Issue
Al-Azan #137
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-
Côte d'Ivoire
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- Articles de journaux (1648 items)
- Title
- Al-Azan #137
- Publisher
- Al-Azan
- Date
- December 2005
- Abstract
- Bulletin Mensuel de l’AJMCI Plateau-Dokui
- number of pages
- 4
- Subject
- Communauté Estudiantine Musulmane de l'Université de Cocody et de l'École Normale Supérieure
- Famoussa Coulibaly
- Language
- Français
- Source
- Nurudine Oyewolé
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0001409
- content
-
Al-Azan Bulletin Mensuel de l'AJMCI
PLATEAU - DOKUI
Paraissant depuis le 10 Juin 1994
Porteur du message. Acteur de son Époque
Édito - Azan
Prix : 100 Frs
SOMMAIRE
IDENTITÉ MALAISE DANS LES BANLIEUES FRANÇAISES : L'ISLAM, UN RECOURS SALUTAIRE
Octobre et Novembre 2005 auront été pour la France, des mois de feu. Plus précisément, des feux de banlieues qui, comme ceux des forêts, se sont propagés à la vitesse de l'éclair à toutes les grandes villes de l'Hexagone. Obligeant la grande France, puissance mondiale, à sortir des armoires de son assemblée nationale une loi, vieille d'un demi-siècle, instaurant l'état d'urgence, pour arrêter ces violences sans précédent. Comme toujours, les médias en ont fait leurs choux gras, surtout les médias étrangers qui ont dépeint la France comme un pays en guerre. À chacun son tour, diront les...
Sur les antennes des radios et télévisions et, dans les journaux, les hommes politiques et les intellectuels se sont livrés à de... belles empoignades. En Afrique, c'était presque l'indifférence ou l'étonnement des populations, surprises que la France soit confrontée aux mêmes violences observées dans les villes africaines. Pour notre part, ces soubresauts sont les symptômes d'un grand malaise rampant dans la société française. La première strate de ce malaise est l'ordre spirituel. En effet, après les grandes vagues d'immigration maghrébine et sub-saharienne des années 60 et 70, qui ont pourvu la France de main-d'œuvre bon marché, celle-ci a aujourd'hui du mal à absorber les descendants de ces immigrés. De deux choses l'une : soit la France manque de volonté politique de les intégrer comme elle l'a fait auparavant avec les Italiens, Portugais, Espagnols et Polonais ; soit qu'elle n'a pas su anticiper ce problème. Une chose est certaine : les Français d'origines maghrébine et africaine se sentent mis à la marge de l'évolution de leur patrie, la France. Ils disent non au délit de faciès, non à la discrimination à l'emploi, non à la discrimination au logement. Pour cela, il demande à la République française d'appliquer dans les faits les valeurs qui la fondent : Liberté - Égalité - Fraternité.
La deuxième strate de ce malaise est d'ordre économique. La France donne des signes d'incapacité à donner des réponses adéquates à la crise économique qu'elle traverse. Face à la globalisation, le coq gaulois a du mal à dresser ses ergots, pendant que l'ogre anglo-saxon et les tigres asiatiques mènent l'offensive. Du coup, la France est entrée dans une période de doute dont le clou est la perte d'influence dans le pré-carré africain. Faut-il faire comme les autres qui gagnent ou défendre son modèle socio-économique ? En tout état de cause, il faut parer au plus pressé ; au risque de voir le nombre de chômeurs augmenter, les banlieues s'enflammer de plus belle, pire, la France se laisse distancer par ses rivaux.
La troisième strate est celle de la crise de repère, voire d'identité. Les jeunes issus de l'immigration donnent l'image d'une Lagune qui, voulant se déverser dans la mer, voit violemment ses eaux repoussées par les vagues. Nés en France, coupés de leurs racines, élevés dans une société permissive qui prive les parents de l'exercice de leur autorité, incapables pour la plupart de s'offrir le confort matériel que leur fait miroiter la société dans laquelle ils vivent, ces jeunes sont déboussolés, frustrés pour certains. Alors ils s'approprient la rue, s'inventent les règles de vie à eux, en marge des lois républicaines.
Cette situation sonne le glas d'un modèle d'éducation, celui de "l'enfant roi". Car à force de convaincre l'enfant qu'il n'a de compte à rendre à personne, ni même à ses géniteurs, cet enfant finit par nier l'autorité de l'État comme c'est le cas actuellement en France. C'est ici que les associations et communautés musulmanes de France peuvent rebondir et faire mentir la laïcité française. Car par leurs actions de terrain auprès de ces jeunes, elles pourraient donner un sens à leur vie, leur inculquer des vertus. telles que le respect des parents, des aînés et de l'État, la bonté envers l'autre, le travail comme adoration et non comme aliénation... Cela, les mairies et l'État ne semblent pas pouvoir le faire pour l'instant. Or avec un peu d'abnégation et d'organisation, celles-là le peuvent. La situation des banlieues françaises nous guette tous aux plans communautaire et familial. L'éducation des enfants est une œuvre sacrée eu égard aux recommandations de l'Islam. Soyons donc tous sincères envers Allah, envers nos enfants et envers la communauté dans leur éducation. Qu'Allah nous y aide (Amin).
À PROPOS DES ARTS PLASTIQUES (II)
À ÉCHOS DU MINARET
FAIRE BIEN OU BÂCLER ?
LAFIA
LA CONSTIPATION
TAFSEER AR-RIBAA : USURE ET INTÉRÊT
ESPACE JEUNES
SIDA : Quelle méthode de lutte
GROS PLAN
La CEMUCE (Communauté Étudiante Musulmane de l'Université de Cocody)
HADITH À MÉDITER
Ne voulez-vous pas que je vous révèle quelle est l'œuvre qui est meilleure que le jeûne, la prière et l'aumône ? Certainement, répondirent- ils. Rétablissez la concorde entre vous, reprit le prophète, car c'est la discorde qui extermine » (rapporté par Al H Munziri)
Al - Azan
Directeur de Publication : NURUDINE Oyewole
Coordinateur : Baikoro BAMORY
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N° MAA SALAM WIN GOONROOMEN ONDOR FCON NUR'DINE O
Al - Azan
Décembre 2005
ISTIHAD
À PROPOS DES ARTS PLASTIQUES (II)
Quelle est la position de l'Islam au sujet des tableaux qui sont peints sur du papier, du tissu, des toiles, des murs, des tapis, des billets ? Ces peintures sont moins graves que dans les peintures de prophètes, par exemple ; mais le péché devient certain si les personnages peints (rois, chefs...) sont des mécréants, des injustes ou des pervers. Comme les chefs qui gouvernent sans tenir compte de ce que Dieu a instauré, comme des artistes qui exaltent le mensonge et la perversité. Mais si les tableaux ne représentent rien de tout ce qu'on a cité précédemment, autrement des... Tableaux représentant des plantes, des arbres, des mers, des bateaux, la nature ; il n'y a aucun inconvénient à les peindre ni à les voir, à ce sujet il n'y a pas la moindre contestation. Et si la « figure » représentée ne se soumet pas aux interdictions que nous avons citées plus haut, c'est-à-dire, s'il n'y a pas de figures représentant une sanctification et une glorification, et si la personne qui l'a fabriquée n'a pas eu l'intention d'imiter la création de Dieu, il n'y a pas d'interdiction.
La réponse à cette question ne peut être claire que si on regarde le dessin en soi et ce qu'il représente, et également à quel dessein il est utilisé. Il faut également voir ce que le peintre a voulu dire lorsqu'il a peint le tableau ! Ce que l'islam interdit de peindre, ce sont les tableaux dans lesquels on sanctifie et vénère des personnes, des divinités et des idoles, les figures de prophètes, des anges et des saints, comme par exemple, Abraham, Isaac, Moïse, Marie, l'Ange Gabriel, etc. C'est Une pratique très courante chez les chrétiens, mais certains hérétiques musulmans ont imité les chrétiens et ont peint Ali, Fatima ou d'autres. Autre exemple de peinture, ce sont les peintures représentant des rois, des chefs, ou des artistes de notre époque. Le péché que comportent
Source : Le licite et l'illicite Youssouf Al Qardawi
IDENTITÉ LE MUSULMAN ET SA FEMME (III) : Une femme peut se mettre en colère pour n'importe quelle raison et se tenir éloignée de son mari afin de lui montrer sa colère. Le mari musulman agit, dans ce cas, avec tolérance et bienveillance. En effet, Umar Ibn Khatab (RA) dit : « Nous, Quraish, avions le contrôle sur nos femmes. Quand nous étions à Médine, nous trouvâmes des gens dont les femmes avaient le contrôle ». Un jour, ma femme était très en colère contre moi, et elle discutait avec moi. Je n'aimais pas cela. Elle me dit : "Tu ne veux pas que je discute avec toi ?" Par Allah, les femmes du Prophète (SAW) discutent avec lui. Elles se mettent en colère et se tiennent éloignées. de lui toute la journée et jusqu'à la tombée de la nuit. Alors je suis allé voir Hafsa (RA) (sa fille et femme du Prophète (SAW)) et lui ai demandé : "Tu discutes avec le Prophète (SAW) ?" Elle répondit : "Oui". Je lui ai demandé : "Tu te mets en colère et tu te tiens éloignée de lui toute la journée et jusqu'à la tombée de la nuit ?" Elle dit : "Oui". Je dis : "... Tu ne crains pas la colère d'Allah (SW) à cause de la colère de son Prophète (SAW) ? Tu seras bientôt damnée. Demande-moi ce dont tu as besoin et ne te dispute plus avec le Prophète (SAW)."
Umar vint voir le Prophète (SAW) et lui dit ce qui se passa dans sa maison et la conversation qu'il eut avec Hafsa (RA), et le Prophète n'eut comme seule réaction que de sourire.
Source : La personnalité du Musulman D. Mohamed Ali Al Hachimi Echos du Minaret
FAIRE BIEN OU BÂCLER ? Faire un devoir de maths, repasser une robe, laver la moto, prier deux rakaats de nafil. Ou lire un bouquin, quoi que tu fasses, fais-le avec cœur, même s'il n'y a que toi pour le savoir, même si cela ne se voit pas. Il vaut mieux lire un livre correctement que trois en diagonale. Tu lis ou tu ne lis pas, mais si tu lis, arrange-toi pour en tirer quelque chose : plaisir, intérêt, vocabulaire, connaissance, culture, etc. C'est vrai de presque tout : tu fais ou tu ne fais pas, mais si tu fais, essaie de le faire bien. Faire de son mieux, c'est tout donner, s'engager à fond.
Il arrive cependant que bâcler s'impose : on est coincé par le temps ou on ne peut pas faire mieux dans cette situation. Mais c'est rare. Généralement, quand on bâcle, c'est par paresse. Et par bêtise, car bien souvent il nous faudra tout qu'il est assis devant la télévision, le cahier sous les yeux. Le problème, c'est de se mentir. Croire que l'on fait une chose alors qu'on en fait une autre. Si tu fais une chose, fais-la vraiment, ou ne la fais pas. Faire semblant, c'est perdre son temps. Temps. La raison n'est pas de montrer à l'extérieur ce que tu sais faire. On n'a pas à bien faire pour le regard d'autrui. Mais pour le simple plaisir de le faire. Faire bien, même une toute petite chose, apporte toujours une satisfaction. Bien faire, c'est une question de respect de soi. Si l'on sait faire consciencieusement les petites tâches du quotidien, on saura aussi se donner avec cœur dans les choses importantes. Faire bien ou bâcler, c'est aussi une question de volonté et une attitude intérieure. Soigner même ce qui ne se voit pas pour se sentir bien dans sa peau. Recommencer. Pour bien faire ce que l'on fait, il faut tout simplement le faire vraiment, complètement et non pas juste faire semblant. Écoutez et soutenez notre Radio Al BAYAN, la fréquence à la gloire d'Allah 95.7 FM.
SOURCE : ACTION Al - Azan Décembre 2005
MTAFSEER AR - RIBAA : USURE ET INTÉRÊT << Allah a permis le commerce, et interdit l'intérêt >> On ne peut réclamer d'une évidence qui ne parvient plus à être éthique plus que ce que l'on prête. Ceci est (S2) V275). Commentant ce verset, les exégètes soulignent que ce n'est pas seulement l'usure qui est interdite, mais le moindre prêt à intérêt. L'usure ruine et ruine moralement et physiquement le monde. D'où la position claire et sans équivoque de l'Islam sur ce fléau mondial : Le Prophète Muhammad a dit : « La nuit où je fis le voyage nocturne et l'ascension (Mi'raaj), je passai par des gens dont leurs ventres ressemblaient à des maisons pleines de vipères. Je demandai à l'Ange Gabriel : Qui sont ces gens-là ? ». Il me répondit : « Ils sont ceux qui vivaient de l'usure ».
Ref : Ahmad, Ibn Abi Haatim. « L'usure comporte soixante-dix parties répréhensibles dont la moindre est comparable à un rapport sexuel d'un homme avec sa mère ». Ref : Ibn Maajah.
Tout gain à risque unilatéral : par exemple, prêter de l'argent à un commerçant ou à un industriel et exiger en retour un intérêt sans participer aux risques et aux pertes éventuelles du débiteur. " O les Croyants ! Craignez Allah, et renoncez au reliquat de l'intérêt si vous êtes croyants. Et si vous ne le faites pas, alors recevez l'annonce d'une guerre de la part d'Allah et de Son Messager. Et si vous vous repentez, vous aurez vos capitaux. Vous ne léserez personne et vous ne serez pas lésés. À celui qui est dans la gêne, accordez un sursis jusqu'à ce qu'il soit dans l'aisance. Mais il est mieux pour vous de faire remise de la dette par charité, si vous saviez ! (Ch 2 : 278 à 280).
On pense bien que ce monde de justice et d'amour promis par le message mohammadien qui grandissait, alla se heurter à un tout autre monde, bâti, lui, sur la cupidité et l'ambition. Dans le monde gréco-romain, le prêt à intérêt sévit, exigeant et rapace : il lui faut de 12 à 60 % par an. Ainsi fut créée une plaie. On saisit rapidement la sagesse divine qui a, en quatre étapes, interdit l'intérêt, l'usure, l'exploitation et ses filles sinistres, la inégalité et la misère. universelle. La posture de l'Islam trouve un écho dans les autres traditions monothéistes : « Si tu prêtes de l'argent à quelqu'un de mon peuple, au pauvre qui est avec toi, ne sois pas une morsure pour lui ; tu n'exigeras pas de lui d'intérêt. » Exode, XXII, 25. Le Coran ne renferme pas de dissertations savantes sur la fécondité ou la stérilité de l'argent, mais des règles de conduite, des inspirations ou des conseils, où ira d'ailleurs chercher plus tard les éléments d'une synthèse idéologique. Très tôt, le Coran va donc lutter pour soumettre à la loi morale ce contrat de crédit devenu instrument perfectionné et quasi-légal d'exploitation mutuelle.
ESPACE JEUNES SIDA : Quelle méthode de lutte comme nous l'enseigne le saint Coran afin de ne pas être déçus durant le reste de notre vie. Nous devons nous abstenir avant le mariage et être fidèles à notre partenaire dans le mariage. Nous devons éviter tout comportement à risque. Actuellement, les seuls réels moyens de lutte contre le Sida sont L'abstinence pour les non-mariés et la fidélité dans le couple. Quant aux préservatifs, ce sont des contraceptifs et non des moyens véritables de lutte contre le Sida. Avec les nombreuses qualités de préservatifs que nous avons aujourd'hui sur le marché, si réellement le condom était efficace, au lieu d'assister à une croissance rapide du Sida, on assisterait à une décroissance du nombre de malades. La meilleure preuve d'amour n'est pas le préservatif, mais plutôt l'abstinence avant le mariage et la fidélité dans le foyer.
Karamoko Zeynab. Premier fléau du 21e siècle, le Sida constitue aujourd'hui un véritable casse-tête pour les gouvernements et organismes internationaux. Depuis quelques décennies, notre pays, la Côte d'Ivoire, s'est lancé dans la campagne de prévention en mettant l'accent sur le port du préservatif. Notre pays est compté parmi les plus touchés. L'un des exemples les plus frappants est le cas d'Abengourou, qui compte 14 % de séropositifs, et cette ville occupe le 1er rang en Côte d'Ivoire. Le nombre de malades ne cesse de progresser. Nous, jeunes d'aujourd'hui, devons prendre conscience que le Sida n'est pas une blague pour décourager les amoureux comme certaines personnes le pensent, il est bel et bien là. C'est à nous, les dirigeants de demain, de rester sur nos gardes, c'est-à-dire d'adopter de bons comportements.
Compte Rendu
Le samedi 26 novembre 2005, à Bassam, s'est tenue l'AG de l'AFRAM - SIB (Association Fraternelle des Agents Musulmans de la SIB). Cette AG a connu trois points forts : la lecture du bilan moral et financier, le toilettage du statut et l'élection d'un nouveau président. Dans la présentation de son bilan, le président sortant (EL HADJ DAGNOGO BAMORI) a mis en exergue les points saillants de son mandat : la formation religieuse des membres par la présence d'un Imam, l'opération "sucre" pour le Ramadan et "moutons" pour la Tabaski, et surtout la solidarité effective autour des frères et sœurs pendant les épreuves difficiles et le bonheur. Il a cependant relevé quelques difficultés. telles que les difficultés de recouvrement des cotisations, le non-versement de certaines primes aux adhérents et la non-réalisation de son objectif "10 pèlerins chaque année". Après les amendements de quelques points du statut, l'AG a porté à la tête de l'AFRAM - SIB EL HADJ DOUMBIA YOUSSOUF. À noter que cette AG a vu la participation des frères et sœurs d'autres structures bancaires de la place, la présence de représentants d'associations islamiques et de quelques Imams de la communauté. L'équipe d'Al Azan souhaite un bon mandat à la nouvelle équipe dirigeante.
Al - Azan Décembre 2005
GROS PLAN
La CEMUCE (Communauté Estudiantine Musulmane de l'Université de Cocody)
Le paysage des associations de jeunesse estudiantine est depuis quelques années multiforme. À côté de l'Aeemci, traditionnellement le creuset des jeunes musulmans élèves et étudiants, a germé une association dénommée CEMUCE (Communauté Estudiantine Musulmane de l'Université de Cocody et de l'École Nouvelle Supérieure). Pourquoi le CEMUCE, qu'apporte-t-elle de plus aux étudiants musulmans ? Nous sommes allés à la rencontre de son secrétaire exécutif Famoussa Coulibaly. Interview.
ALAZAN : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
FAMOUSSA COULIBALY : Je suis Famoussa Coulibaly, titulaire d'une maîtrise en droit des affaires et d'un DEA en résolution des conflits obtenu avec l'UNESCO pour la culture de la paix de l'université de Cocody. Je suis le secrétaire exécutif.
ALAZAN : Pouvez-vous brièvement faire connaître votre structure à nos lecteurs ?
FAMOUSSA COULIBALY : Le CEMUCE est né le 08 mars 2003. Il compte cinq (05) sections sur toute l'étendue de l'Université de Cocody (UC) et regroupe à ce jour plus de mille adhérents. Ses objectifs sont de renforcer la foi, la croyance en Allah, l'entraide et la solidarité, ainsi que de favoriser la fraternité entre étudiants musulmans d'une part, et avec les étudiants non musulmans de l'UC d'autre part. Nous proposons des solutions inspirées de la pensée islamique aux problèmes rencontrés durant le cursus universitaire. délégation en général. Pour cela, elle a comme moyens d'actions : les cours religieux et académiques, les conférences, forums et débats ; les séminaires, les sorties d'études, stages et visites, la promotion de l'entrepreneuriat, la création de micro-projets. Structuré comme un Conseil des Imams, un Secrétariat Exécutif et des structures spécialisées comme la gestion de la Mosquée Ibn Baz, la presse Universitaire Islamique de Côte d'Ivoire et la Caisse unique de Recherche de Financement et de Promotion (cartes de bus, documents photocopiés...).
Nous avons pu avoir un partenariat avec le Wamy (Association Mondiale des Jeunes Musulmans). Nous sommes reconnus par les autorités politiques nationales qui nous ont offert du sucre pour le Ramadan cette année. Grâce à notre encouragement, beaucoup de nos frères et sœurs font le cycle universitaire.
ALAZAN : Vous le problème que pose le hijab (voile couvrant le visage) dans nos écoles secondaires et écoles supérieures, ne pensez-vous pas qu'une voie intermédiaire soit plus réaliste et sage ?
EC. : Vous savez le... Coran (ch33V59) dit que la femme doit être "totalement couverte". C'est l'abus du hadith. Une unité (heureusement non mise en exécution) avait interdit le port du hijab à nos sœurs. Ce qui est anormal. Si on permet à des filles d'être en mini-jupes, qu'on permette à celles qui veulent se couvrir de le faire.
En ce qui concerne les incidents observés dans certaines grandes écoles du pays, c'est une autre structure qu'ils a traités. Il est vrai que nous aurons agi dans un sens qui soit favorable à nos sœurs afin de leur permettre de poursuivre leurs études. Aujourd'hui, dix-sept sœurs sont inscrites à l'UC et poursuivent leurs études. Dans notre bureau, nous avons desservi portant que le voile et non le hijab. Donc c'est un problème de choix personnel et non un endoctrinement.
ALAZAN : Pourquoi avez-vous senti la nécessité de créer la COMUCE alors qu'il y a l'Aama ?
ALAZAN : Pour ces sœurs totalement converties, est-ce que vous anticipez des... ?
EC : C'est vrai, la COMUCE est fille de l'Aama. Moi-même, j'ai été... Président de la section Acema Droit et Sciences Économiques de l'UC, notre départ de l'Acema s'applique par trois raisons essentielles : idéologique, structurelle et sociologique. Au niveau idéologique, nous nous revendiquons du sunnisme qui commande les pratiques et les règles du Conseil de la Sunnah. Ce qui n'a malheureusement pas été le cas de la part des responsables de l'Acema, alors que cela entraîne, dans le temps, des échauffourées entre nous dans la nomination des immunités et des sections.
Au plan structurel, nous questionnons la façon dont l'Acema est gérée. Après 30 ans d'existence, il faut pouvoir rompre avec le même folklore qui la caractérise. Il faut que l'Acema puisse mieux protéger les intérêts étudiants, tant académiques que matériels. Des propositions économiques devraient prendre forme pour une meilleure prise en charge des étudiants. Il y a aussi la façon d'organiser les séminaires et le mode de fonctionnement des dirigeants. Nous nous proposons une autre alternative.
Au plan sociologique, nous disons que l'Acema ne répond plus exactement aux évolutions récentes de la société ivoirienne. ALAZAN : Quels sont les acquis de la COMUCE ?
EC : Nous avons un lieu de prière construit, un siège équipé, la subvention de nos activités par les autorités universitaires, ainsi que des aides en charge pour un certain nombre d'étudiants démunis, maintenant sur le problème de leur intégration socio-économique à la fin de leurs études.
EC : Comme je l'ai dit, en acceptant de porter le hijab, la sœur le fait volontairement, consciente des implications de son choix. Nous en sommes conscients, c'est pourquoi nous exhortons les uns et les autres à sortir du militantisme culturel, pour un réflexe plus managérial et entrepreneurial. Nous sommes à présent en train de monter un projet de café, et cette tendance devrait se poursuivre dans le futur.
ALAZAN : Votre mot de fin ?
EC : Je tiens à adresser mes remerciements et des félicitations à l'équipe d'Al Azan pour le travail accompli depuis plus d'une année, en particulier aux membres fondateurs, notamment Koffi Abdoulaye et feu Diabagaté Logosina, pour qui j'ai une pensée pieuse (qu'Allah les accueille dans son paradis) (Amin). Jeunes, je dis unissons-nous, nous ne sommes nullement manipulés. À nos aînés (surtout à TUCAMCI), nous disons de soutenir leurs cadets. Il faut aujourd'hui un an d'an pour la communauté tout entière. Qu'Allah accorde la paix à notre pays (Amin).
MAA SALAM NUR'DINE O LAFIA
La constipation se définit cliniquement par un nombre de selles inférieur à 3 par semaine. La constipation peut être due à des troubles de la progression des matières fécales dans le cadre colique ou à des troubles de l'évacuation au niveau de la portion terminale du côlon. Les facteurs induisant les troubles susmentionnés sont nombreux et il faut en distinguer 3 grands groupes. On note les causes occasionnelles (décubitus, la fièvre, la grossesse, voyages et séjours hors du milieu habituel) ; les causes secondaires à une autre maladie et enfin les causes primitives faisant intervenir des facteurs psychologiques et socioculturels. La fréquence de ce symptôme explique l'importance des conseils hygiéno-diététiques mentionnés ci- Après :
Essayer d'aller à la selle à heure fixe.
Ne jamais se retenir d'aller à la selle.
Faire de l'exercice physique.
Boire au moins 2 litres d'eau minérale, dont 1 verre le matin à jeun par jour.
Faire 3 repas principaux par jour.
Consommer des fibres alimentaires (salade, fruits, légumes de préférence cuits).
Consommer des céréales (pain au son ou complet, riz brun, pâtes complètes, maïs).
Consommer des légumes et des fruits.
BAMBA SIRIKI
La rédaction du journal Al Azan vous informe que les abonnements pour le compte de l'année 2006 ont débuté. Nous vous remercions pour votre soutien qu'Allah vous accorde son soutien.
Al - Azan
Décembre 2005
Part of Al-Azan #137