenir à trouver un sens à la vie. Ce terme signifie qu'aujourd'hui, la première grande crise existentielle n'apparaît pas à 50 ans, mais dès le milieu de la vingtaine.
Quarterlife Crisis - The Unique Challenges of Life in Your Twenties [Crise du quart de vie - Les défis de la vie à 20 ans] (éditions Jeremy P. Tarcher) a été écrit par Abby Wilner, 27 ans, et Alesandra Robbins, 26 ans. La première travaille pour le magazine féminin Mademoiselle, la deuxième pour le New Yorker. Elles se sont aperçues un jour que beaucoup de leurs amis avaient, comme elles, des jobs prestigieux mais les nerfs en compote. Leur livre est le résultat d'entretiens menés avec plus de deux.
La rédaction du journal Al Azan vous informe que les abonnements pour le compte de l'année 2006 ont débuté. Nous vous remercions pour votre soutien qu'Allah vous accorde son soutien. Ces jeunes sont les premiers à avoir poussé avec les chaînes de télévision privées. À 20 ans, un jeune d'aujourd'hui a en moyenne regardé la télé pendant 20 000 heures, vu 5 000 films et son cerveau garde en mémoire environ 10 000 vidéo-clips. La tête est donc remplie mais le cœur est vide. Et c'est ça le drame.
SOURCE : ACTION N° 87 DR SHAWS COOWAR. Al - Azan Janvier 2006.
ENTRETIEN RENCONTRE AVEC L'EX-AMIR DE L'AEEMCI : Le frère TRAORE SALIF Larito est l'ex-Amir de l'Aeemci (Association des Élèves et Étudiants Musulmans en Côte d'Ivoire). Qui a tenu son 13e Congrès Ordinaire du 30 Décembre 2005 au 02 Janvier 2006 au Campus AGITEL de. la Riviéra III. Il nous livre ici le bilan de son mandat et les grands chantiers du futur.
Amir AL AZAN : Quel bilan faites-vous de votre mandat ?
TRAORE SALIF LARITO : Cette période d'exercice a permis à mon équipe et moi de nous attaquer à plusieurs chantiers. Au plan de la formation, nous avons pu élaborer et mettre en utilisation un guide de formation de l'Aeemciste. En plus, nous avons un cadre d'échanges entre universitaires dénommé "l'Université Ghazali", qui nous permet d'échanger et d'élargir notre champ de connaissances sur tous les domaines (dogme islamique, NTIC, sciences, politique, management...).
Au plan structurel, nous avons la monographie des structures de base (répertoire) et notre site web (www.aeemci.fr.st). Au plan social, nous continuons à aider les frères étudiants en difficulté en offrant des cartes de bus et la photocopie de documents, en prenant en charge les frères et sœurs malades manquant de moyens, en assurant par la solidarité entre frères et sœurs des repas aux plus... Démunis... Tout ce vaste mouvement de solidarité est aujourd'hui tombé dans le domaine du quotidien. Mieux, nous avons aujourd'hui des partenariats avec un éventail d'écoles supérieures qui permettent de disposer de plusieurs prises en charge pour nos militants. Aujourd'hui, nous sommes en train de finaliser notre partenariat avec la BIO (Banque Islamique de Développement) afin de bénéficier de bourses d'étude pour le financement des 3e cycles de nos frères et sœurs. Dans ce sens aussi, nous avons été reçus par l'ambassadeur des USA en Côte d'Ivoire qui nous a confiés à un de ses services spécialisés. Nous continuons aussi à bénéficier des bourses de pays frères que sont le Maroc, la Tunisie, l'Algérie et même la Libye pour des études supérieures en commerce, économie, pharmacie et médecine.
Au plan économique, nous avons réalisé des projets d'autofinancement. Nous avons pu réaliser des cabines téléphoniques qui marchent assez bien. Nous avons déjà monté plusieurs autres projets que nous avons soumis aux... Bailleurs de fonds et nous sommes dans l'attente de leur financement (cyber, taxi, sono...). Au niveau du fonctionnement du comité exécutif, nous travaillons avec des procédures qui sont aujourd'hui bien maîtrisées. Sans oublier que nos archives sont bien organisées dorénavant. Enfin, nos relations extérieures ont repris aux plans national et international. Ainsi, avec la Femajeci, nous avons un projet sur le SIDA ; avec le Wamy, nous avons des contacts très poussés devant aboutir à la construction de certaines infrastructures utiles aux élèves et étudiants : nous avons aussi pu effectuer un voyage très enrichissant au Soudan. Comme vous le constatez, à l'opposé de ce qu'on croit, l'Aeemci continue à travailler d'arrache-pied pour les élèves et étudiants.
AL AZAN : Quels sont les grands axes que devra aborder le futur Amir ?
TSL : L'axe central, c'est d'utiliser les moyens modernes dont nous disposons, pour faire de la communication un moyen essentiel de gestion et d'efficacité de notre structure.
AL AZAN : Comment cela se traduira-t-il sur le terrain TSL : Concrètement, nous allons exhorter nos militants à s'approprier et à se familiariser avec les NTIC. L'Internet sera un outil de communication entre nous et la base. Dans les régions un peu reculées où l'accès à l'Internet est difficile, on pourra utiliser au moins les SMS. On veut que le contact entre le sommet et la base soit une réalité permanente. Cette fluidité dans la communication nous permettra de consolider nos acquis et d'attaquer les futurs défis en s'assurant l'appui de la base.
AL AZAN : Que prévoyez-vous pour les sœurs ?
TSL : Nous avons déjà un cadre d'échanges des problèmes spécifiques aux sœurs. Les efforts s'intensifient pour l'éveil au militantisme des sœurs afin qu'elles puissent bénéficier de la formation adéquate pour leur futur rôle de mère et d'actrice de la société.
AL AZAN : Qu'en est-il du problème du voile ou hijab des sœurs dans les structures de formation nationales ?
TSL : Nous n'avons aucune aversion pour les sœurs qui... "Ferment" le visage comme certains tentent de le démontrer. L'un des savants contemporains les plus versés dans les sciences des hadiths, Cheik Al Bani, considéré comme le Boukhari contemporain, a conclu que cette pratique n'est nullement obligatoire ; suivi en cela par la majorité des savants.
Notre problème, c'est lorsque des sœurs, sous l'argument de vouloir obéir aux prescriptions islamiques, refusent de soulever leur hijab le temps de les identifier à un contrôle aux examens ou dans les bus. Nous disons attention ! Ne sacrifiez pas vos études sur l'autel de considérations non absolues en Islam. Elles sont des investissements pour leurs familles et la Umma tout entière. Tenons compte de notre contexte et sachons hiérarchiser les priorités.
Ces incompréhensions ne nous ont pas empêchés de voler au secours des sœurs en difficulté pour ces raisons. Certains de nos membres ont été internés par des forces de l'ordre (gendarmerie de Bondoukou) lors de ce genre d'opération de défense des droits de nos membres. Aujourd'hui, nous appelons les frères et les sœurs à faire usage de modération et à respecter l'autorité. Notre objectif, c'est de décrocher les meilleurs résultats scolaires et non de se livrer à des querelles puériles.
AL AZAN : Quels sont vos rapports avec la CEMUCE (Communauté estudiantine musulmane de l'Université de Cocody) ?
TSL : Je tiens à préciser que l'AEEMCI est une structure d'envergure nationale et bien hiérarchisée. La CEMUCE est une association localisée à l'Université de Cocody. Vous comprenez que les contacts avec la CEMUCE, en respectant notre structuration, ne peuvent qu'être qu'avec la section AEEMCI du Campus. Et c'est ce qui a cours d'ailleurs. Nous ne nourrissons aucune animosité à leur égard. Pour nous, la CEMUCE est une association comme toute autre.
AL AZAN : Votre mot de fin ?
TSL : Nous remercions et encourageons l'équipe d'Al Azan pour ce travail qui n'est pas une occupation de plaisir. Aux aeemcistes, nous demandons d'apprendre à compter sur nous-mêmes. Il faut qu'ils s'approprient. Les résolutions du Congrès. Nous les félicitons pour la mobilisation et leur disons que le travail ne fait que commencer et d'avoir confiance en leurs responsables. Ensemble, nous ferons de l'AEEMCI le creuset de toute la jeunesse scolaire et estudiantine en Côte d'Ivoire.
MAA SALAM NUR'DINE O LAHA
La maladie hémorroïdaire, thrombose hémorroïdaire, se traduit par une douleur et une tuméfaction anale. Compte tenu du caractère redoutable de cette complication, il est impérieux de lutter contre la constipation, de consommer les plats épicés et le café avec modération.
Les hémorroïdes font partie des structures anatomiques du canal anal. Aussi, la pathologie susmentionnée résulte de l'inflammation, de la thrombose ou de la distension des hémorroïdes. La pathologie hémorroïdaire est favorisée par la constipation. À cela s'ajoute chez la femme la période prémenstruelle, la grossesse et le postpartum (période survenant après l'accouchement).
Les manifestations cliniques de la maladie sont de trois ordres : les rectorragies. Il s'agit de l'émission de sang rouge plus ou moins abondant arrosant typiquement les selles. Elles peuvent être abondantes ou au contraire minimes à l'essuyage. Dans certains cas, il s'agit de sous-vêtements tachés de sang spontanément en dehors de toute selle. Le prurit anal (le grattage) - La principale complication est la...
La umma au Quotidien : La COMUDO a enregistré près d'une dizaine de pèlerins cette année. Nous souhaitons à tous bon pèlerinage.
L'AJMCI - Plateau Dokuia a procédé au lancement de ses activités le dimanche 25 décembre 2005 par la lecture intégrale du Coran et un thé-débat. Bon mandatu à frère Koné Ibrahim.
Dernière heure : Le nouvel Amir de l'AEEMCI se nomme Yéo Kanabin Oumar.
Al-Azan, janvier 2006.