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Dans la pure tradition musulmane : perpétuer l'acte du prophète Abraham
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- Title
- Dans la pure tradition musulmane : perpétuer l'acte du prophète Abraham
- Creator
- Abdel Aziz Nabaloum
- Publisher
- Sidwaya
- Date
- October 13, 2013
- Abstract
- L'Aïd el-kebir ou la grande fête est l'une des fêtes les plus importantes de l'islam. Elle marque chaque année la fin du Hadj. Elle a lieu le 10ème jour du mois de Zhou Hijj le dernier mois du calendrier musulman, après waqfat Arafa, ou station sur le Mont Arafat.
- Language
- Français
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-article-0001057
- content
-
L'Aïd el-kebir ou la grande fête est l'une des fêtes les plus importantes de l'islam. Elle marque chaque année la fin du Hadj. Elle a lieu le 10ème jour du mois de Zhou Hijj le dernier mois du calendrier musulman, après waqfat Arafa, ou station sur le Mont Arafat.
L'Aïd el-kebir commémore la soumission à Dieu du prophète Abraham qui était prêt à sacrifier son fils aîné Ismaël sur son ordre. C'est en mémoire de ce sacrifice plein de piété que les musulmans du monde entier, sans exception, célèbrent la Tabaski et sacrifient des animaux.
Et selon la tradition musulmane, « tout fidèle qui dépense avec joie son argent pour s'acquitter de cette tradition et qui, ce faisant, achète un mouton digne de ce nom (NDLR : l'animal ne doit pas être borgne, maigrichon, la queue coupée, les cornes cassés, l'oreille fendue,... ), en ayant en vue la seule face de Dieu loin de toute ostentation, Dieu en fera le jour du jugement dernier un long mur entre cet homme et l'enfer ».
La finalité de ce commandement de Dieu à Abraham était loin le sacrifice de l'enfant, mais la preuve de sa foi en Dieu. C'est la raison pour laquelle, selon l'imam de la mosquée de la Fondation Pafadnam pour l'aide aux orphelins et aux mendiants, le Cheick Hassane Sawadogo, la Tabaski doit être célébrée dans le strict respect des principes islamiques.
Ce qui importe pour le croyant ce jour-là, c'est la prière et le sacrifice de l'animal qui se fait après la prière collective. « Chaque famille musulmane, dans la mesure de ses moyens, sacrifie une brebis, une chèvre, un mouton, une vache ou un chameau en l'égorgeant couché sur le flanc gauche et la tête tournée vers La Mecque », a précisé l'imam Sawadogo.
« Comme Dieu nous l'enseigne dans le saint Coran, ni la viande ni le sang qui s'écoule, ne l'atteignent mais c'est la piété qui nous anime », a-t-il souligné.
Cette viande est divisée en trois parties : la 1ère pour la famille, la 2ème pour les voisins et amis et la 3ème est destinée aux nécessiteux. « Une partie de la chair de ce sacrifice bénéficiera aux plus démunis parmi les musulmans, affermissant ainsi la solidarité et l'assistance mutuelle telles que les a prescrites Allah », a-t-il insisté.
Festoyer sans oublier le vrai sens de cette fête
C'est pourquoi, selon le Cheick Sawadogo, il faut festoyer mais pas au détriment des choses aussi importantes que le souvenir de l'origine de cette fête. Il convient surtout de se questionner sur sa foi, sa soumission à Dieu, le sens de son sacrifice.
Moments de joie et de soumission à Allah, les musulmans, a-t-il dit, doivent se rendre visite, partager leurs repas avec les autres (musulmans ou non musulmans), s'habiller décemment, se divertir de façon licite (cantiques religieux, jeux licites ... ).
« Ce que l'islam a rendu licite est autorisé le jour de la fête. Par contre, il faut éviter de tomber dans le péché à travers les attitudes perverses condamnées par Dieu », a conseillé l'imam Sawadogo. Par conséquent, a-t-il insisté, il est strictement interdit d'offrir à autrui de la nourriture illicite quel que soit son rang social ou hiérarchique.