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Title
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Du sang en guise de solidarité
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Date
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December 5, 2011
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Abstract
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L'Association libano-burkinabè, Al Sadeq, en collaboration avec le consulat du Liban au Burkina Faso, a organisé une opération de don de sang, le dimanche 4 décembre 2011 à Ouagadougou.
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DescriptionAI
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L'Association libano-burkinabè Al Sadeq et le consulat du Liban au Burkina Faso ont organisé une opération de don de sang le 4 décembre 2011 à Ouagadougou, un acte de solidarité annuel s'inscrivant dans le mois de la solidarité et commémorant l'achoura. Cette initiative, saluée par l'État burkinabè pour son rôle dans le sauvetage de vies et le soutien aux démunis, reflète les actions plus larges de l'association et de la communauté libanaise en matière de santé, d'éducation et d'aide humanitaire au Burkina Faso.
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Identifier
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iwac-article-0000975
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Rights
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content
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L'Association libano-burkinabè, Al Sadeq, en collaboration avec le consulat du Liban au Burkina Faso, a organisé une opération de don de sang, le dimanche 4 décembre 2011 à Ouagadougou.
« Pour moi, il n'y a pas plus grande action pour un être humain que de donner son sang pour son prochain ». C'est par ces mots que le président de l'association Al Sadeq, Zaher Fayez, a justifié l'opération de don de sang organisée par sa structure, le dimanche 4 décembre 2011 à Ouagadougou, en collaboration avec le consulat du Liban au Burkina. Il a indiqué que cette action s'inscrit également dans le cadre du mois de solidarité et de la commémoration de l'achoura dans le calendrier musulman. Selon M. Fayez, l'achoura représente le jour où Hussein, le petit fils du prophète Mohamed s'est sacrifié pour défendre la religion et la justice. Pour marquer symboliquement cet acte et du même coup participer au mois de solidarité, M. Fayez a fait savoir que depuis 2007, sa structure qui regroupe des Burkinabè et des Libanais, organise chaque année une journée de don de sang.
Il est certain que l'opération de cette année la permettra à Al Sadeq de récolter davantage de poches de sang que l'année passée où elle avait enregistré plus de 80 poches. Par ailleurs, il n'a pas exclu l'éventualité d'une contribution financière au Fonds national de solidairté dans les jours à venir. Selon, le secrétaire général du ministère en charge de l'Action sociale, Raphaël Zong-Naba, l'Etat est très reconnaissant envers tous ceux qui travaillent dans le sens du royonnement de l'association Al Sadeq. « Nous sommes venus témoigner la reconnaissance de l'Etat burkinabè à travers le ministère en charge de l'Action sociale, à la communauté libanaise pour le fait qu'elle ait organisé cette opération de don sang pour sauver des vies humaines », a-t-il précisé. Il a ajouté que l'activité de don de sang s'inscrit dans le cadre des objectifs du mois de la solidarité qui est de collecter au moins 3000 poches de sang.
Il a rappelé que l'Etat burkinabè a institué le mois de solidarité depuis 2003 à travers le Fonds national de Solidarité. « Cette année, le mois de solidarité qui a débuté depuis le 3 novembre et qui sera clôturé le 6 décembre 2011 compte en plus de la collecte du sang, mobiliser plus de 75 millions de FCFA », a-t-il fait savoir. L'objectif étant de porter secours aux personnes les plus démunies telles que les personnes en situation de handicap, les malades et d'aider à payer les frais de scolarités des enfants démunies, etc. « Des structures comme la vôtre allègent le travail de l'Etat, parce qu'il ne peut pas tout faire à cause de ses moyens limités. Il est également important que la solidarité se manifeste entre citoyens », a-t-il affirmé.
En réponse, le président de l'association Al Sadeq, Zaher Fayez, a déclaré que les objectifs du Fonds national de la solidarité, coïncident avec les objectifs de son association. « En effet, nous oeuvrons aussi dans le domaine de l'éducation, de la santé, etc. C'est pourquoi, notre association a construit une école à trois classes, d'une valeur d'environ 4 millions de FCFA à Sitigo, dans la province du Yatenga et a offert 500 sacs d'écolier aux élèves de l'école Songré de Tampouy et à ceux de Nemdin I, II, III de Ouagadougou après les inondations », a-t-il souligné.
Quant au consul du Liban au Burkina, Joseph Hage, il a indiqué que c'est du devoir de la communauté libanaise de poser de tels actes car dit-il : « Nous sommes chez nous au Burkina, il est donc important que nous apportions notre soutien aux plus démunis, d'autant plus que nous vivons les mêmes conditions que nos frères burkinabè ». C'est pourquoi, il a promis que la communauté libanaise fera toujours le maximum pour aider ceux qui sont dans le besoin au Burkina.
Sidwaya
Frédérick Madore