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Title
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Le Tafsir pour une bonne compréhension du coran
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Date
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July 30, 2012
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Abstract
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La Ligue burkinabè pour la lecture et la mémorisation du Saint Coran (LIBULMSCO) a initié, depuis le 7 juillet dernier à Ouagadougou, des séances de lecture du livre saint. Profitant de ce mois béni de Ramadan, beaucoup de fidèles musulmans fréquentent assidûment les séances de commentaires du livre saint de l'islam.
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Rights
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Identifier
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iwac-article-0001031
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content
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La Ligue burkinabè pour la lecture et la mémorisation du Saint Coran (LIBULMSCO) a initié, depuis le 7 juillet dernier à Ouagadougou, des séances de lecture du livre saint. Profitant de ce mois béni de Ramadan, beaucoup de fidèles musulmans fréquentent assidûment les séances de commentaires du livre saint de l'islam.
Des bénédictions et des salutations d'usage sont aussi à l'ordre du jour. Le Tafsir, c'est l'interprétation du Coran qui contient 60 parties. Les commentaires du saint Coran par El hadj Cheick Abdrahmane Démé, drainent du monde durant les 30 jours de ce mois béni de Ramadan au premier étage de l'immeuble abritant la pharmacie Diawara, situé en plein coeur de Ouagadougou. Avec lui, le livre saint de l'islam devient comme tout nouveau pour les fidèles. Il a déclaré que le livre saint doit être enseigné dans toute sa profondeur aux musulmans afin qu'ils en saisissent réellement le sens et se conforment à ses préceptes car l'islam est une religion de paix et de cohabitation pacifique.
« Dans son Tafsir, Abdrahmane Démé prend tout le temps nécessaire pour "décortiquer" le Coran dans ses sens propres et figurés », a indiqué l'un des ces disciples, Yacouba Komdombo. Avec lui, le savoir islamique retrouve toute sa dimension mystique en même temps que son côté rationnel, a-t-il ajouté. Son disciple a laissé entendre qu'« avec la large connaissance qu'il a de l'histoire, de la géographie, de la médecine, des mathématiques et de la littérature arabe ainsi que des réalités du monde contemporain, le Cheikh Démé "sert" à ses auditeurs, un commentaire coranique tout à fait singulier ».
La valeur et la portée spirituelle du mois du jeûne musulman augmentent la ferveur des croyants qui redécouvrent ainsi un livre avec lequel ils ont à la vérité, très peu de proximité au cours des 11 autres mois de l'année. A ce titre, une seule lettre du Coran prononcée ou récitée en ce mois procure trois mille (3000) hassana (bénédictions ou bonnes oeuvres) contre dix (10) seulement en d'autres périodes de l'année. Ecouter le commentaire du Coran en ce mois béni est encore mieux rétribué par Dieu.
Sidwaya
Frédérick Madore