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Title
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Le village de Douré a désormais sa mosquée
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Date
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January 17, 2011
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Abstract
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La population du village de Douré situé dans la commune rurale de Kokologho, à environ 50 km à l'Ouest de Ouagadougou, a réceptionné, le vendredi 14 janvier, une nouvelle mosquée, fruit d'une amitié avec des libyens. Les fidèles musulmans de la localité et d'ailleurs qui y ont accompli le 2e pilier de l'islam ont accueilli le joyau à sa juste valeur.
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Rights
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Identifier
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iwac-article-0001137
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content
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La population du village de Douré situé dans la commune rurale de Kokologho, à environ 50 km à l'Ouest de Ouagadougou, a réceptionné, le vendredi 14 janvier, une nouvelle mosquée, fruit d'une amitié avec des libyens. Les fidèles musulmans de la localité et d'ailleurs qui y ont accompli le 2e pilier de l'islam ont accueilli le joyau à sa juste valeur.
Nous sommes au 2e vendredi de l'année 2011 et comme pour fêter le nouvel an, c'est une mosquée flambant neuve qui a été présentée comme cadeau à la population de Douré.
En effet, c'est un fils de la localité, le 1er vice-président de la communauté musulmane du Burkina, El hadj Adama Sakandé et son secrétaire général, El hadj Moussa Semdé qui se sont battus des pieds et des mains pour sceller les liens d'amitié jusqu'à l'obtention de cette maison de Dieu.
"C'est à travers des relations personnelles que j'ai eues avec un de nos conseillers diplomatiques qui, à travers son grand frère, lui-même entrepreneur, a accepté financer la construction de cette mosquée", a expliqué El hadj Adama Sakandé.
Le joyau qui a coûté plus de 6,5 millions permettra à la population qui était obligée de parcourir 3 à 4 km pour la prière du vendredi, de la faire sur place. "Ici, presque tout le monde est musulman.
Il y a peut être 3 à 4 familles qui ne le sont pas. Cela signifie que la fréquentation de cette maison sera forte, puisqu'il y a très longtemps que la population exprimait le besoin", renchérit le 1er vice-président de la communauté musulmane du Burkina.
Pour preuve, la place de la mosquée a refusé du monde car venu pour constater un rêve enfin devenu réalité. Vieux, vieilles, jeunes et enfants ont tous effectué le déplacement avec au premier plan le Naaba Kango chef de Kokologho et les autorités administratives de la localité.
La cérémonie a commencé par une lecture du Coran pleine de sens et d'émotion exécutée par le jeune Boureima Sakandé âgé seulement d'une dizaine d'années. Au vu de sa prestation sans faille, il a reçu des invités, près de 30 000 F CFA.
Place a été faite ensuite au geste symbolique de l'événement, la coupure du ruban marquant la réception définitive de l'infrastructure juste à l'heure de prière. Tous les fidèles présents y ont accompli l'acte pour la première fois.
L'imam Aboubacar Sana n°2 qui a dirigé la prière s'est réjoui du fait que Dieu ait permis l'obtention d'une mosquée pour la population de Douré car, selon lui, la mosquée est une des premières réalisations du Prophète (PSL) quand il a quitté La Mecque pour Médine. "Cela permet de vivre pleinement sa religion et d'accroître sa foi". "En même temps, poursuit l'imam, c'est un pan des mécréants qui s'écroule".
Il a surtout demandé à ce que le Tout-puissant donne encore des forces à ceux qui ont construit la mosquée afin que leur action ne s'arrête pas en si bon chemin. Profitant de l'occasion, l'imam Sana a émis des voeux pour que la Côte d'Ivoire qui est en pleine crise retrouve sa stabilité d'antan.
A l'issue de la cérémonie, plusieurs leaders religieux ont prêché et sensibilisé les habitants de Douré pour qu'ils soient assidus à la prière et garder propre ce lieu nouvellement acquis. Si possible, il leur faudra installer un comité de gestion.
La cérémonie a vu la présence des communautés musulmanes de Koudougou, de Bobo-Dioulasso, de Kokologho et de deux représentants des bailleurs de fonds (Dahein et Taher Yacoubi) qui ont discrètement tout suivi.
La communauté musulmane du Burkina, avant de quitter Douré, a remis un lot de corans aux fidèles, signe d'un accompagnement fort de la structure pour la prospérité de la religion musulmane dans la localité.
Sidwaya
Frédérick Madore