Article
Célébration de la Tabaski 2013 : les musulmans du Burkina ont prôné la cohésion sociale
- Title
- Célébration de la Tabaski 2013 : les musulmans du Burkina ont prôné la cohésion sociale
- Creator
- Joseph Haro
- Publisher
- Sidwaya
- Date
- October 15, 2013
- Abstract
- La communauté musulmane du Burkina Faso a célébré, le mardi 15 octobre 2013, l'Aïd-El-Kebir ou la fête de la Tabaski. A Ouagadougou, comme à l'accoutumée, la Place de la Nation a servi de lieu de culte pour des fidèle. Ils ont, à cet effet, prié Allah pour qu'il protège le peuple burkinabè et qu'il instaure une cohésion sociale entre les filles et fils du « pays des hommes intègres ».
- Subject
- Ablassé Ouédraogo
- Aboubacar Sana
- Adama Sakandé
- Catholiques
- Philippe Ouédraogo
- Communauté Musulmane du Burkina Faso
- Aïd al-Adha (Tabaski)
- Aïd el-Fitr
- Réconciliation
- Spatial Coverage
- Ouagadougou
- Language
- Français
- Source
- Sidwaya
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-article-0001068
- content
-
La communauté musulmane du Burkina Faso a célébré, le mardi 15 octobre 2013, l'Aïd-El-Kebir ou la fête de la Tabaski. A Ouagadougou, comme à l'accoutumée, la Place de la Nation a servi de lieu de culte pour des fidèle. Ils ont, à cet effet, prié Allah pour qu'il protège le peuple burkinabè et qu'il instaure une cohésion sociale entre les filles et fils du « pays des hommes intègres ».
A Ouagadougou le mardi 15 octobre 2013, la fête de la Tabaski ou fête du mouton (Aïd-el-Kebir) a mobilisé du monde à la Place de la Nation. Venus des quatre coins de la capitale burkinabè, les fidèles musulmans ont encore honoré le sacrifice du mouton. Cantiques, bénédictions et lecture de quelques passages du Coran ont été les actes forts de cette célébration. C'est l'imam de la grande mosquée de Ouagadougou, El hadj Aboubacar Sana qui a dirigé la prière. Il a demandé à Allah, le Tout puissant, d'accorder sa grâce, la tolérance et l'entente aux Burkinabè et au monde entier. Le grand imam a aussi salué la présence des frères de l'Eglise catholique à cette prière. « Nous adorons tous le même Dieu et nous devons travailler main dans la main pour que son œuvre aille en avant », a-t-il indiqué.
L'archevêque de Ouagadougou, monseigneur Philippe Ouédraogo pour sa part, a rappelé que la fête de la Tabaski est célébrée en mémoire du mouton qu'Abraham a offert à Dieu à la place de son fils Isaac. De ce fait, a-t-il poursuivi, il est était normal que l'Eglise catholique vienne traduire sa « proximité, sa solidarité et son amitié » aux frères musulmans. « Nous devons tous chercher à traduire la volonté de Dieu en apportant un peu plus d'humanité, de fraternité et d'amour pour que le monde soit plus digne du Seigneur et des hommes », a souhaité monseigneur Philippe Ouédraogo. Il a ensuite appelé tout le peuple burkinabè à une réconciliation entre ses fils et ce, pour une justice et une paix sociale durable.
Sous le signe de l'unité nationale
Selon le président par intérim de la communauté musulmane du Burkina Faso El Hadj Adama Sakandé, la présente célébration est placée sous le signe de l'unité, de l'entente et de la concorde au « Pays des hommes intègres ». « Notre pays a besoin de l'ensemble de ses fils et de toutes les tendances. Pour cela, nous allons continuer à développer l'idée de la solidarité et de la cohésion sociale au sein de la société », a laissé entendre Adama Sakandé.
Il a invité les musulmans à observer les prescriptions de l'Aïd El Kebir, en faisant en sorte que cette fête soit un jour de joie et de communion avec leurs prochains.
Pour le ministre de la Justice, Dramane Yaméogo, la fête de la tabaski traduit la capacité des hommes à s'engager au plus profond d'eux-mêmes, en se soumettant à Dieu et en cultivant l'esprit d'humilité et d'amour pour le prochain. « Nous souscrivons à l'appel lancé par l'imam pour la cohésion sociale, le dialogue entre communautés. Si cet esprit est cultivé, nous allons promouvoir la paix dans notre pays », a-t-il soutenu. Le député Ablassé Ouédraogo a renchéri en demandant aux musulmans de prier pour que les Burkinabè deviennent tolérants, qu'ils s'acceptent mutuellement non seulement pour eux-mêmes mais aussi pour les autres. « Avec ces deux aspects nous pouvons maintenir au niveau du pays une paix totale », a-t-il mentionné.
Joseph HARO
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