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Lutte contre la pratique de l'excision
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Burkina Faso
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- Title
- Lutte contre la pratique de l'excision
- Creator
- Olivier Alexandre Nignan
- Publisher
- Sidwaya
- Date
- November 17, 2011
- Abstract
- Dans le cadre de la journée de sensibilisation des leaders d'opinion de la province de la Sissili, l'ONG 3 "Voix de Femmes" en collaboration avec la direction provinciale de l'Action sociale et de la solidarité nationale de ladite province a initié une conférence suivie d'un théâtre-forum sur le thème "Promotion de l'abandon des Mutilations génitales féminines" .
- Subject
- Excision
- Spatial Coverage
- Léo
- Language
- Français
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-article-0000971
- content
-
Dans le cadre de la journée de sensibilisation des leaders d'opinion de la province de la Sissili, l'ONG 3 "Voix de Femmes" en collaboration avec la direction provinciale de l'Action sociale et de la solidarité nationale de ladite province a initié une conférence suivie d'un théâtre-forum sur le thème "Promotion de l'abandon des Mutilations génitales féminines" .
Cette journée de sensibilisation des leaders d'opinion s'est déroulée, le mercredi 9 novembre 2011, à la Maison des jeunes et de la culture de Léo, sous le haut patronage du haut-commissaire de la province de la Sissili, Anthime Sawadogo.
La lutte contre la pratique de l'excision se heurte à des pesanteurs socioculturelles au Burkina Faso comme partout ailleurs dans les autres pays de la sous-région. Au Burkina Faso, malgré les actions entreprises par l'Etat et ses partenaires depuis 1968 à nos jours la pratique perdure.
C'est en ces termes que le communicateur du jour, le docteur Michel Zoundi s'est adressé aux participants dans son introduction. Il a ensuite défini la mutilation génitale comme étant une ablation totale ou partielle du clitoris, des petites lèvres et des grandes lèvres selon le type de mutilation pratiquée.
Pourquoi l'excision, malgré la sensibilisation ?
Et dire qu'au Burkina Faso le type de mutilation couramment pratiquée dans nos sociétés traditionnelles relève du 1er degré, c'est-à-dire l'ablation partielle où totale du clitoris.
Il dira ensuite que la pratique est fréquente et grave en Afrique car la plupart des instruments utilisés sont souillés. A titre illustratif 140 millions de femmes sont victimes de mutilations génitales à travers le monde. Les participants ont ensuite été sensibilisés sur le rôle du clitoris dans l'accouchement par le communicateur.
Dans nos sociétés, beaucoup de raisons sont avancées pour justifier la pratique de l'excision, relève le docteur Zoundi, qui ne tourne pas par quatre (4) chemins pour réfuter toutes ses raisons.
Pour beaucoup, l'excision est recommandée par la religion musulmane et au communicateur de dire que cette pratique est antérieure à l'avènement de l'islam.
Loin d'être une prescription de l'islam, l'excision est une pratique culturelle aux conséquences très graves a-t-il expliqué. Les participants ont également été sensibilisés sur les conséquences liées aux mutilations génitales. Ils ont, en outre, eu des informations sur les différentes sanctions contre les auteurs et leurs complices de la part du communicateur.
Avant de les exhorter à agir individuellement ou collectivement contre la pratique de l'excision. Pour le directeur provincial de l'Action sociale de la Sissili, Bétibié Julien Yaro, cette rencontre interpelle chacun de nous à redoubler d'efforts dans la lutte contre l'excision en dénonçant tous les praticiens. Le responsable de l'ONG « voix de femmes »
Mme Sophie Toé a joint sa voix à celle du haut-commissaire, pour solliciter ces leaders d'opinion à être des relais auprès de leur famille, entourage ou de la société pour l'épanouissement des filles.