Article
Jeûne de Ramadan : des conseils pratiques
- Hierarchies
-
Burkina Faso
- Articles de journaux (3615 items)
- Burkina 24 (279 items)
- Carrefour africain (33 items)
- FasoZine (116 items)
- L'Evénement (45 items)
- L'Observateur (61 items)
- L'Observateur Paalga (509 items)
- La Preuve (28 items)
- Le Pays (709 items)
- LeFaso.net (709 items)
- Mutations (13 items)
- San Finna (9 items)
- Sidwaya (1104 items)
- Publications islamiques (432 items)
- Al Mawadda (11 items)
- An-Nasr Trimestriel (16 items)
- An-Nasr Vendredi (318 items)
- L'Appel (48 items)
- L'Autre Regard (11 items)
- Le CERFIste (13 items)
- Le vrai visage de l'islam (15 items)
- Documents divers (Burkina Faso) (16 items)
- Photographies (Burkina Faso) (9 items)
- Références (Burkina Faso) (297 items)
- Articles de journaux (3615 items)
- Title
- Jeûne de Ramadan : des conseils pratiques
- Creator
- Abdel Aziz Nabaloum
- Publisher
- Sidwaya
- Date
- May 6, 2019
- Abstract
- Les musulmans du Burkina observent depuis hier, le jeûne de Ramadan. Pour réussir cet acte spirituel, quels conseils pratiques sont nécessaires ?
- Language
- Français
- Source
- Sidwaya
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-article-0001304
- content
-
Les musulmans du Burkina observent depuis hier, le jeûne de Ramadan. Pour réussir cet acte spirituel, quels conseils pratiques sont nécessaires ?
Le jeûne obligatoire de Ramadan n'est pas valide lorsque l'intention n'a pas été formulée la veille du jeûne. Il est interdit au jeûneur de manger ou de boire après l'apparition de la réelle lueur de l'aube. Celui qui mange ou boit délibérément en ayant conscience qu'il doit jeûner et sans aucune raison valable, son jeûne est invalide.
Celui qui accomplit ce péché devra compenser ce jour de jeûne par un autre en suppliant sincèrement le pardon d'Allah, en regrettant et en mettant fin à ce péché. Celui qui mange ou boit par oubli, son jeûne reste valide et il est dispensé de la compensation d'après le plus juste avis des savants, car l'oubli ne peut être puni. Quiconque a des rapports charnels avec son épouse en journée de Ramadan alors qu'il est en état de jeûne, son jeûne est annulé. La compensation de cette journée par une autre lui est obligatoire.
Son repentir doit être accompagné d'un remords et de la renonciation de réitérer cet acte. De plus, une expiation lui est imposée qui consiste à affranchir un esclave, s'il n'en trouve pas, il jeûnera deux mois consécutifs, s'il en est incapable, il nourrira soixante pauvres. Les rapports sexuels accomplis délibérément dans la journée de Ramadan par un musulman dont les prescriptions islamiques sont obligatoires, qui est résident, en bonne santé, conscient, comptent parmi les grands péchés.
Celui qui éjacule à la suite d'un acte délibéré, en embrassant ou en caressant une femme, ou en la regardant avec insistance, son jeûne est invalide. Le jeûne de celui qui dort toute la journée reste valide, car la sensation du jeûne est toujours ressentie pendant le sommeil. Quant au jeûneur qui s'est évanoui et reste dans cet état toute la journée, il lui est demandé de compenser cette journée, car il doit répondre aux obligations islamiques. Le jeûneur qui éjacule (dans son sommeil) en journée de Ramadan doit prendre un bain rituel et son jeûne reste valable, car ceci ne dépend ni de son choix, ni de sa volonté.
Le jeûne de celui qui se réveille le matin, après l'aube, en état d'impureté majeure à la suite d'un rapport sexuel ou d'un rêve érotique, reste valide même s'il ne prend son bain rituel qu'après le lever du jour. Par ailleurs, ceci n'est possible que s'il s'est abstenu de manger et de boire et de tout ce qui annule le jeûne en ayant bien l'intention de jeûner avant l'aube.
Des exceptions
La règle est identique pour les femmes dont les règles et les lochies se sont estompées et qui ne se sont lavées qu'après l'aube, leur jeûne reste valide. Il est permis au voyageur pendant le mois de Ramadan de rompre le jeûne toute la durée de son voyage et de rattraper le nombre exact de jours pendant lesquels il n'a pas jeûné. Il est permis au malade de rompre le jeûne pendant le mois de Ramadan et de compenser après sa maladie le nombre de jours qu'il n'a pas jeûné.
Tel est le cas de la femme enceinte ou celle qui allaite un nourrisson, si celles-ci craignent pour leur santé ou la santé du bébé.
La maladie qui permet à la personne de rompre le jeûne est celle dont la gravité ne donne pas la possibilité au malade de supporter le jeûne. Pour les maladies sans gravité, le maladie n'a pas le droit de rompre le jeûne. Sont interdits au jeûneur les propos obscènes, les rapports sexuels et ses préliminaires.
De même, lui sont interdits le chahut, la stupidité, le faux témoignage et son usage, l'injure…Il est recommandé de presser la rupture du jeûne lorsque le coucher du soleil est confirmé, lorsqu'il est vu ou si une personne juste et digne de confiance nous en informe. Ceci parce que presser la rupture de jeûne traduit son désir de suivre la Tradition et la retarder par contre traduit l'abus.
Celui qui se lave, se rince la bouche ou aspire de l'eau par les narines puis constate que cette eau s'est introduite dans la gorge involontairement, son jeûne n'est pas annulé. Il en est de même du jeûneur qui avale une mouche, de la poussière, la farine…involontairement, son jeûne reste valide.
Abdel Aziz NABALOUM
Source : www.apprenti-musulman.fr