Issue
Plume Libre #03
- en
- fr
- Hierarchies
-
Côte d'Ivoire
- Articles de journaux (1648 items)
- Agence Ivoirienne de Presse
- Fraternité Hebdo (74 items)
- Fraternité Matin (623 items)
- Ivoire Dimanche
- L'Alternative
- L'Intelligent d'Abidjan
- La Voie (185 items)
- Le Jour (16 items)
- Le Jour Plus
- Le Nouvel Horizon (4 items)
- Le Patriote (291 items)
- Notre Temps (5 items)
- Notre Voie (450 items)
- Publications islamiques (880 items)
- AJMCI Infos (4 items)
- Al Minbar (12 items)
- Al Muwassat Info (2 items)
- Al-Azan (13 items)
- Alif (69 items)
- Allahou Akbar (1 item)
- Bulletin d'information du CNI (1 item)
- Islam Info (695 items)
- Les Échos de l'AEEMCI (1 item)
- Plume Libre (82 items)
- Photographies (Côte d’Ivoire) (4 items)
- Références (Côte d'Ivoire) (239 items)
- Articles de journaux (1648 items)
- Title
- Plume Libre #03
- Publisher
- Plume Libre
- Date
- December 1991
- issue
- 3
- Abstract
- Mensuel ivoirien d’informations générales
- number of pages
- 8
- Has Part
- États-Unis : Reagan et la Bible
- Language
- Français
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0001325
- content
-
PLUME LIBRE
GROUPE
MINISTERE " E INTERIEU JIRECTION DES ARCHIVES NATIONALE
П TOURE Aciou
DITIONS
LE DIRECTEUR
B
2 ABJ. 8 / TE
PL
GAL
DÉC. 1991
M STERE DE L'INTIEUR
RGIE DU P. 126
Prix : 200F
ibre
N ° : 003
MENSUEL IVOIRIEN D'INFORMATIONS GÉNÉRALES
CARTES DE SEJOUR :
EDITO PLUME
CE QUI NE VA PAS
LES CROISÉS SONT
DE RETOUR !
évelopper sa foi, la faire partager par d'autres, noble mission !
Mais le faire en faisant fi des autres, voilà qui pose problème. En Côte d'Ivoire comme dans la plupart des états africains subsahariens. Deux grandes religions se cotoyent et se partagent les croyants. Sans négliger la part des religions africaines et des libres penseurs, il faut tout de même reconnaître que l'islam et la religion chrétienne (toutes tendances confon-dues) se taillent la part du lion. Pendant longtemps, la cohabitation s'est faite de façon acceptable malgré les aléas dûs à la colonisation et à la politique partisane des différents gouvemements africains. Cependant depuis quelques années, les choses commencent à prendre une autre toumure. La quiétude d'antan dis-parait des relations pour faire place à la méfiance ; le ciel à l'horizon voit s'amonceler de gros nuages annonciateurs d'un avenir incertain La tragique situa-tion que continue de vivre le Libéria (pour laquelle beaucoup feignent d'ignorer les dimensions religieu-ses) et les récentes violences au Nigéria ne sont pas faites pour lever les inquiétudes.
Pourquoi cette nouvelle et mauvaise toumure ? Dans un espace occupé et de surcroit par un élément civilisationnel aussi puissant que la religion, toute brusque intrusion donne lieu à des chocs violents. Dans le cas d'espèce, on note depuis une décennie au moins, la ruće des nouveaux croisés » sur l'islam et les zones islamisées. L'objectif affiché, vider cette religion de sa substance vitale (jeunes et fammes surtout) à défaut de la démolir définitivement. Tout un arsenal aussi bien psychologique qu'économique est à cet effet déployé
Dembélé Al Séni
Il s'agit notamment d'enroler des jeunes dioulas
ou ayant des noms à consonnance islamique, de les former (pour l'essentiel leur apprendre quelques ver-sets du Coran et des bribes de la langue arabe) et de les injecter dans les milieux musulmans avec force dol-lars pour essayer d'accomplir leur sale besogne : dé-toumer les musulmans de leur foi. Ce jeu semble le favori des croisés venus de chez les yankees. Les cassettes audio, les livrets et prospectus de tout genre signés par des « Mouhamed », « Abdallah », » Moussa el ventant les mérites du christianisme ou donnant les soi-disantes raisons de la conversion d'un musulman au christianisme foisonnent. Il y a même un guide pratique avec pour titre Comment évangéliser un musulmans. La construction de centres d'éducation féminine dans les régions traditionnellement musul-manes (Odienné, Bondoukou, Séguéla... ) par certai-nes missions participent du même objectif. C'est une provocation manifeste que nul n'a le droit d'ignorer. Toute cette activité fébrile est-elle l'expression d'un nouveau regain de foi et de popularité de l'autre côté ? Apparemment oui ! Mais à la réalité, ce n'est que le chant du cygne.
Malheureusement ce chant-ci a la capacité d'em-poisonner l'atmosphère et d'exacerber les tensions !
MINISTERENTENEUR D
Dépôt Légal 35387
09-12-91
DE LA GUERRE DU
GOLFE
A LA CONFÉNCE
DE MADRID
NOTRE MAJORITÉ
SILENCIEUSE
PL
" PLUME LIBRE "
C'EST CE QUE J'ATTENDAIS
SOMMAIRE
je m'abonne
PLUME EN LIBERTÉ
Page 3
Notre majorité silencieuse
-
Nom et Prénoms : Adresse complète........
................
PLUME DANS LE QUOTIDIEN
3 mois 825
1050
6 mois...... 1625
2100
. 4
-Cartes de séjour : Ce qui ne va pas
9 mois...... 2475
3150 4200 ☐
un an.......... 3300 ☐
....... 5
- L'école ivoirienne : et la question morale ?....... 5
ETRANGER
Je vous règle sa somme de
... au moyen de : Mandat
PLUME POLITIQUE
chèque postal
chèque bancaire ☐
libellé au nom de l'Association des Elèves et Etudiants Musulmans de Côte d'Ivoire (AEEMCI) 08 B. p 2462 Abidjan 08.
- De la guerre du Golfe à
la Conférence de Madrid. …………………..
6
Prière renvoyer le coupon avec votre règlement.
- Peut-on faire confiance aux partis politiques ?
Date et signature
- La politique : une fiction ?
_.............. 7
NB : si vous désirez recevoir votre " PLUME " au service, prière préciser toutes vos réfé-rences à cet effet.
-Les musulmans et les fêtes : halte au mimétisme 7
INFOS-PLUME........
...... 8
_
LA SAGESSE EST-ELLE DEVENUE AMÉRICAINE ?
Dans la littérature classique, on at-tribue généralement la sagesse aux grocs et de façon générale aux peu-ples d'orient. Mais les drames du monde modeme semblent la rame-ner en Amérique.
Dans sa livraion du 11 Novembre 1991 (cf Ivoir soir N ° 1125) notre conferere Ivoir Soir nous rapporte, suite au drame de Magic Johnson ces propos du vice-Président améri-cain Dan Quayle Quayler : « C'est l'abstinence. S'il y a quelque chose que je pouvais faire pour encourager
les jeunes, ce ne serait pas de parler de l'amour sans danger. Je parlerai de l'abstinence... ».
Si le mot avait été liché du côté d'Alger ou de Téhéran, on aurait pu entendre les réactions du genre : « Encore ces musulmans... avec leurs modèles et leur morale... Puisque ce sont ceux qui nous servent de modèle qui le disant, alors nous osons croire que l'idée fera tiche d'huile dans l'intérêt supérieure de l'huma-nité.
Le SIDA, malgré tout, a le mérite de ramener l'huma-nité aux vérités religieuses
DHL
COMITÉ DE RÉDACTION
Dembele Fausséni Bintou Samaké Gbané Bakary
SECRÉTARIAT DE RÉDACTION
Mme Diakité née Salimatou Diallo
Dembele Fausséni Ghane Bakary
DIRECTEUR TECHNIQUE Doumbia Ibrahim
ADMINISTRATION
Petite Mosquée de la Riviera
08 b. p. 2462 Abidjan 08 Tél : 43-47-58
Touré Aliou
Cissé Kader Demblé Lassana Doumbia Ibrahim Koné Zacharia Sangaré Moussa Yacouba Sylla Koné Issa
DIRECTEUR DE PUBLICATION
Touré Aliou
PHOTOS
REDACTEUR EN CHIEF Dembele Fausseni
Fofana Adarna Ojekale Mahmoud
MICRO-COMPOSITION
Walters Adams
IMPRESSION
Imprimerie Reprographie Tél. : 37-03-28
CONTACT : Petite Mosquée de la Riviera
DISTRIBUTION
MAQUETTE
Le Club des Amis
de la Plume
08 hp. 2462 Abidjan 08
COUVERTURE
Wattara Adams
SOUTENEZ VOTRE JOURNAL PLUME Libre
Dépot légal N ° 2732 du 07 Octobre 1991
PLUME L / DECEMBRE 1991 / Page 2
PLUME EN LIBERTE
NOTRE MAJORITÉ
SILENCIEUSE
' Islam en Côte d'Ivoire est la religion majoritaire, c'est une chose connue et tue. C'est un atout important dans un pays que nous voulons de plus en plus démo-cratique.
Une vraie démocratie n'est pas une démon-cratic (I). Tant qu'elle aspire à apporter un plus d'équité et de justice. La floraison déraisonna-ble de joumaux et de partis politi-ques peut mener à une médiocre médiacratie (2). C'est un prélude possible à une forme d'anarchie. Dans le cas de la CI ce serait rem-placer un mal vicieux par un autre tout aussi frustrant.
S'il faut soutenir le pouvoir dans sa volonté affichée de reforme il faudra le faire en évitant le danger de la récupération et de la manipulation. Ce sont les spécialistés de certains barrons encore sur leurs séants. S'il faut s'opposer au pou-voir en place, il faut s'y tenir prêt à tout instant. Sans concessions, sans compromission, comme un vrai contre-pouvoir, porte parole de plus de 40 % de notre peuple.
Autrefois nous avons été naïfs, aujourd'hui, nous ne devons plus rester passifs. Nous ne pouvons plus accepter les illusions que l'on nous maquillait en épouvantail de solution.
Il s'en trouve dans nos rangs qui ne nous suivent pas et qui ne nous suivront pas. Ce sont de trop bons élèves de notre école Ivoirienne. Ils refusent de se remettre en question à la lumière de leur raison et de la naissante démocratic.
Nous pensons, quant à nous. que refuser la lutte pour l'Islam aujourd'hui en Côte d'Ivoire c'est fuir l'action pour se réfugier dans la réaction. Quelle couardise et quelle absence de responsabilité
Nous estimons que, continuer d'attendre des gentillesses » de la part de nos dirigeants, c'est accepter de perpétuer la subordination colo-niale et la méfiance injuste dont ont tant soufert nos corréligionnaires par le passé.
La majorité silencieuse à besoin de voix pour proposer sa voie. Pro-prement, Islamiquement
Une République Dioula du Nord ? C'est ridicule. Il faut savoir rester séricux. La gravité du sujet nous l'exige. L'Islam transcende les ra-ces et les tribus. Nous avons à libé-rer un Islam domestiqué. Nous use rons des méthodes islamiques : dans le respect de la Création, en toute obéissance au Créateur.
Notre majorité Silencieuse à des choses à dire. Des choses plus belles que le silence. Nous devons nous exprimer en notre nom. Pour que demain soit plus beau, pour que de-main soit plus sûr pour nos enfants.
fausse idée bien de chez nous que l'argent est la base de toute réalisa-tion humaine. Une vie réussie est une vie de fric. Le renoncement à cette idée sera pour beaucoup d'en-tre nous une renonciation. Le goût du gain, tel une ventouse, s'est ac-croché à nos cœurs et dans nos men-talités. On nous a enseigné qu'il nous fallait des capitaux. C'était vi-tal pour notre économic.
Certes ! ce fut fatal pour notre men-
reux d'être musulman en Côte d'Ivoire. L'alibi de la LYBIE et le spectre de l'IRAN ont presque dis-paru. Il n'est même plus génant, pour beaucoup d'être cadre ivoirien et de se réclamer de l'Islam. Les mentalités de nos concitoyens nous ont suivis dans une part de notre mouvement de réhabilitation. Mais il reste du chemin à faire.
Pour beaucoup d'Ivoinens, il démeure douteux et curieux sinon mystérieux que l'on puisse être
L
que les gouvemants nous jettent des miettes, nous ass ass inons notre futur.
Nous devons revenir sur cette soumission mentale. Nous sommes une communauté musulmane, une fraction vivante de la UMMA. Nous devons nous montrer à la hauteur des ambitions de notre religion. Notre survie est à ce prix. Nous ne devons pas rester une majorité bouillante sans cesse frustrée ; ba-vant après des projets sans aucune mesure avec ses vraies aspirations
talité.
LES DIRIGEANTS DOIVENT ÉCOUTER LEUR
PEUPLE
B. AMARA, Paris France.
LA majorité silencieuse : Il faut la transformer en force de décision !
Il parait que en Démocratie ce qui compte, c'est le nombre ! Alors....
Il parait qu'en démocratie, les dirigeants doivent écouter leur peu-ple et respecter ses aspirations. Autrement le peuple doit les démet-tre pour les remplacer par d'autres dirigeants qui savent écouter. Dans ce cas n'hésitons pas à être premiers parmi les démocrates.
Le chemin que nous avons à parcourir est long et jalonné d'em-büches. Pour l'instant, personne ne parle de révolution. Cemot fait peur. De plus, dit-on, < les révolutions n'existent que dans les li-propres vres (3). Nous sommes propres. Nous voulons le rester. Parlons donc d'évolution. Parlons de transforma-tion graduelle mais urgente de notre statut de religion bafouée (depuis la colonisation) à la reconquête du res-pect légitime que l'on nous doit. Nous sommes une communauté re-ligieuse. Nous sommes la première communauté religieuse de ce pays.
Cette transformation incombe à la jeunesse musulmane actuelle de Côte d'Ivoire. Elle seule peut faire l'Islam soit chez elle en Côte
1) Démon-cratic : le gouvemement par le démon
communautaires (5).
C'est une lutte sans relâche con-tre nous mêmes et contre ceux qui nous gouvement (aujourd'hui et demain) tant qu'ils ne cesseront de nous toiser comme étranges parce que musulmans.
La place de l'Islam en Côte d'Ivoire est à reprendre, à arracher. Personne ne la donnera. Elle n'est pas à donner. Cet effort-sur-la voie-de Dieu est un devoir de chaque musulman. Mais en priorité il s'im. pose aux universitaires et aux étu-diants musulmans. Is sauront trou-ver le moyen de donner la parole à la Majorité Silencieuse. Inchallah.
Notre lutte doit s'orienter sans faille et sans faux scrupules contre les marchands de mensonges maraboutiques et les colporteurs de superstitions. Elle ne doit pas pour autant faiblir ; contre les néo-colons locaux et leur démagogie bon mar-ché. Notre succès, comme tout suc-cès, dépend de Dieu. Notre engage-ment nécessite deux renoncements minimum. Le renoncement à certai nes méthodes de pensée, le renonce-ment à certaines méthodes d'action. Puisse Dieu Très Haut nousy assiter.
Il nous faut renoncer à cette
musulman et ivoinen. Pourtant il y a des musulmans haut placés aux gouvernements de leur pays. Ceux-là, l'islam ils s'en taisent.
Ne leur demandez pas si bientôt ils iront au Hadj. Ils pourraient s'en offusquer. Les musulmans de nos gouvernements ne vont jamais à la Mecque. C'est une loi tacite non écrite ? Chaque année, ils hochent la tête devant les déboires et la rage contenue des pélérins Ivoiriens res-capés de l'expédition de la Mecque. Indifférents ? Très probablement, car l'ambassade de Côte d'Ivoire en Arabie Saoudite » n'est pas an-core à l'ordre du jour.
Nous avons donc à révenir à des propositions plus justes pour réinté grer l'idée que la valeur d'une œuvre humaine ne doit se voir que dans son rapport avec la réalisation du projet divin.
L'argent n'est donc pas la juge par défaut du succès de nos actes. Il nous faudra renoncer dans un second temps aux méthodes classi-ques d'action politique importées d'Occident.
2) Médiacratie le gouvernement par les médias
3) -Lénine
4) -Les médersa relèvent du minis-tère de l'intérieur, comme la police
5) -Il est regrettable que la question des congés de fêtes suscite plus d'intérêt de la communauté que le Statut des Mosquées de des Medersas.
IL S'EN TROUVE DANS NOS RANGS QUI NE NOUS SUIVENT PAS ET QUI NE NOUS SUI-
VRONT PAS
6) -Sunnah (ici au sens général) le Saint Corant et la pieuse pratique du Prophète de l'Islam.
NOUS DEVONS REVENIR SUR CETTE SOUMISSION MENTALE
Noure action, dans la voie de Dieu, exige de nous la créations, l'imagination constante de notre avenir. Nous devons cesser de pen-ser que notre devenir est à jamais cristalisé, consigné, enfermé dans certaines lois déterministes. Nous devons plutôt évoluer dans une perspective positiviste fondant no-tre appréciation nos décisions sur la Sunnah (7). Autrement nous som-brerons dans le mimétisme illogi-que dans le gaspillage d'énergie.
Quand nous demandons à l'Etat ses moyens, son savoir faire et ss quotion pour l'éducation de nos en-fants, ils nous les place sous sur-veillance de la police nationale (4).
Nos enfants n'ont donc pas les mêmes chances que les autres. No-tre avenir est ainsi compromis.
Si nous attendons, comme nos parents ont été forcés d'attendre,
PLUME Libre notre métier :
que d'Ivoire.
Certes, ces dix demières années de très gros, progrès ont été accom-plis sous l'instigation, voire sous
action de nos ainés. Au point qu'aujourd'hui, il n'est plus dange-
LA QUALITÉ !
PLUME L / DECEMBRE 1991 /
Page 3
PLUME DANS LE QUOTIDIEN
CARTES DE SÉJOUR :
CE QUI NE VA PAS
dans le pays, on sait qu'i faudra payer.
Il faudra se priver du minimum (au besoin du repas quotidien) pour être en rêgle. Ceux qui ne le pourront pas devront alors faire face aux dif-férents corps habillés, notamment la police. Pour ces derniers (une bonne partie tout au
moins) la carte de séjour est une aubaine, un moyen supplémentaire pour racketter surtout que pour cette opération ils n'auront affaire qu'aux étrangers plus faciles à intimider.
Au delà du sombre avenir qui s'annonce pour les étrangers dans le pays de l'hospitalité », c'est la réaction du monde politique ivoirien devant cette situation qui a marqué plus d'un observateur. Pour une fois, pouvoir et opposition sont sur la même longueur d'onde. Pas de communiqués, de meetings encore moins de marches de protestaion de la part des partis de l'opposition. C'est bien connu pas ces temps qui courent, le « haro sur l'étranger » est le meilleur moyen pour engranger des voix et améliorer sa côte électo ral. Même les joumaux si prompts à dénoncer les propos racistes des Chirac et Giscard ont perdu leur tonus devant cette situation !.
La recette Lepen risque de faire bien des émules par ici. L'attitude de l'oppostion ivoirienne pose le problème général de nos politiciens et de leur conception du rôle d'un parti. Ce rôle est vu beaucoup plus comme la mise en place de stratégies pour accéder au pouvoir que l'édu-cation, la formation et l'orientation des populations vers un dessein grandiose. Cest cela qui explique qu'on garde le profil bas devant des situations de ce genre pour ne pas s'aliéner une partie de l'électorat
l'influence des contingences immé-Les populations sont soumises à
diates et leur réaction s'en ressent. Les politiciens doivent les amener au delà de ces contingences. Les teur de cette tâche et c'est dommage nôtres semblent ne pas être à la hau-pour la Côte d'Ivoire.
Dembéle Al Seni.
nommé pour nous conforter dans nos positions. Il faut des textes clairs et précis sur le code de nationalité pour éviter des situations injustes commes celles qu'on est en train de faire subir aux enfants de ce pays victimes de leur origine.
Au nombre des questions que suscite la carte de séjour, figurent en bonne place les prix appliqués et la périodicité de son renouvellement. Pour le colonel Bombet, les prix des cartes visent à amener l'opération à se prendre financièrement en charge ! On reste perplexe devant cette justification car comment expliquer que les cartes de séjour qui n'ont qu'une année de validité puissent coûter 5000f pour les ressortissants des pays de la CEDEAO et 50 000 frs pour tous les autres alors que la carte nationale d'identité qui coutera 2500F (nouveau prix) a une validité de dix ans ?
Ce qui
qui depuis un an était an-
noncé à demi-mots est devenu de-puis le mois d'octobre demier une réalité. Désormais, tout étranger en Côte d'Ivoire doit poss oder une carte de séjour.
C'est vrai, la grande france sous la houlette du truculent Chirac, mal-gré ses grands principes de liberté, d'égalité et de fratemité avait donné leton il y a quelques années. Cepen-dant, nombreux sont ceux qui pen-saient que l'Afrique allait se passer de cet exemple. Erreur la côte d'ivoire vient de lui emboîter le pas.
Lucame ouverte sur une mesure aussi injuste que dangereuse.
la recherche de l'intégration effec-tive des populations africaines.
doivent elles et peuvent elles être considérées comme en stransits en Côte d'Ivoire ? Poser ce problème n'est pas faire preuve d'an quel conque sentimentalisme idéaliste ! Mais bien au contraire, c'est mettre
à jour une situation que bien de personnes feignent d'ignorer. Le drame psychologie de cette ge-nération boulevard et déchirée entre un pays d ' (souvent in
VIOLATION DE L'ESPRIT DES
ACCORDS SOUS-RÉGIONAUX D'INTÉGRATION
Pour beaucoup cette opération vise à renflouer les caisses de l'Etat. Avec les 3 à 4 millions de personnes concemées, ce sont plusieurs mil-liards de francs CFA qui sont en effet attendus. On peut comprendre la volonté d'un gouvemement à mettre ses finances à flots. Mais le (générales hasta trainé faire au détriment d'une population dans les bagiennes et gagnée déjà par la pauperisation londonienne de explosions de (pour la grande majonté) voilà qui violence este affrontements qui est difficilement acceptable. Pour la ont marqu plus d'un espa Ces plupart en effet des populations tou-Violences sont depuis toujours la lochées par la mesure, les conditions quotidien de ces grandes villes. Le memes causes entrainant les mêmes effels, on serait mieux inspiré en faisant prouve de réalisme de pragmatisme pour traiter le cas de aces immigrés particuliers avec la lucidé que la situation nécessite
Pour beaucoup d'observateurs dans la capitale économique ivoirienne, c'est justement par rap-port aux demières élections géné-rales qu'il faut comprendre les dé-cisions annoncées par le ministre de l'inténeur. En effet, la participation des étrangers à ces consulta
tions électorales n'a pas été du goût des partis d'opposition et avec eux, une partie de la population autochtone. Or, le parti au pouvoir et son gouvernement ne sont pas sûrs de pouvoir maintenir cette par-ticipation aux prochaines élections (l'opposition en tout cas est déter-minée à ne pas céder sur ce terrain). Aussi, est ce à dessein qu'on s'est résolu de ce côté à faire la conquête résolu de ce côté à faire la conquête des nationaux. La carte de séjour participe de cette conquête en sanctionnante ceux qui ont par leur participation aux votes révolté les nationaux contre le pouvoir. On es-père également du côté du pouvoir, ainsi enlever à l'opposition l'un de scs arguments favoris.
connu
« L'instauration de la carte de séjour est un acte de souverainété nationale, elle ne remet nullement en cause les engagements intematinaux de la Côte d'Ivoire.... C'est ce qu'a fait entendre leminsitre ivoirien de l'intérieur et de la sécu-rité le colonel Emile Constant Bombet justifier la mesure instau-rant la carte de séjour pour en Côte d'Ivoire.
Simple rhétorique diplomatique 1 On ne peut en effet s'empêcher de penser ici au sens et à la portée des traités signés entre les Etats Africians. Au premier chef les ac-cords de la CEDEAO sur la libre circulation des personnes et des biens. L'acte posé par le gouveme-ment ivoirien quoi qu'on en dise foule aux pieds lesdits accords.
Le Nigeria en a fait pire pour-raient retorquer certains. Mais, faut il se situer dans le camp de ceux qui violent les accords qu'ils ont libre ment consentis ? Faut-il que pour l'Afrique l'émulation ne se situeque dans les mauvais exemples ?
La décision du gouvernement ivoirien est d'autant plus incompré-hensible qu'il a autorisé il y a de cela quelques mois ces mêmes étrangers à participer aux demières Elections présidentielles, législati-ves et municipales.
Par cet acte, la Côte d'Ivoire se présentait comme un pionnier dans
de vie sont les mêmes que supporte l'ivoirien ordinaire : Mevente des produits agricoles, petit commerce en chute libre, compression dans les entreprises commerciales et indus trielles. S'il faut ajouter à cette triste situation le paiement des cartes de séjour pour des familles souvent de plus de dix personnes, la situation devient franchement invivable. Pour
ces populations, cet autre impôt de capitation est vraiment de trop.
Aucun nationalisme étroit ne saurait expliquer des tergiversations saurait expliquer des tergiversations à ce sujet
UN VERITABLE IMPOT DE
CAPITATION
UN SILENCE COUPABLE
Dans son numero 01 deja, plume libres ouvrait le dossier sur l'origine et la nationalité. La ques-tion des cartes de séjour vient à point
Malgré tout, à Treichville à Adjamé, à Abobo comme partout
LE DRAME DE LA DEUXIÈME GÉNÉRATION D'IMMIGRÉS.
L'instauration de la carte de sé-jour n'a pas tenu compte de ceux qui sont appelés (notamment en france et en Grande Bretagne), les immigrés de la seconde génération.
En effet, telle que présentée, la décision gouvemementale frappe tous les étrangers y compris les en-fants nés sur le sol ivoirien et qui n'ont pour seule faute que le fait d'être de parents étrangers. Par na-ture, le séjour est ale fait de demeu-rer un certain temps en un licus, ce qui signifie qu'on est venu de quel-que part ! Ces personnes nées ici
Page 4
PLUME L / DECEMBRE 1991 /
PLUME DANS LE QUOTIDIEN
L'ECOLE IVOIRIENNE :
ET LA QUESTION MORALE ?
uand la scène finit, on change de décor, entend-
on dire. Effectivement le système traditionnel d'éducation qui était chez nous un système intégré d'éducation de chacun par tous a sucombé sous le poids de l'histoire pour laisser la place à celui que nous connaissons aujourd'hui c'est à dire une institution spécialisée dont la seule mission est de produire, à par-tir des structures d'éventualités que représentent les enfants, des hom-mes capables aussi bien physique ment, intellectuellement que moralement.
Tout comme le cultivateur choi-sit ses plus beaux grains pour les semences futures, la société a pro-posé ce qu'elle a de meilleur parmi ses hommes pour assumer cette tâ-che aussi noble que délicate.
Mais en posant aujourd'hui un ail critique sur cette institution, le constat est amer, l'école est malade.
Sa maladie est d'autant plus grave qu'elle devient de plus en plus chro-nique et si un remède efficace n'est pas trouvé le plus tôt possible, le glas sonnera pour elle et la société entière avec.
En effet notre système éducatif est victime de l'ablation volontaire d'une bonne partie du contenu définitionnel du concept d'éduca tion et cela par la plupart des ensei gnants. Or ce sont eux nos maîtres qui nous ont appris que le terme Education recouvre deux dimensions
fondamentales dont chacunc cst né-
cessaire mais insuffisante sans l'autre. D'une part nous avons l'ins-truction et de l'autre la morale.
L'instruction pour mission d'assurer le savoir et le savoir-faire. Cette mission, une fois accomplic, nous pouvons avoir au bout du cir-cuit des médecins, des ingénieurs, économistes, littéraires.... Quant à la morale, elle prend en charge le savoir-être de l'enseigné. Et c'est
Q
idéal de pureté et de satisfaction divine. Répondre par oui ou par non ? dans les deux cas les conséquen-ces sont lourdes à assumer.
Le oui l'amène du coup à re-mettre en cause en premier lieu l'en-seignement que vient de lui dispen-ser son fameux professeur, auteur du dilamme. Ensuite il l'entraîne au rejet systématique de tout son patri-moine historique de vertu, la con-duisant par ce même fait à porter atteinte à toutes ses valeurs religieuses.
Quant au « non ses conséquen-ces, sont sur le plan pratique plus difficiles à gérer. Car dès l'affirma-tion de cette négation, elle doit s'at-tendre aux difficultés les plus diver-ses qui certainement l'entraineront à la porte, mettant ainsi fin à ses études. Dans la plupart des cas on soumet la jeune âme qui joue les durs aux pressions d'une soumoise coalition qui comprend par exemple trois professeurs enseignant tous la même classe où se trouve leur pau vre victime. Sans pouvoir se l'expli-quer objectivement, la jeune fille se retrouve dans un tourbillon indes-cripúble avec des zéros qui lui tom bent comme par enchantement et tout ce ballet se solde, à la fin du semestre par des moyennes d'une médiocrité légendaire.
N'ayant pas digéré sa défaite initiale qu'il prend sous l'angle du défi, le gentleman, comme dans un conte de fée, réapparaît, pourd'abord admirer l'œuvre déjà accomplie (par lui et ses acolytes bien sûr) et ensuite réitérer la sommation : « Si tu t'obe-tines dans la position ton sort est reglé, si tu reviens sur ta décision on peut toujours sauver la situation >.
Dans un désarroi pareil, désem parée elle ne semble plus avoir le choix, elle cède. Et cela est naturel-lement suivi d'une flambée de ses moyennes dans certaines matières (celles du professeur en question et ses acolytes) qui peut passer du 5 au 14 sans transition. Dans les deux situations ni l'un ni l'autre ne reflète la valeur objective de l'élève con-cemée.
En clignant l'oeil du côté de no tre prestigieuse université et nos grandes écoles (surtout l'ENS). La réalité est plus déconcertante. Le droit de cuissage » est devenu un devoir académique fondamental et le moyen le plus sûr pour atteindre le bout du tunnel.
Le doctorat n'a malheureuse ment pas suffit pour faire prendre conscience à cette fraction d'ensei-gnants de loin la plus importante que même à ce niveau on est à la fois éducateur et facteur d'éducation et que la façon la plus active qu'on puisse donner aux élèves est celle par laquelle l'enseignant a été fa-çonné positivement.
Alors quelles sont les implica-tions de ce comportement de « nos
elle qui est menacée, c'est elle qui pour la majorité des enseignants aujourd'hui ne fait plus partie de l'éducation. Selon cette conception des choses, le concept d'éducation se réduirait à celui d'instruction tout simplement. Sicette conception était la bonne pourquoi continuerait-on deparler d'éducation nationale alors qu'il s'agit en réalité d'instruction nationale ?
Si nous attribuons cette concep tion des choses à une partie des enseignants, cen'est pas que nous la tenons de leur pensée verbalement énoncée mais nous la déduisons des actes qu'ils posent. Car le principe directeur de la morale c'est l'illus tration, une illustration non verbale ni théorique mais pratique et quoti dienne dans chaque geste et acte que posent l'enseignant aussi bien en classe qu'en dehors d'elle.
Les foulards et les voiles font timidement leur apparition
à l'école ; on devine la réaction des " modernes " maîtres à pensers ? La première et la plus immédiate se sont les fuites constantes aux examens (chaque année) ce qui fait que les évalua-tions sont désormais faites au profit des élèves et étudiantes qui ont payé le prix exigé, les opportunistes qui ont pu assister au raffinage du pé trole et ceux qui par l'entremise d'ami ou frère ont pu bénéficier du produit fini. Le ménte est mort, vive l'sprit de facilité, tricherie, et des cartels dans les salles d'examens.
Et généralement ce sont les mê-mes qui sont à la base de ce système honteux qui crient au scandale : « le niveau de notre enseignement baisse la plaie de l'école est là toute béante, pansons-là au lieu de distri-buer des capotes gratuitement cha-que année.
2 °) Sur le plan social etprofessionnel, il est la cause de bien de frictions entre professeurs, les classes étant communes, les choix peuvent être communs. D'où des télescopages fréquents car souvent il peut se trouver 2 ou 3 prétendants pour une concubines. Il est aussi généralement à la base de beaucoup de problèmes entre les professeurs et les élèves, petits prétentieux qui osent roder autour de ce que le maître considère comme sa chasse gardée.
UN COMMERCE HONTEUX
Mais que nous offre le spectacle de nos lycées et collèges ? Des a bleaux hideux et moralement trou-blants surtout la scène de nos jeunes filles.
En effet, il est maintenant quoti-dien de voir et d'entendre un profes-scur tenir un discours soutenu, sur les dangers de l'avortement, animer un cours sur le déséquilibre social que peut créer la dépravation des mours ; et juste après ce cours, se laisser surprendre avec la même sé rénité d'esprit entrain de proposer l'amitié à une de ses élèves. Vous nous repondrez peut-être en disant : quoi de plus normal ? Réaction com préhensible mais entendons-nous bien sur les termes. Ici proposer c'est sommer, intimer l'ordre de... et amitié signifie tout simplement concubinage. Cette sommation met nos jeunes filles devant un dilemme très profond et très accablant surtout
celles qui tiennent à poursuivre un
SIDA AU SECOURS !
Peut-être la peur du très célèbre syndrome viendra-t-il à bout du fléau ? Cela serait vraiment salutaire sinon après le sacrifice de la morale et de la dignité d'enseignant sur
l'autel des instincts viles, attendons-
nous à un suicide collectif. Car le sida est un soldat intrépide et redou-uble, il utilise la technique de la terre brûlée, il frappe dans le tas et personne n'est épargnée même pas les innocents encore moins les per-vers fussent-ils licenciés capessions ou même docteurs.
De ces différents chocs beau-Koné Zakaria Abdallah. coup d'élèves y laissent leurs plu-
mes.
3 °) Au plan pédagogique les conséquences sont plus dramatiques
:
Au niveau de la jeune fille, on ne vient pas seulement de poser de sim-ples actes de fomication ou d'adul-tère. Mais on vient d'initier par con-trainte (donc par viol) une amie in-nocente à la science de la trompérie, de la dupérie, de l'expoitation de son corps pour assouvir ses besoins
n'importe lesquels, bref on vient de produire une mauvaise femme, ina-daptée et infidèle au foyer futur ou présent.
Ensuite au niveau général on re-trouve des jeunes filles qui traver-sent tout le système jusqu'à la li-cence, maîtrise, capes.... sans jamais rien mériter et retourner à leur tour à l'enseignement. Etant l'ombre de leurs diplômes, elles sont obligées de développer un complexe qui va-cille entre la susceptibilité la plus aigue et la férocité la moins pédagogiquement justifiable.
Abidjan 08
PLUME Libre attend vos suggestions
PL : 43-47-58 / 08 BP 2462
Ces jeunes lycéennes sont des proies faciles pour des enseignants " prédateurs ".
PLUME L / DECEMBRE 1991 /
Page 5
PLUME POLITIQUE
DE LA GUERRE DU GOLFE A LA CONFERENCE DE MADRID
est obligé d'accepter le survol de son territoire par des soi-disants avi-ons des « Nations Unies » sous le fallacieux prétexte de recherche de sites nucléaires.
Les nations-Unies ont retrouvé leur rôle, la suprématie américaine aidant. On ose croire que depuis la libération de Koweit, la légiti-mité du droit international ne souf-frira plus d'aucune ambiguité et qu'enfin les résolutions 242 et 245 à l'encontre d'Israël seront respectées. Dans cette logique, des décisions pour la destruction de tous les sites stratégiques et armes de destruc-tions massives de la région (y com-pris ceux d'Israel) doivent être envi-sagées de façon systématique. Ainsi justice sera faite et le Proche Orient pourra cesser d'être cet enfer permanent. Et si Israël continuait à faire fi de ces résolutions. Alors la solution à l'Iraquienne s'imposera car il n'y a que deux façons de resoudre un conflit : le dialogue ou la force. Le premier a déjà débuté à Madrid depuis le 30 Octobre vive-
pour laquelle, en temeraire pragmatique ?) il a parlé vaguement de compromis territorial dans son discours d'ouverture afin de ne pas se mettre sur le dos un des antago-
nistes.
En somme, cette confé rence se situe dans la droite ligne du Sea Power » de sir alexander Hamilton dont les Américains ne s'écartent jamais.
De son côté, Israël est convaincu du caractère incontoumable du com-promis territorial malgré le soutien des puissants lobbies juifs. Et pour tant il rejette toute idée d'échange de territoire ; c'est de bonne guerre car en matière de diplomatie, il faut savoir monter les enchères pour espèrer mieux.
La spéculation est indispensable à ment qu'il aboutisse en tout équité. Israël pour plusieurs raisons : -La libération de tous les territoires occupés réduit considérablement son espace vital. A titre d'exemple, le golan offre à lui seul le 1/4 de la consommation d'eau de l'Etat hé-breux ;
Autrement, le second... devra s'im-poser. Bush et les Nations Unies ont-ils la volonté et les moyens de rétablir la paix au Moyen-Orient ? Un scepticisme démeure quand on sait qu'à l'ouverture de la confé-rence de Madrid, Bush a affirmé qu'il n'a rien à imposer aux partis en
Le Premier Ministre Israélien : L'issue du Dialogue amorcé est incertaine, à moins qu'Israël accepte de faire des concessions territoriales -.
paran) et les aides militaires (engins et personnel d'encadrement), de ce pays ont permis à Israël d'asseoir son arsenal militaire et de devenir la puissance dominante de la région. SADDAM HUSSEIN en s'attaquant à un intérêt vital des Etat-Unis dans le Golfe le (Koweit pouvoyeur de pétrole américain) portait ainsi un grand coup de poignard » au cœur même de l'origine de la puissance juive. Le retrait du Koweit et la résolution du conflit Israelo-Arabe n'étaient pas un amalgame dénué de tout sens.
main de la proclamation de l'indé pendance d'Israël, la guerre entre les palestiniens et Juifs a éclaté. Cette lourde responsabilité histon que pèse encore aujourd'hui sur les héntiers ou ayant cause de ces per sonnalités politiques d'avant guerre (plus militaro-stratèges que vision
naires politiques soucieux d'un équilibre mondial) et les oblige à rechercher la paix. Cette paix dont tout le monde (et au premier chef ces puissances occidentales), espère fi-nalement voir s'établir dans cette région tumultueuse car cette guerre coûte de plus en plus chère autant à Israël même qu'à ses pourvoyeurs de fonds étrangers, ne fusse que sur le plan de l'insécurité permanente qui règne sur les eaux jouxtant le moyen-Orient et route de l'or noir. Mais que peut-on attendre de ce processus entamé à Madrid ?
Il faudrait avant tout aplanir les di-vergences entre les camps en pré-sence, c'est-à-dire entre les Arabes et les Israeliens. Cela Bush l'a com-pris, bien compris c'est la raison
Les lampions se sont éteints sur la conférence de Madrid. Arabes et Israéliens se sont séparés sans avoir trouvé une solution que dis-je, sans avoir fait planer à l'horizon une fine lueur d'espoir pour la résolution d'un conflit d'ordre à la fois territorial, historique, politique et religieux. Peu importe, dira le Président Bush. L'essentiel était d'accomplir la pro-messe faite au sortir du conflit apocalyptique du Golfe, à savoir réunir autour d'une même table Arabes, Palestiniens et Israëliens. C'etait en somme le cadeau que l'oncle Sam entendait offrir à ses frères en « dicu-pétrole Arabes pour leur soutien sans lequel la victoire aurait été problématique. Mais au delà des bonnes intentions affichées par les Américains aujourd'hui pour la résolution du conflit Israelo-Arabe, interrogeons-nous sur les raisons qui ont conduit véritablement à la conférence de Madrid.
Dès les lendemains de l'ultimatum de l'ONU lancé contre l'IRAK de SADDAM HUSSEIN pour le retrait de ses troupes du Koweit, celui-ci avait exigé la convocation d'une conférence intemationale pour la résolution générale des conflits du proche-orient
Pourquoi cet apparent amalgame ? SADDAM HUSSEIN savait en ef-fet que l'issue du conflit opposant Jes Arabes aux Juifs, dependait avant tout de la volonté des occidentaux. On le sait, Israel dont le refus de céder les territoires occupés, objet de la lutte, ne doit son attitude témé-raire qu'à l'engagement à ses côtés des puissances occidentales avec à leur tête les Etats-Unis. Les incom-mensurables apports budgetaires (plusieurs milliards de dollars US
Il faut plus de territoires pour l'ins tallation des Juifs de la diaspora ; Israel est-il prêt à un tel renonce-ment ? Comme on le voit, l'Issue du conflit se trouve entre les mains d'Israël, sa reconnaissance ayant déjà été faite pas les Arabes, implicitement ou explicitement. Or cette solution ne fait pas l'unani-mité dans le camp Israëlien. Au mo-ment où se tient la conférence de Madrid, la colonisation des territoi-res occupés se poursuit au grand dam de l'initiateur Américain par les extrémistes juifs.
Peut-ont éviter une solution à l'Iraquienne pour le réglement du conflit Israelo-arabe ? L'Irak a été débouté de « Eldorado » Koweitien par Bush et ses alliés sous parapluie Onusien, sans ména-gement allant jusqu'à faire des mil-liers de victimes innocentes ; sa sou-veraineté nationale continue d'être bafouée par la création d'une « Zone tampons ou nord de son territoire. Il
conflits.
Où est l'ONU, elle qui a été si prompte à ordonner la destruction del'Irak ? La faiblesse et la mollesse des USA envers Israël se passent de commentaire. tel Aviv n'est pas Bagdad, ça on le sait. Bush ne peut pas se servir du parasol des Nations Unis contre Israël. Les intérèts en présence s'y opposent. Des sanctions économiques contre l'Etat hebreux ? Possible ! Mais pour leur efficacité, on en doute. De ce fait, l'issue du dialogue amorcé à Madrid démeure incertaine, à moins qu'Israël accepte de faire des concessions, consciente du fait que son destin ne peut indéfiniment con-tinuer à se jouer à partir de Londres ou de Washington.
Le Kowelt, c'est en réalité les Etats-Unis.
Quant à Israel, ce serait une Lautologie que de le dire.
Aussi, qu'on le veuille ou non et quelque soit ce que l'on pense aujourd'hui de SADDAM HUSSEIN, l'on est obligé de lui recconaître tout de même d'avoir été à la base de la conférence de
Bouka Tchienfola
et D. H. L
Madrid.
Quelqu'un disait que c'est par la guerre que l'on prépare les condi-tions de la paix.
La deuxième raison sous-jacente qui
conduit certainement à la recher-che de la paix aujourd'hui par la voie du dialogue direct entre les protagonistes du moyen-Orient, n'est pas des moindres. C'est en effet la responsabilité morale qui a toujours miné l'esprit des occiden-taux d'avoir été directement à la base de ce conflit. L'installation des Juifs sur cette terre de Palestine après la seconde guerre mondiale a été décidée, on le sait, par ces puissances occidentales par l'entremise de l'ONU, alors que toutes les conditions de réussite de l'opération n'avaient pas été réu-nics. La preuve est que dès le lende-
Le festival des compromis
Page 6
PLUME L / DECEMBRE 1991 /
PEUT-ON FAIRE CONFIANCE AUX PARTIS POLITIQUES ? (fin)
LA POLITIQUE :
UNE FICTION ?
LES MUSULMANS ET LES FÊTES :
HALTE AU
MIMETISME
ous sommes obligéspar ce qui précède de nous attar-der sur les fondements du pouvoir politique dans son rapport avec les masses. La politique du moins, telle qu'elle se pratique dans les sociétés comtemporaines & été bien définie par un professeur de l'Université Nationale de Côte d'Ivoire comme étant le théâtre-d'arts. Le théâtre implique la repré-sentation et l'art la fiction. D'où politique égale représentation fic-tive. La représentation théâtrale met en avant la fiction car toute pièce qui par malheur étale au grand jour sa substructure ou organisation matérielle court le risque de se faire siffler par les spectateurs. La mise en scène théâtrale est la même mé-thode utilisée en politique politi-
N
alors toutes ces querelles puériles ? En notre connaissance, les compro-mis en politique ne sont pas mauvais en soi, sauf quand ils compromet-tent fondamentalement la vie du parti.
Or ici, il ne s'agissait que d'une alliance stratégique et peut être Lemporaire. Cependant, cela n'a pu être, pour des raisons que chacun d'eux continuera d'occulter. S'agit-il d'un problème de personne ou de structure ? Bien malin qui pourra y répondre. Ne faut-il pas voir der-nère ces accrocs un problème de partage du gâteau une fois l'objectif atteint ? Le cas du FPI et du PIT pour la présidence du groupe parlementaire de la gauche à l'Assemblée Nationale n'est il pas significatif ? C'est dire que si les politiciens driblent les masses, ils ne s'épargnent pas entre eux.
Ce jeu de cache cache n'est pas inhérent à la scule opposition. Le parti au pouvoir, ébranlé par les ménaces qui fusaient de toutes parts (aussi bien de l'opposition qu'en son propre sein) a largement ouvert ses portes aux jeunes afin de ne pas se saborder. Si aujourd'hui, on se félicite là-bas de la cohésion retrou-vée, force est de reconnaître que les frustrés ne manquent pas. La jeu nesse qui entendait s'engouffrer dans les brèches ouvertes aux < flancs » du parti est presque restée sur sa faim. En guise de récompense, elle s'est vue faite des montagnes de promesses.
Certains tenors, qui ont égale-ment « laissé leur peau » dans l'af-faire, n'ont pas encore dit leur der. nier mot. La course à la députation à Cocody-qui a fait perdre un siège au PDCI en est une illustration parfaite. Ne se débarasse pas du menteau du pouvoir, qui le veut cette randonnée dans le monde titanique de la politique nous per met de situer deux niveaux d'in-quiétudes :
-un scepticisme à l'égard des modèles de sociétés qui nous sont proposés parcequ'ils sont caduques. Ici et ailleurs, ils ont donné les preu-ves de leur inadaptation et de leur dépassement. A cet égard, l'Afrique se présente comme un cimetière d'idéologies : libéralisme bourgeois, socialisme léniniste ou Maoiste, so-cialisme africain de Senghor et de Nyeréré...
Certes, les idéologies en alles-mêmes ne sont ni bonnes, ni mau-vaises. Le capitalisme et le socia-lisme, malgré des tares considéra bles, ant produits des valeurs maté-
rielles considérables dans leurs fiefs respectifs. Elles ne le deviennent que par l'utilisation qu'on en fait.
Toutes les idéologies appliquées çà et là sur le continent, n'ont pas tenu compte des réalités nationales et des aspirations des peuples. Leurs voeux les plus légitimes ont été fou-lés au profit des différentes bour-geoisies nationales. Ces idéologies ont été considérées par les décideurs comme des prêts à porter » capa-bles de s'adapter à toutes les situa-tions. Le résultat est bien connu de tous : déchéance matérielle, morale et spirituelle sur tout le continent.. Une peur bleue quant à la sincénté et au nationalisme des leaders politi-qucs. Les querelles puénles et les coups-bas qu'ils se livrent ne justi-
réfrigérateur, il tient déjà au frais pastis, rhum, et autres boissons alcoolisées pour les invités, seulement pour les invités car on sait à la maison que Allah a interdit de boire de l'alcool. Même si de temps en temps, pour faire plaisir à des amis et pour respecter une tradition mondaine, Tchèmogoba avale quelques gorgées de champagne fabri-quée en Côte d'Ivoire. Et (il parait que sa saoule moins que ceux d'Europe et donc plus adapté aux musulmans modernes) entre deux éclats de rire cela arrive très sou-vent car tchémogoba Bakary et sa famille participent à toutes les fêtes ; fête de la Tabaski et du Ramadan, mais aussi toutes les « < saintes fêtes « des cousins >
C'est la civilisation de l'Uni-versel. Mais, c'est juste pour le temps que le seigneur nous accorde dans ce monde. Dans l'au-delà, il fera la part des choses entre les musulmans et les « civilisés de l'univer-scl » qui devront repondre de leur vie amalgamée d'ici-bas. Quand est-ce que nos frères et sceurs musulmans com-prendront qu'aucun aspect de leur vie ne doit se faire de manière hasardeuse en fou-lant au pieds les principes sacro-saints de leur religion ? Pourront-ils enfin compren-dre que la fête, au delà de l'aspect culturel a avant tout un fondement idéologique et spirituel ?
A chacun sa religion, à cha-cun donc sa fête.
Tchémogoba Ladji Bakary, cadre commercial, s'affaire avec sa petite famille réduite à sa femme et à ses trois en-fants, dans leur luxueuse pe-ite villa sise à Cocody les citronniers. La raison ?
Nous sommes en Décembre. C'est bientôt les fêtes : Fête de l'Indépendance, du nou-vel an, mais surtout la fête de la Noël
Cette année, Madame Tchémogoba voudrait aller découvrir las Palmas pendant que les enfants souhaiteraient obtenir comme cadeau les derniers nés des jeux infor-matiques de cette fin de 20è siècle. Mais malheureuse ment, cette année, tous ces vaux ne pourront se réaliser. En effet Tchémogoba (à la pointe des informations éco-nomiques s'evertue à expli-quer à sa petite famille que compte tenu de la baisse du coût de nos matières premiè res, consécutive à la détério-ration du dialogue nord-sud, de la hausse du prix du baril enflammé de pétrole Koweitien, les taux d'intérêt
Laurent Dona Fologo du PDCI
Laurent Gbagbo
du FPI
fient nullement les idéaux qu'ils prétendent défendre. Trouver une thérapeutie adéquate à cette
homophobie équivaut à solutionner la problématique du de-venir de la Côte d'Ivoire en particu-lier et de l'Afrique en général. Pour notre part, nous estimons qu'il est temps, grand temps qu'un feed. back sincère s'instaure d'une part entre les masses et les dirigeants et de l'autre entre les leaders politi-ques au lieu d'une transparence de façade. Cela veut dire que le peuple, tout le peuple doit avoir claire dans la gestion des affaires publiques. De même la repartition du revenu natio nal doit se faire de façon équitable entre les citoyens et entre les ré-gions. Il y va de l'avenir de l'unité nationale.
cienne. C'est ce qui explique com-ment le peuple qui contribue à la mise en place du pouvoir se trouve en fin du processus être un hors-lieu qui de temps en autres reçoit des miettes pour subsister et produire. Sans vouloir incriminer quique ce soit, l'avènement du miltipartisme et les imbroglios auxquels il a déjà donné lieu, confirme le caractère théâtral de notre politique.
Les nouveaux partis nous ont habitué à un fait insolite comme le désavoeux mutuel entre leaders d'un même parti. Il en est de même des alliances politiques qui se font et se défont au grand dam des militants de base. Si l'on s'en tient au fait que le premier objectif et l'objectif commun de l'opposition est de dé-troner le parti au pouvoir, pourquoi
de notre appauvrissement (Dieu leur avait pourtant dit de ne pas se lancer dans cette affaire) et enfin de l'inflation générali-sée, le budget-fêtes de cette année va connaître une baisse drastique. Aussi devra t-on se contenter cette fois-ci d'une bonne fête à la maison dans une ambiance quelque peut
Source
austère.
Arbres de Noël, jeux de lu-mière, guirlandes ont été achetés. Ils serviront à déco-rer la maisonnée. Quant au
DHL
HAMZA
SOUTENEZ VOTRE JOURNAL
PLUME Libre
PLUME L / DECEMBRE 1991 /
Page 7
Infos-Plume
YOUGOSLAVIE :
UNNOUVEAU
LEADER POUR LA
COMMUANTÉ
Hadji Jakub Selimos ki a été élu à Sarajevo comme le nouveau président de la communauté musulmane de la Yougoslavie. Pendant les deux derniè res années Selimoski avait été le président par intérim de cette communauté. Il était au paravant président de la communauté musulmane de Macedoine. Il devient ainsi le premier dirigeant de la Umma islamique de Yougoslavie qui ne soit pas de la Bosnie-Herzégovine.
ETATS-UNIS
REAGAN ET
LA BIBLE
votre calendrier
islamique : bientôt en vente.
Ronald Reagan se voulait le champion d'un patriotisme américain qui s'identifie au message biblique et fait des Etats-Unis la nouvelle Jérusalem. Il a émis des doutes sur la validité de la théorie de l'évolution Dar Winienne et estime que la théologie de la création divine devrait être enseignée en parallèle dans les écoles. Il incrimine également le système éducatif « neutres deNué d'éthique, auquel il impute la croissance de la criminalité et de la toxicomanie.
Dans une de ses interventions devant l'Association nationale des évangéliques, il déclara : » j'ai toujours pensé que ce pays béni a été spécialement mis à part, qu'un plan divin a placé ce grand continent ici, entre les océans, pour qu'il puisse être retrouvé par tous ceux qui éprouvent un amour particulier pour la foi et la libertés.
Rappelons que Reagan fit de 1983 al'année de la bible ». S'il était ce que vous savez, on l'aurait taxé d'intégriste.
les jeunes surrérogatoires, le mois de ramadan, les fêtes islamiques, les mois sacrés disponible à la petite Mos-quée de la Riviéra
à la Librairie du Nord Teville Bd Nanan Yamoussou, Librairie JECEDA au Plateau.
IRAN
LES DURS SE CONCERTENT
NEW-YORK :
(source Iqra)
ÇA S'ORGANISE
source le nouvel observateur. Les musulmans de l'état de New-York viennent de constituer un conseil supérieur des dirigeants musulmans sous le nom de Majilis Ash-Shura. Le conseil comprend tous les grands Imams et leaders musulmans de New-York parmi lesquels : Al Amin Abdul Latif, l'imam Masjid Muminoon et président du conseil ; Siraj Walraj l'imam de Majid Taqwa, Zaheer Uddin, président de la section New-York aise de l'Islamic Circle of North America (ICNA), Ali Rashid du Masjid Malcom Shabbag ; Ibrahim Abdullah, l'imam de Masjid Ikhwa.
Du 19 au 22 Octobre dernier, s'est tenu à Téhéran la capitale iranienne une conférence de soutien au peuple palestinien et sa révolution. Plus de 400 participants étaient présents à cette rencontre. On notait à côté des iraniens la présence du Hezbollah libanais, du FPLP (Front Populaire de Libération de la Palestine), FDLP (Front Démocratique de Libération de la Palestine), du Soudan, de l'Irak pour ne citer que ceux-là.
Les durs qui ont rejetté au cours de leurs assises la validité des décisions qui seront prises à Madrid ont promis de faire payer aux organisateurs participants de la rencontre de Madrid et leur trahison de la cause palesti-nienne.
Tous les Samedi, à partir de 10 heures, cours d'initiation isla-mique
et cours d'Arabe à la petite Mosquée de la Riviera.
Pour toute informa-tion, téléphoner au 43-39-13
ou contactez le bureau de la Ligue Islamique des Prédicateurs en CI
ALBANIE :
L'ISLAMREFAIT
SURFACE
BANGLADESH
Démocratie et défi économique
Les récentes élections au Bangladesh constituent un nouveau départ pour ce pays qui a été pendant longtemps dirigés par des régimes militaires.
Le Bangladesh Nationalist Party (BNP) qui a remporté ces élections aura pour tache principal le redressement de l'économie ruinée par les militaires.
l'Albanie, pays européen à majorité musulmane, (87 % sur une popula-tion totale de 3, 2 millions) et jusque là le plus stalinien sur terre a introduit la liberté de culte après plus de 20 ans d'interdiction. Environ 100000 fidèles se sont rendus le 18 Janvier 1991 pour la première prière de Vendredi à la célèbre mosquée Ethem-Bej de Tirana, la capitale depuis que le très orthodoxe leader communiste Enver Hoxha (lui-même d'origine musul-mane) a interdit la religion en 1967. Son successeur l'actuel président Raniz Alca, lui aussi musulman, essaie maintenant de s'éloigner du communisme. Malheureusement pour lui, les albanais n'ont pas oublié qu'il était le protégé et bras de son parrain Enver Hoxha, l'égal du Tuhver allemand pour ce peuple.
Le Comité Exécutif de l'As-sociation des Elèves et Etu-diants Musulmans de Côte d'Ivoire (AEEMCI) convo-que les S / comités à l'Assem-blée Générale ordinaire qui aura lieu le Mardi 24 Dé-cembre 91 à 8h 30 au Collège Moderne d'Abobo. Chaque S / comité devra ve-nir avec son rapport d'acti-vité 90-91 et son programme d'action 91-92
Le Président Exécutif Issa Diallo
COMMUNIQUES
Journées islamiques à Yopougon du 22 au 31 Décembre 91
Au programme :
L'Amicale des Anciens de l'AEEMCI organise du 27 Décembre au 02 Janvier 92 son séminaire de formation à San-pédro pour toute In-formation téléphoner au 43/47/58 ou 39/14/11
Conférence, Jeux concours, commentaire du St Coran, projection de film, kermesse, nuit de prières.
Renseignements au siège de I'UJEMY (petite mosquée de Port-bouet 2)
PLUME L / DECEMBRE 1991 / Page 8
Linked resources
États-Unis : Reagan et la Bible
Article