Issue
Alif #32
- Hierarchies
-
Côte d'Ivoire
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- Fraternité Matin (420 items)
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- L'Alternative
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- Publications islamiques (812 items)
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- Al Muwassat Info (2 items)
- Al-Azan (13 items)
- Alif (34 items)
- Allahou Akbar (1 item)
- Bulletin d'information du CNI (1 item)
- Islam Info (695 items)
- Les Échos de l'AEEMCI (1 item)
- Plume Libre (49 items)
- Photographies (Côte d’Ivoire) (4 items)
- Références (Côte d'Ivoire) (239 items)
- Articles de journaux (1445 items)
- Title
- Alif #32
- Publisher
- Alif
- Date
- July 1995
- issue
- 32
- Abstract
- Mensuel islamique d’informations et de formation de Côte d’Ivoire
- number of pages
- 12
- Subject
- Moustapha Diaby
- Comité National pour l'Organisation du Pèlerinage à la Mecque (CI)
- Conseil Supérieur Islamique
- Hadj
- Congrès CNI (1995)
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans de Côte d'Ivoire
- Islamisme
- Intégrisme
- Terrorisme
- Language
- Français
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0001402
- content
-
SERVICE JUILLET 1995 SAFAR 1416 H N° 32 4ème Année
LE JOURNAL DE L'INTÉRIEUR
DIRECTOIRE DES ARCHIVES NATIONALES
Mensuel Islamique d'Informations et de Formation
126 ABIDJAN - 250F
MENSUEL ISLAMIQUE D'INFORMATIONS ET DE FORMATION DE CÔTE D'IVOIRE
MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR
RÉGIE DU DÉPÔT LÉGAL
CADRES MUSULMANS : B. WV 44888
27-7-95
VERS LA CRÉATION D'UN CNB ISLAMIQUE ? P. 7
ÉCHOS DU HAJJ 95
FORMATION COMMENT QUAND LE PÉLERINAGE RATTRAPER DEVIENT UNE FOIRE POLITIQUE UNE OU DES PRIÈRES P. 4 P. PP. 6 7
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COURRIER-ALIF
20 B. P 575 Abidjan 20
Tout récemment, on m'a demandé en mariage. Ma tante et son oncle ont refusé sa demande sous prétexte que je suis déjà mariée. Bonjour, contre cette proposition ainsi que mes parents. Comme je vis toujours sous leur toit, ils ont profité de cette situation et m'ont menacée. J'ai pris peur et j'ai cédé. Pour finir, le monsieur a couché avec moi, mais je regrette énormément. Je suis une fidèle lectrice de votre Journal Alif. J'ai un problème. Ma tante maternelle m'a donné... à son mari pour épouse alors qu'il a déjà marié ma cousine qui est la fille directe de son petit frère défunt, paix à son âme, et grand frère direct de ma mère. Je voudrais savoir si ce mariage avec « mon très cher oncle » est juste et si c'est conseillé dans l'Islam, et puis-je accepter le mariage d'une autre personne car j'ai 22 ans. Contre mon gré et sans informer ma mère, car mon père est décédé, paix à son âme, ils ont eu la manie d'aller à la mosquée un jeudi soir avec un marabout (c'est lui-même l'auteur de mon malheur car ma tante l'a consulté. Il dit que ça peut se faire et que Dieu ne condamne pas cette pratique, que c'est béni même).
Pour "attacher" les dix colas, cela fait depuis 3 ans maintenant, mais je refuse d'admettre cela et je ne veux même pas accepter un jour que je suis l'épouse du mari de ma tante et de ma cousine. Et ce monsieur peut être même mon grand-père. J'ai un copain qui est venu. Notre tante commune a été à la base de notre éducation. Elle m'a prise à l'âge de 4 ans dans l'espoir. d'attenuer ses souffrances car elle n'a pas enfanté mais pas pour être l'épouse de son fameux mari y compris ma cousine. Mais ma cousine a été consentante pour se marier avec ce dernier. Elle a fait de nombreux enfants, l'aîné a 17 ans. Je précise qu'il couche avec moi car je suis obligée pour qu'il m'aide financièrement à payer mes études. Ma mère n'a pas les moyens de m'aider financièrement et elle est très loin de moi et je n'ai personne chez qui me réfugier. Mais ma mère veut que je quitte ma tante alors que je n'ai qu'elle et sa sœur. J'attends votre réponse. Merci.
C'est à ma 14ème année qu'ils ont eu cette idée de faire de moi l'épouse du mari de ma tante et de ma cousine. J'étais A. K. Adja Fatou.
RÉPONSE : L'acte de mariage initié par ta tante entre son époux et toi est tout simplement abominable. Toute considération coutumière mise à l'écart (car je ne la maîtrise pas), son comportement traduit un acte profondément égoïste et méchant. Si je dois lui trouver une explication, il réside dans le fait que... Se sachant sans enfant, son époux aurait sûrement pris une deuxième épouse. Aussi, pour éviter de se voir rejeter au rôle "dégradant" de seconde épouse, elle a préféré vous livrer à son époux et avoir une mainmise sur son foyer puisque vous êtes ses nièces. Voilà pour aujourd'hui.
Tu as 22 ans et tu as rencontré un homme qui avait voulu demander ta main. Il s'est heurté au refus de tes parents adoptifs. Cher A.K.A. Fatou, nous savons que certains parents abusent de leur autorité sur leurs enfants. Il a mis des gardes-fous se résumant dans le célèbre passage du Coran qui dit : "Qu'en matière de religion, point de contrainte, la vérité se distingue de l'erreur."
Tu as adressé une lettre au journal que tu permettras sûrement que je résume. Tu dis que tu vis depuis l'âge de 4 ans avec ta tante maternelle (la sœur de ta mère). Cette dernière vit avec un homme avec qui elle n'a pas eu d'enfant. Aussi, a-t-elle donné ta cousine germaine (la fille du frère de ta mère) qu'elle a élevée en mariage à son... Époux, tu termines pour dire que tu ne veux plus de ce mariage, mais étant encore élève et sans aucune ressource financière (ta mère est elle-même très démunie), tu dépends financièrement de ton tuteur-époux. Pourtant, tu voudrais savoir si tu peux divorcer.
En islam, la vie et tous les actes de l'homme sont des actes de piété où nous agissons selon les intentions qui les animent. Ainsi, contracter un mariage est un acte hautement islamique. Aussi, Dieu a-t-il fait du consentement au mariage la condition.
Cher Fatou, ta situation pose deux problèmes : celui de la validité de ton mariage et celui de ta dépendance financière. Lorsque tu as atteint 14 ans, elle en a fait de même avec toi sans ton consentement et après l'avoir menacée et conduite à la mosquée par la ruse. Tu précises que ta mère, qui n'avait pas été informée, s'est élevée contre ce mariage, mais sans plus, ce qui, je trouve, est un acte égoïste et méchant.
Toutes les lois de sociétés de la validité du mariage. Aujourd'hui, tu as 22 ans. ont repris cette obligation divine. Il n'y a que dans certains pays sous-développés. Mais DIEU qui nous a créés nous connaît mieux que 1995 SAFAR 1416H JUILLET ALIF n° 32 Page 2 Scanned by CamScanner COURRIER (suite et fin) ALIF (RÉPONSE SUITE) toi financièrement autonome en accord avec le conseil pour être Prophète du MOHAMED (SAW) qui dit "que l'on se serve d'une corde pour lier un fagot ; qu'on porte ce fagot sur le dos pour le vendre et que l'on sauve ainsi sa dignité plutôt que de mendier".
En Afrique, cette filiation est du même type que celle de Mère à Fille. C'est donc une abomination et une désobéissance complète aux prescriptions divines que de réunir sous un toit, en qualité d'épouse rivales, une tante et ses deux nièces. Des filles continuent encore à être mariées sans leur consentement et beaucoup de nos parents musulmans, dans leur ignorance des prescriptions divines, se livrent encore malheureusement à cette pratique.
Mensuel islamique d'information et de formation 20 BP 575 Abidjan 20 Tél : 37-20-90 Siège Cité Fairmont N° 14
DIRECTEUR DE PUBLICATION QUATTARA Issouf
Tu affirmes que tu as été forcée et dupée pour être emmenée au mariage. Il y a donc eu vice du consentement et ce mariage est nul de nullité absolue. Pour divorcer en Islam, il faut saisir (informer) un Imam de son intention. Celui-ci convoquera l'époux et les représentants ainsi que des témoins (le SURY) et les différents arguments seront débattus. S'il y a lieu de divorcer, l'Imam le prononcera et un écrit sera rédigé pour lui donner une date certaine. Tu peux donc si tu le désires, demander et obtenir le divorce pour mettre fin à cette "sale" situation. Mais il faut pour cela que tu sois financièrement indépendante.
REDACTEUR EN CHEF Marouf YEO
REDACTION
Par ailleurs, l'Islam est une religion respectueuse des droits des parents. Aussi a-t-elle institué que "la tutelle d'un parent n'est pas agréée tant qu'il y a un parent plus proche de la fille que lui sauf mandat exprès de la part de celui-ci".
DE L'INDEPENDANCE FINANCIERE Marouf YEO Siddique KANTE QUATTARA Issouf CARAMOKO Ibrahim MEÏTE Mory CISSE MIRSULTAN SYHABO DIOP.
Tu affirmes que tu es encore au foyer malgré ton aversion pour ton "mari" parce que financièrement, tu dépends de lui pour tes études. Ou bien cette situation "t'arrange" ou bien tu as peur d'affronter les difficultés et les épreuves de la vie. Si tu veux vraiment mettre fin à ton mariage, il est nécessaire que tu sois financièrement autonome. Ton prétendant travaille-t-il ? Alors dis-lui, s'il t'aime, de t'avancer de l'argent pour faire un commerce. Si tel n'est pas le cas, alors emprunte de l'argent à des parents, des amis, etc. et jette-toi à corps perdu dans une activité créatrice de ressources financières. Pendant les vacances, cherche des travaux de vacances. Économise et rends-toi.
Je te conseille de saisir "Instruit islamiquement" car malheureusement beaucoup de nos marabouts ignorent les règles élémentaires de la vaste législation islamique et que Dieu t'assiste. Imam un COMPOSITEUR. Dans ton cas, ta mère étant vivante, ta tante, même si elle t'a élevé, ne peut pas de son propre chef te donner en mariage sans le consentement exprès de ta mère (ton père étant décédé). Or, celle-ci n'était même pas informée de cela. La représentation de ta tante à ce mariage n'est donc pas valable.
D'autre part, Dieu interdit formellement à la Sourate, verset, à tout musulman d'épouser en même temps deux sœurs. Par extension, cette interdiction peut s'étendre à ta tante et sa fille.
FORMATION
COMMENT RATTRAPER UNE OU DES RAKATS PERDUES
Le fidèle qui arrive à l'assemblée au moment où il ne reste qu'une rakat à faire en commun est arrivé à temps à la rakat pour bénéficier des mérites attachés à la prière en commun après le salut final. Si par ignorance, le... fidèle, au lieu d'attendre l'Imam à la position du roukou jusqu'à ce qu'il dirige vers la terre pour la prosternation, avait relevé la tête pour suivre le mouvement de l'Islam, sa prière serait nulle. C'est le dire de certains savants. Si le fidèle arrive à l'Assemblée et trouve une rakat déjà accomplie.
Prenons maintenant la salat al DJOUMAA. La prière du vendredi comporte deux rakats comme celle du matin. Le procédé est presque le même. Si le fidèle n'assiste pas à une rakat complète à la prière, c'est-à-dire, arrive à la prière après le roukou de la deuxième rakat, il est dit que sa prière n'est pas valable. Il n'a pas rattaché sa prière à celle de l'assemblée.
Lorsque l'Imam prononcera le salut final, le fidèle pourra interrompre sa prière pour faire une salat al zhour de 4 rakats en commençant par l'appel (Iqama) tout en sachant qu'il avait al zhour débuté sa prière avec l'intention de faire une salat al Djomaa. On dit aussi qu'il peut continuer sa salat de deux rakats sans l'interrompre pour. Qu'elle lui serve de prière surérogatoire et quand il la terminera, il reprendra une salat al zuhr avec un rappel et une nouvelle intention. Le fidèle arrive à l'assemblée et une rak'at est déjà accomplie. Comment doit-il procéder ? Le fidèle doit d'abord prononcer l'intention de s'acquitter de la prière en vue, puis il prononcera le Takbir (Allahou Akbar) et imitera l'Imam pour le reste de la prière. Lorsque l'Imam prononcera le salut final, il ne le fera pas. Il se relèvera sans prononcer de takbir ordinaire (Allahou Akbar) pour faire la rak'at qu'il a manquée. Il récitera la Fatiha et la sourate à haute voix mais ne nécessitera pas le Khounout, parce que l'Imam l'a fait en sa présence.
Si le fidèle arrive à l'assemblée et trouve l'Imam dans la position du ruku (inclinaison du corps), comment doit-il procéder ? Le fidèle doit d'abord formuler l'intention de s'acquitter de la prière en vue, puis il prononcera le Takbir ordinaire (Allahou Akbar) en vue de nouer le ruku. Si ses deux mains... se posent sur ses genoux avant que l'Imam ne relève la tête, il a rattrapé la rak'at. Lorsque l'Imam terminera aussi sa prière avec le salut final, sa prière est parfaite.
Le fidèle qui arrive à l'assemblée au moment de l'inclinaison du corps (Roukou) et qui pose ses mains sur ses genoux avant que l'Imam n'ait relevé sa tête, est arrivé à temps pour faire toute la rak'at.
Le fidèle qui arrive à l'assemblée au moment de l'après position, a perdu la rak'at. Si le fidèle arrive à l'assemblée et trouve l'Imam à la position du roukou, il formule l'intention de s'acquitter de la prière, fait son Takbir al Iram et prononce un takbir ordinaire (Allahou Akbar) pour nouer le roukou. Pendant ce temps, si l'Imam a relevé la tête pour se redresser avant que le fidèle n'ait posé ses mains sur ses genoux, que doit-il faire ? Le fidèle doit rester dans cette position du roukou et ensuite suivre l'Imam relevé qui se dirige vers la terre pour une prosternation. Le fidèle suivra alors l'Imam dans son mouvement en. Quitte-tant directement l'inclinaison vers la prosternation. Le fidèle aura perdu cette rak'at et devra donc faire une autre rak'at à la place de celle-ci, seulement est terminée.
Le fidèle qui arrive en retard à l'assemblée doit commencer sa prière au moment où il arrive et, après le salut final de l'Imam, doit rattraper seul ce qu'il n'a pas pu faire avec l'assemblée.
Prenons des exemples : SOUBH (du matin) : 2 rak'ats. Le fidèle arrive à la rak'at et la trouve commencée. Les croyants sont à la position debout de la première rak'at. Que fait-il ? Il doit d'abord prononcer l'intention d'acquitter la prière en vue, puis il prononce le takbir al-Ihram (Allahou Akbar) en élevant les deux mains à la hauteur des épaules. Ensuite, il imitera l'Imam pour le reste de la prière. Lorsque l'Imam dira le salut final, le fidèle le dira aussi. Sa salat est parfaite.
Le fidèle arrive à l'assemblée au moment où les deux rak'ats sont presque terminées. L'Imam est à la position assise de la deuxième rak'at. Que doit faire le fidèle ? Le fidèle doit d'abord formuler l'intention de s'acquitter de la prière en vue, puis prononcer le Takbir et se mettra directement à la position assise sans passer par le roukou et le Soudjoud (inclinaison, etc.). Lorsqu'il prononcera le salut final, il ne le dira pas, il se relèvera en prononçant un Takbir (Allahou Akbar), puis il s'acquittera entièrement de sa prière, y compris le kounout s'il le veut.
ZOHR-ASR et ICHA : 4 Rakats
COMMENT RÉPARER LES OUBLIS AU COURS DE LA PRIÈRE (Suite et fin)
Le fidèle qui prononce les deux tachahoudes fera deux prosternations avant le salut final.
1 - Le fidèle qui, après avoir noué le roukou, se rappelle avoir oublié la sourate, continue la prière et ne revient pas à cette sourate. Seulement, il fera deux prosternations avant le salut final.
Pour celui qui omet une obligation d'institution divine, c'est ainsi que le fidèle qui pense avoir oublié une inclinaison doit l'accomplir et ajouter une prosternation au salut final.
6 - Le fidèle. Qui oublie de prononcer la prosternation réparatrice n'est pas valable. Celui qui oublie des actes méritoires n'a pas de prosternations à faire tels que la formule "Amine", la récitation du Khounout, la rénal.
Le fidèle qui oublie la position assise de la 2ème rak'at d'une prière doit exécuter ce qui est douteux. N.B : Les deux Tachaoudes dont on parle sont composés du Tahia et de la prière sur le prophète dite Salatoul Ibrahima, ainsi que la citation du Tamid (Rabbana Walaka Hamidoun, remuer l'index...).
Celui qui doute avoir achevé sa prière de 3 ou 4 rakats et qui ne s'en rend compte qu'après sa position debout, ne revient pas à la position assise, mais fera deux prosternations avant le salut final.
Le fidèle qui oublie de prononcer un seul takbir (Allahou Akbar) fera deux prosternations avant le salut final. ISSOUF
Le doute d'omission vaut la prosternation après le salut de...
AFAR 1416H 1995 JUILLET
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ALIF n° 32
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METAPHOREN
JOURS TRANQUILLES EN ABSURDISTAN
L'Absurdistan, c'est bien cet état situé quelque part dans l'extrême couchant du continent des calamités. Lorsque les frenchies décidèrent de lever partiellement la tutelle coloniale, ils firent en sorte que leurs intérêts ne soient pas menacés par le nouveau pouvoir qui devait prendre le relais. Pour ce faire, ils usèrent de tous les moyens pour placer à la tête de cette république imbécile SA SATAN MEPHISTOLES, un esprit supérieur du mal, collaborateur patenté pour avoir fait ses premières classes pendant la colonisation dans les institutions politiques du FRENCHLAND. SA SATAN, que la nature avait doté d'un génie politique satanique, prit position pour le pays de Tonton Sam et ses alliés dits libres dans la guerre GLACEE qui les opposait au pays du petit père DOUGACHVILI et ses amis rouges. Cette stratégie... Politique permit à SA SATAN de bénéficier de transfert de capitaux pour soi-disant développer la république imbécile d'ABSURDISTAN. Ses alliés fermèrent les yeux sur la répression aveugle et la mise en place de la dictature intelligente qui s'étaient emparées du pays dès les premières heures de l'indépendance. Toute la jeune classe politique, opposants déclarés ou potentiels, fut embastillée. La séparation des pouvoirs, vide de sa substance. Les syndicats muselés. La démocratie que la loi fondamentale d'ABSURDISTAN a pourtant prévue resta une vue de l'esprit. L'alternance fut jetée aux calendes. Elle fut traitée de tous les noms par ce peuple qui naguère l'idolâtrait. Il ne put survivre à cet affront et donc trépassa. Avant sa mort, SA SATAN, par des moyens dilatoires, imposa son fils, SA SATAN Bouki, comme président du pays. Ce dernier, tribaliste et moins intelligent que le père, s'adonna à une épuration ethnique au sein de l'administration. Il chassa les cadres de la tribu la plus laborieuse du pays, la tribu des Madouka, et plaça. À tous les postes les siens, SA SATAN Bouki était même l'antithèse du tyran Oubale Rondouillard, le genre d'homme que les voyous appellent "VAGBE" dans le TITI absurdistanais. Bouki était un personnage falot sur les épaules de qui les charges de la magistrature suprême pesaient trop lourdes. Il était incapable de tenir un discours cohérent devant la presse de son pays pour faire passer son message. Il s'était assuré les services d'un journal en métropole qui, tout le temps, ne faisait rien d'autre que son apologie. Toutes les ethnies d'Absurdistan, hormis le sien, l'avaient lâché.
Sentant qu'il ne pouvait remporter les élections générales en face d'adversaires plus coriaces, il mit le pays dans la merde. Il organisa un massacre ethnique qui dura une quinzaine d'années. Les représailles qui suivirent cette sottise rayèrent de la carte d'Absurdistan les Aubales, précisément en l'an 2300 AD des Grecs. Pendant des dizaines d'années, SA SATAN était le maître incontesté de l'État absurdistanais. Il régna sans partage. S'inspirant du mode de gestion traditionnel et primitif du pouvoir de la tribu oubale dont il provenait, le despote, sans le dire ouvertement, se comportait comme un roi. Il ne cessait de dire qu'il était le descendant d'une famille de chefs. Ainsi, toute sa famille, au sens élargi du terme, s'impliquait dans la gestion chaotique de l'État. Pour obtenir une quelconque faveur, elle était devenue un passage obligé.
Sa Satan, Méphistophélès, en bon tribaliste doctrinaire, privilégia les cubales. Il s'appuya sur les éléments éduqués de la tribu pour instaurer l'une des injustices sociales les plus terribles de ces temps modernes. Ceux-ci, le plus souvent incompétents et tribalistes autant que le maître, pompaient les colossales ressources financières de l'État et les plaçaient dans les banques du pays du blanchissement de l'argent sale. Sa Satan lui-même puisait de l'argent dans les caisses de l'État par dizaines de kilos ou de tonnes. Les paysans, qui étaient le moteur de cette prospérité, croupissaient dans la misère laide. Le despote. Oubale avait construit un immeuble de verre, la maison des produits, qui sert de siège à la compagnie Netal d'extraction. Ces pauvres hères, lorsque les peaux grattées achetaient les produits de rente à 100 DOROMAIN sur le marché mondial, SA SATAN remettait 05 DOROMAIN aux paysans et s'accaparait des 99 DOROMAIN par la maison de produits interposée.
Avec cette richesse immense accumulée, ils se lançaient dans des projets mégalomaniaques pour son propre compte : agrandissement du patelin natal avec réalisation d'un fleuve artificiel où, dit-on, des êtres humains étaient jetés en pâture aux sauriens. Cette pratique n'a rien d'anormal, car chez les Oubales, les sacrifices humains sont une forme de transfert du sacré.
SA SATAN, au faîte de sa puissance, ne tolérait jamais ceux qui ne se soumettaient pas à sa philosophie politique. Alors, il finançait les entreprises de déstabilisation de certains pays du continent des calamités. À l'intérieur du pays même, son pouvoir reposait sur ces trois entités : le parti unique, la tribu cubale et la... Puissance de l'argent
Ce dernier était utilisé pour amadouer les récalcitrants politiques ; à défaut, ceux-ci étaient physiquement liquidés ou éliminés par des moyens mystiques dont le despote avait seul le secret. Asséchant les caisses de l'État par maints systèmes de vol, l'un de ceux-ci était l'assurance gratuite du logement à tout ce qui bougeait sur la terre d'Absurdistan. Même les margouillats, ces vilaines bestioles, dormaient dans des villas climatisées, leurs pattes se traînant proches du tyran. Fou étaient aussi des ravins à l'État.
Toutes ces absurdités plongèrent l'Absurdistan dans une crise grave qui jeta le peuple dans la rue.
SA SATAN la MIR NOURSULTAN
REPORTAGE : YOM ACHOURA OU LES DEUX FACES D'UNE MÊME RÉALITÉ
HUSSEIN (RA), petit-fils du prophète MOHAMED (SAW) et deuxième fils de l'Imam Ali (RA), fut supplicié et martyrisé, lui et son carré de partisans, après une bataille épique qui se déroula du 1er au 10 MOHARRAM de l'an 61 de l'Hégire à KERBALA en IRAK par YAZID, le fils du calife omeyyade MOAWIYYA. Temps antagoniques de l'Imam Ali. L'anniversaire de cette tragédie est célébré dans la douleur et la tristesse par la communauté musulmane chiite à travers le monde entier. La cérémonie donne lieu à des manifestations parfois hystériques où certains fidèles du chiisme se font flageller jusqu'à jaillissement du sang. La communauté chiite d'Abidjan n'a pas voulu donc être en reste de l'événement. Du 1er au 10 MOHARRAM, le centre islamique ARABO-Africain de l'imam JAAFAR SAYIGH a organisé, et cela de l'année suivante, mais Dieu le rappela vers lui avant cette période. Les sunnites, au nom du respect de cette promesse, jeûnent tous les ans le 9 et 10 MOHARRAM. Ici, en Afrique, la veille d'Achoura est l'occasion pour beaucoup de musulmans fortunés de procéder à la distribution de la ZAKAT. En ce jour, certaines mosquées familiales des quartiers populeux se transforment en une véritable cour des miracles où nourritures succulentes et espèces sonnantes et trébuchantes sont offertes aux nécessiteux. Si la nouvelle... L'année musulmane donne lieu à une liesse et aux bonnes œuvres chez les sunnites. Il n'en va pas de même chez les chiites. Yom Achoura, pour cette autre famille de l'Islam, est un jour de deuil et de recueillement. En vérité, le 10 de Moharram fut marqué par la passion de l'imam Hussein (RA).
Entre 20 h et 22 h 30, une série de sermons sur le martyr de l'imam Hussein (RA) furent entrecoupés de psalmodies sur un ton de mélancolie en rapport avec les moments tragiques vécus sur le champ de bataille de Kerbala. Il faut noter que cela a fait beaucoup sangloter les femmes.
Le vendredi 11 Moharram (9 juin), les fidèles se sont déployés dans la rue pour une procession qui les a conduits de la Husseinyyéh du centre (Salle d'Invocation du Souvenir d'Hussein) à la mairie d'Adjamé. Le côté insolite de cette manifestation a été la présence de nombreux frères africains, tous transfuges du wahhabisme. Après la prière de midi, suivie du déjeuner, la cérémonie a pris fin aux environs de 14 h 30. Le 10 de Moharram correspond au 1er jour de l'année lunaire. Ce jour, Yom Achoura revêt une signification sacramentelle majeure tant pour les AHL UL SUNNA (Sunnites) que pour les AHL UL BEIT chiites duodécimains de rite JAAFARITE, majoritaire en Iran et dans quelques pays du croissant fertile. Selon les AHL UL SUNNA, c'est pendant YOM ACHOURA que l'exode connut un dénouement heureux avec la traversée de la mer Rouge par les BANI-ISRAEL sous la direction du prophète MOÏSE et la submersion puis la destruction par les flots du pharaon RAMSES II ainsi qu'une partie de son armée.
Les Juifs de Médine, en signe de reconnaissance à ALLAHU TAALA, le Très-Haut, jeûnaient ce jour. Le prophète MOHAMED (SAW) avait décidé de les imiter.
NOURSULTAN ALIF n° 32
Page 5
JUILLET 1995
SAFAR 1416H
HAJJ 95 : RETOUR
ÉCHOS DU HAJJ
LE PÉLERINAGE UNE FOIRE
ILS SONT DE RETOUR
GESTION DE L'ISLAM : EN CI : un lit pour deux rêves
Les lampions du HAJJ 95 se sont éteints. ALLAHU TAALA récompensera en fonction de l'intention qui a animé les uns et les autres. Autres quant à leur implication dans cette vaste opération religieuse. Pour l'instant, au niveau des deux structures religieuses et des hommes politiques présents au pèlerinage, l'heure est au bilan.
Après l'accession de la Côte d'Ivoire à l'indépendance, il a été instauré un régime politique monolithique dont la principale caractéristique est la fusion de fait des trois pouvoirs (Exécutif, Législatif, Judiciaire). Ainsi donc, feu le président Houphouët, qui a été le maître d'œuvre de cette entreprise, a définitivement scellé jusqu'à ce jour la personnalisation du système politique. Sa haine viscérale de l'islam poussait les ministres musulmans de son gouvernement au refus de l'accomplissement d'une obligation religieuse, en l'occurrence le pèlerinage. Ils ne voulaient pas mécontenter leur TAGHOUT (idole).
L'avènement du multipartisme et la disparition du TAGHOUT leur a permis de retrouver miraculeusement les chemins de la MECQUE. Est-ce un regain de vitalité spirituelle ou une volonté de repentir qui sous-tend? La démarche de ces personnalités politiques ? Que non ! Sacrément le HAJJ est le cadet des soucis de ces pécheurs en eau trouble qui, depuis quelque temps, ont transformé la cérémonie religieuse en une foire d'empoigne, sinon en une campagne électorale.
Pour ce faire, cette année, à défaut d'avoir pu impliquer la structure religieuse la plus responsable (le CNI), dans cette mise en scène ridicule, l'un des commis voyageurs n'a pas manqué d'accorder des interviews au journal OKAZ et à d'autres médias saoudiens dans le but de faire croire aux autorités saoudiennes que la politique musulmane du régime BEDIE est favorable à l'Islam et aux musulmans en Côte d'Ivoire.
Pris sous tous les angles, les chargés de missions ont échoué, car le travail de récupération n'a donné aucun fruit. Le CNI et la majorité des pèlerins acquis à sa cause ont refusé de prier pour la victoire d'un parti ou d'une personnalité politique. C'est d'ailleurs ce camouflet qui a amené ces ministres, après le pèlerinage, à organiser la fameuse mise. En scène du palais présidentiel avec une délégation de partisans du "Koweitien" (une centaine et non mille) pour recréer l'atmosphère qui devrait prévaloir à la MECQUE. Le paradoxe a été que beaucoup de ces exaltés étaient des faux pèlerins car n'ayant jamais foulé la terre sainte. Le CSI du Koweitien, bras séculier du pouvoir, sur lequel a pesé de forts soupçons dans la tentative de sabotage du HAJJ 94, a de moins en moins pignon sur rue dans la communauté musulmane. Il a ruiné le peu de crédit qui lui restait, tant les bavures ont émaillé sa version organisation du pèlerinage.
DIABY MUSTAPHA alias Koweit n'a pu réellement convaincre la presse sur la mésaventure des 50 candidats pèlerins et les plaintes et complaintes d'un médecin dans un journal de la place. La conférence de presse du Koweitien tenue à son cabinet aux 2 plateaux le 14 juin a été tout sauf un bilan. Comme d'habitude, le président du CSI a exhorté, avec parfois menace à l'appui, les journalistes à coopérer avec sa personne et a brièvement brossé. Ce qu'il a pu faire à la MECQUE pour "ses pèlerins" et ensuite a nié d'avoir promis à qui que ce soit une prise en compte pour le voyage en terre sainte. DIABY Koweit a aussi révélé à la presse qu'il est le conseiller spécial du Président BEDIE. Avec cette révélation, la collusion entre le CSI et le pouvoir ne pourrait plus souffrir l'ombre d'aucun doute.
La plus grande partie de cette conférence de presse a été placée sous le sceau de l'infatuation. Le Koweitien a passé tout le temps à parler de l'importance accordée à sa personne à l'extérieur du pays, de la primauté de son organisation sur le plan international. Il a aussi, de temps en temps, décoché des flèches aux intégristes de Côte d'Ivoire pour finalement faire apologie de BEDIE et de son pouvoir. L'auditoire est resté dans l'expectative. Nul n'a pu savoir réellement combien de pèlerins le CSI a pu manager cette année. Mais en faisant un décompte, c'est-à-dire en retirant ceux du CNI, on se rendra compte qu'ils n'ont pas dépassé le cap de la centaine. La nième conférence a confirmé une réalité : la spécialisation d'une structure religieuse dans la sous-traitance politique. Ceux qui, à l'instar du CNI, font un travail efficace et désintéressé se tiennent éloignés de tous ces boucans qui ne sont que de la pure fumée. La structure de l'Imam Koudouss a fini par convaincre l'opinion publique qu'elle est la seule organisation représentative qui travaille pour la religion, donc pour Dieu. Tenez-vous bien ! Cette année, il y a eu environ 1500 pèlerins ivoiriens à la Mecque. Le CNI a encadré plus de 1200 personnes. Le reste est à partager entre le CSI et les gens partis en terre sainte grâce à l'aide du Président de la République.
Après avoir fait l'état des dépenses, cette organisation a affiché un bénéfice net de 10 millions qui pourra être injecté dans d'autres secteurs, cela pour le bien-être de la communauté musulmane à Yamoussoukro, où Dr Cissé ABDOUL KARIM et son équipe ont eu de la peine à faire respecter l'organisation mise en place par les forces de l'ordre. Responsable de l'aéroport a brillé par son absence durant tout le long de l'accueil des nouveaux pèlerins. Alors que l'espace de l'aéroport avait reçu une foule nombreuse venue de toute la Côte d'Ivoire, le capitaine Grah, qui devait assurer l'ordre avec les Bérets Rouges, est venu tard pour remettre en cause d'une manière intelligente l'organisation faite par Dr Cissé ABDOUL KARIM. Celui-ci était livré à lui-même parce que l'organisation mère d'Abidjan l'a royalement ignoré. Heureusement que le Président de la coordination du CNI de notre capitale politique était rôdé dans cette manifestation depuis trois ans. Avec sa dynamique équipe, aidée par quelques frères et sœurs de Bouaké, Cissé a accompli sa mission tant bien que mal sans aucun moyen.
Après un mois d'absence au pays natal et après avoir accompli le voyage religieux et spirituel en Terre Sainte de l'Islam, les EL HADJ et HADJA ont regagné le bercail. En descendant de l'avion, les nouveaux pèlerins musulmans ont dit "AL HAMDOU". LILAHI RABIL ALAMINA, c'est-à-dire "louange à ALLAH, Seigneur de l'univers", en remerciant ALLAH de leur avoir facilité ce long et coûteux voyage pour accomplir le 5e pilier de l'Islam qu'est le pèlerinage.
Accueillis par leurs parents, amis et connaissances dans une ambiance africaine indescriptible, les uns et les autres étaient contents de se retrouver après un mois de séparation. Malgré la longue attente de plus de 24 heures provoquée par AIR AFRIQUE, des centaines de milliers de personnes ont pris leur mal en patience en restant à DJEDDAH, de l'aéroport international HOUPHOUET-BOIGNY de Port-Bouet et à l'aéroport international de notre capitale politique. Elles ont manifesté leur joie et exprimé leur reconnaissance envers ALLAH en disant des "TAKBIR" et "ALLAH AKBAR".
Après ces retrouvailles, il faut maintenant tirer les premières conclusions de ce HAJJ 95 tant sur le plan extérieur que sur le plan national au niveau de l'organisation. CS qui prévient une grosse rupture fréquemment près de là. Il est souhaitable qu'il soit d'office membre actif du C.N.O.P. où se prennent les décisions afin que Yamoussoukro et sa vaillante communauté musulmane ne soient oubliés. En effet, malgré toutes les dispositions prises, l'équipe fut débordée à tel enseigne que des pèlerins étaient obligés de faire des réclamations et d'aller chercher leurs bagages dans la capitale économique lors de précédents pèlerinages.
Si sur le plan extérieur, c'est la satisfaction exprimée par tous les responsables du COMITÉ NATIONAL D'ORGANISATION du pèlerinage à la Mecque (C.N.O.P.M), surtout par le président du Conseil d'Administration (CA) de ce Comité, l'Islam EL HADJ KONE IDRISS KOUDOUSS, il y a des remarques à exprimer au niveau national. En effet, si les responsables expriment leur joie quant à l'accueil organisé à l'aéroport Houphouët-Boigny, il n'en est pas de même au niveau de la finalisation. Donc, le cas de Yamoussoukro a été minutieusement analysé par KOUDOUSS et son équipe afin... Que désormais les pèlerins ne soient plus obligés de se lamenter pour leurs bagages. Bilan de doit IVOIR être. C'est au Sa do ma MAASALAM 50 Mir NOURSULTAN. Qu DIABY FOUSSENY rai pr royalement ignoré. Heureusement 1995 SAFAR 1416H ⚫ JUILLET. ALIF n° 32 6 Page Scanned by CamScanner.
POINTS DE VUE JJ 95 : QUAND L'AGE DEVIENT POLITIQUE LES CONTRES-VÉRITÉS DU "KOWEITIEN" UNE LISTE QUI EN DIT LONG. Dans son édition du vendredi 16 juin dernier, le quotidien Soir'info a publié un droit de réponse qui constituait une mise au point de la part de la Présidence de la République quant aux éventuelles fonctions de M. Diaby Moustapha Koweit dans cette institution. C'est suite à un article que ce journal avait publié la veille, jeudi 15 juin, dans lequel était mentionné le nom de M. Diaby comme conseiller à la Présidence de la République que M. Loukou Noël, Directeur de cabinet du Président de la République, avait réagi en publiant la liste complète des conseillers du Président. Surprise, le nom de M. Diaby n'apparaissait. Nulle part devant cette découverte, chacun eut le droit de se poser un millier de questions. Mr Diaby n'hésite pas à crier haut et fort à qui veut l'entendre qu'il est le conseiller du Président Bédié. Cela s'est confirmé par ses multiples entrées faciles à la Présidence de la République, sans oublier que l'homme dispose d'un passeport diplomatique qui lui octroie des privilèges inimaginables. Et également le protocole diplomatique qui entoure ses nombreux voyages en terre sainte.
Brutalement, on tente de nous faire croire aujourd'hui que l'individu n'a plus pignon sur rue à la Présidence. Alors, qui croire ? Les politiciens de la Présidence ou le religieux sans vergogne ? Une chose est claire, c'est que cette mise au point de la Présidence de la République inspire plusieurs enseignements. D'abord pour l'homme Diaby, le chef politico-religieux, président du Conseil Supérieur (statut de secrétaire général selon ses dires) de la section PDCI-RDA de Samafiquita. À travers son lâchage à la veille du départ à la Mecque de son... Contingent de pèlerins, l'on a pu apercevoir les lueurs d'un retrait de ses alliés traditionnels. Ce qui a fait de son périple mecquois un échec cuisant. Il semble qu'il devienne désormais on ne peut plus gênant, donc inutile à ceux qui l'avaient depuis toujours soutenu.
Pour mieux lui faire comprendre ce divorce, M. Loukou fait une mise au point. Le Directeur de Cabinet n'avait jamais pu mener cette action si l'ordre ne lui avait pas été donné par une place plus haute que lui. Alors, en étant pensant, l'individu devrait logiquement se demander le pourquoi de cette nouvelle tournure que prennent les événements. Mais l'individu semble n'avoir toujours pas compris ces signes, hélas.
Vu d'un autre angle, si Monsieur Loukou pense que la publication d'une simple liste des conseillers suffit pour faire croire que Diaby ne roule plus pour la Présidence, il semble que cela soit peine perdue. Car les conseillers et les hommes de main les plus dangereux sont ceux-là même qui n'ont aucune existence officielle, car évoluant dans la pénombre. de leurs petits dieux pour mieux passer inaperçus. S'assurant ainsi d'une efficacité certaine et d'une capacité de nuisance sans pareille. On se rappelle encore les dégâts causés par la STASI, la police secrète est allemande avant l'unification des deux Allemagnes. Pour toutes ces raisons, il apparaît qu'il faut encore plus à M. Loukou pour prouver que Diaby n'est pas soutenu par qui que ce soit. Car pour les musulmans, la vigilance reste de mise.
Le 14 juin dernier, Diaby Koweit a donné une conférence de presse en rapport avec le bilan du pèlerinage 95. Le président du CSI a été évasif sur les points saillants de ce bilan. Il a même fait des promesses aux 50 candidats pèlerins laissés sur le carreau ici à Abidjan. Selon le Koweitien, cette bavure est à mettre sur le compte de certains membres du bureau exécutif du CSI qui auraient inscrit sur la liste de prise en charge ces infortunés sans qu'il en soit averti. Cette assertion ne résiste pas à une analyse sérieuse quand on sait que Diaby Koweit serait. Tarrangeur et le compositeur "en matière financière pour tout ce qui touche le CSI. Comment donc des partisans qui, pour la plupart, sont des gueux, peuvent-ils décider de s'impliquer dans une opération dont la réussite exige de gros moyens financiers ? La mésaventure de ces 50 personnes est un menu fretin par rapport à ce qui s'est réellement passé en terre sainte et que le président du CSI a passé sous silence devant la presse. Selon des sources dignes et autorisées, l'organisation du HADJ par le CSI aurait occasionné des préjudices non réparés chez certains de ses partenaires. Des étudiants ivoiriens en Arabie saoudite, chargés de l'encadrement spirituel des pèlerins, auraient été grugés. Ils n'auraient pas pu entrer en possession de l'allocation de 500 dollars qui leur avait été promise par le Koweitien. Son comité d'organisation aurait aussi laissé des impayés à Médine chez le logeur MAKKI. L'agence de location automobile aurait été aussi dribblée. Elle n'a pu entrer en possession des frais occasionnés par la 4x4 Pajero. Accidentée, telle un chien de Jean, prétextant un voyage sur le Koweït (le vrai), le Koweïtien se serait débrouillé pour atterrir en Côte d'Ivoire. Le leitmotiv "le CSI est supérieur en Côte d'Ivoire et à l'étranger" est un trompe-l'œil pour rabaisser l'image de marque de la Côte d'Ivoire chaque année au pèlerinage.
Par Muhammad Bechir K. DEBAMBA, à l'étranger, est un trompe-l'œil pour "CADRES MUSULMANS" : VERS LA CRÉATION D'UN CNB ISLAMIQUE ? PARLONS-EN.
Intégristes, fanatiques ou encore terroristes, tels sont les mots utilisés par les imitateurs de la pensée vulgaire pour désigner les Musulmans. Puisque c'est bien d'eux qu'il s'agit, pourquoi ne dirait-on pas un jour "Musulmans islamistes" ? D'aucuns diraient que c'est du pléonasme. Pourtant, il n'en est pas le cas. Muslim ou Musulman signifie croire et admettre les connaissances islamiques. Et Islam veut dire soumission totale à Allah. Alors un Musulman islamiste pourrait exister en lieu et place du musulman intégriste. Ceux qui traitent ainsi ces hommes de bonne foi, ces... Honnêtement, ces personnes n'ont ni connaissances religieuses ni connaissances scientifiques. Pourquoi le gouvernement ivoirien et le Président de la République, M. Henri Konan Bédié, auraient-ils peur des Musulmans ? Qu'ont-ils faits (ces hommes bénis d'Allah) de si scandaleux pour être persécutés ? Le guide du Musulman est le Coran (ou Qur'an al-Karim). Il est écrit dans ce livre saint au 8e ayat de la sourate Al-Maïda : "Ô croyants ! La haine que vous avez pour une nation ne vous engage point à commettre une injustice. Soyez justes." Ce verset a suffi à la communauté musulmane de dire grand merci à M. Bédié pour sa largesse. Que les 250.000.000 F CFA ne nous corrompent guère. Le Prophète (PSL) n'a-t-il pas dit : "La religion est sous l'ombre des épées." Alors que les bigots sachent se tenir. À bon entendeur, salut !
Quel est l'intérêt d'un "merci" après celui des Imams, sinon que de toujours présenter notre communauté comme étant divisée ? À la vérité, certaines personnes appelées... Pompeusement, des cadres musulmans en quête de prestige ne ratent aucune occasion pour parodier devant leurs chefs en se présentant comme étant les représentants de l'Islam en Côte d'Ivoire. Ils ne sont rien d'autres que des aventuriers, disons pour faire mode des cocos ou des trompe-l'œil. Ils cherchent à se servir de l'Islam pour séduire leurs chefs afin d'obtenir ou de consolider leur poste. Misère que tout ça ! Ils feraient mieux de créer des CNB ou autres clubs de soutien, cela aurait au moins le mérite de clarifier les choses.
Que dire alors de ces femmes "hadja" qu'on a vues défiler, serrant les mains du chef de l'État ? Pour toute réponse, revoyons ces pauvres infortunées à la Sourate 24, verset 31 du Saint Coran et aux autres Hadiths du prophète sur les salutations en Islam. Pauvre Islam, comme tu peux être souillé par des cocos !
Au retour de nos pèlerins des lieux saints, on avait poussé un ouf de soulagement lorsqu'on avait appris que, contrairement au précédent Hadj, le bicéphalisme chiite-sunnite avait été géré avec brio au cours. Du dernier pèlerinage, c'est dans cette atmosphère apaisée qu'une délégation des Imams est allée remercier le chef de l'État pour son soutien financier aux pèlerins. Mais quelle ne fut notre surprise de voir quelques jours plus tard, devant le petit écran, une autre délégation agissant selon eux au nom de tous les pèlerins ivoiriens aller dire merci au chef de l'État.
Alors, questions : les Imams ne sont-ils plus les porte-paroles de l'islam en Côte d'Ivoire ? À quels titres les SALIOU Touré, Comara Mamadou et autres ont-ils parlé ? Est-ce bien de l'islam (religion d'Allah révélée par le prophète Mohamed (PSL)) dont il s'agissait ? Nous en doutons. Car ce qui nous a été donné de voir ressemblait étrangement aux manifestations des CNB et autres clubs de soutien.
L'Islam a ses règles de gouvernance. Que ceux qui veulent agir en son nom gagnent à connaître les règles. Il faut éviter de prostituer notre religion. Lorsque les Imams posent un acte, c'est suffisant pour l'en...
KOULIBALY ABDOULAYE ABDOUL QASIM
Dabou
ALIF n° 32 Page 7 JUILLET 1995 SAFAR 1416H
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ART
DIEU M'A ENSEIGNÉ L'ART À TRAVERS LE SONGE
Issue favorable à sa situation de père de famille désœuvré. Pour tous ceux qui souhaitent lui trouver un emploi de chauffeur, voici l'adresse de notre talentueux artiste Kone Moumouni. Tel 37-28-61 / 37-28-61 d'art contemporain où il pourra exposer ses œuvres d'art.
Pour l'instant, il lance un appel à la communauté musulmane et à toute la Côte d'Ivoire de l'aider à trouver un emploi de chauffeur, métier qu'il exerçait à la SOTRA. Afin qu'à ses temps perdus, il puisse accomplir sa mission confiée par Dieu. Kone a en projet la réalisation des plus vieilles mosquées de la terre. À travers ALIF, il sollicite l'aide du Président de la République S.E. BEDIE pour trouver une Allah dont la science est un océan aux profondeurs insondables.
Il ne cessera de montrer ses signes au genre humain afin que celui-ci sache que la création n'est pas l'œuvre du hasard. Lorsque la manifestation instantanée qui découle de cette... La science dépasse l'entendement des hommes. Ils parlent de miracles. L'expérience vécue par Kone Moumouni est à classer dans ce genre de registre. Machiniste à la SOTRA pendant plus de 9 ans, ce quadragénaire marié, père de 6 enfants, est remercié par cette entreprise pour fautes professionnelles graves. Étant très dispersé à cette époque, il retrouva le chemin de la sagesse en conformant sa vie à une meilleure pratique de l'Islam.
Confronté aux dures réalités du chômage, Kone Moumouni ne cessait dans ses prières de demander à Dieu les voies et moyens pour assurer la subsistance de sa famille. C'est ainsi qu'un jour, pendant un profond sommeil, le Très-Haut lui montra la mosquée du Rocher à Jérusalem puis la basilique Notre-Dame de la Paix de Yamoussoukro. Il lui enjoignit de réaliser des maquettes de ces deux célèbres édifices. La voix onirique lui indiqua qu'il avait reçu le don artistique qui devait, en principe, l'aider dans la résolution de ses problèmes d'ordre existentiel.
Les jours qui ont suivi cette révélation, Kone se mit... automatiquement au travail et réussit à fabriquer les œuvres d'art précitées à partir de matériaux simples du contreplaqué, de la colle, de la peinture et des bâtonnets de brosse végétale. Selon Kone Moumouni, il faut deux années de travail pour réaliser une seule de ces œuvres d'art. L'artiste miracule est confronté à des problèmes de financement. Pour ce faire, il a présenté le fruit de son travail au nonce apostolique qui lui a adressé ses encouragements. Des lettres de demande d'aide ont été aussi adressées à l'UNESCO, au Ministre de la culture et à la présidence de la République, notamment à feu Houphouët Boigny, qui n'a pas pu recevoir Kone Moumouni parce que parti se soigner à l'étranger. Or, le Président n'a pu survivre à sa maladie. Toutes ces demandes n'ont pu trouver une réponse favorable. L'ambition de Kone est d'ouvrir un musée MIR NOURSULTAN montrant la maquette de la fondation F. H. B. réalisée par le frère Kone.
INTERPELLATIONS
Nous reprenons le texte des interpellations d'un frère musulman à ses... Coreligionnaires, parce que les thèmes développés sont toujours d'actualité, forts pour mériter l'aide de la communauté ! Nous avons le devoir de promouvoir effectivement l'image de notre communauté, de faire d'elle la meilleure des communautés. Tous autant que nous sommes, à tous les niveaux social, économique, politique. Le fortuné par la pratique de la générosité et de la charité, le savant par l'apport de la connaissance à ceux qui en savent moins, l'enseignant par la formation, l'artisan par le produit de son art... Que les hommes m'entendent ! Qu'ALLAH nous soutienne et guide nos pas !
Pendant les quêtes de la grande prière du vendredi, voulez-vous d'une communauté rayonnante comme le prêche le Saint Coran ? Savez-vous lesquels d'entre nous observent les recommandations de l'envoyé de Dieu, à savoir l'assistance au prochain, à l'orphelin, au déshérité, au voyageur ? LE SAVIEZ-VOUS ? Permettez-moi d'interpeller les musulmans de ce pays sur des aspects de notre communauté qui semblent méconnus par la... majorité et qui exigent de cha- - Ignorez-vous de quoi vivent nos cœurs, générosité, sollicitude et soutien. Voulez-vous continuer de l'ignorer ? Voulez-vous persister dans cette ignorance dommageable pour notre communauté ? Imams ? Alors, entraidons-nous : que ceux qui sont privilégiés par la fortune aident à la promotion de notre communauté, que ceux qui le sont moins, le fassent à la hauteur de leurs moyens.
- Savez-vous comment sont payés les factures d'eau, d'électricité et les frais d'entretien de nos mosquées ? Savez-vous quels sont ceux d'entre nous qui construisent les mosquées de nos villes, villages et quartiers ?
- Voulez-vous des Imams dignes de ce nom, d'une communauté honorable et respectée ? Que ceux qui sont confrontés à des difficultés redoublent d'efforts. Savez-vous lesquels d'entre nous sont les plus charitables ?
MEITE M ALIF n° 32 Page SAFAR 1416H "JUILLET 1995
TEMOIGNAGE
L'ISLAM, RELIGION DE L'INNÉITÉ
L'Islam, religion de l'innéité ; L'Occident ignore encore l'islam. par les églises pour la réforme des croyances n'ont encore rien apporté d'utile pour la condamnation et la disparition des principes actuels. Je me rappelle du temps où je n'étais encore qu'un simple enfant, je ne pouvais me résigner à croire qu'un individu puisse considérer son semblable (Jésus) comme étant à la fois Dieu et son créateur. Je sentais bien que notre foi en la divinité de Jésus ne pouvait non seulement être concevable mais qu'elle contribuait de plus à réaliser le haut prestige de la divinité. Il est certes exact qu'il existe une certaine relation et un rapprochement entre la nature et le surnaturel mais non selon la conception qu'en ont les chrétiens. Lorsqu'en acceptant un certain dogme, nous nous trouvons forcés d'admettre qu'un être appartenant à ce monde soit en même temps un être surnaturel et même Dieu, notre confiance en une telle croyance disparaît et nous amène même à douter également de certaines de ses vérités. La religion doit constituer la plus grande source morale et procurer l'énergie à l'homme et doit se poser en bouclier devant la faiblesse et l'impuissance humaines. Les croyances illogiques entraînant finalement l'homme à la décadence de sa morale, le vrai sens de la civilisation disparaît et la vie reste sans objectifs. Les chrétiens ont tendance à accepter aveuglement leur méthode inconsistante et difficilement praticable et à éviter tout ce qui est juste et pratique et à ne pas s'y soumettre. Par leur foi et de s'en réjouir, ils abandonnent au fur et à mesure leur persévérance morale et la mentalité orientale.
Certains points particuliers comme celui de la polygamie par exemple, tout spécialement chez les femmes qui, par ignorance de l'Islam, se trouvent mal à l'aise rien que d'entendre le nom même d'Islam. Elles n'admettent pas que si la polygamie a été autorisée par l'Islam, elle est soumise à des conditions difficiles et exceptionnelles et qu'elle doit obéir à des lois et règlements sévères et calculés. Les critiques européens qui formulent des Objections à cet égard ne prennent jamais le soin de constater la nécessité de ces lois et règlements dans la vie de l'être humain. Je voudrais pourtant savoir quelle est pour une femme instruite celle de ces deux lois qui paraît la plus juste et la plus logique : un homme ayant plus d'une femme, mais par voie légale, ou un homme ayant en apparence une femme, mais établissant des relations avec d'autres en cachette ?
Mademoiselle Hadich Heydi Valver nous relate à travers cet article comment elle a choisi l'Islam : Il y a plus d'un an que j'ai connu et choisi l'Islam. Peu de temps après avoir atteint la puberté, je ressentais en moi-même l'intérêt de rechercher une école de pensée pourvue de nouvelles dispositions et en même temps acceptables. Cette recherche d'un nouveau système me conduisit vers l'Islam et je n'avais alors plus lieu de m'étonner que seul l'Islam me permettrait d'arriver à réaliser mes souhaits. D'après cette devise islamique selon laquelle tout enfant mettant pied au monde... cache en soi une vérité ou autrement dit sent en soi une attirance vers la vérité infinie de ce monde et que ce n'est que dans les conditions ultérieures et au fil des temps qu'il s'écarte de cette vérité. Je peux dire en toute confiance de par mon expérience personnelle que ceux qui découvrent les préceptes et les enseignements de l'Islam y restent tout naturellement fidèles et qu'ils croient au moins du fond du cœur en sa réalité et en sa logique.
Le christianisme a sans doute exercé son influence depuis des siècles sur la civilisation européenne, cependant de nos jours, cette influence n'est apparente que dans des rares cas. Le christianisme apparaît actuellement à ses adeptes sous le couvert du baptême, de la monogamie, des cérémonies funéraires et des rites en général et la plupart des adeptes se croient chrétiens rien que par le fait d'accomplir ces pratiques. Cependant, ni les gens instruits, ni les gens ordinaires ne peuvent concevoir sa logique et ses croyances de principes et encore moins les. raisons qui les amènent à les accepter et à y rester fidèles. Les idées avancent. En Europe, il nous arrive tout de même de rencontrer certains musulmans orientaux qui ont conservé leur comportement et les caractéristiques intellectuelles de leur patrie, même dans une ambiance européenne. C'est à travers ces individus que nous concevons la réalité du christianisme et que nous comprenons que la période de cette religion appartenant à celle précédant l'Islam est révolue. C'est en contactant ces personnes que beaucoup d'européens ont admis qu'une religion doit être un ensemble de principes formateurs de réelles consciences morales et non pas un ensemble de principes qui n'ont que le nom et l'apparence mais qui sont dénués du sens de la réalité. Si les européens pouvaient bien concevoir l'Islam et admettre la liberté qu'il nous offre, ils se rendraient compte de ses avantages dans leur vie. C'est en fréquentant ce type de musulmans et en discutant avec eux que je me suis rendu compte de son authenticité. Eux que je me suis familiarisé peu à peu avec l'Islam. Les statistiques sur la famille sans foyer et celles sur les ménages dissous auraient accusé une baisse et le nombre des divorces aurait diminué. Je n'ai pu résister par la suite à admettre ses principes qui sont tellement attrayants et satisfaisants pour des pensées saines et des esprits simples et purs.
Le Diallobé. La croyance chrétienne en la divinité du Christ avait tellement baissé la providence à mes yeux que j'ai presque été jusqu'à avoir la tentation de renier Dieu, mais l'Islam et ses préceptes me firent apparaître Dieu comme un être réel et digne de confiance.
ALIF. Non seulement les chrétiens mais même certains musulmans orientaux qui ont subi l'influence européenne essaient d'imiter les chrétiens dans leur comportement et dans leur façon de vivre et acceptent ainsi leurs valeurs matérielles et leurs idées morales et métaphysiques. La plupart de ces jeunes et néo-musulmans, au lieu de développer.
C'est mon journal préféré. Je souhaite. Sincèrement, que d'avantages d'efforts et de démarches rapides soient accomplis pour l'expansion de l'Islam en Occident. Le public occidental est très mal renseigné sur l'Islam et sa connaissance dans ce domaine ne dépasse pas cer-
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RÉGIONS DIVO
LES 1ères JOURNÉES CULTURELLES DE CONFÉRENCE SUR LA ZAKAT
Dans le cadre de son programme d'activité, l'ACMD (Amicale des Cadres Musulmans de Divo), Comité de Base du CERIC, a organisé le samedi 10 juin 1995 à son siège une conférence prononcée par OUSTAZ TRAORE KALILOU, Chef du Personnel à la Préfecture de Man, sur le thème "L'IMPORTANCE DE LA ZAKAT dans la foi musulmane".
D'entrée, le conférencier a dit que la ZAKAT est le 3e pilier de l'Islam. À cause de son importance, a-t-il dit, le mot ZAKAT est répété plus de 82 fois dans le Coran. Donnant le sens du mot, il a dit qu'il signifie purification, croissance et investissement, et que dans le Coran, il est écrit : "Faites la prière et donnez la ZAKAT." Que la ZAKAT... Purifie le bien le cœur du donateur et le bénéficiaire. Il est un impôt obligatoire pour le musulman, et vise deux objectifs : venir en aide aux nécessiteux et aider l'islam pour le fortifier.
L'AEEMCI. Les premières journées culturelles de l'AEEMCI sous comité de Divo se sont déroulées du 13 au 14 mai 1995 au Lycée Moderne. Les sous-comités de Gagnoa, de Tiassalé et de Lakota ont également pris part à cette manifestation culturelle. Ces journées avaient pour thème : QUELLE JEUNESSE MUSULMANE À L'OREE DU 21e SIÈCLE ?
À l'ouverture, on a noté la présence du président de la coordination du CNI de Divo, OUSTAZ SANOGO, du député de Divo commune, le frère TOURE YACOUBA, du Directeur départemental de l'Éducation Nationale, le frère DIALLO, et du frère MAKATI, Proviseur du Lycée Moderne. La journée a commencé par une conférence prononcée par le frère KONE SATIGUI, Secrétaire du comité exécutif national de l'AEEMCI, au foyer du Lycée Moderne sur le thème "Quelle jeunesse musulmane à l'orée du 21e siècle" après les allocutions. du président du sous-comité de Divo, le frère KONE SIRIKI, du Proviseur, du Secrétaire exécutif, au nom du Bureau exécutif national et du député de Divo commune. Le conférencier SATIGUI a commencé sa conférence au cours de laquelle il a dit que la jeunesse était déjà au commencement de l'Islam et qu'elle est basée sur l'obéissance, le respect des aînés. Il a en outre souligné que les jeunes d'aujourd'hui ne savent pas quel modèle adopter, que les valeurs morales ont disparu à cause de la fuite de responsabilité des parents.
Après l'exposé du conférencier, un débat très enrichissant s'en est suivi. Dans l'après-midi, lors d'un match amical de football, Divo a battu Gagnoa par 3 à 1. Dans la soirée, nous avons eu droit aux jeux du meilleur muezzin, du meilleur lecteur du Coran (le verset 91), la bonne récitation du verset 92 et de la connaissance du hadith entre les sous-comités de Divo, de Gagnoa et de Tiassalé.
Après ces différents jeux, l'AEEMCI de Gagnoa a joué une pièce de théâtre qui avait pour thème "LA POLYGAMIE EN ISLAM". Avoir dit aux fidèles l'importance de la ZAKAT, Gustaz Traoré a cité les domaines concernés par cet impôt qui sont les produits agricoles, les activités commerciales, le transport, le commerce, l'élevage, les salaires, les mines, les trouvailles, l'épargne.
Le conférencier a déclaré que la redevance de la ZAKAT est de 2,5 % chaque année et que pour la faire, le musulman doit remplir trois conditions : avoir un avoir stable, la tournée de l'année et l'intention de faire la ZAKAT.
Le conférencier a dit que cet impôt est imposé à tous les musulmans pubères pouvant économiser au moins 1000 Frs dans l'année. Il a en outre dit que dans le prélèvement et la distribution de la ZAKAT, les fraudes sont sévèrement punies. Car, dira-t-il, la ZAKAT est perçue des riches et versée aux pauvres.
Avant d'énumérer les bénéficiaires de cet impôt, qui sont : une personne qui est dans le besoin, les collecteurs de la ZAKAT, les êtres dont leur cœur est à gagner (les convertis), les prisonniers qui ne peuvent pas payer leur amende, les personnes. Lourdement endettées, tous ceux qui œuvrent dans la voie de Dieu, te voyageur.
Pour conclure, OUSTAZ TRAORE a dit que la ZAKAT n'est pas un sacrifice, une œuvre de charité, mais un impôt obligatoire pour tous les musulmans. Car, dira-t-il, si on ne paye pas volontairement la ZAKAT, Dieu viendra prendre sa part dans nos biens d'une autre manière.
Après cette brillante et enrichissante conférence, nous avons assisté à une nuit de prière dans la soirée. Disons que ces premières journées culturelles ont été un grand succès sur le plan spirituel.
SOUMAILA BAKAYOKO, CORRESPONDANT D'ALIF À DIVO.
SOUMAILA BAKAYOKO, Correspondant à Divo.
MAN KOUIBLY, à 4 ans, il se convertit à l'islam.
Sous le coparrainage du CNI et de M. Coulibaly Drissa (DG de Luquet et frères à Man) et sous la présidence effective du frère Abdoulaye Toure (Préfet de région), la section CERICI de Man, anciennement appelée CICAFOM, a organisé un dîner-débat le 12 mai 1995 à l'hôtel Les Cascades.
À l'instar des autres villes de la région, l'Aid El Kebir a été... Célébré par la communauté musulmane de Man ce mercredi 10 mai 1995. Très tôt, les fidèles musulmans, habillés de leurs beaux habits, se sont retrouvés simultanément sur la place de la paix et dans la cour du groupe scolaire Petit Gbaplin au cours de la cérémonie d'installation du nouveau bureau de la section AJMCI de Kouibly. Flan Anno, âgé de quatre ans, a été présenté à la communauté musulmane pour sa conversion miraculeuse à l'Islam. Le thème était "Islam et spiritualité".
Après la bénédiction d'ouverture, le conférencier, Oustaz Aboubakar Samassi (Imam de la mosquée de Riviera 3), devait intervenir pour entretenir son auditoire. C'est El Hadj Aboubakar Fofana, arrivé sur le coup de 9h, qui a officié la prière de deux Rakat, suivie d'un sermon. Ici, l'Imam a retracé l'importance du sacrifice et a mis l'accent sur les critères à suivre dans le choix de la bête à immoler. Flan Anno, qui vient ainsi d'agrandir le cercle de la "Oumma" islamique, est un élève bénévole à la mission catholique de Kouibly. Il souffrait d'une... Maladie grave pour laquelle tous les remèdes s'étaient avérés inefficaces, alors que sa guérison devenait inespérée. Flan Anno dit à son père que la seule condition de sa guérison était qu'il devienne musulman. À partir d'une brève introduction de la spiritualité dans l'optique islamique, Oustaz a noté les caractéristiques et les composantes de cette spiritualité. Il a également évoqué clairement les critères de discernement avant de terminer par la science du songe qui a servi d'illustration concrète. Il a également signifié que l'Aïd el-Kebir est une occasion propice pour formuler beaucoup de vœux à Allah, le Tout-Puissant.
À Petit Gnaplin, c'est El Adj Sidibé (Imam de la mosquée de Qt Domoraud) qui a dirigé la prière. M. Flan Joseph, manœuvre à la mairie de Kouibly, et son épouse Guéi Jeanne, de confession catholique, sont restés perplexes devant cette affirmation de leur fils. Les parents, qui ont cru à un délire, n'ont nullement pris au sérieux la proposition du petit Anno. Le couple explique Lamine Béreté. Ex-président de la section AJMCI de Kouibly a dû se résoudre à venir vers nous au regard de l'insistance de l'enfant dont la volonté devenait de plus en plus une exigence. C'est ainsi que, poursuit le frère Béréte, que nous avons eu l'honneur de procéder à la conversion de Flan Anno. Depuis sa conversion, précise son père, Anno est totalement guéri. C'est un vrai miracle ! M. Flan Joseph, père du nouveau converti que nous avons approché, estime que cet événement est un signe de Dieu et que, bien qu'étant hésitant actuellement à opérer un nouveau choix dans sa vie, il n'exclut pas de rejoindre un jour, si Dieu lui en donne la chance, la religion que le Créateur Suprême a choisie pour son fils.
Les séries de questions qui ont suivi l'exposé ont permis d'éclairer plus d'un participant sur l'islam et la spiritualité. Les invités ont eu droit à un copieux repas dans une ambiance de lecture psalmodiée du Saint Coran traduite en français. Dans son sermon, il a fait revivre le souvenir de l'acte d'Abraham dans son... Commentaire très apprécié traduit en Yacouba Malinké et en Français. C'est le lieu de remercier vivement toutes les associations qui ont contribué aux succès de la fête en organisant les lieux de prière (CERICI, AJMCI, AEEMCI et AMUSCI). Les deux Imams, comme pour joindre l'acte à la parole, ont procédé ensuite à l'immolation des béliers pour suivre les recommandations de Dieu.
Le dîner-débat a connu un succès : on notait plus de 160 invités qui ont été pour la plupart convaincus par les propos clairs et précis du conférencier. Cependant, pour l'avenir, le vœu a été formulé de mettre plus de rigueur dans l'organisation afin de commencer la cérémonie aux heures indiquées. En effet, il est dit dans le saint Coran (S 108, l'abondance) : << Prie et sacrifie >>.
Au total, c'est dans la joie et dans l'allégresse que les fidèles se sont séparés aux environs de 9 h 45 mn pour rejoindre leur famille respective.
Aziz Kader N'Dri à Men
MAMADOU SERIFOU A. K. N. à Man.
SAFAR 1416H ⚫ JUILLET 1995 CamScanner ALIF n° 32 Page 10
REGIONS ABIDJAN
TANDA : LE LYCEE TECHNIQUE ACCUEILLE L'INTRONISATION DE L'IMAM DE TANDA
SES PELERINS
LE LYCEE TECHNIQUE ACCUEILLE LES PELERINS pour poser la question suivante : "Communauté musulmane de Tanda, qui avez-vous choisi pour Imam de la ville de Tanda ?"
El Hadj Ali OUATTARA, répondirent les vieux en soulevant les bras du promu. "À partir de ce jour et dès cet instant, je proclame El Hadj Ali OUATTARA, Imam de la ville de Tanda. Que DIEU l'aide dans sa tâche et que vous tous preniez soin de lui."
Après ces paroles fortes et solennelles accueillies avec joie, les fidèles scandèrent : "Takbir !!! Allahou akbar" (toute la louange est à Allah). Visiblement ému, l'Imam Ali OUATTARA ne peut s'empêcher de verser des larmes. Car, désormais, commençait pour lui sa vie d'héritier du prophète et de guide spirituel de la communauté musulmane de Tanda. Une bien lourde responsabilité qui exigera de lui patience, rigueur, humilité et tempérance. C'est d'ailleurs l'essentiel des... Conseils d'usage Oustadh IDRISS QUATTARA (aveugle de son état) prodiguera à son cadet. Une sympathique cérémonie de réception des pèlerins du Lycée technique a été organisée par la COMULT (Communauté Musulmane du Lycée Technique). La COMULT a été inspirée pour organiser une telle manifestation pour ses pèlerins car il n'est pas donné à n'importe qui d'effectuer le pèlerinage.
Les élus du jour ont pour nom : Hadja Kone Krotoume, Hadja Cisse TATA, Hadja Fofana Nadia, El Hadj Abdramane, El Hadj Diallo Ibrahime, El Hadj Kone Abdoulaye, El Hadj Kone Mohamed, El Hadj Konde.
La cérémonie a été rehaussée par la présence des représentants du CNI, de la LIPCI, des parents et des frères. Les fidèles présents ont pu bénéficier des bénédictions des pèlerins. Après les bénédictions, le président de la COMULT, le frère BAMBA Mamadou, a situé l'importance de la manifestation en insistant sur l'amitié, la solidarité et la convivialité. "La cérémonie de ce jour s'inscrit dans un cadre puissant d'amitié, de solidarité et de convivialité que nous..." Nous employons à impulser au sein de notre communauté pour nous rapprocher davantage et pour vivre en harmonie en dépit de nos caractères spécifiques. Le clou de cette cérémonie a été un copieux repas que les invités ont su apprécier à sa juste valeur. Que Dieu donne d'autres opportunités à d'autres frères afin que les fêtes de rapprochement se multiplient.
Il y a plus de deux ans que la grande mosquée de Tanda n'avait plus d'Imam titulaire. Et pour cause, le décès en 1993 d'El Hadj IDRISS OUATTARA, grand Imam de la ville. Aujourd'hui, c'est chose faite, depuis le vendredi 16 juin 1995, la communauté musulmane de Tanda a désigné pour sa mosquée un Imam titulaire en la personne d'El Hadj All OUATTARA, jeune enseignant coranique de 30 ans. Quoi de plus normal quand on sait que devant les risques d'implosion sociale nés de querelles de succession, c'est ce jeune que les doyens du village sont allés chercher à Abengourou où il enseignait pour venir diriger la mosquée. Dès sa venue, de l'avis de ses... corréligionnaires, l'Imam Ali OUATTARA a resserré les liens de fraternité entre les fidèles de sa communauté, aidé à l'encadrement des cadres musulmans et surtout initié l'enseignement tout simplement mais du fond de l'islamique dans la mosquée.
Merci Monsieur le Maire. Chapeau à la COMMUNE QUATTARA ISSOUF TANDA : LE GESTE DU MAIRE Dans l'histoire des nations, il y a des actes que certaines personnes posent qui réconcilient l'homme avec sa vraie nature : celle de khalifah (lieutenant de Dieu). On peut classer parmi ces actes, le geste de Monsieur KONAN Yao Moïse, Maire de la ville de Tanda. Bien qu'étant un non-musulman, il n'a pas hésité à prendre financièrement en charge l'Imam de la ville en lui allouant une allocation mensuelle. Ce geste louable mérite d'être connu et imité par d'autres municipalités. En le faisant, le maire n'a pas entendu s'attirer les faveurs de celui-ci (les communiqués et autres annonces politiques sont déformés et interdits dans la mosquée). Il l'a fait tout simplement parce qu'en... Tant que croyant, il s'est dit que c'était son devoir d'assister tous les hommes religieux de sa ville sans distinction. À lui, nous disons que l'on notait à cette belle cérémonie la présence des autorités politiques et administratives de la ville (le sous-préfet et le maire), une forte délégation de la communauté musulmane de Bondoukou conduite par l'Imam régional El Hadj TIMITE IBRAHIM ainsi qu'une autre d'Abengourou dirigée elle, par El Hadj DIALLO IBRAHIM, président de la coordination du CNI. Le prêtre catholique de la ville, par sa présence, apportait son soutien confraternel au nouveau promu. Ensuite, ce fut la remise des attributs de l'Islam (un turban autour de la tête et la canne d'Imam). À ce stade, l'émotion fut à son comble. Nous ne pûmes empêcher nos yeux de se mouiller aussi par des larmes. C'est par la lecture complète du Coran, suivie de bénédictions, que la cérémonie devait prendre fin aux environs de 18 h.
Abdoul-Qasim
Reportage d'ABDOUL QASIM
Tout a commencé après la prière de 'Asr (après-midi). par la présentation des autorités politiques et religieuses. Ensuite, l'Imam El Hadj IBRAHIM TIMITE, officiant principal, prit la parole.
L'IMAM ALI QUATTARA 1995 ALIF n° 32 Page 11 Seaney CamScanner
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Citation de l'IMAM ALI
JUILLET 1995
SAFAR 1416H
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