Issue
Alif #07
- Hierarchies
-
Côte d'Ivoire
- Articles de journaux (1445 items)
- Agence Ivoirienne de Presse
- Fraternité Hebdo (74 items)
- Fraternité Matin (420 items)
- Ivoire Dimanche
- L'Alternative
- L'Intelligent d'Abidjan
- La Voie (185 items)
- Le Jour (16 items)
- Le Jour Plus
- Le Nouvel Horizon (4 items)
- Le Patriote (291 items)
- Notre Temps (5 items)
- Notre Voie (450 items)
- Publications islamiques (812 items)
- AJMCI Infos (4 items)
- Al Minbar (12 items)
- Al Muwassat Info (2 items)
- Al-Azan (13 items)
- Alif (34 items)
- Allahou Akbar (1 item)
- Bulletin d'information du CNI (1 item)
- Islam Info (695 items)
- Les Échos de l'AEEMCI (1 item)
- Plume Libre (49 items)
- Photographies (Côte d’Ivoire) (4 items)
- Références (Côte d'Ivoire) (239 items)
- Articles de journaux (1445 items)
- Title
- Alif #07
- Publisher
- Alif
- Date
- June 1993
- issue
- 7
- Abstract
- Mensuel islamique d’informations et de formation
- number of pages
- 12
- Language
- Français
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0001377
- content
-
Quand tu les vois, leur extérieur te plaît ; Quand ils parlent, tu les écoutes volontiers ;.... Que moindre bruit se fasse entendre, ils croient qu'il est dirigé contre eux. Ce sont tes ennemis, évite-les, que Dieu les extermine ; Qu'ils sont faux ! (Coran S. 1413)
MINISTÈRE DE LA DIRECTION NATIONALE SEAMONE B. P. V 126 ADJA N° 7 200F ALIF MENSUEL d'information 20 BP 57 iden ounds...
Dossier Mensuel islamique d'informations et de formation TABASKI
MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR
DÉPÔT LÉGAL 26-ABIDJAN
ABRAHAM le père de l'Islam
LE PRIX DU SACRIFICE
LE CRÉPUSCULE DES IMAMS
L'ORAISON D'IDRISSA TOHÉ
ÉLOGE !?
OBSÈQUES
RESPONSABILITÉ !
LE MANIFESTE DU CIRA
Cercle Islamique de Réflexion et d'Action
Pour qu'une renaissance islamique s'opère, les intellectuels musulmans dotés de la rationalité scientifique doivent s'investir dans la connaissance approfondie et méthodique du Coran et des hadiths ainsi que... des textes des grands maîtres de la pensée afin d'élaborer une synthèse vivante entre les valeurs intemporelles de l'enseignement islamique et les principes intangibles de la modernité, à partir de quoi pourra être reformulé un nouveau type de rapport de l'homme musulman à sa société.
Le monde moderne, donc, voué à la réalité musulmane, est combattue. Le blocage des tentatives de marginalisation est dû à une incapacité à se positionner comme force sociale, à prendre en considération les éléments qui peuvent peser sur le cours des événements.
Le plus grave est que les musulmans semblent s'accommoder de cette situation de relégation de leur communauté au rang de groupe négligeable, ne réalisant pas que, dans un système où la carrière ne dépend pas uniquement du coefficient d'efficacité personnelle, mais où il faut pouvoir se prévaloir d'une certaine représentativité, en clair, de pouvoir compter sur une masse mobilisable, la marginalisation de la communauté musulmane leur est dommageable.
Il est donc de leur intérêt autant que de celui de la société. Conséquence de l'absence totale des musulmans en tant qu'acteurs autonomes du champ des batailles ayant pour enjeu de devenir de la Nation, laissant ainsi l'arène à l'adversaire.
Une campagne médiatique insidieuse tend à donner à l'Islam une image négativement contrastée par rapport aux autres religions, d'où une certaine répulsion, voire une certaine hostilité irrationnelle de la part de certaines catégories de la population.
Au bout de cela, la démission de certains cadres et hommes politiques musulmans qui affichent des attitudes de démarcation par rapport à l'Islam.
OBSERVATIONS : La structuration en vue de défendre et promouvoir les valeurs islamiques a eu, en effet, une appréciation objective de l'Islam tel que vécu par les musulmans, permettant de faire les observations suivantes :
Au niveau de la grande masse des fidèles, une certaine indigence spirituelle due à l'inexploitation dans l'enseignement et la prédication des Imams du riche patrimoine philosophique et mystique. D'où la religiosité s'est... restreint ; en ce qui concerne le dogme, à une compréhension littéraliste des textes, et pour ce qui est du culte, à un ritualisme formaliste. - L'inadéquation de l'enseignement religieux traditionnel tant dans sa forme que dans son fond, à la mentalité moderne ; d'où le désarroi psychologique et moral de bien des musulmans qui ne parviennent pas à transmettre de manière crédible leur système de valeurs dans un contexte d'agressions multiples et d'acculturation généralisée. - L'absence d'un système caritatif organisé devant initier une action sociale et sanitaire à la grande masse des fidèles souvent de condition défavorisée, en remplacement de l'habituelle aumône informelle totalement inefficace pour donner à la charité sa fonction de moyen de promotion humaine.
HISTORIQUE Au regard de ce qu'a été son passé, c'est-à-dire près de MILLE ANS d'illumination, au cours desquels il fut d'abord la principale matrice de civilisation par son rayonnement spirituel, moral et intellectuel et par l'essor. Économique généré ensuite la principale force de résistance face à l'entreprise coloniale en fournissant les valeurs de référence identificatoires indispensables à l'option du refus... Au regard de la réalité humaine qui l'encadre, c'est-à-dire près de 40 % de la population nationale, couvrant toutes les zones géographiques du pays et activement insérés à tous les niveaux de l'activité socio-économique... Au regard du riche patrimoine spirituel, moral et intellectuel dont il dispose et qui peut constituer un développement harmonieux échappant aux modèles socio-économiques déshumanisés du libéralisme et du socialisme dont l'échec est sanctionné, tant en Afrique qu'en Europe, par le mal-développement et la confiscation des droits civiques... Au regard donc de son présent comme de son passé, l'Islam a vocation de façonner et de responsabiliser les musulmans de Côte d'Ivoire, leur devoir de contribuer à la renaissance de cette communauté. Ostensiblement allégeance pour gérer leur carrière ; et surtout l'érosion de la conscience islamique et l'effacement de l'identité musulmane dans une bonne frange de la population. Aujourd'hui, tout se passe comme si on avait choisi de tolérer un Islam folklorique, abcès de fixation de la misère, repoussoir en faveur du projet de modernisation manipulable à l'occasion pour servir de contrepoids aux forces de déstabilisation qui menacent « l'ordre » régnant.
PERSPECTIVES
Pour que cette renaissance islamique s'opère, les intellectuels musulmans dotés de la rationalité scientifique doivent s'investir dans la connaissance approfondie et méthodique du Coran et des hadiths ainsi que des textes des grands maîtres de la pensée afin d'élaborer une synthèse vivante entre les valeurs interpersonnelles de l'enseignement islamique et les principes intangibles de la modernité, à partir de quoi pourra être reformulé un nouveau type de rapports de l'homme musulman à sa foi et sa société. À cet effet, nous proposons la mise en place d'une structure de réflexion et d'action qui visera :
- à la mise en place d'un cercle de formation islamique de haut niveau.
- à la mise en place d'un cercle de réflexion sur la situation globale de l'Islam dans la
DEFAILLANCES
L'absence d'une organisation solide, ce qui a pour conséquence, en bien des circonstances, de favoriser le désordre et la manipulation de la masse des fidèles pour les utiliser au service de causes qui ne sont pas celles des musulmans. Au total, la communauté musulmane de Côte d'Ivoire n'est pas tout à fait en situation de revendiquer le statut de « meilleure communauté » qui lui est normalement prescrit. Et toutes les faiblesses conjuguées ont pour effet d'affaiblir les musulmans face à l'adversaire, et de réduire le statut de l'islam dans la société ; ce qui se manifeste par....
D'une structure défaillante, les défaillances s'expliquent principalement par le fait que l'enseignement musulman s'est figé dans une scolastique refusant la réflexion. La réflexion rationnelle et critique, et les générations formées dans cet esprit se sont retrouvées dépourvues des outils intellectuels nécessaires à la compréhension renouvelée de la pensée islamique confrontée à l'expérience d'une modernité infiniment complexe. Dès lors, cette injection nécessaire de la réflexion rationnelle et critique dans la pensée islamique ne peut être le fait que de ceux qui ont été formés dans l'esprit scientifique.
Au sens noble du terme, il faut coordonner leur engagement dans la société pour réaliser toutes actions pour illustrer et promouvoir les valeurs islamiques, à exprimer des avis mûrement réfléchis.
Toutefois, pour que l'Islam soit à la hauteur de la vocation qu'il porte en lui, il faut que les musulmans soient en mesure de relever le défi que représente l'action des autres forces qui sont en train de mettre en place une véritable stratégie de destruction multiforme, tant au plan. local qu'international, pour « contenir la marée islamique. Malheureusement, les musulmans sont, pour cela, handicapés par des défaillances graves, aussi bien au niveau du vécu propre de leur religion qu'au niveau JUIN 1993 terme ; malheureusement, à cet égard, la plupart des cadres et intellectuels musulmans de la première génération se sont illustrés par une attitude de totale démission ; soit en se plaçant en marge de la communauté, quand ils ne désertaient pas purement et simplement, soit en vivant de manière totalement dissociée leur vie de musulman et leur activité intellectuelle, ce qui a favorisé la perpétuation d'un Islam traditionaliste incapable de comprendre et de maîtriser le étouffement de la société. Relégation de la communauté musulmane au statut de majorité dominée et opprimée, alors que d'autres minorités agissantes, avec les complicités et les soutiens dont ils bénéficient dans les instances de décision, ont investi tous les organes de l'État et de la société civile. et tentent d'avoir une emprise sur les esprits et les comportements, toute velléité d'organisation de la communauté, réflexion et d'action).
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ALIF EDITORIAL
ALIF
Par QUATTARA ISSOUF
« Sois scrupuleux et tu seras l'homme le plus dévot. Contre peu et tu seras l'homme le plus reconnaissant à Dieu. Aime pour les autres ce que tu aimerais pour toi-même et tu seras croyant. »
Hadith du Prophète Mohammed (PSL)
Mensuel islamique d'informations et de formation
20 BP 575 Abidjan 20
Tél : 37 20 90
Siège : Cité Fairmont N° 14
Les musulmans sont-ils sincères ? Coran et ma sunnah. Alors comment expliquer l'attitude belliqueuse de ces gens-là ? Il y a quand même de l'espoir puisque les actes ne valent que par les intentions qui les motivent. Le musulman est conscient de l'importance de l'intention de son autorité sur tous les actes spirituels et temporels, car les actes ne sont que la forme concrète de l'intention. Les actes sont fermes ou banals, bons ou mauvais selon le dessein qui les inspire. Le Le prophète dit que « Tous les actes ne sont estimés que selon l'intention qui les inspire. Chacun n'a de son œuvre que la valeur de son intention. » Dieu n'a d'égard pour vos physionomies ni pour vos richesses. Il regarde uniquement vos cœurs et vos œuvres. Tous ceux qui, de par leurs comportements apparents ou cachés, agissent doivent comprendre qu'ils ne trompent personne d'autre qu'eux-mêmes. Car Dieu lit dans nos cœurs. Il est meilleur. Donc nous gardons grand espoir et une quiétude sans faille. Tout cela affirme, aux yeux du musulman, le poids que pèse l'intention et l'amène à fonder toutes ses actions sur une bonne finalité et à ne rien entreprendre sans un but déterminé ou dans un but malveillant, car l'intention est le principe vital de toute action. Celle-ci est bonne quand son mobile est bon ou mauvaise quand il est mauvais. Un acte privé d'intention, son auteur est hypocrite, Tartuffe et odieux. Cette interrogation procède d'un constat fait à travers le comportement de certains frères musulmans. La situation devient plus grave quand ces gens ont des responsabilités dans nos communautés. Savent-ils un peu ce que signifie la sincérité ? L'islam demande au musulman d'être sincère, car c'est une injonction de Dieu qui dit dans la sourate 9 verset 119 : « Croyants ! Craignez Dieu et joignez-vous à ceux qui sont sincères. » Il est mandé à tous les musulmans d'être sincères entre eux et avec les autres personnes : « Soyez sincères ! La sincérité conduit au bien et le bien conduit au paradis. » La sincérité a un prix. Elle est la vérité, la vérité est lumière, la lumière est la voie vers le paradis. Le prophète dit à cet effet : « L'homme qui ne cesse d'être sincère et de s'y astreindre finira par être inscrit au nombre des véridiques. » Le musulman qui n'est pas sincère est un hypocrite, un menteur. Or l'hypocrite est dangereux pour lui-même et pour son frère musulman. Notre société est pleine de ces gens-là qui disent des choses qu'ils ne pratiquent pas eux-mêmes. Voilà ce que Dieu dit des hypocrites : Trois signes révèlent l'hypocrite : il ment quand il parle, n'honore pas ses promesses, trahit la confiance et abuse des autres. Le prophète Mohammed (PBSL) nous recommande de nous méfier des menteurs : « Méfiez-vous du mensonge ! Il conduit à l'immoralité et celle-ci à l'enfer. » La sincérité procure d'excellents résultats à l'homme franc. Elle donne la tranquillité de conscience et la paix à l'homme. Et le prophète le confirme en disant que la « sincérité procure la paix de la conscience ».
Par rapport à tout ce qui précède, l'on s'interroge sur l'attitude de certains musulmans. Est-ce de la mauvaise foi ou bien ont-ils oublié ce que le prophète (PSL) a dit dans son message ultime ? « Je vous ai légué deux choses, si vous y tenez fidèlement, vous ne vous égarerez jamais : le livre de Dieu. »
DIRECTEUR DE PUBLICATION : QUATTARA Issouf
RÉDACTEUR EN CHEF : KHONET Drissa.
Sincères !
Tous les musulmans doivent s'y attacher en secret, en apparence, en propos et en actes, car la sincérité mène au bien et le bien mène. au paradis auquel tout musulman aspire. Mais que constatons-nous ? Des frères musulmans dénigrent, calomnient d'autres pour la simple raison qu'ils ne partagent pas les mêmes démarches face à des problèmes différents. Chacun de nos actes, de nos paroles doit être un acte d'adoration, car l'adoration n'est pas seulement le culte (cinq prières quotidiennes), payer la zakat ou aller à la Mecque. L'adoration, c'est un tout. À chaque seconde, à chaque minute ou à chaque heure, tout musulman doit se dire que tous ses faits, gestes, paroles sont des actes d'adoration quand ils sont faits selon les recommandations d'Allah. La sincérité doit être comme un complément de la foi. Allah le dit : « celui qui a apporté le message sincère et ceux qui sont crus, ceux-là en vérité, sont les pleux par excellence » (S. 39, v. 33). Le prophète Mohammed (PBSL) a recommandé.
OUATA N'dri Abdul Wahab
TOURE Yacouba
MEITE Mory
CARAMOKO Ibrahim
WATTARA Adams
DOSSAUD Dawda
DIALLO MAMADOU
COMPOSITION
CANAL BOX
MAQUETTE WATTARA
IMPRESSION Imprimerie Reprographic
03 BP 1233 Abidjan 03
Pourquoi tous ces agissements ? ALIF serait-il devenu un pestiféré pour certains responsables d'associations islamiques ? Pourquoi cette haine vis-à-vis d'Alif ? Que reproche-t-on exactement au journal Alif ? Depuis la sortie du numéro un en passant par le séminaire de l'AEEMCI à Divo, par la rencontre de Bouaké entre les frères de cette ville pour arriver aux villes de la côtière (Tabou, Grand Lahou, Sassandra...), certains responsables d'Associations n'ont cessé de désigner Alif. Si jusque-là nous avons gardé le silence, nous pensions que ces frères pouvaient faire preuve de dépassement et surtout de foi. Nous disons trop, c'est trop. Nous taisons volontairement les noms de ces frères par pudeur. Mais s'ils continuent, nous les dénoncerons en donnant les noms et leurs propos à notre possession. Qu'ils arrêtent donc.
Tél 37-03-23
DÉPÔT LÉGAL N° 2789 du 20-3-92
La Direction.
ALIF
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JUIN 1993
ACTUEL
ACTUEL
La Fédération Syndicale des Copropriétaires des 220 Logements Abidjan, le 03/05/93
220 Logements ABIDJAN 09
Que veut la fédération syndicale des copropriétaires ?
A Monsieur le Responsable de la Communauté Musulmane des 220 Logements (ADJANE SUD)
Réagissant à 3 églises et où il n'y a aucun lieu de culte pour les fidèles musulmans. Forts de cette injustice, les musulmans du quartier sollicitent et obtiennent un lieu de culte pour la construction d'une mosquée. C'est le moment que choisit M. AKA Yao Lambert et son bureau pour entamer des démarches afin d'empêcher la construction de la mosquée.
M. Aka peut-il nous expliquer pourquoi, lors de la construction des 220 logements, les responsables administratifs n'ont pas prévu de place pour une mosquée alors que les chrétiens ont 3 églises dans le quartier ? Est-ce à dire que c'était une cité réservée exclusivement aux chrétiens ? Ou se sont-ils dit que les musulmans doivent se débrouiller pour se trouver une place pour édifier une mosquée, comme ça a toujours été le cas ailleurs ? Est-ce que des gens qui se disent croyants... peuvent-ils empêcher d'autres groupes de s'organiser ? L'argument selon lequel le site appartiendrait à la fédération syndicale des copropriétaires est fallacieux en ce sens que ceux qui veulent construire leur mosquée sont membres à part entière du quartier. Ils habitent les 220 logements. Ils paient les loyers au même titre que les autres. Au nom de quels types d'habitants la fédération agit-elle ? Que le syndicat ne se trompe pas de combat. Dans ce quartier des 220 logements, l'on trouve des débits de boissons, des maquis, des lieux de plaisance. Ces choses sont plus dangereuses que la présence d'une mosquée. Tous nos enfants sont devenus des alcooliques notoires. Que fait le syndicat pour redonner la bonne quiétude au quartier ? Et puis d'ailleurs, une fédération syndicale, fût-elle celle des 220 logements, est censée défendre tous les membres (chrétiens bien sûr, mais musulmans y compris) sans oublier tous ceux qui n'ont pas de religions. Au nom de la paix sociale, qu'on laisse les musulmans tranquilles. Parce que la provocation a des limites. Il aurait été préférable de ne rien dire à ces « frères » qui refusent la construction d'une mosquée aux 220 logements. Mais l'impression qui se dégage frise la mauvaise foi et surtout une haine gratuite de la part de cette fédération syndicale des copropriétaires des 220 logements.
Cette attitude ne peut rester sans réponse : Arrêt des travaux de construction. Monsieur le Responsable, le Syndicat des Copropriétaires des 220 Logements constate avec étonnement que, malgré les injonctions faites à maintes reprises aux différents opérateurs économiques et autres responsables de la communauté, vous persistez à réaliser votre mosquée sur le terrain portant titre foncier n° 11860 de Bingerville, appartenant à la Fédération Syndicale des Copropriétaires.
Cette attitude, pour le moins inadmissible, constitue un manquement grave aux intérêts de l'ensemble des habitants de la Cité des 220 Logements. Le terrain supportant la mosquée étant du domaine privé de la fédération syndicale. Importé que son occupation par des tiers soit soumise à l'accord préalable de la Fédération Syndicale selon les modalités prévues par les cahiers des charges. Or, cette prescription n'ayant pas été respectée, la Fédération Syndicale des copropriétaires demande instamment au Responsable de la Communauté musulmane que vous êtes de prendre toutes les dispositions nécessaires et ce, sans délais pour arrêter les travaux de construction en cours, faute de quoi, elle se verrait dans l'obligation d'intenter toute action visant à préserver le droit de propriété.
Toutefois, la Fédération Syndicale se tient à votre entière disposition pour recevoir, si possible, les documents ministériels officiels afférents aux travaux de construction de votre mosquée dans la cité.
Veuillez agréer, Monsieur le Responsable, l'expression de la considération distinguée de la Fédération Syndicale des Copropriétaires des 220 Logements. La Fédération Syndicale. L'Église Catholique des 220 logements réaction. Car si de tout temps on a pensé que. Tout ce qui est normal est utile. Est-ce que tout ce qui est utile est normal ? Il faut simplement rappeler aux membres du bureau du syndicat et par-devers eux les éventuels candidats à la mutation, véhicule par définition des changements durables dont il faut tenir compte sous peine de graves déconvenues. Plus nous aurons recours à la calomnie, au mensonge, à l'hypocrisie, à la mauvaise foi et moins on s'appuiera sur le raisonnement, plus faible sera la paix sociale et plus incertain son avenir.
Ont été élus :
Président : AKA YAO Lambert
Vice-Président : LORNG Marcel
2ème Vice-Président : KONAN KOUAME Michel
Secrétaire Général : SEYA Innocent
Secrétaire Général Adjoint : CAMANA Jou
Trésorier Général : KOMENAN Marce
Trésorier Général Adjoint : SACUI CAMARA
Commissaire aux comptes : COHOU NIASSOIT Maurice
Commissaire aux comptes : SOBO DJECEAN Philippe
Membre : NiBay Remy
Ampliations :
Le Député Maire de la Commune d'ADJAME
Le Commissaire du 7ème Arrondissement
De quoi s'agit-il aux 220 logements ? LT PRESIDENT MAROUF YEO
Fidèle musulman au 220 logements. Voici un quartier qui depuis belle lurette a Entre la Mosquée et le bar lequel est source de nuisance ?
Fondation de la Mosquée
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ALIF JUIN 1993
DOSSIER TABASKI
ABRAHAM LE PÈRE DE L'ISLAM
Dieu dit : « À chaque communauté, nous avons envoyé un prophète avec ce mot : << Adorez Dieu ! Fuyez le culte des idoles >>. » (S 16 v 36) Le prophète qui illustre le plus ce verset et qui colle le plus à l'actualité est le prophète Abraham (AS). Dieu s'adressa au prophète Mouhammad (PSL) à propos d'Abraham (AS) dans le Coran en disant : « Et mentionne Abraham dans le livre. C'était un véridique, oui, un prophète. » (S XIX v 41). Ce verset nous incite à nous souvenir de cette auguste personne et de son œuvre en vue de fortifier notre foi et de faire œuvre utile. Et il n'est pas aisé dans le cadre d'un article de rappeler la vie de notre père et prophète Abraham (AS). Nous demandons donc assistance à ALLAH de guider notre plume pour produire le récit. Entre Sarah et le roi, excepté Ibrahim (AS), s'étant retrouvé seul avec Sarah, le roi étendit sa main vers Sarah. Alors, Sarah dit : « Que la main qui touche une morphologie d'un adolescent de quinze (15) ans. » Ainsi, Ibrahim (AS), ces 15 mois, il n'eut de contact qu'avec sa mère, qui le visitait nuitamment. Il échappa à la mort. Et pendant ce temps, le roi ne pouvait relever ce défi. Il décida de le brûler vif, mais le garda en prison et s'abstint de l'exécuter par égard pour son père, ami et vizir du roi. À la mort de Azar, il fut décidé de le jeter dans un grand feu. À ce propos, le Coran dit : « Ils dirent : "Brûlez-le, secourez vos divinités si vous voulez faire quelque chose (pour elles)." » (SXXI ; V68). On plaça Ibrahim dans la baliste, on l'arma à cet effet, et on le lança en l'air. Au moment où il se trouvait en l'air, Dieu ordonna à Gabriel (AS) d'aller le soutenir et de lui parler. Gabriel (AS) lui dit : « Je suis Gabriel (AS), fais-moi connaître ce dont tu as besoin, je m'en remets. » Pour ce qui n'est besoin. Ibrahim (AS) lui répondit : « Nécessaire à Dieu. Je lui appartiens, et le feu lui appartient aussi : Il me fera tomber où bon lui semblera. »
Il était étendu sur une femme qui appartient à un prophète, devint sèche par l'ordre de Dieu. La main du roi d'Égypte devint sèche de sorte qu'il ne pouvait plus la remuer. Le roi dit alors à Sarah : « Afin que ma main reprenne son état naturel, je ne te toucherai pas. » Sarah pria et Dieu l'exhaussa.
Le roi récidiva de nouveau et encore la même réaction se produisit. S'avérant vaincu, le roi congédia Sarah en la comblant de présents ; il offrit à Sarah une jeune fille nommée Agar. Sarah et Agar éprouvèrent de l'affection l'une pour l'autre dès qu'elles se virent.
La vie d'Ibrahim (AS) fut jalonnée de beaucoup d'autres épreuves. Il éprouva maintes peines et joies. Ce fut pénible à dire que, se trouvant dans les épreuves de n'être pas père, il manifesta que ces idoles ne pouvaient être d'aucune utilité, ce qu'il signifia à son père et à son entourage. Peuple. Dieu dit dans le Coran : « Et lorsque Ibrahim dit à Agar, son père : "Prendras-tu pour dieux les idoles ? Vraiment, je ne vois que toi et ton peuple dans un égarement manifeste" » (S VIV 74). Ibrahim (AS) habite de certitude quant à l'unicité, l'omnipotence et l'omniscience de Dieu, créateur des cieux et de la terre, face aux faux dieux de son peuple, au risque d'en courir la colère et le châtiment de celui-ci.
Dans le Coran, il est dit : « Et par Allah ! Je ruserai certes contre vos idoles une fois que vous serez partis. » Il mit en prières hormis la statue la plus grande. « Peut-elle ? » Ils dirent : « Qui a fait cela à nos dieux ! Il est certes parmi les prévaricateurs. » Quelques-uns dirent : « Nous avons entendu un jeune homme médire d'eux ; il s'appelle Ibrahim. » Ils dirent : « Amenez-le sous les yeux des gens afin qu'ils puissent témoigner. » Il dit : « C'est la plus grande d'entre elles que voici, qui l'a fait. Demandez-leur donc à elles, si elles peuvent parler. » parlent ! >> Se ravissant alors ; ils se dirent entre eux : << c'est vous qui êtes les vrais prévaricateurs >>. - Puis ils firent volte-face et dirent : << Tu sais bien que celles-ci ne parlent pas >> - Il dit : << Vous adorez donc en dehors de Dieu, quelqu'un qui ne vous fait aucun bien et ne vous fait aucun mal ? Fi de vous de ce que vous adorez en dehors de Dieu ! Ne raisonnez-vous pas ? >> S XXI ; V57-67.
À ce moment, Nemrod qui était considéré comme un dieu ne pouvant donc admettre l'existence d'un seul Dieu unique, eut une conversation avec Ibrahim (AS). Ibrahim (AS) lui dit : La recherche de la vérité. Dès cet âge, Ibrahim (AS) s'interrogeait sur son seigneur. Une nuit, sa mère le fit sortir de la caverne. Regardant le ciel, il vit une étoile. À ce propos, il est dit dans le Coran : << Lorsque la nuit l'enveloppa, Il observa une étoile et dit : << Voilà mon seigneur >>. Puis, lorsqu'elle se coucha, il dit : << Je n'aime pas les couchants >>. « Lorsqu'ensuite il observe la lune se levant, il dit : << Simon Seigneur ne me guide, je serai succinct et concis de sa vie. Le très certainement au nombre des rappels de sa vie est d'autant plus important pour les musulmans que ses empreintes physiques, morales et spirituelles, ainsi que celles des membres de sa famille, marquent profondément les rites du pèlerinage à la Mecque, telles des tâches indélébiles à la senteur persistante des égarés !
Lorsqu'ensuite il observe le soleil levant, il dit : « Voilà mon Seigneur ! C'est le plus grand ! ». Puis, lorsque le soleil se coucha, Ibrahim dit : « Ô mon peuple, je désavoue l'association de co-dieux que vous faites. Sincère, oui, je tourne mon visage vers celui qui a créé les cieux et la terre, et je ne suis point de ceux qui donnent des associés. » (SVI v 76-79).
Nous découvrons dans ces versets les trois (3) étapes spirituelles d'Abraham (AS) : 1 / Le désir et l'effort personnel d'accéder à Dieu et à la vérité. 2 / Le recours à Dieu pour être préservé de l'égarement. 3 / Il reçoit la science de la connaissance de Dieu. dehors de qui il n'y a pas d'autres divins acquit de grandes richesses. Et Dieu n'est pas inattentif à ceux qui ne lui associent rien et qui lui placent entière confiance. Ibrahim (AS) est certes de ceux-là, en témoigne ces versets du Coran : « Il dit : << Adorez-vous ce que vous-même taillez ? >> Alors que c'est Dieu qui vous a créés, vous et ce que vous œuvrez. >> Ils dirent : << Qu'on lui construise une construction et qu'on le lance dans cette fournaise ! >> S XXXVII ; V 95-97. Ibrahim (AS), comme nous l'avons déjà vu, dit : Je m'en remets pour ce qui n'est nécessaire à Dieu... Il me fera tomber où bon lui semblera... Et Dieu le nomma son ami. Le Coran continue : << Et il dit : << Oui, je vais vers mon Seigneur. Lui me guidera. Seigneur, fais-moi don d'un qui soit parmi les gens de bien >>. Nous lui fîmes donc bonne annonce d'un garçon patient. Puis quand celui-ci en fut à courir avec lui, Ibrahim dit : << Mon petit, oui, je me vois en songe en train de t'immoler. Vois donc quelle est ton opinion. >> Lui de... « Mon cher père, fais ce qui t'est commandé : tu me trouveras, si Dieu veut, du nombre des endurants. » Puis quand tous deux se furent soumis, et au même instant, Dieu le nomma son ami, et il dit au feu, comme on le voit dans le Coran : « Feu, deviens froid et salutaire pour Ibrahim (AS). » S XXI ; V 69.
Après cet événement et bien d'autres, Dieu éprouva à nouveau Ibrahim à l'instar d'autres Prophètes, par l'exil persécuté. Ibrahim dut quitter son pays natal accompagné de son épouse Sarah, fille de son oncle paternel, de ses amis qui avaient vu en lui, de son neveu Loth, fils de son père, et des suivants de ce dernier.
Chemin faisant, Ibrahim (AS) passa par l'Égypte. On attira l'attention du roi d'Égypte sur la grande beauté de Sarah. Le roi fit venir Sarah et Ibrahim (AS) se mit en prière ; il n'eut pas la force de supporter son malheur, et il dit : « Seigneur, on m'a jeté dans le feu, je n'ai eu aucune inquiétude, et je n'ai demandé de secours à... » Personne ; mais à présent la force et la résignation me manquent dans la position où je suis, viens à mon secours ! Du même instant, Dieu envoya Gabriel (AS) et celui-ci enleva le voile qui se trouvait entre Ibrahim et sa tante.
Histoire d'une vie. Précédé de Kali (AS) que Dieu suscita auprès des Babyloniens, c'était sous le règne du roi injuste Nemrod qui établit un vaste empire vers l'an 2300 avant J.-C. (PSP). Il régnait une population profondément idolâtre (adorant cupides, idoles et astres), affairiste dont le seul but était d'accumuler des richesses avec tout ce que cela entraîne comme animosité, inimitié et dépravation.
C'est dans cette atmosphère que les astrologues et sages annoncèrent à Nemrod la naissance cette année d'un enfant mâle briseur d'idoles. Un ordre fut donc donné de surveiller toute femme enceinte et de tuer tout enfant mâle qui naîtrait. Le père d'Ibrahim (AS), qui était vizir, grand ami de Nemrod, était riche, sculpteur d'idoles. Abraham naquit cette année et sa mère le cacha dans une caverne. annonçant sa mort. Dieu opéra. Dans un hadith à thème divin, Dieu dit : « Vous êtes tous les égarés sauf celui que j'ai guidé, demandez-moi donc de vous guider, je vous guiderai ». La mère d'Ibrahim (AS) le conduisit à son père à qui elle raconta cette histoire qu'elle avait tenue secrète. Ce dernier annonça à Nemrod le retour de voyage de son fils.
Ibrahim vit que son père et son peuple adoraient des idoles fabriquées par leurs propres mains auxquelles ils offraient de la nourriture. Il comprit que cela était un égarement - Mon Seigneur est celui qui fait vivre et qui fait mourir. Nemrod répondit : « C'est moi qui fais vivre et qui fais mourir ». Ibrahim (AS) et le roi d'Égypte, de sorte qu'Ibrahim (AS) voyait Sarah et entendait sa voix, comme aussi Lot, mais personne ne savait et ne voyait ce qui se passait.
Ibrahim (AS) dit : « Mon Seigneur fait venir le soleil de l'orient, fais-le venir de l'occident ». VIE DANS LES ASSOCIATIONS
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Dieu dit : "O Abraham ! tu as cru en cette vision et tu l'as réalisée ; c'est ainsi que nous récompenserons ceux qui font le bien. Voilà l'épreuve concluante. Nous avons racheté son fils par un sacrifice solennel. Nous avons perpétué son souvenir dans la postérité. Paix sur Abraham." Qu'il l'eût jeté sur le front, voilà que nous l'appelâmes : "Ibrahim, tu as bien réalisé la vision. Oui, c'est ainsi que nous payons les bienfaisants." C'était là, certes oui, l'épreuve manifeste. Et nous le rançonnâmes d'une énorme immolation. Et c'est à lui que nous laissâmes la postérité. Paix sur Ibrahim.
Ainsi Ibrahim (AS) sollicita un fils, et Dieu le lui accorda, car Sarah, désespérant d'avoir un enfant vu son âge avancé, proposa à Ibrahim (AS) de lui donner Agar comme épouse afin d'avoir un enfant d'elle s'il plaît à Dieu. Nous récompensâmes ainsi son esclave de sa bonne tenue devant l'épreuve du feu. "Nous lui fîmes donc bonne annonce d'un garçon." Patient <. SXXXVII ; V 101. Ibrahim (AS) rejeta les fausses divinités avec conviction. Il accorda la suprématie à la royauté du Seigneur des mondes à celle des humains avec une telle certitude. Que la fournaise destinée à l'accueillir ne l'ébranla point. Il se dépouilla de la crainte de l'homme et de la douleur physique pour se vêtir de la crainte de Dieu.
Le prix du sacrifice, marquant la fin de l'année lunaire et en rappelant le sacrifice d'Abraham, le 10 de Dhou Hedja, émotionne doublement les musulmans. Que de joies, en effet, d'avoir traversé douze autres mois d'épreuves ou de revivre l'un des summums du monothéisme. Pourtant, ces émotions joyeuses font vite place à des inquiétudes car le bétail, victime prescrite pour la commémoration, coûte cher.
Aujourd'hui que le gouvernement a libéralisé les prix et en attendant nos projets de fermes agro-pastorales, les organes représentatifs de la communauté ou même des particuliers se doivent de mettre sur pied une organisation d'importation. du bétail, qu'ils maîtriseraient depuis les pays producteurs jusqu'à la consommation, était incontrôlable. Enfin, parce que certains fidèles à l'intervention des agents ministériels visant à réduire les prix. Ici, il faut dénoncer globalement l'allure de concurrence et d'ostentation que prend l'achat du mouton. Ce sont certainement ces << As-tu vu mon mouton >> qui se réjouissent de la cherté des prix afin d'exprimer leur suprématie. Or donc, << Dieu n'aime pas l'orgueilleux et le vantard >>. Si la politique d'auto-suffisance en production animale pour l'an 2000 permettait un certain optimisme, les musulmans se contenteraient peut-être des vertus coraniques de patience et d'endurance. Or, le galop de la démographie pastorale de la Côte d'Ivoire s'ajoute à la tradition non-ces. Car bien que le pays ait les potentialités pour prolonger les échéances et satisfaire ses besoins qui s'élèvent à 11 375 tonnes, il ne peut de sitôt produire les 5 625 tonnes de déficit (comblées par les importations, soit 50 %). Entendre pourtant, ils sont eux-mêmes pris dans les engrenages d'un système vicieux qui fluctue selon les opportunités. Depuis, par exemple, l'éleveur de Dori ou de Kaya au Burkina, jusqu'au marché de Port-Bouët, ses mésaventures sont : l'inflation du prix du bétail, les caprices des bergers convoyeurs (jusqu'à Ouaga), la corruption des agents ou chauffeurs pour bénéficier d'un wagon ou d'un cargot, les frais de douanes exorbitants, les tracasseries policières (plusieurs à soudoyer, avec fréquemment des emprisonnements arbitraires), les frais du vétérinaire, les taxes communales, la protection armée pour les dépôts (souvent même agressée), les décès d'animaux.
Dieu. Ibrahim, après tant d'épreuves, savourait maintenant la douceur de la vie. Nanti d'une foi des plus élevées et d'une abondante richesse, la joie de la paternité ne lui faisait plus défaut. Même l'expulsion d'Ismaël (AS) et Agar ne fut qu'une épreuve mineure devant l'ultime épreuve à laquelle Dieu va soumettre. son ami : << SACRIFIE TON FILS >>. Un ordre venant de Dieu. Dieu ne lui ordonna pas de se jeter dans le feu. Mais il fit jeter dans le feu par le fait du roi. Dieu leur ordonnerait-il de se sacrifier ? Cela eût été aisé. Le combat fut âpre car il fallut transcender l'amour paternel et se soustraire aux suggestions de Satan. Et finalement Ibrahim (AS) s'exécuta. Et Dieu dit : tu as bien réalisé la vision... SXXXVII ; V 105 c'était là, certes, l'épreuve manifeste : SXXXVII v 108. Et nous la rançonnâmes d'une énorme immolation (SXXXVII v 107). Dieu dit enfin : paix sur Ibrahim. (SXXXVII v 109). Une paix bien méritée suivie d'une récompense. Car Dieu dit : « Ainsi payons-nous les bienfaisants » (SXXXVII v 110). Oui, il était de nos esclaves croyants (SXXXVII v 111). Et nous lui fîmes bonne annonce d'Isaac comme d'un prophète d'entre les gens de bien (SXXXVII v 112).
Diallo Mohamed. Commercialisation. Une collaboration avec les organisations islamiques des pays concernés pourrait s'avérer fructueuse. Le Gouvernement, lui se devra de faciliter à cette initiative les rouages de ses services (Douanes, polices...) C Port-Bouët, à Attécoubé, à Williamsville ou à Abobo, principaux points de vente d'Abidjan, la réalité est la même. Le bétail venu du Burkina Faso, du Mali, du Niger et parfois de Mauritanie est hors de la bourse de la majorité des fidèles. Et les bergers (musulmans et non-musulmans) semblent bien s'être donné le mot pour ne pas offrir à moins de 20.000 francs, n'hésitant pas, au contraire, selon la bête et le client, à aller jusqu'à 90.000 F. Pour tous ces vendeurs, rien d'autre : « la bête n'a pas de prix », elle suit la loi du marché. Et puisque qu'à l'approche de l'Aïd el Kébir la demande dépasse l'offre, ils ne s'apitoient sur le sort de personne. Et on ne serait pas loin de les accuser voire les détester de faire fortune de nos infortunes communautaires. Enfin, le fidèle devra s'attacher à respecter les décisions pour la plupart des musulmans en Côte. d'Ivoire pour qui la "fête du mouton" est encore une "fête de poulet". À musulmans, les appétits du pouvoir sont certainement les fumets d'un prochain Tabaski avec Kedjenou de E maux. Tout naturellement, pour ces vendeurs, la solution du prix du bétail passe par la suppression de ces misères.
Il y a 3 ans, le gouvernement solutionnait le problème seulement en aval (c'est-à-dire sur le marché) en imposant une assiette de prix par rapport au poids. La mesure fut inefficace. D'abord parce que jugée injuste par les vendeurs. Ensuite, parce que l'affluence est pourquoi, pour la fête de l'Aid el Kébir qui chaque année rappelle les malaises de la communauté majoritaire, il importe d'apporter des solutions immédiates impliquant le gouvernement, les organes de décision des musulmans et les C ' mouton.
IRISSA O. JUIN 1993 ALIF Page DOSSIER TABASKI
"Ô mon petit, oui, je me vois en songe en train de t'immoler. Vois donc quelle est ton opinion." Lui de dire : "Ô mon cher père, fais ce qui t'est. commandé : tu me trouveras, si Dieu veut, du nombre des endurants. " QUI FUT PROPOSÉ À L'IMMOLATION ? ISMAËL OU ISAAC ? Abraham (AS) reçut l'ordre d'immoler pour Dieu son fils. Lequel des fils ? Les juifs et les chrétiens disent que c'est Isaac (AS) et les musulmans avancent qu'il s'agit d'Ismaël (AS). Voyons ce qu'en disent les Écritures : de la Bible Ancien Testament ; Genèse XXII 1, 2. Il y est dit : Après ces choses, Dieu mit Abraham à l'épreuve. Et lui dit : Abraham ! Et il répondit : Me voici. Dieu dit : Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac ; va-t'en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur l'une des montagnes que je te dirai.
Auparavant, dans Genèse XVI 1, 2, 3, 15, 16, il est dit que Saraï, femme d'Abraham, ne lui avait point donné d'enfants. Elle avait une servante égyptienne, nommée Agar. Et Saraï dit à Abraham : Voici, l'Éternel m'a rendue stérile ; viens, je te prie, vers ma servante ; peut-être aurai-je par elle des enfants. Abraham écouta la voix de Saraï. Alors Saraï, Femme d'Abraham, prit Agar l'Égyptienne, sa servante, et la donna pour femme à Abraham, son mari, après qu'Abraham eût habité dix années dans le pays de Canaan. Agar enfanta un fils à Abraham ; et Abraham donna le nom d'Ismaël au fils qu'Agar lui enfanta. Eux deux, le bienfaisant et aussi celui qui manifestement se manque à lui-même. (Sourate XXXVII versets 81 à 113).
Louange à Dieu, qui en dépit de ma vieillesse, m'a donné Ismaël et Isaac ? Certes mon Seigneur entend bien les prières. (S XIV y 39 °). De cette suite de versets, il apparaît qu'Abraham, ayant répété la croyance aux idoles et subi l'épreuve du jeu, demanda à Dieu de lui faire don d'un enfant. Plus tard, au moment même où il s'attacha davantage à l'enfant, Dieu lui demanda de l'immoler. S'apprêtant à immoler son fils unique, son vrai soumis, Dieu le rançonna et fit bonne annonce à Abraham (AS) de la naissance d'Isaac (AS) en récompense de sa soumission et de sa crainte de Dieu. Il apparaît donc évident que le fils à immoler était Ismaël (AS). Ainsi Abraham (AS) loua Dieu de lui avoir donné deux fils de grande valeur : Ismaël et Isaac. D'Ismaël (AS), il est dit dans le Coran : « Du même, Ismaël et Élisée et Jonas et Loth. Et à chacun nous avons donné excellence au-dessus des mondes » (S VI v 86). Et mentionne Ismaël dans le Livre. Il était fidèle à ses promesses ; et c'était un messager et un prophète.
D'Isaac, les anges dirent à Abraham : « Ils dirent : N'aie pas peur ! Oui, nous t'annonçons un garçon plein de science » (S XV v 53). Et nous lui fîmes l'annonce d'Isaac comme prophète d'entre les gens de bien (S XXXVII v 112). Abraham (AS), l'ami de Dieu, reçut de lui Ismaël (AS), la victime de Dieu, et Isaac (AS), le cadeau de Dieu. Cette parole déplut fort aux yeux d'Abraham, à cause de son fils.
À la lecture de ces textes bibliques, nous voyons qu'Abraham (AS) avait pour femme Saraï et n'eut pas encore d'enfant d'elle quand celle-ci lui donna sa servante Agar comme femme dans l'espoir de le voir devenir père, s'estimant elle-même stérile. Abraham (AS) avait. Donc pour femme Sarai et Agar. Nous voyons aussi qu'Agar eut d'Abraham (AS) Ismaël (AS) quatorze ans avant que Sarai n'eût d'Abraham (AS) Isaac (AS). À travers ces textes, on voit qu'Abraham (AS) considérait sans discrimination Ismaël et Isaac (AS) comme ses fils et il était peiné par toute attitude inconvenante, incivile et frustrante tendant à provoquer le schisme dans sa maison. Du Coran, les versets suivants nous situent sur la question : « Oui, de ses partisans était Abraham, certes », « quand il dit à son père et son peuple aussi : Qu'est-ce que vous adorez ? Voulez-vous, comme en blasphème, des dieux en dehors de Dieu ? Quelle preuve avez-vous donc du Seigneur des mondes ? » Puis d'un regard, il regarda les astres et dit : « Je vais être indisposé. » Ils lui tournèrent le dos et s'en allèrent. Alors il se glissa chez leurs idoles et dit : « Ne mangez-vous pas ? Qu'avez-vous à ne pas parler ? » Puis il se mit à les battre de sa main droite. Puis les gens vinrent à lui en courant. Il dit : « Adorez-vous ce que... » Vous-mêmes taillez ? Alors que c'est Dieu qui vous a créés, vous et ce que vous fabriquez. Ils dirent : « Qu'on lui construise un four, et qu'on le lance dans cette fournaise. » Ils voulurent donc une ruse ; mais ce sont eux que nous mîmes en bas. Et il dit : « Oui, je vais vers mon Seigneur : Lui me guidera. Seigneur, fais-moi don d'un qui soit parmi les gens de bien. » Nous lui fîmes donc bonne annonce d'un garçon patient. Puis quand celui-ci en fut à courir avec lui, Abraham dit : « Mon petit, oui, je me vois en songe en train de t'immoler. Vois donc quelle est ton opinion. » Lui de dire : « Mon cher père, fais ce qui t'est commandé : tu me trouveras, si Dieu veut, du nombre des endurants. » Puis quand tous deux se furent soumis et qu'il l'eût jeté sur le front, voilà que nous l'appelâmes : « Abraham ! Tu as bien réalisé la vision. Oui, c'est ainsi que nous payons les bienfaisants. » C'était là, certes oui, l'épreuve manifeste. Et nous la rançonnâmes d'une... perplexe quant à l'identité du fils qu'il devait immoler. Si c'est le fils unique qui fut à immoler alors c'était Ismaël (AS). Si c'était Isaac (AS) qui fut à immoler alors ce n'était pas son fils unique que Dieu lui demandait d'immoler. Pour qu'Isaac (AS) fût fils unique d'Abraham (AS) du vivant de celui-ci afin qu'il l'immole, il aurait fallu qu'Ismaël décède. Or Abraham (AS) décéda avant Ismaël et eut même d'autres enfants à la mort de Sara avec une autre femme. Certes, Isaac (AS) était alors âgé de quatre-vingts ans lorsqu'Agar enfanta Ismaël. Les enfants d'Abraham (AS) qui furent fils à Abraham unique pendant plus de treize ans étaient de même dans Genèse XXI Ismaël (AS). Une tradition biblique est 1, 2, 3, 5, 9, 10, 11 nous trouvons. L'Éternel se souvint de ce qu'il avait dit à Sara, et l'Éternel accomplit pour Sara ce qu'il avait promis. Sara devint enceinte, et elle enfanta un fils à Abraham dans sa vieillesse, au temps fixé dont Dieu lui avait parlé. Abraham donna le nom d'Isaac au fils qui lui était né, que Sara lui avait enfanté. Abraham était âgé de cent ans à la naissance d'Isaac, son fils. Sara vit rire le fils qu'Agar, l'Égyptienne, avait enfanté à Abraham ; et elle dit à Abraham : chasse cette servante et son fils, car le fils de cette servante n'héritera pas avec mon fils, avec Isaac.
Attaché à l'offrande du fils aîné, cf. Exode XIII, 2 et 12 ; XXII, 29 ; Nombres III, 13 ; VIII, 17 ; Ézéchiel XX, 26, etc. Le sacrifice du fils était l'épreuve ultime à laquelle Dieu soumit son ami Abraham (AS). Et l'épreuve n'est poignante et n'aurait de sens véritable qu'au moment où Abraham (AS) devint nouvellement père et qu'on lui demanda de sacrifier à Dieu son unique fils, lui qui vient de goûter à la joie de la paternité.
Endurent-ils la même peine, celui qui vient de prendre son fils unique n'espérant en voir d'autre et celui qui, père d'une nombreuse progéniture, en venait à en perdre un ?
DIALLO Mohammed. Énorme immolation. Nous perpétuâmes son renom. Dans La postérité. Paix sur Abraham. Ainsi payons-nous les bienfaits. Oui, il était de nos esclaves croyants. Et nous lui fîmes bonne annonce d'Isaac comme d'un prophète d'entre les gens de bien. Et nous versons, sur lui et sur Isaac, plénitude de bénédiction. Il y a cependant, dans leur descendance, un ALIF mensuel indépendant à la pointe des combats. Lisez-le et faites-le lire.
ALIF Page 7 JUIN 1993 LECTURE POUR VOUS
Pourquoi Réflexions sur le Coran ? Tout simplement parce que le Coran est la raison de notre existence à cause qu'il est la parole incréée d'ALLAH. À travers ce livre, les deux auteurs situent l'importance de leur œuvre par rapport à la sourate 34 verset 28 : « Le Coran s'adresse à toute l'humanité..... » Mais le message coranique est diversement reçu selon l'appartenance religieuse ou idéologique du récipiendaire. Le Coran est le patrimoine de tous et nul ne peut en revendiquer l'exclusivité. À travers ce livre, on nous propose une clé de lecture du Coran axée sur la vocation de l'homme qui est. fondamental et commande tous les autres.
1- "Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé.
2- Qui a créé l'homme d'un caillot de sang.
3- Lis, la bonté de ton maître est infinie.
4- C'est lui qui a appris à l'homme à se servir de la plume.
5- Qui lui a enseigné ce qu'il ignorait..."
Nous inaugurons à partir du numéro 07 une nouvelle rubrique qui, nous l'espérons, intéressera nos lecteurs. En effet, il s'agit de comptes rendus de lecture des livres que nous estimerons instructifs et formateurs. Cela permettra, inch'Allah, aux fidèles musulmans de s'informer à travers des publications. Cette rubrique est ouverte à tous nos lecteurs. Ils peuvent nous faire parvenir les comptes rendus de lecture des livres qu'ils trouveront intéressants afin que tous les fidèles tirent profit.
Nous commençons cette rubrique par un livre important. Il s'agit de « Réflexions sur le Coran » du professeur M. Talbi et du Docteur M. Bucaille. Éditions SEGHERS. Professeur Mohamed Talbi, Docteur Maurice Bucaille, Réflexions sur le Coran S 96 V 1 à 5. Dans le Coran, qu'une version grossière et frauduleuse de leurs propres écritures, si ce n'est tout simplement un tissu de légendes naïves... Un article de C. GEFFRE précise sa position sur l'islam : « L'accomplissement des promesses messianiques en Jésus-Christ n'a pas rendu caduque la promesse spéciale faite au peuple juif. Et la révélation dont le prophète Mohammed a été bénéficiaire peut être considérée comme le coup mystérieux de Dieu qui continue d'interpeller la conscience juive et chrétienne contre toute tentation d'idolâtrie contraire au monothéisme strict. » Il renchérit pour dire que le Coran ne peut être reçu comme une certaine parole de Dieu que pour autant qu'il ne contredit pas formellement la révélation définitive en Jésus-Christ et ne fait qu'actualiser la confession, dans toute la mesure possible, de la manière la plus respectueuse de l'objectivité.
Qu'est-ce que le Coran ? Le fait coranique est une réalité. Le Coran est, en ce sens, qu'il a une existence bien réelle sous la forme d'un... texte appris par cœur, manuscrit, imprimé et traduit dans une multitude de langues. Les auteurs ont essayé deux approches qui connaîtront de multiples nuances et des ajustements successifs.
Première approche : Le Coran est, en contenu et en forme, l'ultime parole de Dieu aux hommes, vérité et perfection descendue sur le << Sceau des prophètes >>, transmetteur intègre et fidèle du Message.
Deuxième approche : Le Coran est une production humaine socioculturelle située au carrefour de plusieurs influences, donc historiquement conditionnée, et explicable par le milieu spatio-temporel de son élaboration.
Les approches musulmanes sont d'un ordre totalement différent. Pour les musulmans, tout comme les juifs, Dieu est en effet le radicalement tout autre qui ne se communique pas en soi. Dieu ne s'est pas fait homme. L'homme et Dieu demeurent extérieurs l'un à l'autre. Dieu se communique exclusivement par sa parole, le... Coran. Pour tous les musulmans, toutes tendances confondues, le Coran est la "parole de Dieu". En effet, le Coran est la médiation entre l'Absolu du créateur, inaccessible et incommunicable en soi, et la finitude de la créature, tous deux restant radicalement distincts et extérieurs l'un à l'autre. Le Coran est entièrement véridique : "En toute vérité, nous l'avons fait descendre et avec la vérité, il est descendu" (S. 17 V 105). Ce que l'on peut retenir, c'est que l'islam n'a jamais laissé indifférents les adversaires et les sympathisants. Lisez "Réflexions sur le Coran", il nous édifiera. C. R. de Yusuf. "Réflexion sur le Coran", Pr Mohamed Talbi, Dr M. Bucaille, Ed : SEGHERS, Paris 1989. Page 8. La grandeur, la puissance et l'universalité du Coran sont indéniables. Le Coran est inépuisable par la méditation. Il doit faire l'objet d'une lecture plurielle, toujours ouverte et nouvelle, dans un monde sans cesse en mouvement. Le terme "Al-Quran", plus que jamais, parle des progrès. Technico-scientifiques et leur impact sur l'évolution des mœurs. Il ne s'agit pas d'adapter le Coran à ces progrès par une herméneutique abusivement réductrice, mais de puiser plutôt dans le Coran une guidance pour que ces progrès soient vraiment un progrès.
Le Coran, appris par cœur et transmis oralement de locuteur à auditeur, par une chaîne qui est demeurée ininterrompue jusqu'à nos jours. Le Coran aborde tous les problèmes majeurs de l'existence, ceux de la vie proche, immédiate sur terre par le biais des interpellations, des commandements, des exhortations, des paraboles, des métaphores et des récits.
Ce verbe ne peut s'expliquer par un seul équivalent. Il comprend à la fois les idées de lire, d'apprendre, de transmettre. Devenu en français le Coran, il dérive d'une même racine commune à l'arabe et au syriaque. Ainsi, le Coran est à la fois lecture d'une Écriture, transmission orale d'un message, enseignement et orale. d'un message, enseignement et prédication. Il est la source première de la shari'a qui assure l'organisation culturelle, éthique, juridique et socio-économique de la umma, de la communauté musulmane, et il est l'objet d'une méditation continue et ininterrompue qui a suivi la ligne sinueuse de nos interprétations en corrélation avec nos options, nos progrès scientifiques et intellectuels et nos engagements.
Le Coran est descendu dans l'histoire, doré dans la tourmente humaine dont il a épousé les méandres et les contours pour mieux l'informer, l'imprégner de sens, par fragments. La fixation écrite de ces fragments, d'abord sur des matériaux de fortune, a commencé pratiquement aussitôt. Message oral, le Coran était en
APPROCHES NON MUSULMANES DU CORAN
Les personnes non musulmanes ont une vision hétérogène, provocatrice, totalement différente mais légitime par rapport à leur conception de Dieu. Les approches qu'ils ont sont sujettes à des approches qu'ils ont, sont sujettes à des évolutions et à des changements consécutifs et successifs. Le Judaïsme, le christianisme et l'islam se sont longtemps et forcément développés en systèmes d'exclusions réciproques, et le passé n'est guère prêt à reposer en paix dans les oubliettes de l'histoire. Il hante toujours l'esprit des vivants. Les Juifs et les chrétiens n'ont d'abord IMPÉRATIF Coranique. Le temps utilisé dans le Coran est au mode impératif. Dieu y exerce en plein son droit de parler en absolue souveraineté, quelquefois dans les termes les plus vigoureux et avec les images les plus bouleversantes. Le Dieu de la Miséricorde est aussi celui de la rigueur : la vérité de Dieu ne peut s'exprimer en effet en un langage humain unique. Le premier mot révélé du Coran est un verbe à la première personne de l'impératif présent : IQRA.
"Celui qui a médité sur les défauts des autres et les a désapprouvés puis les a acceptés pour lui-même, celui-là est le sot en... per- sonne. "Obsèques d'Idrissa Tohé. Oraison éloges. Imam Ali et les musulmans de Côte d'Ivoire sont bien malheureux. Sourate 4, V 59 : << Si vous êtes en litige à propos d'une chose, ramenez-la à Dieu et au Messager >>. Nous, musulmans, devrons être capables d'un dépassement face à nos problèmes afin que nous puissions tirer le maximum de profit tant ici-bas que dans l'au-delà. Dieu le dit clairement : << Dis : << Si vous aimez réellement Dieu, suivez-moi et Dieu vous aimera et vous pardonnera vos péchés >>. Sourate 3, verset 31. Si, malgré les injonctions d'Allah, les musulmans ne changent pas leurs comportements, ils n'auront qu'à prendre à eux-mêmes. << Dieu ne change rien à l'état d'un peuple jusqu'à ce qu'ils entreprennent eux-mêmes leur propre changement >>. S. 3, V. 53. Et puis, de toutes les façons, chacun récoltera ce qu'il aura semé : << Celui qui aura fait le bien du poids d'un atome le verra ; celui qui aura fait le mal du poids d'un atome le verra >>. S. 99, V 7 et 8. Je suis très triste parce que ceux qui étaient nos... Modèles sont en train de prendre un autre virage plus dangereux. Je suis triste parce que hier nous combattions ces genres de comportements. Je suis triste parce que nous sommes en train de porter les habits de ceux que nous combattions. Je suis triste parce qu'à l'heure d'aujourd'hui nous n'avons aucune radio alors que les autres ont déjà trois radios. Je suis triste parce que l'émission télévisuelle Allahou Akbar continue de passer à des heures indues. Je suis triste parce que c'est devant nos mosquées que les contrôles de cartes de séjour s'effectuent. Je suis triste parce que cela se passe surtout les vendredis et pendant les deux grandes fêtes (Fête de Ramadan et de Tabaski). Je suis triste parce qu'on lie l'Islam à des problèmes d'étrangers. Je suis triste parce que des frères musulmans se battent pour des problèmes de leadership. Je suis triste parce que certains responsables d'associations passent leur temps à calomnier et à dénigrer d'autres frères. Je suis triste parce que ces comportements relèvent de. la mécréance. Dès que vous ne partagez pas le même langage. Ils deviennent enragés dès que vous parlez des actes qu'ils posent. Ils vous traitent d'être vendu. Je suis inquiet parce que les gens ont peur d'appeler un chat un chat. Alors je voudrais savoir à combien ont été achetés ceux qui se disent les seules porte-voix des musulmans pour rester si silencieux face à l'intervention du porte-parole des Imams lors de la levée de corps de Tohé. En d'autres circonstances, ils ont démontré leur dextérité à dénoncer le comportement maladroit de certains frères. Je suis très inquiet parce que je ne sais pas ce que l'avenir nous réserve. Je suis inquiet parce que les ennemis les plus redoutables de notre religion se trouvent être parmi nous.
TRISTESSE
Je suis triste parce que lors de la levée de corps du commissaire IDRISSA Tohé à IVOSEP, j'ai entendu des choses incroyables. Je suis triste parce que les propos que j'ai entendus sont du porte-parole des Imams. Je suis triste parce que ces propos venant De lui m'inquiète sérieusement. Je suis triste parce qu'il a dit que les musulmans de Côte d'Ivoire sont les plus heureux du monde. Je suis triste parce qu'en fait d'oraison funèbre, il a plutôt fait les éloges du chef. Je suis triste parce que le cadre et l'occasion ne s'y prêtaient pas. Je suis triste parce que faire de la diplomatie ne veut pas dire se compromettre.
ESPOIR
J'ai de l'espoir parce que je crois que si on applique les principes élémentaires de notre religion, nous serons sauvés. Dieu tout-puissant nous ordonne la concertation dans la promesse. Je suis triste parce que le porte-parole des Imams a débordé et cela est grave. Je suis inquiet parce qu'il a guidé nos premiers pas dans la lutte pour la réhabilitation de l'islam en Côte d'Ivoire.
INQUIÉTUDE
Je suis triste parce qu'affirmer aux yeux du monde que les musulmans de Côte d'Ivoire sont les plus heureux du monde est grave et très préoccupant. Chers lecteurs, je suis inquiet parce qu'il y a des musulmans qui croient que toute initiative... Concernant la communauté, cela doit forcément passer par eux. Je suis inquiet parce qu'ils croient que sans eux, l'islam en Côte d'Ivoire ne peut pas évoluer. Je suis inquiet parce que des frères musulmans se mettent en transe. Soutenez ALIF en vous abonnant, grave même. Je suis triste parce que les musulmans de ce pays ont toujours été utilisés comme des faire-valoir. Je suis triste parce que l'islam est la confession qui a été le plus spoliée spirituellement, moralement, financièrement et socialement par certaines personnalités de ce pays.
JUIN 1993
FORMATION-FORMATION
« Les croyants sont uniquement ceux-là dont les cœurs se remplissent de crainte à l'évocation de Dieu, qui, lorsqu'on leur récite ses versets, en acquièrent davantage de foi et s'en remettent à leur Seigneur » (S 8, V 2).
Comment rattraper une ou des rakats perdues ? D'attendre l'Imam à la position du roukou jusqu'à ce qu'il se dirige vers la terre pour la prosternation. S'il avait relevé la tête pour suivre le mouvement de l'Imam, sa prière serait nulle. C'est Le dire de certains
Le fidèle qui arrive à l'assemblée au moment où il ne reste qu'une rak'at à faire en commun est arrivé à temps à la rak'at pour bénéficier des mérites attachés à la prière. Il trouve l'Imam dans la position du roukou (inclinaison du corps). Comment doit-il procéder ? Le fidèle doit d'abord formuler l'intention de s'acquitter de la prière en vue, puis il prononcera le Takbir al-Ihram. Il prononcera un Takbir ordinaire (Allahou Akbar) en vue de nouer le roukou. Si ses deux mains se posent sur ses genoux avant que l'Imam ne relève la tête, il a rattrapé la rak'at. Lorsque l'Imam terminera sa prière avec le salut final, le fidèle terminera aussi sa prière avec le salut final. Sa prière est parfaite.
Si le fidèle arrive à l'assemblée et trouve l'Imam à la position du roukou, il formule l'intention de s'acquitter de la prière, fait son Takbir al-Ihram et prononce un Takbir ordinaire (Allahou Akbar) pour nouer le roukou. Pendant ce temps, si l'Imam a relevé la tête... Pour se redresser, avant que le fidèle n'ait posé ses mains sur ses genoux, que doit-il faire ? Le fidèle doit rester dans cette position du rukou et ensuite suivre l'Imam relevé qui se dirige vers la terre pour une prosternation. Le fidèle suivra alors l'Imam dans son salat, qui est parfaite.
Le fidèle arrive à l'assemblée et une rak'at est déjà accomplie. Comment doit-il procéder ? Le fidèle doit d'abord prononcer l'intention de s'acquitter de la prière en vue, puis il prononcera le Takbir (Allahou Akbar) ; ensuite, il imitera l'Imam pour le reste de la prière. Lorsque l'Imam prononcera le salut final, il ne le fera pas. Il se relèvera sans prononcer de Takbir ordinaire (Allahou Akbar) pour faire la rak'at qu'il a manquée. Il récitera la Fatiha et la sourate à haute voix mais ne nécessitera pas le Khounou, parce que l'Imam l'a fait en sa présence. Sa prière est terminée.
Le fidèle arrive à l'assemblée au moment où les deux rak'ats sont presque terminées. L'Imam est à la presque terminées. L'Imam est à la position assise de la deuxième rakat. Que doit faire le fidèle ? Le fidèle doit d'abord formuler l'intention de s'acquitter de la prière en vue, puis prononcer le Takbir et se mettre directement à la position assise sans passer par le roukou et le Soudjoud (Inclinaison, etc.). Lorsque l'Imam prononcera le salut final, il ne le dira pas. Il se relèvera communément.
* Si le fidèle arrive à l'Assemblée et trouve une rakat déjà accomplie.
* Le fidèle qui arrive à l'assemblée au moment de l'inclinaison du corps (Roukou) et qui pose ses mains sur ses genoux avant que l'Imam n'ait relevé sa tête, est arrivé à temps pour faire toute la rakat.
Prenons maintenant la salat al DJOUMAA. La prière du vendredi comporte deux rakats comme celle du matin. Le procédé est presque le même. Si le fidèle n'assiste pas à une rakat complète à la prière, c'est-à-dire, arrive à la prière après le roukou de la deuxième rakat, il est dit que sa prière n'est pas valable. Il n'a pas rattaché sa. Prière à celle de l'assemblée. Lorsque l'Imam prononcera le salut final, le fidèle pourra interrompre sa prière pour faire une salat al-Zhour de 4 rakats en commençant par l'appel (Ikhamat), tout en sachant qu'il avait débuté sa prière avec l'intention de faire une salat al-Djoumaa. On dit aussi qu'il peut continuer sa salat de deux rakats sans l'interrompre pour qu'elle lui serve de prière surérogatoire ; et quand il la termine, il a perdu la rakat.
Le fidèle qui arrive à l'assemblée au moment où l'Imam termine sa position a perdu la rakat. Le fidèle qui arrive en retard à l'assemblée doit commencer sa prière au moment où il arrive et, après le salut final de l'Imam, doit rattraper seul ce qu'il n'a pas pu faire avec l'assemblée.
Prenons des exemples : SOUBH (du matin) : 2 rakats. Le fidèle arrive à la salat et la trouve commencée. Les croyants sont à la position debout de la première rakat. Que fait-il ? Il doit d'abord prononcer l'intention de s'acquitter de la prière en vue ; puis il prononce le Takbir al-Ihram (Allahou). Akbar) en élevant les deux mains à la hauteur des épaules, ensuite il imitera l'Imam pour le reste de la prière. Lorsque l'Imam dira le salut final, le fidèle le dira aussi. Il terminera en prononçant un Takbir (Allahou Akbar) puis il s'acquittera entièrement de sa prière, y compris le khounout s'il le veut.
Si le fidèle a perdu cette rakat, il devra donc faire une autre rakat à la place de celle-ci, seulement après le salut final. Si par ignorance, le fidèle, au lieu de faire une salat al-Zohour, quitte directement l'assemblée, il reprendra une salat al-Zohour avec un réappel et une nouvelle intention.
ZOHR-ASR et ICHA : 4 Rakats. Si le fidèle arrive à l'Assemblée et...
ALIF Page 10 JUIN 1993 SOUTIEN
Le Prophète (PSL) a dit : "Quand le fils d'Adam meurt, son œuvre s'arrête sauf dans trois choses : une aumône continue (école, hôpital), une science dont les gens tirent un profit, un enfant vertueux qui prie pour lui." Rapporté par Mouslim
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EN 1993
REVEILLEZ-VOUS
"Passe-toi de qui tu veux et tu seras son égal. Recours à qui tu veux et tu seras son esclave. Fais du bien à qui tu veux et tu seras son prince."
LE CREPUSCULE DES IMAMS
INTERPELLATIONS
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Ceux qui en savent moins, l'enseignant parle formation, l'artisan par le produit de son art... Que les hommes m'entendent !
QU'ALLAH nous soutienne et guide nos pas !
Moustapha Kamal, encore moins régionaliste ou tribaliste. Les critères de choix d'un Imam sont connus ; voyons ce que nous dit ce hadith rapporté par Ogba al Ansari (1) ; Selon lui, le messager de Dieu (Aleihi Salam) a dit : « Préside à la prière celui qui sait le livre de Dieu (le Coran). Si leur connaissance du livre est égale, c'est celui qui possède le mieux la Sunnah (tradition du Prophète). S'il y a égalité à ce niveau, c'est celui dont l'exil (à Médine) est le plus ancien. S'ils se sont exilés à la même époque, c'est le plus âgé d'entre eux... » (Muslim).
Ces critères clairs et précis sont foulés aux pieds rien qu'à cause des petits intérêts liés à ce poste tels que les sacrifices ; et rares sont les Imams comme ceux de la grande commune de Cocody (Riviera, Adjien,...) qui font exception à cette règle (normal).
Là où personne n'échappe, c'est qu'être devant permet d'avoir son nom sur la fameuse liste des Imams et de bénéficier de temps en temps des enveloppes du chef, ou d'être l'ami et l'agent du député-maire pas toujours musulman. Il n'est pas rare de voir dans nos mosquées des oppositions farouches mais très souvent souterraines des Imams et de leurs plus proches. Collaborateurs. Le seul cas de la commune de Soubré où l'on a trouvé un vendredi matin du sang à l'endroit où se tient l'Imam pour diriger la prière est effroyable, car dès le lendemain, il commença une maladie dont il devait mourir quelques mois plus tard. Le Cheikh Ahmed T. B. de la grande Mosquée de la Riviera, petit à petit mais sûrement (et gloire à Dieu), est en train de sortir de cette maladie mystérieuse qui l'a terrassé pendant plus de deux ans.
Nous reprenons le texte des interpellations d'un frère musulman à ses coreligionnaires parce que les thèmes développés sont toujours d'actualité. Permettez-moi d'interpeller les musulmans de ce pays sur des aspects de notre communauté qui semblent méconnus par la majorité et qui exigent de chacun générosité, sollicitude et soutien.
Savez-vous quels sont ceux d'entre nous qui construisent les mosquées de nos villes, villages et quartiers ?
MEITE M
SOMMAIRE
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Le manifeste du CIRA - Savez-vous lesquels d'entre nous sont les... Plus charitables pendant les quêtes de la grande prière du vendredi ? Savez-vous lesquels d'entre nous observent les recommandations de l'envoyé de Dieu, à savoir : l'assistance au prochain, à l'orphelin, au déshérité, au voyageur ? Ignorez-vous de quoi vivent nos Imams ?
LE TRIBALISME
Mais pourquoi tant de haine dans nos Mosquées ? Il nous arrive très souvent d'entendre dire que tel homme n'est pas ivoirien et on veut en faire un Imam en Côte d'Ivoire. Si cela était une logique islamique, le Prophète (Pabx sur lui) n'aurait jamais été guidé de la communauté à Médine et Abou Bakr non plus. Si cela était une logique islamique, toutes les Mosquées d'Abidjan auraient dû être dirigées par des Imams ébriés, celles de Bouaké par des Imams Baoulé, celles de Gagnoa par des Bété, etc.
Autre stratégie pour chasser un Imam, c'est celle qui consiste à laisser l'Imam commettre et persister dans des erreurs.
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EDITORIAL
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Savez-vous comment sont payées les factures d'eau, d'électricité et les frais ? d'entretien de nos mosquées ? Voulez-vous des Imams dignes de ce nom, d'une communauté honorable et respectée ? Voulez-vous d'une communauté rayonnante comme le prêche le saint Coran ?
LA FUITE DES CADRES MUSULMANS
Que veut la fédération syndicale des copropriétaires ? Mais doit-on en vouloir à ces Imams ? Ils ne peuvent rien faire pour eux-mêmes : diriger les prières de 5 heures du matin jusqu'à 20 heures, célébrer tous les jours des mariages, faire des baptêmes, des réconciliations sans compter tous les morts sur qui il faut prier et qu'il faut accompagner à l'avant-dernière demeure, etc... Quel homme à leur place pourrait tenir un tel rôle sans aide et être honnête ?
Un Imam, le saviez-vous, comme Mohammed Lamine Kaba, qui attendait un soir à l'arrêt du bus après la prière de 19 h 30, a été frappé par la générosité d'un chrétien qui, l'ayant reconnu, est venu le déposer jusqu'à son domicile de Willasmville. Nous avons trouvé un soir la grande Mosquée d'Adjamé sans eau pour facture impayée. Où, chers cadres qui priez dans ces lieux, voilà l'objet de votre fierté ! Non ! Nous avons atteint le seuil intolérable. Il faut agir vite si nous voulons soustraire nos Imams et avec eux toute la communauté musulmane de Côte d'Ivoire des alliances suicidaires qui se font avec des ennemis de l'Islam puissamment riches, avec des États puissamment armés et qui ont juré d'abattre l'Islam, ou avec des centrales intelligentes par fondations interposées. Vivement donc que brille le soleil qui dissipera le crépuscule des Imams.
Pages 5-6-7 entre autres, on le laisse faire des sermons extrêmement longs et caduques les vendredis, pendant qu'un soleil d'enfer fait monter la grogne au sein des fidèles assis hors de la mosquée. Quelques fois, on l'encourage à faire des sermons-éloges à l'endroit des autorités politiques, dans le seul dessein de le livrer à la vindicte populaire et de le remplacer à la moindre faille. Et quand vient le moment de lui trouver un successeur, on assiste alors à de vraies guerres de succession. tranchées. Les korhogolals veulent que l'Imam soit un des leurs, quand les odiennékas sortent tous les vieux canaris afin de barrer le chemin au candidat originaire de Touba, tandis que les ressortissants de cette région traitent l'Imam du worodougou d'acheteur de produits quand ce ne sont pas ceux de Bondoukou qui accusent l'Imam d'odienné d'adultère, et patati, et patata..... Pauvres Imams ! Ils sont aussi contraints de se laver au « nassidji » avant de venir diriger les prières sans oublier les chapelets d'amulettes attachées autour de la taille (protection oblige !).
Dossier Tabaski Page...... 8
Voulez-vous continuer de l'ignorer ? Voulez-vous persister dans cette ignorance dommageable pour notre communauté ? Alors, entraidons-nous : que ceux qui sont privilégiés de la fortune aident à la promotion de notre communauté ; que ceux qui le sont moins, le fassent à la hauteur de leurs moyens. Que ceux qui sont confrontés à des difficultés redoublent d'efforts pour mériter. L'aide de la communauté
Nous avons le devoir de promouvoir effectivement l'image de notre communauté, de faire d'elle la meilleure des communautés. Tous autant que nous sommes, à tous les niveaux : social, économique, politique... Le fortuné par la pratique de la générosité et de la charité, le savant par l'apport de la connaissance à Lecture pour vous.
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Obsèques d'Idrissa Tohé
Oraison Éloges
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Formation : Comment rattraper des rakats perdues
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Opération 2000 Abonnés
As-salam Akoum
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LE NON RESPECT DES TEXTES
Crépuscule des Imams
Interpellations
Wattara Adams
Non, frères musulmans, l'Islam n'est pas une religion nationaliste.
Oublions vite MAI 1993.
ALIF
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Part of Alif #07