Article
Lutte contre le terrorisme : la FAIB réaffirme son soutien au président du Faso
- Title
- Lutte contre le terrorisme : la FAIB réaffirme son soutien au président du Faso
- Creator
- Karim Badolo
- Publisher
- Sidwaya
- Date
- March 19, 2018
- Abstract
- Le chef de l'Etat, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu en audience les premiers responsables de la Fédération des Associations islamiques du Burkina (FAIB), le lundi 19 mars 2018, à Ouagadougou.
- Subject
- Attentat de Ouagadougou de 2018
- Roch Marc Christian Kaboré
- Sidi Mohamed Koné
- Terrorisme et radicalisation
- Fédération des Associations Islamiques du Burkina
- Droits de l'homme
- Spatial Coverage
- Ouagadougou
- Language
- Français
- Source
- Sidwaya
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-article-0001193
- content
-
Le chef de l'Etat, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu en audience les premiers responsables de la Fédération des Associations islamiques du Burkina (FAIB), le lundi 19 mars 2018, à Ouagadougou.
Au nom de l'ensemble des musulmans, les premiers responsables de la Fédération des Associations islamiques du Burkina (FAIB) ont exprimé leur soutien au président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, dans les différentes épreuves que traverse le pays. Le message de solidarité a été formulé au cours d'une audience avec le chef de l'Etat dans la matinée du lundi 19 mars 2018, à Ouagadougou. « Nous avons jugé bon, qu'en plus des prières, nous puissions lui apporter notre soutien de vive voix et lui traduire l'engagement de l'ensemble des musulmans à rester debout avec lui pour affronter tout ce qu'il y a comme épreuve dirigée contre cette nation. Nous ne pouvons pas rester en marge des difficultés que vit le pays », a déclaré le secrétaire exécutif national de la FAIB, Cheick Sidi Mohamed Koné, au sortir de l'entretien.
«Devoir de sensibilisation et d'information»
Pour lui, il faut éviter de faire l'amalgame entre une communauté et des individus qui prennent en otage une religion pour assouvir leurs basses besognes. « Ce que ces diviseurs pour régner veulent, c'est de porter un manteau appartenant à une communauté afin de jeter un discrédit sur elle. Notre communauté n'a rien à voir avec ces agissements. A l'instar des autres, nous sommes frappés au même degré. Quand vous regardez les cibles qui sont attaquées et les victimes qui tombent, aucune communauté n'est épargnée », a argué Cheick Sidi Mohamed Koné. A l'entendre, cette lutte est l'affaire de tous les Burkinabè et de tous les êtres humains qui sont contre tout ce qui est terreur et contraire aux droits de l'homme. Il a indiqué que sur le terrain, la FAIB agit en termes de sensibilisation et d'information. «Il est nécessaire de sensibiliser, même si nous n'avons rien à voir avec cela, pour que les faibles d'esprit, pour des raisons économiques, ne basculent dans un camp qui n'est pas le bon. Nous avons ce devoir de sensibilisation et d'information en tant que religieux pour faire la part des choses entre ce qui est de la religion et ce qui ne l'est pas », a expliqué le secrétaire exécutif national de la FAIB. Selon lui, il est hors de question que les premiers responsables attitrés pour parler au nom de cette religion laissent des individus venir usurper cette responsabilité. « Le discours officiel au sein de la Fédération n'a jamais fait mystère de notre désapprobation totale de ce qui se dit ou se fait au nom de notre religion alors que nous ne sommes pas au courant », a précisé M. Koné.
De son avis, il faut être vigilant face à des « marginaux » qui cherchent une raison pour faire valoir leurs idées et qui sont prêts à entrer dans tous les domaines comme la religion. Donnez-vous un droit de regard dans le contenu des prêches? «La fédération a toutes les prérogatives pour recadrer. Depuis les indépendances jusqu'à nos jours, c'est le même discours que nos leaders religieux ont toujours tenu. Il ne faut pas qu'on nous colle un autre discours qu'on ne connait pas… », a répondu Cheick Sidi Mohamed Koné.
A son avis, les gens sont suffisamment sensibilisés au niveau des mosquées et n'importe qui ne peut pas venir parler comme il veut. « Le système de surveillance est tel que tous les mouvements suspects sont systématiquement notifiés au niveau des autorités », a-t-il clarifié.
Karim BADOLO
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