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An I de l'attentat terroriste du 15 janvier 2016
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- Title
- An I de l'attentat terroriste du 15 janvier 2016
- Creator
- Boukary Bonkoungou
- Publisher
- Sidwaya
- Date
- January 15, 2017
- Abstract
- Le gouvernement burkinabè, accompagné de l'Association des parents de victimes, a, à travers une marche ‘'silencieuse", le dimanche 15 janvier 2017 à Ouagadougou, rendu hommage aux victimes de l'attentat terroriste du 15 janvier 2016.
- Subject
- Attentat de Ouagadougou de 2016
- Paul Kaba Thieba
- Roch Marc Christian Kaboré
- Simon Compaoré
- Démocratie
- Terrorisme
- Radicalisation
- Spatial Coverage
- Ouagadougou
- Language
- Français
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-article-0001200
- content
-
Le gouvernement burkinabè, accompagné de l'Association des parents de victimes, a, à travers une marche ‘'silencieuse", le dimanche 15 janvier 2017 à Ouagadougou, rendu hommage aux victimes de l'attentat terroriste du 15 janvier 2016.
La Nation burkinabè a salué la mémoire de ses fils, filles et d'autres victimes étrangères, le dimanche 15 janvier 2017 à Ouagadougou.
Cette commémoration de l'an I de l'attentat terroriste du 15 janvier 2016 de l'Hôtel Splendid et du bar-restaurant ‘'Le Cappuccino" a été faite à travers une marche dite silencieuse du Rond-point des Nations unies jusqu'à l'Hôtel Splendid, une distance estimée à près de 2 km.
Les marcheurs étaient composés de membres du gouvernement avec à leur tête le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, des représentants de l'Association des parents de victimes, d'organisations internationales et interafricaines, etc. La marche a débuté à 14 h 30 comme prévu et s'est déroulée sous haute sécurité avec la présence au sein des marcheurs, des forces de défense et de sécurité.
Les familles des victimes et le gouvernement ont ainsi cheminé ensemble près d'une heure durant et abouti à l'Hôtel Splendid où les attendait une foule. Peu après, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, fait son arrivée au lieu de la commémoration et est accueilli par les honneurs militaires, suivis de l'Hymne national.
Après que le chef de l'Etat ait salué tous ceux qui ont honoré de leur présence cette cérémonie, place a été faite aux allocutions d'hommage aux 30 victimes.
Le représentant de l'Association des parents de victimes, Pascal Lankoandé, a remercié les partenaires du Burkina Faso et le gouvernement qui n'ont ménagé aucun effort pour organiser cette cérémonie.
Il a, par ailleurs rassuré les familles des victimes, de la constante disponibilité de son association à les accompagner.
Le représentant des parents des victimes a également assuré que tous les partenaires et autres personnes étrangères peuvent emprunter un avion ou tout autre moyen de locomotion pour venir prendre un café au bar-restaurant ‘'Le Cappuccino" dans un Burkina Faso plus splendide.
Après ce discours du porte-parole des parents des victimes, une sonorité musicale de l'artiste burkinabè Floby a été diffusée pour saluer la mémoire des ‘'illustres" disparus.
Appel à l'unisson contre le terrorisme
Après cet instant, le président du Faso, a livré son message. Pour le chef de l'Etat, le souvenir de l'attaque terroriste explique le rassemblement de tous dans le recueillement chargé de symbole et d'émotions sur ce lieu qu'est l'Hôtel Splendid. Une minute de silence a alors été demandée aux Burkinabè et personnalités étrangères en la mémoire des victimes.
A ces 30 morts, le président Kaboré, a ainsi témoigné la solidarité et la compassion de toute la nation burkinabè. Pour lui, cette barbarie honteuse d'une ampleur inouïe qui est à condamner fermement, est un catalyseur de la prise de conscience du gouvernement à sécuriser le Burkina Faso.
Selon le Président Kaboré, le peuple burkinabè et ses partenaires sont déterminés à œuvrer pour la démocratie et sont solidaires de tous les autres peuples victimes de terrorisme.
A l'entendre, il faut conjuguer les efforts à l'échelle planétaire pour juguler ce ‘'fléau". Il en a appelé à la collaboration des populations et des forces de défense et de sécurité pour lutter contre l'ennemi.
Enfin, le premier responsable de la Nation burkinabè, après avoir souhaité un monde plus sûr, prospère et solidaire, a salué l'hommage rendu aux victimes respectivement par les autorités religieuses et coutumières, à travers des prières et autres cérémonies.
A la suite du message du chef de l'Etat, il y a eu d'abord la découverte de la stèle dédiée aux victimes au cours de laquelle, le ministre d'Etat, ministre de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, a cité à haute voix, les 30 vies fauchées.
Ensuite, ce fut le dépôt solennel de gerbes de fleurs, accompagné d'une sonorité dédiée aux morts et le ‘'Ditanyè". Le premier des Burkinabè a enfin serré la main à chaque parent de victime et des membres du gouvernement.
A l'issue de ce cérémonial, des représentants de victimes, malgré la tristesse qui se lisait sur leur visage, n'ont pas hésité un seul instant à exprimer leur douleur. Pour Félix Kinda, grand frère d'une victime, la douleur est toujours présente après un an.
«Jusqu'à aujourd'hui, nous sommes en train de panser nos plaies béantes et nous attendons toujours un accompagnement du gouvernement», a-t-il laissé entendre, tout triste.
De l'avis de Henriette Kiénou, une proche de victime, visage triste avec une voix tremblotante, la seule consolation est la prière pour le repos des âmes de ceux qui sont morts.
Des morts (22 de nationalités étrangères) dont la mémoire serait célébrée par la suite à travers des poèmes et des slams après la cérémonie solennelle.