Issue
Le Rendez-Vous #184
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Togo
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- Articles de journaux (1254 items)
- Title
- Le Rendez-Vous #184
- Publisher
- Le Rendez-Vous
- Date
- January 14, 2013
- issue
- 184
- number of pages
- 8
- Subject
- Faure Gnassingbé
- Incendies marchés Lomé et Kara (2013)
- Réseau pour le Développement de la Masse sans Resource
- Language
- Français
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0001320
- content
-
Bafilo, le problème d’approvisionnement en essence reste irrésolu. La population est toujours dans la pêche. Les membres de Faure Gnassingbé et sa bande doivent rejoindre les rangs de l'Opposition.
Les conclusions des arrestations dans le MCNR ReDéMaRe présentent un communiqué de presse du CST relatif aux incendies des marchés au Togo. Communiqué de l’ANC relatif au 50ème anniversaire de l’assassinat du Président Sylvanus Olympio prévu le 2 février.
Vendez, Achetez, contactez sur www.pubotogo.com, le portail du monde des affaires au Togo sur le web. Couverture d'événements / Intimités / Imprimés. Quartier Tokom Wuiti derrière le CEG. (228) 22 42 5416 / 90 64 6102 / 99 717 198 gmaprod@gmail.com / mode@pubotogo.com.
RV ÉCONOMIE. Le MCNP, ReDéMaRe présente son progiciel. Le mardi 08 janvier dernier, a eu lieu la cérémonie de remise du document de base de ReDéMaRe à la presse. À 9 heures, le domicile de M. SAMA Essohamlon, qui abrite provisoirement le siège du Réseau pour le Développement de la Masse sans Ressource, a fait... Peau neuve pour accueillir les journalistes. D’en bas, le grand hall aussi est prêt pour donner place aux représentants de la Fondation ReDéMaRe ainsi qu'à ses associations affiliées et autres entreprises membres du réseau. L’enjeu en vaut la chandelle, l’événement est solennel. Lentement mais sûrement, ReDéMaRe reprend son envol. Un programme va être lancé, le MCNP de ReDéMaRe. Synchronisé en audio-visuel, du rez-de-chaussée à l’étage, les participants suivent religieusement d’abord la projection du diapositif qui explique les grands axes du programme, ensuite le promoteur prend place pour une brève présentation. La dernière, et non la moindre des étapes, sera la séance de questions-réponses. Les journalistes, dans leur curiosité intellectuelle toute naturelle, n’ont épargné aucune zone d’ombre. M. SAMA, l’initiateur de ReDéMaRe, n’a non plus fait de mystère. À toutes questions, des réponses adéquates. Et c’est avec satisfaction que les journalistes ont vu la séance se boucler avec la remise solennelle du document. Encyclopédie du ReDéMaRe aux représentants de la Maison de la Presse. Une pile de documents de 4000 pages qui véhiculent le savoir, la science que M. SAMA incarne, une innovation qui refuse désormais de se limiter aux réalités togolo-togolaise, mais qui brise les barrières frontalières non seulement par ses différents documents mais aussi par son ouverture aux sites internet et donc au monde entier. Et tout cela par sa capacité à pouvoir faire fonctionner son progiciel sous tous les deux.
Le document mère, un ouvrage de trois tomes, est donc mis à la disposition de la presse togolaise afin qu’elle informe le peuple sur la façon dont l’Économie Sociale de Marché Commun de ReDéMaRe, dite Économie Universelle, conçoit la répartition des ressources. Au-delà des mécanismes qui fondent la source intarissable des ressources, découverts par El Hadj SAMA, synonyme de l’efficacité économique, les journalistes se sont également familiarisés aux concepts de justice sociale, une condition indispensable pour la prospérité. et le bien-être de la race humaine. La louange est au Seigneur Dieu qui, après avoir inspiré le modèle d’Économie Sociale de Marché Commun et son système de Marché de Crédit en Nature Pérenne à travers un fils du Togo, a rendu disponible le progiciel MCNP comme un produit, mieux, un outil extrêmement accessible à l’ensemble des acteurs du marché. Nous implorons Sa bénédiction sur cette œuvre salvatrice à l’intention de l’humanité.
Nous adressons à présent aux autorités religieuses : Imams, Pasteurs, les représentants d’entreprises et d’associations, messieurs, mesdames, membres des différents conseils d’administration de la Fondation ReDéMaRe et ses ailes marchandes, tous représentants de la communauté ReDéMaRe, soyez les bienvenus à cette cérémonie de présentation du MCNP. Disons que la présentation aura 3 temps forts. D’abord, le diaporama qui permettra de découvrir des éléments pertinents, ensuite viendra l’intervention du promoteur de ReDéMaRe, du modèle d’Économie Sociale de Marché Commun et de son système MCNP, Marché de Crédit en Nature Pérenne. Enfin, nous aurons la réaction des journalistes qui sera suivie de la remise solennelle du document de base de l’Économie Universelle. L’objectif du MCNP étant de servir de plateforme de solvabilité absolue en vue de mettre de façon franche le crédit. Incontournable levier de l’économie à la disposition des ménages et des entreprises sans aucune possibilité d’endettement, il faut qu’il soit mis à la disposition de tous les acteurs du marché.
C’est ainsi que le MCNP a, à ce jour, une marque certifiée par l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle, OAPI, regroupant les différentes marques et services selon la classification ci-après : 1- Domaine des affaires monétaires : Crédit en Nature Pérenne (CNP) ; 2- Domaine des affaires financières : Financement en Nature (FN) ; 3- Domaine des investissements de capitaux : Capital Minimal d’Investissement pour Tous (CMIT), Capital de Subvention des Charges des Opérateurs Économiques (CSCOE), Capital Apporté pour. l’Investissement des Personnes Ciblées (CAIPC), Capital Apporté aux Clients de Banques (CACB), Capital Apporté par les Partenaires d’Usufruit (CAPU), Bail Nue Propriété (BNP), Bail Nue Propriété Pérenne (BNPP), Exportation Usufruit Pérenne (EUP), Investissement Usufruit Pérenne (IUP).
4- Domaine des crédits : Crédit en Nature Pérenne (CNP), Crédits en Nature Pérennes Généraux (CNPG), Crédit en Nature Pérenne Général Alimentation Générale (CNPGAG), Crédit en Nature Pérenne Général Bijoux et Matières Précieuses (CNPGBM), Crédit en Nature Pérenne Général Produits Pharmaceutiques (CNPGP), Crédit en Nature Pérenne Général Scolarité (CNPGCSO), Crédit en Nature Pérenne Général Scolarité (CNPGCCO), Crédit en Nature Pérenne Général Scolarité (CNPGC), Crédit en Nature Pérenne Général Scolarité (CNPGSCO), Crédit en Nature Pérenne Général Soins Médicaux (CNPGS), Crédit en Nature Pérenne Voyage (CNPGV), Crédit en Nature Pérenne Général Formation Professionnelle (CNPGF), Crédit en Nature Pérenne Général Loisir (CNPGL). Crédit en Nature Pérenne Général
Tout ce qui est Thésaurisable, Crédit en Nature Pérenne Spéciaux (CNPSx), Crédit en Nature Pérenne Spécial Cartes de Recharge Téléphonique (CNPSxCT), Crédit en Nature Pérenne Spécial Carburant (CNPSxC), Crédit en Nature Pérenne Spécial Facture Électricité, Eau, Téléphone et Fax (CNPSxF), Crédit en Nature Pérenne Spécial Loyer (CNPSxL), Crédit en Nature Pérenne Spécial Salaires (CNPSxS), Crédit en Nature Convertible Générique (CNC Générique), Crédit en Nature Convertible Hébergement (CNCH), Crédit en Nature Convertible Personnes Itinérantes (CNCPI), Crédit en Nature Convertible Personnes Itinérantes Opératrices Économiques (CNCPIOE), Crédit en Nature Convertible Bénéfices et Prestations de Service (CNCBPS), Crédit en Nature Convertible Salaire (CNCS), Crédit en Nature Convertible Prix Hors Réseau (CNCPHR), Crédit en Nature Convertible Matière Première (CNCMP), Crédit en Nature Immeuble Meuble Matériel (CNIMM), Crédit en Nature Extrême (CNE), Achat Crédit en Nature Entrepôt de. Vente (ACNEV), Crédit Usufruit Pérenne (CUP).
5- Domaine Dans les Affaires Commerciales Économie Sociale de Marché Commun (ESMC) Marché de Crédit en Nature Pérenne (MCNP) Zone Économique Exponentielle Protégée (ZEEP)
6- Domaine dans les Conseils en Organisation et Direction des Affaires Les Groupements Autonomes d’Acteurs d’Animation des Acteurs du Marché de Crédit en Nature Pérenne (G3AMCNP)
7- Domaine des logos Le logo ESMC, Affaire Commerciale. Le logo MCNP, Affaire Commerciale ; Le logo CN, Affaire Monétaire ; le logo FN, Affaire Financière ; Le logo CNE, Crédit ; Le logo RPG, Crédit ; Le logo SC, Crédit ; Le logo CNC, Crédit ; Le logo CNCPI, Crédit.
La Façon d’accéder au site et l’architecture de celui-ci Pour accéder au site, vous ouvrez l’interface de votre navigateur Web. Et dans la barre des titres, vous tapez WWW.EU-MCNP.COM. Ceci vous dirige directement sur la page d’accueil de notre site web. Et comme vous le voyez, sur la page d’accueil, il y a le lien Home qui est la page d’accueil, l’école de la. solvabilité, la web TV-Radio, le mail, le blog et un peu plus en bas, vous avez le lien ouvrant les informations sur la Fondation, l’Économie Universelle, les contrats et les licences puis le marché MCNP. Nous allons cliquer dans un premier temps sur le lien ouvrant les informations sur la Fondation. Là, nous avons sur cette interface, les différentes associations qui composent la Fondation à savoir : l’Association Al Allai, l’Association Christ, l’Association Gent Féminine et l’Association VEJS.
Un peu plus en bas, dans le cadre à droite, vous avez les liens sur la Fondation qui contiennent les buts et objectifs, les moyens d’actions et les activités. Au niveau des textes juridiques fondant la Fondation, nous avons les statuts, les règlements intérieurs, le procès-verbal. Encore en bas, vous avez l’espace publicité et la partie où vous pouvez mettre les informations et nous contacter en nous envoyant un message pour que nous répondions.
Plus en arrière, sur la page d’accueil. Cliquons sur l’onglet Économie. Universelle. Ceci nous envoie sur la page où nous avons les informations qui fondent notre système d’économie. Au niveau des mécanismes, nous avons le mécanisme APA et ses agrégats, le mécanisme BNP et ses agrégats, le mécanisme SMCIPN et ses agrégats.
Au niveau des opérations, nous avons l’opération de compensation sur le MCNP, les échanges sur le MCNP, l’escompte sur le MCNP, le règlement aux Terminaux d'Échange TE, les 14 accès et les services de paiement.
En quittant là-bas, nous allons au niveau de l’utilité économique où nous avons les différents outils, à savoir l’outil CACB, l’outil CAIPC, l’outil CAPS, l’outil CAPU, l’outil CMIT et l’outil CSCOE. Ensuite, nous avons les CPS, les Cartes Privatives de Solvabilité et dans cette rubrique, nous avons les unités de consommation, les unités d’investissement et les unités salaire.
Nous avons l’onglet contacts qui permet de nous contacter pour d’amples informations sur les outils à votre disposition. En arrière, nous avons l’onglet contrats et licences. Ici vous Vous aurez bientôt les informations sur les licences MCNP, les licences réseau, les licences économies qui seront bientôt disponibles sur l’interface du site. En arrière, nous sommes sur le marché MCNP, Marché de Crédit en Nature Pérenne. Ici, il s’agit de l’application du progiciel qui fonde le système d’économie et par lequel toutes les opérations précitées s’appliquent réellement sur le marché.
Vous avez ici un espace dans lequel vous pouvez taper votre log-in et votre mot de passe pour accéder à notre plateforme progiciel. Donc ici, l’outil est mis sur le net de telle sorte que partout où vous serez dans le monde, vous pouvez effectuer les opérations et utiliser de façon pratique toutes les applications et les outils.
Nous allons découvrir les différentes étapes parcourues par un nouveau membre depuis l’enrôlement jusqu’à la consommation. À l’enrôlement, les informations du nouveau membre sont enregistrées de même que sa photo grâce à la caméra et son empreinte grâce au lecteur d’empreintes. De cette façon, il... dispose d'un compte marché pour créer son pouvoir d’achat et il se fait ficher pour être présent dans la base de données à partir de laquelle il sera visible sur tous les réseaux auprès des autres acteurs, à savoir : les partenaires bancaires et financiers et les distributeurs présents sur le réseau.
Après cette opération, il commande sa carte qui abrite ses unités de consommation. La carte dans sa main, il passe chez le partenaire bancaire et financier où il achète son Pouvoir d’Achat grâce à son capital. Le Pouvoir d’Achat disponible sur sa carte, le nouveau membre passe à la boutique où il se fait servir au niveau du distributeur qui reconnaît ses unités de Pouvoir d’Achat. Il dispose ainsi d'un stock mensuel pour consommer au foyer.
Au vu de ce qui précède et dans le processus de mise en œuvre du Marché de Crédit en Nature Pérenne, MCNP, le titulaire des marques et services MCNP concède par ce présent contrat la licence d’exploitation MCNP à la GAC Togo. L’exploitation du MCNP-Togo nécessite une organisation hiérarchisée du point de vue mise sur chaîne des GAC, Gestion d’Action Commune. Il convient de préciser que l’exploitation du MCNP étant universelle, celle du Togo doit respecter la norme de l’universalité. C’est pourquoi la GAC Togo, qui détient la licence d’exploitation du MCNP Togo, doit respecter les règles de mise sur chaîne selon la zone monétaire UEMOA.
Ainsi, la GAC-Source qui fédère toutes les GAC-Pays comprises dans la zone monétaire UEMOA, conserve les sources de leurs ressources. La GAC-Togo résultant de la GAC-Source de la zone monétaire UEMOA dépend de la GAC-Source de ladite zone monétaire.
La GAC Togo est représentée par le Haut Conseil des Associations ReDéMaRe et constitue de ce fait, la première instance de la Fondation ReDéMaRe Togo. C’est une grande instance qui est l’émanation des Associations ailes marchandes et de la Fondation ReDéMaRe-Togo elle-même. Le haut conseil est le dépositaire de la GAC-Togo donc signataire de la licence MCNP Togo. La GAC Togo est l’organe. consultatif et représentatif de toutes les associations ReDéMaRe qui supervise tous les autres organes de la Fondation ReDéMaRe Togo ainsi que ceux de ses ailes marchandes dans le cadre de l’exploitation MCNP-Togo. Le Haut Conseil des Associations ReDéMaRe est composé de cinq membres issus des associations ci-après : Fondation ReDéMaRe, ReDéMaRe Al Hallal, ReDéMaRe Christ, ReDéMaRe Gent Féminine et ReDéMaRe Vérité Économique et Justice Sociale. Ces associations sont l’émanation des personnes ayant pris part aux AG constitutives et toute personne ayant souscrit au contrat de membre fondateur MF-107, MF-11000 et ou MF-frais de licence.
Le découpage de la GAC Togo destinée à la mise sur chaîne, les GAC sont créées pour l’exploitation du MCNP. Elles sont administrées par de hauts cadres recrutés sur la base des compétences et des aptitudes à gérer une GAC. En outre, pour atteindre l’objectif d'efficacité et d’efficience de mise sur chaîne, il est créé selon les besoins du marché les structures décentralisées. suivantes : Les GAC régionales, les GAC sectorielles et les GAC agences. Les structures décentralisées sont des GAC qui ont une gestion autonome de leurs activités. Les GAC régionales sont des GAC centrales régionales qui ont une gestion d’action commune qui tient compte du découpage géographique de leur région. Ainsi, chaque région gère de façon autonome les activités relevant de son découpage MCNP qui tient compte du découpage géographique. Les GAC régionales sont actuellement cinq en fonction des régions économiques du Togo. Il s’agit de la GAC régionale maritime, de la GAC régionale des plateaux, de la GAC régionale centrale, de la GAC régionale de la Kara et de la GAC régionale des savanes. Les GAC sectorielles sont des GAC qui ont une gestion d’action commune qui tient compte du découpage géographique des préfectures. Ainsi, chaque préfecture gère de façon autonome les activités relevant de son découpage MCNP qui tient compte du découpage géographique. Les GAC agences, elles, exécutent les missions. d’ordre locales et gèrent les activités des agences qui composent une préfecture. Les GAC locales existent partout où il y a besoin. Chaque structure décentralisée GAC gère le marché en tenant compte des filières, des créneaux des stands, des acteurs et des produits dont elle détient le monopole de production.
Suite à la page 4 Le Rendez-vous N° 184 du 14 janvier 2013 RV POLITIQUE Signe des temps, les deux grands marchés du Togo partis en flammes. Faure Gnassingbé et sa bande d’argousins doivent tirer les conclusions.
• Arrestations dans les rangs de l’opposition
En l'espace de 48 heures, les deux principaux marchés du Togo, notamment le marché principal de Kara et le marché d’Adawlato de Lomé, sont réduits en cendres. La nuit est avancée, dans les environs de 1 heure du matin, les Loméens sont réveillés par un événement inhabituel. D’un portable à l’autre, tantôt par les messages, tantôt par les coups de fil, une information revient : le grand marché de Lomé est sous l’emprise d’un violent incendie. Repetita, après ceux de Kara, en 24 heures d’intervalle, ce sont les commerçants de Lomé qui sont éprouvés. Qui sur moto, qui à pied ou à bord de voitures, commerçantes et commerçants arrivent pour vérifier cette information qui ressemble à une mauvaise blague. Mais oui, ils sont arrivés pour trouver leurs stocks en feu. En mine de rien, le feu a touché tout le bâtiment, pendant ce temps, les sapeurs-pompiers, comme à leur habitude, se font prier pour arriver. Environ une heure après, ils s’annoncent. Mais avec quels matériels de travail ? Pendant ce temps, l’incendie fait sa route. Les périphéries du marché grouillent de monde. Impuissantes, les victimes se lamentent, un cordon policier empêche les gens d’accéder au bâtiment partiellement en flamme. Toutes les tentatives pour sauver ce qui peut l’être ont échoué. Les camions anti-incendie de l’ASECNA viendront en renfort à des sapeurs-pompiers sans instruments de travail, à peine trois camions. Le jour se pointe, la foule s’agrandit, mais tout le monde. regarde impuissant le feu décimer tout ce que contient le plus grand marché du pays. Entre-temps rénové, si le bâtiment tient encore, tant bien que mal, debout, le matériel utilisé pour retaper la bâtisse telles que les barres d’aluminium et le matériel en éteint se fond et ajoute à l’intensité des flammes. Au petit matin, les camions citernes de certaines entreprises et des Loméens ordinaires viennent prêter main forte. Mais le soutien de taille viendra du Ghana voisin. La brigade anti-incendie d’Aflao a mobilisé son impressionnant outil de travail pour aider les Togolais à venir à bout des flammes. Mais rien ne peut plus être récupéré. C’est la désolation. Le bilan est lourd. Les victimes s’effondrent les unes après les autres. Certaines se retrouvent, présentement, sur les lits d’hôpital. Voici un incendie qu’on pouvait éviter. 24 heures avant, c’est au grand marché de Kara que les flammes ont fait la loi. Les autorités, dont le chef de l’État, s’y sont rendues pour faire les médecins après la mort. Car là Aussi, il n’y avait pas de brigade anti-incendie équipée. Même l’eau courante pour éteindre les flammes, le marché de KARA n’en avait pas. Pourtant, construit à l’entrée de Lama, le camp des sapeurs-pompiers n’existe que de nom et la jolie bâtisse n’abrite que des cafards. Un seul camion était là et c’est aux environs de 10 heures que le second camion dépêché de la base chasse de Niamtougou est arrivé.
L’incendie, c’est une chose, sa gestion en est une autre. Comment peut-on comprendre qu’un régime cinquantenaire qui ne doit sa longévité qu’à l’activisme et à l’instrumentalisation de l’armée ne dispose pas d’une brigade capable de venir à bout des flammes d’un seul bâtiment ? Voilà comment les gens gèrent, dans le tâtonnement, un pays. Ils n’ont pas de vent favorable car ils ne savent pas où ils vont. La sécurité des populations est le cadet de leurs soucis. Régulièrement, ils s’approvisionnent en gaz lacrymogènes, en balles blanches et autres instruments de répression, mais ils sont incapables d’équiper. même la capitale d’une brigade anti-feu. Honte à vous, autorités togolaises ! Ce n’est pas la première fois que la brigade des sapeurs-pompiers d’Aflao, un village du Ghana, vient secourir les Togolais parce que le Togo n’en est pas capable. Dans un pays normal, l’incendie de Kara suffisait pour que les services de renseignement jettent les bases d’une politique de sécurité afin d’éviter que le mal s’étende. Mais ici, la veille de l’incendie, des réunions ont même eu lieu pour rassurer les revendeurs du grand marché de Lomé, par rapport à ce que venait de vivre Kara. Mais aucune disposition particulière n’est prise pour que le drame de Kara ne se répète. L’autorité a prouvé ses limites, elle doit prendre la mesure de ses tares et reposer les cartes. À la tension socio-politique et à une incertitude généralisée, vient s’ajouter un véritable coup dur aux nerfs de l’économie déjà plombée par la gestion chaotique et anachronique des dirigeants. Au-delà des victimes directes, c’est un coup dur à la population, le Le symbole de l’économie nationale a pris un grand coup. Voilà l’image de notre pays. Un pays sans lendemain aux mains d’une fratrie. Aujourd’hui, c’est le marché qui prend feu, aucune piste ne permet pour l’heure de situer l’origine. Accident, incendie criminel ou colère de Dieu ? Les deux feux se sont déclenchés sur les deux grands nerfs de l’économie à vingt-quatre heures d’intervalle. Tous ont commencé presqu’à la même heure. Le marché de Kara n’est plus un pôle acquis au régime en place. À chaque fois que le régime en place a des manifestations politiques à Kara, c’est de force que les autorités locales ferment le marché et obligent les revendeurs à se rendre aux lieux du rassemblement. Avec Eyadema, cette recette marchait car celui-ci fut un dictateur, mais à Kara il se sentait comme un poisson dans l’eau et s’y offrait sans difficultés des bains de foule. Mais avec Faure, cette recette ne marche plus. Alors, les gens vont dans les fermes pour initier de « l’import-export » avec les grands camions pour. Marchandises et quand un accident survient, les dégâts sont incommensurables. Les « kozaens » en savent quelque chose. Si on était au temps où le régime avait la main mise sur Kara, on aurait pu supposer que l’incendie de Lomé pouvait être un retour à l’envoyeur. Car Kara pouvait voir dans son incendie la main de l’adversaire.
Mais depuis « Faure » longtemps, les populations sont conscientes d’un sort commun, sans distinction d’ethnie ni de région, victimes d’un régime en déconfiture qui refuse de passer la main. Certains pouvaient estimer, comme ils le disent si bien, que les commerçantes de Lomé sont les bailleurs de fonds de l’opposition. Les gens ont voulu profiter de l’incendie de Kara pour aussi priver l’opposition d’un pôle de financement, quand bien même cela est contre-productif pour les dirigeants. Difficile d’avaler cette assertion. Même si on veut punir un adversaire, comment peut-on concevoir que les tenants du pouvoir en place puissent être auteurs de tels actes quand on sait que cela est crédité ? Contre le système en place ? Mais on se rappelle ici comment l’institut Goethe a été brûlé par le système. À l’époque, personne n’a cru car cela n’arrangeait pas le pouvoir. Comme d’habitude dans notre pays, les enquêtes n’ont rien donné au sujet de cette affaire. Mais c’est tout récemment que la vérité est sortie ; les amis d’hier étant devenus des ennemis jurés, on sait désormais que c’est Katanga et ses hommes qui étaient les auteurs de cette forfaiture de Kokétimé.
Dans cette affaire d’incendie, on se demande aussi pourquoi les forces de sécurité empêchaient-elles les commerçants de récupérer ce qui peut l’être. Une femme victime du grand marché de Lomé s’est confiée à nous en ces termes pendant que le feu ravageait ses marchandises devant elle : « Pourquoi on ne veut pas ouvrir pour que chacun aille se débrouiller ? Moi je pouvais récupérer mes marchandises. On nous en a empêchés sous prétexte de voleurs et d’accidents. Au même moment, les « sodja » ne peuvent rien faire ni pour nous récupérer nos biens. ni pour éteindre les feux. Mais qu’on ouvre, et que les voleurs se servent une fois pour de bon. Ils vont s’enrichir et cesser de voler, ils volent parce qu’ils ont faim. Même si nous, on a perdu, après ce vol, ils vont se repentir. Mais voilà, c’est le feu qui s’est servi. Mais qu’on nous ouvre !
On a l’impression que c’est un feu provoqué pour les besoins bien connus et devant les deux incendies, la réaction des autorités a été la même. La nonchalance, et elle arrive devant un sinistre sans instrument d’intervention. L’argent est le nerf de la guerre et l’autorité en est consciente. Elle ne lésine pas sur les moyens quand il est question de nuire financièrement à un adversaire politique ou de le priver de ses sources de revenu.
Le grand marché de Lomé étant une supposée base arrière de l’opposition en termes de capital humain mais surtout financier, l’incendie de Lomé participe-t-il à cette logique qui voudrait qu’on asphyxie financièrement l’adversaire ? Nous savons aussi que depuis longtemps le régime en... Place ne tarie pas de stratégies pour anéantir l’opposition. Tous les moyens sont mis en branle. À un moment où le CST amorce un tournant décisif d’une contestation qui, à tout moment, peut emporter le régime, ces incendies sont-ils provoqués pour trouver un alibi afin d’en faire porter le chapeau à une opposition qu’on a du mal à éradiquer du terrain politique ? C’est une thèse plausible à l’allure où évolue la situation.
Le samedi, le CST a eu vent de ce que le régime cherche des moyens pour lui faire porter la responsabilité de ces incendies. Après la visite sur le lieu du sinistre à Lomé, le Collectif a animé un point de presse au siège du parti OBUTS. Le même samedi, c’est aux environs de minuit trente que Faure Gnassingbé est rentré de la présidence à son domicile. Il y a eu d’intenses réunions pour trouver une solution mais aussi jeter les bases des responsabilités.
Le lendemain matin, donc hier dimanche, les arrestations ont commencé. C’est le vice-président de OBUTS, OLIVIER ADJA, qui est pris le... Premier. Après, il est rejoint par les Mes Afangbédji et Adjaré. Tous deux sont des avocats qui sont allés pour assister un client en détention, le vice-président de l'OBUTS. Ils y étaient le matin et le soir on les garde avec leur client. Ils ne seront libérés que tard dans la nuit, aux environs de 23 heures. Sans qu’on leur signifie les raisons de leur détention, pendant que leur client est encore détenu, les avocats sont provisoirement libres avec la promesse de les rappeler aujourd’hui. Cette information nous a été confirmée par des sources crédibles.
Tout porte à croire que le régime moribond pense avoir trouvé une porte de sortie pour se débarrasser des adversaires qui dérangent depuis un temps son sommeil. Les jours à venir promettent de l’électricité dans l’air. L’argument des coups d’État semble être foiré et on a trouvé d’autres contournements pour venir à bout de l’adversaire. Si le régime arrive à étayer sa thèse par des arguments convaincants qui plongent l’opposition, il aura fait d’une pierre deux coups. coups. D’abord, jeter du discrédit à l’opposition vis-à-vis des femmes des différents marchés du pays et, ensuite, se débarrasser de cette génération d’incorruptibles audacieux. Ceci, afin que la paix revienne au palais de la marina. Mais là où on se cache pour monter, on s’y cache aussi pour démonter. Nous attendons la réplique de l’opposition. Le régime peut se baser sur le fait que l’opposition ait martelé à plusieurs reprises qu’il n’y aura pas d’élections sans un dialogue pour tirer les poils au nez à cette opposition. Ceci alors qu’on ne voit pas sur quoi celle-ci comptait pour ainsi affirmer. Le régime peut donc estimer que l’opposition a commencé par dérouler sa stratégie pour l’empêcher d’aller aux élections. Mais on a aussi des interrogations objectives qui ne permettent pas de créditer la thèse qui voudrait faire croire que ces incendies sont à chercher dans les rangs de l’opposition. Il va sans dire que le régime a perdu Kara. Kara est donc un pôle de l’opposition, surtout depuis que le système en Place a commencé par broyer ses fils. À cause des querelles intestines et de l’incapacité de Faure à changer le quotidien des Togolais, l’opposition a gagné un nouveau pôle politique, Kara. Que gagne l’opposition à se mettre au dos une nouvelle région qui se tourne vers elle ? Si on s’en tient au fait que ce sont les femmes du grand marché qui financent le CST, quels intérêts ce dernier a à décimer l’entreprise qui finance ses activités, c’est-à-dire, le marché d’Adawlato ? S’il est vrai que ces feux sont d’origine criminelle, ceux qui les ont allumés doivent être des professionnels capables d’allumer n’importe quel secteur clé du pays.
Alors, à un moment où elle croit amorcer le dernier virage, dit dernier tour de Jéricho, d’une longue lutte, si l’opposition a un génie pour provoquer de tels drames, pourquoi ne pas cibler d’autres secteurs afin de continuer à profiter du soutien financier des femmes commerçantes ? Faure s’est tellement compromis dans son propre camp que n’importe quoi peut venir de n’importe où. où. Actes isolés d’individus au bout de l’espoir ? Est-ce la main de Dieu ? Dans ce cas, Dieu a assez supporté l’injustice que le système a toujours faite aux Togolais. Et Celui-ci a commencé d’agir. Décidément, Faure Gnassingbé ne finit pas d’encaisser de mauvaises passes. Les arcs-en-ciel, les pluies fines et les lumières inhabituelles qui se sont manifestées en Israël pour y marquer son arrivée, se révèlent plutôt des signes de mauvais augures. Nous ne croyions pas si bien dire quand nous avancions que les prétendus signes de la nature qui élèvent Faure au rang d’un Pape ou d'un prophète ne pouvaient être que des signes annonciateurs de mauvais événements. Quand l'unique président célibataire d’Afrique se fait passer pour un prophète, la nature ne peut que se mettre en colère. Si rien n’est fait pour reposer les cartes de façon à apaiser les tensions, les lendemains sont incertains. Après les marchés, on se demande quels pôles névralgiques vont commencer par brûler ? Rien n’est moins sûr et tout est. incertain. Si avec des arguments tirés par les chevets on parvient à décimer l’opposition, demain on peut facilement poser des actes criminels dans un coin du pays et faire porter par exemple la responsabilité aux journalistes indélicats qui osent trop déranger. L’ère du plomb revient au galop, encore que les gens ont la garantie d’une certaine communauté dite internationale.
Abi-Alfa Album photo à la page 8
Le Rendez-vous N° 184 du 14 janvier 2013
RV ECONOMIE
Suite de la page 2
Louange au Seigneur du haut des cieux. Je salue à travers la presse le monde entier, et vous ici réunis pour cette cérémonie. Ce n’est pas grand-chose en termes de temps que nous allons prendre. Désormais, on peut acheter son revenu périodique garanti. Désormais, on peut disposer du salaire à n’en pas finir aussi longtemps qu’on a dans le corps l’aptitude au travail. À vous rassemblés ici et à la presse, nous voudrions dire que nous avons la solution. La presse va devoir nous enseigner son métier. Celui qui fait d’elle le quatrième. Pouvoir. Aujourd’hui, nous savons ce que veut dire l’information. Avant que nous n’arrivions ici, il a fallu utiliser l’information comme outil.
Mot du Promoteur de ReDéMaRe, M. SAMA Essohamlon. Parler d’économie et de solution n’est pas l’affaire de tout le monde. Il va falloir que les hommes se frottent car après les opinions, il y a les centres du savoir qui se cachent au sein des humains. On ne peut arracher l’opinion à personne mais on ne peut donner la parole à tout le monde devant le savoir. Il n’y a que ceux qui connaissent qui peuvent se prononcer, non pas parce qu’ils ont des diplômes mais par la compétence. Ceci, pour qu’au sein des hommes, ils déversent de leur corps, le savoir, le savoir-faire et le pouvoir-faire afin que cela soit concret pour qu’on ne nous dise plus qu’il n’y a pas d’argent ou qu’il n’y a pas de travail. Cela est prohibé désormais.
Où se trouve le travail, où se trouve l’argent ? Pour celui qui le sait, il dira que le travail et l’argent se trouvent en l’homme. Pour l’heure, la Chance est pour nous d’avoir été tirés par Le Très-Haut de ce paradigme pour un paradigme nouveau. Il s’agit de l’économie, car c’est ce qui fonde le monde, depuis l’économie de la famille à celle du marché. Aujourd’hui, la mondialisation a permis que nous soyons capables de nous prononcer et de proposer notre façon de voir le partage qui doit exister entre les humains.
Je pouvais continuer très longtemps, mais je préfère donner la parole à la presse et vous dire qu’on leur remettra désormais l’ensemble de notre savoir de sorte qu’elle ait cet outil dans sa maison. La presse va aviser que tout le monde peut avoir l’opinion. Mais pour le savoir qui est réuni dans ces documents et que la presse va transporter tout à l’heure, il n’y aura que les connaisseurs, les initiés qui peuvent se prononcer.
Et on ne demande pas à ce que les gens se prononcent toujours positivement, la critique est la bienvenue et c’est elle qui fonde la science. C’est de la critique que sort l’excellence, le monde est ainsi fait, aucune. œuvre humaine ne peut prétendre à la perfection. Nous avons la mission de ne pas rater cette occasion. Je vous dis merci et vous avez la parole.
S. Laré du journal « Tingo Tingo » : Monsieur le Promoteur, d'une façon claire, simple et nette, c'est quoi le MCNP ? Quels sont les avantages que peuvent attendre les populations de ce produit qu'est le MCNP ? Que tirez-vous vous-mêmes de ce produit ? ReDéMaRe a-t-il effectivement redémarré quand on sait que les portes de vos anciennes agences demeurent hermétiquement fermées ?
M. SAMA E. : Pour nous, chaque domaine a son lexique. C’est de cette façon qu’on se comprend dans le savoir qui n’est que des codes. Alors, permettez que nous donnions ce rôle aux presses puisque notre souhait est de les voir se mettre au travail de la nation par la capacité qu’ils ont à diluer le langage pour que cela atteigne le citoyen lambda. Cela nous permettra, vous et nous, de ne plus nous poser des questions et de dire, en répondant, « parlez en clair ». Donc je pense que la presse parlera clair à notre nom puisqu’on leur confiera l’essentiel de notre savoir, s’il plaît à Dieu. Sinon le MCNP, c’est tout ce que nous avons dit. Il sera difficile qu’on vous dise en clair la chose sans que ce ne soit qu’on amène concrètement au cœur des réalités. Je dis donc que ce n’est pas une opinion, pour une opinion on prend 5 minutes pour nous entendre. Le savoir c’est autre chose.
Le bracelet que vous avez en main vous donne l’heure. Quand on vous demande l’heure, tout de suite vous direz qu’il est telle heure. Et c’est fini. Cependant, quand on vous dit « comment cela fonctionne », vous allez mettre tout le temps là-bas et vous n’allez pas finir de faire comprendre comment une petite pièce de cette montre fonctionne. Voilà ce pourquoi nous voudrions nous donner la peine de dire que les gens n’ont pas le temps de nous demander à découvrir tout ce qui se passe ou se trouve dans les machines qui fonctionnent au monde.
Cependant, quel est le résultat que cela donne ? C’est ce que je peux tenir. Fermement dans l’ensemble des questions que vous posez, monsieur le journaliste. ReDéMaRe a un progiciel, un produit logiciel. C’est dire que c’est un produit qu’on ne peut pas vendre individuellement, mais qui se vend à une communauté de personnes.
En économie, ils trouveront une intersection dans notre paradigme. C’est pourquoi notre économie est dite universelle. Pour nous, ce n’est pas à compter en capitaux ou en revenus. C’est une grâce divine que d’être devant vous en vous disant que j’ai percé les mystères qui font de moi quelqu’un qui émerge d’un paradigme que difficilement on peut contourner.
Et le monde entier et moi devons accomplir une mission : ouvrir de plus en plus un passage pour que chacun émerge du paradigme ancien pour le nouveau monde. Cela n’a pas de prix. Mon payeur est mon créateur. J’attends de lui. Mais concrètement, je voudrais que cela soit compris aussi que le MCNP qui se trouve sur internet est vendu contre les frais de solvabilité de 50.000 FCFA pour. que chacun soit désormais capable de dire : « on n’a pas besoin que je sois un diplômé pour avoir mon revenu ». Le deuxième élément c’est que ReDéMaRe vend la licence d’exploitation du MCNP dans toutes les nations. Parce que le MCNP forme le Fonds de Garantie du Financement en Nature. Ce fonds est le capital réel, entreprise et industrie qui doivent supporter le travail pour lui donner l’ampleur et la capacité de dépasser le travail artisanal pour atteindre l’abondance grâce aux machines. Et les machines aujourd’hui sont en vente. Seulement, il faut rendre robuste le fonds de garantie du financement en Nature pour se les acheter.
La communauté qui souscrit à ce contrat et à la licence possède la légitimité réelle sur le Fonds de Garantie du Financement en Nature qui financera toute entreprise et industrie. Donc les retombées, vous les connaissez. Il va falloir faire les bilans et distribuer les dividendes. À partir de ce moment, les gens payent un frais de licence au promoteur pour avoir permis qu’ils devenaient des sociétaires, des capitalistes. Les frais de la production nouvelle constituent un frais qu’on paye également au promoteur à chaque fois qu’un salaire est émis pour qu’un bien, produit ou service en sorte. C’est la reconnaissance de la propriété intellectuelle qui a fabriqué l’outil qui permet cela. Voilà ce que je peux récolter à partir de cet élément mis sur internet au sein des milliards de personnes sur la terre. Et vous avec moi en tant que Togolais. Combien de temps vivrons-nous ? Cela permet de formaliser le pouvoir d’achat. Quand on dit formaliser le pouvoir d’achat, c’est faire en sorte que ce qu’on appelle pouvoir d’achat ne soit plus précaire. Dès que vous avez une situation informelle, c’est que vous avez la jungle à peu près. Mais dès qu’on vous dit que finalement nous avons formalisé notre domaine informel, à partir de ce moment-là, vous maintenez les rênes en main. Donc on formalise le pouvoir d’achat de sorte que ce ne soit plus après de longues études, des diplômes. Mais surtout des démarches auprès des relations avant qu’on ne trouve un boulot et avoir un revenu. Nous formalisons le pouvoir d’achat de sorte qu’entre producteur, transformateur et distributeur, il faut que j’aie des liaisons, des capitaux ou des garanties avant que je ne fasse sortir les graines que tout le monde mange du sol. Tout ceci a été formalisé pour qu’on dise, quel que soit l’économiste au monde, qu’il vienne avec ses formules pour nous prouver que, malgré ce que nous avons, il reste encore une chance au pouvoir d’achat de demeurer dans l’informel.
C’est la raison pour laquelle nous avons mis la chose sur internet. Je comprends combien le monde attend. À partir de cela, je pense que nous n’allons plus dire à nos concitoyens qu’il n’y a pas de travail, et alors, on ne dira plus qu’il n’y a pas d’argent pour manger, pour que l’enfant aille à l’école, pour soigner un malade. À condition qu’il ait quelqu’un qui soigne, c’est qu’il vend sa marchandise. Et donc, il faut que la personne qui est malade sache. Qu’elle est déjà guérie si elle se trouve là où il y a quelqu’un qui offre les soins de santé. Qu’on ne dise plus « oui ! Il y a un soigneur, il meurt parce qu’il n’a pas d’argent ». Cela, même les bêtes dans la forêt ne le font plus. Les avantages pour moi sont énormes. Avoir une position pour l’humanité à tous les coûts même si c’est à zéro franc. Parce que le monde peut être rempli de richesses, celles-ci n’ont pas de valeur pour moi si elles ne servent pas à l’humanité.
Donc, aujourd’hui, la fierté d’être Togolais, le prétentieux couleur noire qui propose au monde une première des formules dite universelle. Ce qui veut dire que, dans tous les courants de pensée économiques, qu’ils soient socialistes ou capitalistes, quelle que soit la forme que leur centre d’intérêt nous impose sur cette terre pour dire qu’on est propriétaires de ceci ? On passera avec quelque mets, quelques habits et quelques endroits pour dormir et le reste c’est dans la tombe. Normalement, vous comprenez combien de fois ceci est un patrimoine. Pour l’ensemble des hommes sur la terre et en particulier pour ceux qui diront que c’est notre concitoyen. Donc c’est notre patrimoine puisque la chose, quelles que soient les protections, tombera dans le public. C’est un temple du savoir. Un savoir qui permet de produire la richesse immatérielle, c’est-à-dire, les progiciels, les logiciels. Et à partir de ceci, les gens peuvent développer des milliers de logiciels. Donc j’ai dit ce que je gagne en vérité. ReDéMaRe n’est pas à la porte de SOTED. Le MCNP, vous l’avez vu, est sur internet. Et vous comprenez à peu près ce que cela veut dire. Le MCNP n’est pas une institution, c’est un produit. Mais ce qui est fermé là-bas, c’est le GIE et la SA ReDéMaRe qui sont querellés actuellement et l’avocat est à pied d’œuvre. Chaque jour que Dieu fait, il travaille ardemment. Vous savez ce que cet avocat a pu faire. Ce n’est pas donné à n’importe qui. Il nous a dit : « Messieurs, je n’ai pas besoin de contrat pour entamer ce travail » et il l’a fait sans réclamer un seul rond. jusqu’à présent. Quelle que soit la facture, je prie Dieu qu’il soit satisfait de ce qu’on va lui payer. Alors, il est au travail et nous rassure que, tant que la justice, au nom du peuple togolais, a donné raison au GIE ReDéMaRe, que 44.808 personnes représentent avec ma personne, et tant que toutes les protections de l’OAPI que nous avons obtenues pour démarrer les activités ex-nihilo sur le territoire togolais existent et que tout ce qui est bloqué n’est que l’apport de pauvres citoyens puisque rien de tout cela n’appartient à aucune institution, l’espoir reste permis.
Pour ces membres du GIE ReDéMaRe, ce n’était simplement qu’une volonté de sortir de l’ancien paradigme synonyme de la vie incertaine pour vouloir regarder de l’autre côté et malheureusement Dieu a dit : « Eh bien ! J’ai compris votre message, moi qui suis votre Maître. Alors, laissez-moi vous mettre aux diapasons de l’univers. Donc, au lieu de faire cela localement chez vous au Togo, faites ReDéMaRe universel. » Donc il a arrêté et il a Redémarré. Et voilà ! On ne doit pas confondre les bâtiments de DAN-MEROGO et celui d'Aladji MOUSSA à ReDéMaRe. À plus forte raison, ce sont des bâtiments appartenant aux fils de cette nation et si on ferme, ce sont ces derniers, en réalité, qu’on a fermés, pas ReDéMaRe.
Et vous devez voir quelqu’un qui s’est débrouillé pour faire tout cela qui a été fermé jusqu’à présent. Il y en a qui ont dépensé pour faire des boutiques qui sont fermées et l’on ne pourra même plus récupérer un seul élément là-bas pour que cela serve de consommation à un être humain.
Alors que dans le même temps, nous disons qu’il y a la pauvreté et tout le monde s’évertue à dire qu’on doit aider les gens qui n’ont pas un seul repas par jour. Tout ce qui est là-bas pouvait nourrir certaines personnes si on disait ouvrez et qu’ils viennent voler. Même s’ils venaient voler, c’est mieux que d’être là sans que personne n’y pense.
C’est donc pour dire que nous ne devons pas faire de confusion. Puisque nous avons toujours été clairs chaque fois. que nous disons les choses. C’est loin de dire que cela est ReDéMaRe. Tsatsou Messan du journal « Le Destin des nations » : Tout le monde a connu un passé douloureux pour ReDéMaRe et son initiateur. Maintenant que vous reprenez les activités, est-ce que vous avez les coudées franches pour mener à bien les choses ? Puisqu’à vous entendre parler, vous êtes comme un sauveur de ce pays. Est-ce que vous avez les coudées franches pour ne plus attirer la colère de ceux-là qui vous avaient traqué dans le passé ?
Il est très bien dans la vie lorsqu’on ignore ses ennemis. Cela rend tellement à l’aise. Je n’ai pas d’ennemis. Je n’ai personne qui m’ait traqué. Je vous ai parlé du bon Dieu qui a fermé les portes et qui les a ensuite rouvertes. Sachez que c’est Lui qui a la main gauche et la main droite que nous appelons le bien et le mal. Et Il les compose pour qu’elles soient sur un même corps. Nous l’acceptons parce que c’est ce qui fait que nos travaux se purifient. Si nous vous avons rassemblés ici, c’est pour vous. Montrer. Ce n’est pour rien que nous avons mis ici regardant des papiers sur l’écran. C’est pour vous montrer le niveau de légalité que notre travail a.
Suite à la page 5 Le Rendez-vous N° 184 du 14 janvier 2013 RV ÉCONOMIE Question réponse. Suite de la page 4 vous a aussi dit que j’ai fait un parcours de la loi. Et cela, je ne joue pas avec. Je suis un musulman et je ne joue pas avec également. Ces deux éléments ne permettent pas le désordre.
Alors, je ne vais pas voir une nation à laquelle je dois faire partie et pousser les choses de l’avant avec tout ce bagage pour créer le désordre, c’est-à-dire, me mettre sur le marché sans vouloir même comprendre comment il marche. Donc très tôt, nous avons commencé par écrire les documents pour signifier le programme global de ReDéMaRe sans pour autant atteindre les protocoles qui nous ont permis d’achever le progiciel.
Et vous étiez convié, vous au début pour le lancement de l’Identité ReDéMaRe et il y en a qui s’en souviennent très bien. Aujourd’hui, pour... Répondre à cette question qui voudrait que j’aie des coudées franches, je dis que je les ai absolument. C’est pourquoi je vous fais partenaires pour que vous nous surveilliez dans notre parcours, pour nous dire si nous dévions ceci : « M. SAMA, les lois de notre pays, vous n’avez aucun droit à les bafouer. Respectez-les point par point dans ce que vous faites. » Et dès que vous me voyez vouloir seulement dire non à une petite loi, arrêtez-moi là-bas pour que je rectifie ce qu’il faut faire pour que je puisse travailler. Parce que c’est cela que nous devons faire en tant qu’êtres humains, car on met les lois pour qu’elles nous polissent. On ne met pas les lois pour chercher ceux à qui on donne le droit de les transgresser et ceux qui sont les boucs émissaires pour être montrés au public que : « Voilà les transgresseurs ! » Pour moi, je pense que nous avons les coudées franches parce que personne n’a aujourd’hui la solution. S’il y avait des solutions, c’est en ce moment qu’on dirait que... Nous n’avons pas les coudées franches. Je suis, dans mon cerveau et dans mon sang, universaliste car l’être humain, c’est moi-même et tous les hommes sont moi. Je ne pense pas à moi, je pense à comment faire pour que chacun soit moi. Tous les hommes réunis sont dans les bras du Très-Haut. Et tout le monde a besoin de ce que nous disons.
Michel ADJAVON du journal « Canard Indépendant » : Vous proposez la solution au monde et le progiciel est ambitieux, j’en suis d’accord. Est-ce que ce que vous dites des GAC est suffisant pour atteindre le monde paysan qui est majoritaire dans notre pays ? Est-ce que nos parents au village vont pouvoir bénéficier de ce progiciel important ? Nous, fils du Togo, sommes plus que 6.000.000 d’habitants et nous avons tous ce qu’on appelle « travail ». Aujourd’hui, c’est le milieu rural qui démontre exactement ce travail. C’est lui qui fait que nous mangeons là où nous sommes. Ce milieu rural est ce dont nous parlons exactement. Si les gens ont fait fausse route, c’est parce qu’ils ont... J'ignorais la loi. Nous voulons rester tous à Lomé alors que les terres de Lomé, en allant au nord du pays, sont restées incultes. Ce que nous mangeons tous vient des bras des paysans. Ce sont ces bras qui nous nourrissent et rien d’autre. Nous ne mangeons ni les billets de banque, ni les portables que nous achetons et vendons ici. C’est pour ces paysans justement que toute l’intelligentsia doit s’organiser pour dire « nous avons des comptes à rendre » pour attendre que même quelqu’un aille travailler à la place de ses paysans encore. Cette fois-ci, il faut les libérer avec les machines. Les universités et les écoles de formation sont pleines de ressources humaines capables de prendre en charge tous les paysans. Les universités vont se vider et vous allez voir ce qui va se passer. Les gens ne verront donc que les GAC, Gestion d’Action Commune, les Banques et les Boutiques qui vont se dresser partout au service de l’homme. Si les paysans ont des terrains, l’on aura des groupements dans toutes les filières et c’est... Pour les financer, que le Fonds de Garantie du Financement en Nature est là. L’expertise sera recherchée de partout et se mettra à la disposition de nos paysans qui seront dotés d’un pouvoir d’achat à vie. Et ce n’est pas l’argent dollar de l’Amérique. C’est le maïs, l’igname, le mil ou le sorgho et tout ce qu’on va cultiver à côté du paysan qui aura la possibilité de vivre dans les villas de son choix construites à côté de son champ.
Et cela, nous allons le démontrer s’il plaît à Dieu quand nous serons sur le terrain et vous allez voir combien de fois nous dirons aux gens qui font les machines qu’ils ont sauvé le monde il y a très longtemps. Seulement, aucun modèle n’existe pour que vous soyez récompensé. Si le Togo décide aujourd’hui qu’il vaut mieux aller vite, vous verrez la force de ce que nous disons. Parce que les institutions sont là, les producteurs sont là et cherchent à écouler leurs produits. Et les terrains sont là pour dire que si vous avez les machines, vous n’en avez même pas à pouvoir stocker. S’il y en a de trop pour les Togolais. Sachons que nous ne sommes pas les seuls au monde. Il y en a qui veulent déverser leur capacité de production sur la terre, mais les accords les en empêchent. Ces accords-là ont peur qu’ils viennent ici et s’approprient encore de la productivité. Or, vous comprenez ce qu’on appelle investissement. C’est l’investissement qui accapare les revenus contre les maigres salaires et la dépossession des biens. Ainsi, les gens peuvent être ruinés à cause des multinationales. Ce que nous faisons vise à être une multinationale autochtone.
Et chaque pays peut valablement utiliser la GAC contre la ZPPE (Zone Protégée pour le Partage Équitable). Ceci implique que si j’achète chez toi, tu dois acheter chez moi. Si tu me vends tes habits de Chine, tu ne dois pas prendre le coton des Indiens, par exemple. Car, mon pouvoir d’achat en dépend, il va finir. Et dans ces conditions, toi aussi tu en auras en contrepartie parce qu’une fois que je n’achète pas, toi aussi tu n’auras pas de clients. La norme voudrait donc que si j’achète chez toi, tu achètes aussi chez moi. C’est cela le marché, troc absolu. Et aujourd’hui, nous allons le démontrer. Car, il suffit que vous fassiez vider le stock et vous verrez que les boutiques se rempliront chaque jour que Dieu fait. Merci, M. SAMA ! Je suis M. Adri : Je voudrais vous demander une petite simulation du fonctionnement du système. Et quelle sera l’incidence de votre système sur le système existant ? Nous parlons d’une chose assez simple, mais peut-être compliquée.
Le système marche grâce à trois mécanismes principaux que vous allez noter. Je suppose que vous viendrez toujours ici, s’il plaît à Dieu, pour suivre tout ce qui peut être dérivé de ces trois mécanismes. Il y a le premier mécanisme qui s’appelle APA : Achat du Pouvoir d’Achat. Ce mécanisme, dans la fonction économique, constitue le capital. Parce que l’économie a trois fonctions : la constitution, la consommation et la reconstitution. Donc APA fait la constitution du capital par les capitaux que les... Les membres apportent pour acheter leur pouvoir d’achat. Au même moment, le pouvoir d’achat est né. Voilà les deux choses qui ressortent d’APA. Le Fonds de Garantie du Financement en Nature est un dépôt, une caution. Comme si nous disposions de la réserve d’un fonds d’investissement que nous avons déposé en caution. Quand on dit caution, quand je veux une partie de quelque chose à la banque, on me dit de déposer le tiers et on me donne les deux tiers en ajout. C’est dire que si nous avons un milliard en banque, on peut nous accorder trois milliards.
Aujourd’hui, nous avons cinq milliards en banque et nous étions en train de mettre le dispositif pour bâtir la productivité avec. Nous devrions donc être capables de consommer 15 milliards de biens, produits et services auprès des fournisseurs en guise de ce crédit que la banque peut nous faire à cause de notre caution. Nous avons formé la caution capable de donner à la nation un découvert de crédit chez tous les fournisseurs. Et alors, nous disposons du pouvoir d’achat. Pour régler la mévente, c’est-à-dire la récession quand les entreprises produisent et ne trouvent pas de consommateurs, nous avons garanti la consommation à ces entreprises qui peuvent faire des prêts désormais. Nous savons que le capital qui a cautionné appartient à ces consommateurs et là, l’authenticité même de notre travail a été faite. D’où nous parlons de légitimité qui fonde la norme. Car, il est illégitime de voir des gens qu’on appelle épargnants faire des dépôts et ne pas jouir de l’investissement de ce capital. Et pourtant, on leur demande de chercher des revenus. Or, c’est le capital, investissement qui dégage le revenu.
Nous ne sommes pas là pour faire cela, mais c’est pour vous dire que le mécanisme APA a généré deux choses importantes. La deuxième partie des ciseaux de ce mécanisme, pour que cela puisse être un outil complet d’équilibre, c’est la SMCIPN, Subvention Marchande des Coûts d’Investissement et de Production Nouvelle. Quand vous avez APA et SMCIPN, vous avez les trois fonctions réunies. de l’Économie. La constitution du capital qui devient caution, la consommation qui est le pouvoir d’achat engendré tant pour les ménages que pour les industries, et la reconstitution des biens, produits et services grâce au financement que nous appelons dans ce cas, à cause de la mise ensemble, une subvention marchande. Parce que ce n’est pas à donner sans récupération. Une fois qu’on doit rembourser, ce n’est plus une subvention gratuite, c’est une subvention marchande. Mais cette subvention ne se rembourse pas avec intérêt ou quoi que ce soit. L’entreprise bénéficiaire produit seulement l’équivalent de la subvention obtenue et la consommation est le payeur. Celui qui produit et attend en vain la consommation signale seulement sa production pour se dégager de son insolvabilité. Ce faisant, les deux parties de la tenaille sont accomplies pour un mécanisme économique autorégulateur. Ceci, tous les économistes que vous connaissez au monde peuvent venir, nous le leur démontrerons. Cela ne suffit pas parce que Les deux tenailles font l’efficacité économique. L’économie est efficace parce que tout le monde est désendetté dans le système. On ne verra jamais la dette qui va faire l’inopérabilité ou la précarité. Nous sommes d’accord qu’à partir de ce moment où nous avons obtenu l’efficacité économique à travers un marché bien formalisé par un progiciel, il faut alors trouver l’élément qui joue le rôle de la justice sociale. Car, la nation toute entière est une famille divisée sur deux angles que sont le marché et les ménages.
Si nous voulons du revenu pour tous, nous savons ce qui produit le revenu. Il s’agit du marché, l’investissement. Donc il s’agit simplement de connecter tous à l’investissement pour leur donner du revenu. Ceci nous amène à un troisième mécanisme qu’on appelle BNP : Bail Nue Propriété. Le Bail Nue Propriété n’est pas un prêt. Il constitue une location de ressources, de capitaux excédentaires. Nous cautionnons nos membres, par exemple, pour qu’ils fassent des prêts et grâce au Revenu Périodique. Garanti que la banque peut utiliser pour amortir son capital et pour déduire son profit ou bénéfice qui n’est autorisé que dans le cas où le revenu est garanti. Mais le revenu et tout ce que nous appelons capitaux n’existent pas dans le réel. Ce n'est en fait qu’une abstraction. Car, ce qui est réel, ce sont les biens, produits ou services qui sortent de nos corps grâce au travail. C’est ce qui sert de nourriture, d’habitation, d’habillement, de moyen de déplacement et que sais-je encore ? On ne mange et on ne s’habille jamais avec des billets de banque. Comment se fait-il alors que ce ne sont que ces billets que nous utilisons ? Pour les opinions, nous laissons libre cours. Mais pour la connaissance, nous ouvrons le savoir, le savoir-faire et le pouvoir-faire pour celui qui veut s’en approprier. Et de ce savoir, il devient le connaisseur et donc le compétent. Alors, les Baux Nues Propriétés permettent à toute la population de passer son capital ou de l’utiliser pour un profit en enrôlant les gens au capital. Pour Pour illustrer cela, je vous informe que nous allons lancer bientôt une campagne de CMIT (Capital Minimal d’Investissement pour Tous). Le président de la Fondation ReDéMaRe Togo va situer tous les partenaires dans cette bataille pour que le capital minimal soit donné à chacun de sorte que naisse de ce capital un revenu pour lui. Ce n’est pas un revenu qu’on donne, il s’achète. Mais il fait que chacun ait le capital. Et l’aide, l’assistanat et le bénévolat peuvent rentrer là-dedans une fois que cela indique que ce n’est pas un revenu que vous lui donnez pour que demain cela cesse. C’est un capital pour qu’il soit propriétaire des capitaux du marché comme tout le monde.
Aujourd’hui, le MCNP est un compte marchand dans lequel on a pris le taureau par les cornes pour dire que nous nous engageons dans notre communauté à donner à chacun 1000 F et cela n’est qu’un pouvoir d’achat créé. Après cette étape de création du pouvoir d’achat, la communauté a l’obligation de travailler pour rendre disponibles les biens, produits et services. services qui favorisent l’expression de ce pouvoir d’achat créé. On ne dira donc jamais qu’on est en faillite une fois que les graines poussent et les tubercules germent. Tout cela est capable d’être fait par la grâce de Dieu. Ce que nous venons de dire résume les trois fonctions de l’Économie. La première fonction, la constitution, est utilisée par l’outil qu’on appelle CRAR : Capitaux de Revalorisation et d’Accès aux Ressources. Cet outil intègre les modules que les banques vont utiliser. Le deuxième volet concerne la fonction de la consommation qui s’accomplit grâce au CNP : Crédit en Nature Prépayé. La troisième, celle de la reconstitution, est assurée par la Subvention Marchande des Coûts d’Investissement et de Production Nouvelle (SMCIPN). Ce sont ces trois mécanismes qui fondent l’application MCNP, Marché de Crédit en Nature Pérenne. Vous allez le découvrir amplement quand vous l’aurez chez vous. S’il plaît à Dieu. ReDéMaRe, ce sont toutes les sociétés déjà existantes. Il n'y a pas une société unique. quelque part qu’on appellera ReDéMaRe. Jamais ! Cependant, le client qui va exprimer son pouvoir d’achat chez ces différents distributeurs et prestataires est, lui, ReDéMaRe. Puisque sans ce client, les sociétés et tout ce qu’elles produisent n’existeraient pas étant donné qu'un marché sans acheteurs n’existe pas. Donc le membre ReDéMaRe qui sait que désormais on lui crée un revenu ne va jamais quitter ces sociétés où il consomme les biens, produits ou services.
Et alors, nous disons tout simplement qu’il faudrait que la chose se comprenne : ce sont les consommateurs qui remboursent les entreprises et industries. Si nous ne consommons pas, elles ne peuvent pas rembourser et auront sous les bras les marchandises invendues. Donc, en contrepartie, notre pouvoir d’achat dont les entreprises et industries jouissent est désormais la chose à mettre sur la table pour qu’on en discute. Il faut qu’on nous pérennise cela par le capital. C’est comme cela que la chose doit se passer. Vous ne verrez pas quelqu'un quelque part qui s’appelle ReDéMaRe. Mais il suffit que les outils que nous vous montrons se mettent quelque part et c’est parti.
Donc, les entreprises, le port, la douane, bref toute personne morale qui dégage le salaire et le revenu est en même temps ce que la population utilisera. Parce que si vous payez vos factures sur la plateforme MCNP en tant qu’organisation qui livre ses prestations aux membres de ReDéMaRe, vous bénéficiez d’une subvention, donc une remise d’environ 30%. C’est dire que la fondation ReDéMaRe subventionne 30% pour tout producteur dans son réseau.
Vous comprenez que cela fait un grand avantage pour cette entreprise qui doit vouloir compéter avec les autres. Étant dit que la compétition est ouverte, l’entrée aussi dans ReDéMaRe est ouverte. Donc c’est clair que si quelqu’un reste dehors, il ne se peindra pas. Nous n’avons pas un marché fermé pour qu’on dise que nous faisons une. délolayale concurrence. Donc, absolument, ReDéMaRe n’existe pas en dehors des entreprises et industries que vous avez aujourd'hui sur la place. C’est pourquoi il n’y a même pas de distinction pour qu’on puisse dire « quelle est la relation que vous avez ». Ce sont eux qui vont utiliser les outils que nous avons dits ; les consommateurs utilisent leurs outils de consommation, les producteurs leurs outils de production et la banque son outil d’intermédiation comme cela se fait d’habitude.
Seulement, cette fois-ci il faut formaliser pour éviter la jungle que la réalité d’aujourd’hui illustre parfaitement. Si nous laissons toujours faire, nous demeurerons toujours pauvres.
Joseph NYADZOGBE de la RTJ : quel est le sort des 44.808 membres du GIE querellé ? Et à combien s’élèvent les frais de licence d’exploitation du MCNP ? Le contrat que les anciens membres tiennent stipule que les frais d’adhésion (frais de solvabilité) sont irrécupérables. Cependant, ce frais de solvabilité donne droit à un compte marchand à Vie. Donc, aussi longtemps que ReDéMaRe se créera quelque part, ils ont le contrat du même promoteur. C’est dire qu’ils ne payent plus les 50.000 F quoique tout ait été fermé. Parlant des frais de licence, il faut dire qu’ils s’élèvent à 10.000 F de sorte que même si la chose devait coûter 50.000.000.000, elle coûte 10.000 à chacun.
M. WALA du journal « Le Tonnerre » : Ce qui est reproché entre-temps à ReDéMaRe est qu’il faisait la promotion de l’oisiveté. Qu’est-ce que vous en dites, M. le promoteur de ReDéMaRe ? Si on pouvait trouver la preuve de celui qui ne travaille plus, compte tenu du fait que ReDéMaRe lui permet d’obtenir un revenu, on lui poserait lui-même cette question. À lui de donner ses raisons. Sinon, la chose n’est pas faite pour que quelqu’un dise « je travaillais et maintenant je ne travaille plus ». C’est plutôt le contraire. C’est quand on voit que le travail donne que l’on s’exerce à travailler plus. Je ne vois personne qui se dit « ah maintenant mes activités donnent bien et je dois diminuer ». Mon ardeur de gagner. Donc, absolument, cette façon de penser, moi je ne l'ai pas et je ne peux pas répondre à la place de quelqu’un. Mais si on me trouve quelqu’un qui dit que « c’est à cause de votre ReDéMaRe là que je ne travaille plus », je lui dirai que philosophiquement, il n’est pas dans notre domaine et techniquement même, on ne peut pas accepter que quelqu’un gagne un revenu qui l’amène à cesser de travailler.
Je ne vois donc pas quelqu’un qui gagne 75.000 F et on le réduit à une personne qui trouve 75.000 F et cesse de travailler. Mais attention ! Si quelqu’un veut dire à son frère de balayer la rue avec la poussière et le balai à la main, aujourd’hui au 3ème millénaire, ou d’aller cultiver avec la houe à la main alors que la personne gagne déjà 75.000 F, tu lui dis pourquoi il n’est pas allé. Alors toi-même, il faut aller le faire avec la houe ou le balai. Pourquoi tu n’y vas pas et c’est à l’autre que tu l’imposes ? Si tu crées des boulots sales en pensant que l’être humain va se soumettre, c’est faux. Si quelqu’un vous dit cela, amenez-le pour qu’on le montre au public. Remise solennelle du document de base de l’Économie Universelle aux journalistes. Ce document (L’Économie Universelle : le savoir pour les avoirs et les pouvoirs), nous le confions solennellement à la maison de la presse. C’est un bijou et nous n’avons pas estimé son prix. Nous savons que nous n’allons pas le déposer en désordre. Et la première priorité que nous avons trouvée, c’est notre Nation. Et pour qu’elle soit informée, ce sont les journalistes. Donc merci de le recevoir ; les trois fonctions de l’Économie dans son savoir absolu. Notre souhait est de vous voir nous libérer de la désinformation.
Transcription de La Rédaction MME DE PRESSE DU CST RELATIF AUX INCENDIES DES MARCHÉS AU TOGO. Dans la nuit du vendredi 11 au samedi 12 janvier 2013, les responsables du Collectif « SAUVONS LE TOGO » ont été informés de la survenue d’un grave incendie qui a commencé à ravager l’immeuble principal du grand marché de Lomé, aux environs de 23. heures. Les témoignages qui nous sont parvenus et confirmés par une équipe que nous avons dépêchée au grand marché font état de ce que ce grave incendie a commencé au rez-de-chaussée de l’immeuble, au niveau de l’entrée faisant face au poste de gendarmerie. Les sapeurs-pompiers et les forces de l’ordre n’ont pu se rendre sur les lieux qu’après plus d’une heure suite au déclenchement de l’incendie. Les responsables du Collectif « SAUVONS LE TOGO », réunis en séance plénière extraordinaire ce jour, après une visite effective des lieux, présentent leurs sincères compassions aux commerçantes et commerçants, aux revendeuses et aux revendeurs, ainsi qu’à toutes les personnes qui ont subi des pertes lors de ce grave incendie. Le CST renouvelle sa sympathie aux victimes de l’incendie de Kara.
L’auteur et son ouvrage L’initiateur du modèle ESMC, M. SAMA Essohamlon, promoteur du Réseau Pour le Développement de la Masse sans Ressources, ReDéMaRe, de nationalité togolaise, est né à Anié au Togo le 17 Octobre 1964. Très tôt, il s’enrôle dans l’armée togolaise pour une formation militaire et commando. Il fut affecté à la police togolaise qu’il quittera plus tard pour se consacrer entièrement à la recherche des voies et moyens capables d’assurer de façon pérenne l’amélioration du bien-être social par l’entremise de véritables réformes sociales et économiques. Infatigable, pour atteindre ses objectifs, il se forme en autodidacte dans des disciplines clés pouvant lui permettre de poser les jalons de son idéologie fondée sur la base de sa formation théologique qui a interdit la pratique de l’intérêt pour le commun des mortels et autorisé le marché pour tous et aussi définir un cadre propice pour sa concrétisation.
Le Collectif « SAUVONS LE TOGO » lance un appel solennel aux médecins, particulièrement aux médecins psychologues, aux psychiatres, aux socio-anthropologues et aux assistants sociaux à se mobiliser pour une assistance et un accompagnement psychologique aux victimes de ce drame. À cet effet, le CST a pris. Contact avec l’Association des Psychologues Praticiens du Togo qui a mis en place une cellule de pensée en charge des victimes au sein de la Clinique BON SECOURS derrière l'Ambassade des Etats-Unis et joignable au 22 36 67 12 / 90 82 30 82.
Le Collectif « SAUVONS LE TOGO », condamne d’une part, l’incapacité matérielle et technique des sapeurs-pompiers togolais qui sont restés quasiment impuissants et sans initiative pour circonscrire l’incendie à la phase de son déclenchement. Par ailleurs, il salue l’intervention efficace et déterminante des agents de la National Fire Service, section d’Aflao, dans la lutte contre la furie des flammes.
Le Collectif « SAUVONS LE TOGO » condamne d’autre part l’imprévoyance des premiers responsables de LEPAM, qui malgré leur discours rassurant la veille de l’incendie, n’ont pris aucune disposition pour éviter un tel drame à la suite de l’incendie du grand marché de Kara.
Le Collectif « SAUVONS LE TOGO » demande instamment au gouvernement de :
• Mettre en place une commission d’enquête indépendante. Pour faire toute la lumière sur les causes de ces drames et situer toutes les responsabilités ;
♦ Assurer la prise en charge psychologique de tous ceux qui ont subi des préjudices tant à Lomé qu’à Kara ;
• Prendre de concert avec les institutions bancaires et financières, des mesures d’accompagnement à l’endroit des victimes, en l’occurrence, un moratoire sur les prêts qui leur ont été octroyés ;
• Mettre en place une commission d’évaluation des pertes en vue du dédommagement de toutes les victimes.
Peuple togolais, par la foi en ces sacrifices, la Nation togolaise doit être unie et solidaire.
Economiste autodidacte, M. SAMA est un écrivain chevronné qui a à son actif des œuvres écrites ci-après : L’identité ReDéMaRe SA, publié aux éditions Merpub en mai 2007, Modèle économique ReDéMaRe SA, édition Merpub mars 2008, Du bon usage de la monnaie, édition Merpub décembre 2008, ReDéMaRe, l’École de la Solvabilité : l’Économie Sociale de Marché Commun, ESMC, et le Marché du Crédit en Nature Pérenne, dépôt légal 5 MATDCL. AVRIL 2010. Document Métier du MCNP en 2010, Comprendre le Modèle ESMC et son Système MCNP en 2010, le Savoir pour les Avoirs et les Pouvoirs, EU/ReDéMaRe/ESMC/MCNP/FGFN/SMC/CNP/FN/CNCS/RPG/I en sept 2011. Autres références et propriétés de l’auteur : le logiciel d’exploitation du Marché du Crédit en Nature Pérenne MCNP, protégé au titre de la propriété intellectuelle au BUTODRA ; 57 produits MCNP protégés au titre de marques biens et services à l’OAPI ; 172 produits MCNP en cours de protection.
Le Rendez-vous N° 184 du 14 janvier 2013 RV SOCIETE Bafilo, le problème d’approvisionnement en essence reste irrésolu. La population toujours dans la dèche. Le jeudi 02 août 2012, une descente douanière, à la trousse d’un stock d’essence dite frelatée, a fait des dégâts et semé la terreur et l’insécurité au sein des populations du chef-lieu de la préfecture d’Assoli, Bafilo. Le sieur Oumorou Massahoudou dit Soglo est, en effet, le seul distributeur de carburant dans cette ville qui n’a aucun point de vente officiel. Ce n’est une station située à des kilomètres à la sortie nord. Bafilo s’est réveillée au petit matin de ce jeudi pour trouver la maison de M. Soglo encerclée par des agents de la douane détachés spécialement de Lomé pour, disaient-ils, saisir du carburant. Un carburant qui, pourtant, a traversé des cordons douaniers pour arriver à destination. Pour une activité à cheval entre l’informel et le formel, sans nul doute que certains ont pisté le seul distributeur de la ville depuis presque trente ans.
Pendant que les responsables du milieu, le préfet, la gendarmerie et autres responsables politiques cherchaient une issue négociée à la situation au bout des concertations téléphoniques, les douaniers saisissent l’essence et l’embarquent. Mais les jeunes de la ville, unanimement, s’y opposent et les douaniers n’arriveront jamais à partir avec leur trésor de guerre. La tension était électrique. Les gaz lacrymogènes et les renforts militaires ont dû être sollicités pour maîtriser la situation. L’essence saisie ne sera Tout de même pas embarquée. Cette sortie de la douane a été telle-
Communiqué DE L’ANC RELATIF AU 50ème anniversaire de l’assassinat du Pdt Sylvanus Olympio
Le drame que vit le peuple Togolais depuis cinquante ans a commencé, le 13 janvier 1963, soit trente-deux mois après l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale, avec l’assassinat crapuleux du Président de la République togolaise, Sylvanus Olympio. Cet assassinat, premier du genre en Afrique, va inaugurer la période la plus inhumaine et la plus sanglante de notre jeune Nation, avec son cortège d’assassinats, de disparitions, de massacres de populations, d’arrestations, de tortures, etc.
À la mort, le 05 février 2005, d’Étienne Eyadéma Gnassingbé qui a contrôlé d’une main de fer ce pays pendant 38 ans, son fils Faure Gnassingbé, persuadé que le pouvoir togolais est de droit divin ou par transmission héréditaire, a succédé à son père suite à un coup d’État constitutionnel suivi d’une parodie d’élection qui a coûté la vie à un... milliers de Togolais et mis des centaines d’autres sur les chemins de l’exil. Faure Gnassingbé, à l’image de son défunt père, se maintient au pouvoir par la tyrannie, la brutalité policière et une appropriation accrue des richesses nationales par une famille, un clan. Pour faire bonne figure devant une certaine communauté internationale complaisante, il organise des simulacres d’élections n’ayant pour seul but qu’un semblant de légitimité largement contestée par le peuple togolais tout entier.
Pour exiger l’alternance politique et la fin de 50 années de souffrance du peuple togolais, au-delà de l’opération « Les Derniers Tours de Jéricho » organisée par le Collectif Sauvons le Togo (CST), les 10, 11 et 12 janvier 2013, à Lomé, Dapaong, Atakpamé et Aného, l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) invite les populations togolaises à commémorer dans le recueillement ce cinquantième anniversaire de l’assassinat crapuleux du Président Sylvanus Olympio. Assassinat qui est à l’origine de tous les maux qui minent. Notre pays
Dans le cadre de cette commémoration, l’ANC invite les populations de Lomé et ses environs à prendre massivement part, le dimanche 13 janvier 2013, aux manifestations suivantes :
- 09h00 : Culte à la mémoire du Président Sylvanus Olympio, à l’Eglise Méthodiste Salem de Hanoukopé,
- 14h30 : Marche pacifique du lieu de l’assassinat, Rue Caventou (ancienne ambassade des Etats-Unis d’Amérique), à la Place de l’Indépendance.
Fait à Lomé, le 09 janvier 2013
Le Secrétaire National à la Communication de l’ANC
EHc DUPUY
Ment mal vécue que la violence a fait tâche d’huile. Les gaz lacrymogènes ont explosé, c’était une peur panique. Depuis le temps du tristement célèbre Ernest Gnassingbé, fils de Gnassingbé Eyadema, les Bafilois n’ont plus vu du sang couler sur leur sol. C’est une ville coloniale en ruine, les quelques édifices publics appartenant à la colonisation allemande que les Togolais semblent regretter. Mais ce 02 août, à la première heure, l’ordre a changé. Ce n’était pas une répression politique comme on... Le vivait entre temps, mais une répression d’un autre type, un renfort militaire de bérets rouges a dû être envoyé de Kara. Une violence inouïe et inexpliquée s’est abattue sur une population qui ne criait que son ras-le-bol face à une situation devenue intenable. Une population dont le crime est d’avoir fait confiance à un fils du milieu qui, avec sa famille, importe du Bénin voisin de l’essence pour approvisionner cette ville oubliée. Même les personnes du troisième âge ont mis la main à la pâte, tout le monde était prêt à en découdre avec cette façon de discipliner une population. Pour une répression douanière aux renforts militaires, c’en était une. Malgré la baïonnette, la détermination des populations n’a pas facilité la tâche aux intrus que les populations avaient considérés comme une peste à booster de la ville. Le face-à-face verra la population prendre le dessus, pour une fois, le courage a eu raison des armes et explosifs de tout genre. Mais le prix à payer était grand, une peur panique s’était. installée. Il y a même eu une descente policière infructueuse au domicile du commerçant. Ceci a obligé le commerçant Oumorou Massahoudou, propriétaire des marchandises qui devaient être saisies, à prendre le maquis avec un de ses fils, notamment Oumorou Fataou. Ce dernier est le fils qui s’est fait le plus connaître comme son premier assistant dans son commerce. Il y a de quoi, car on ne sait jamais, dans une ville rebelle assoiffée de liberté et malade du sous-développement, située à quelques encablures d’un camp militaire qu'Ernest a utilisé pendant longtemps pour les enlèvements et les basses besognes de tous ordres. Chat échaudé craint l’eau froide. À l’époque, nos tentatives pour joindre le commerçant afin de faire certains recoupements n’ont pas été aisées. La tension était vive et l’autorité supérieure en était consciente. Sur instruction du chef de l’État, le ministre de la sécurité a dépêché une délégation d’officiers du milieu afin de ramener la confiance. Mieux, au-delà de l’affaire de cette saisie, la Réaction de la population cachait mal un malaise plus profond. Il fallait saisir l’occasion pour faire un diagnostic. C’est ainsi que, composées de trois officiers de la localité et du préfet d’Assoli, la délégation a rencontré le 16 août 2012 au centre communautaire de la préfecture, l’unique salle de réunion du chef-lieu, les populations qui n’ont pas fait de mystère sur la situation qu’ils vivent. Chacun a déversé ce qu’il avait, sous l’œil bienveillant du préfet.
Les populations ont salué la démarche des autorités avant de briser le silence. Ils se sont succédé au micro. Unanimement, leurs messages se recoupaient. Sur le sujet principal qui est à l’origine de la violence, les témoignages ont démontré que M. Soglo, le seul distributeur de l’essence dans la ville, est un bon samaritain, grâce à qui les populations arrivent à joindre les deux bouts. Les fils et filles d’Assoli ont estimé que ce sont les douaniers qui ont créé cette situation. Ceux-ci viennent nuitamment et encerclent la maison de M. Soglo, et Quand les jeunes ont voulu protester, les gaz ont commencé à retentir. Pour la population, c’était une attaque, il faut se protéger au prix du sang. D’où la décision de la population toute entière de défendre leur seul vendeur d’essence.
Dans une ville où la pauvreté est à fleur de peau, le commerçant vend aux besoins son essence aux jeunes conducteurs de taxi-moto et autres transporteurs. Le matin et le soir, ils viennent payer. Son entreprise de vente approvisionne plus de cinquante autres points de vente et permet à tout Bofilo et ses environs d’avoir de quoi alimenter les engins roulants.
Dans leurs interventions, les populations ont juré que même s’il fallait recommencer, elles jurent de tout donner pour défendre l’entreprise de M. Soglo. Mais pour éviter encore d’autres surprises désagréables, elles ont sollicité qu'une autorisation de vente soit trouvée à M. Soglo. Mieux, la population promet de contribuer au besoin pour que l’activité de ce commerçant soit officiellement reconnue.
Entre-temps, nous vous Annonçons que le Ministre Yark D. de la sécurité a pris la mesure de la situation et une autorisation d’ouverture d’une station d’essence devait normalement être signée à M. Soglo. Mais depuis lors, rien n’est fait, les activités de M. Soglo sont arrêtées. Il attend une autorisation qui ne se pointe pas. À chaque fois que le débat s’ouvre sur ce sujet, les tensions montent à Bafilo. Et l’on ne sait pas qui des officiers envoyés et de leurs envoyeurs ont fait une fausse promesse. On se demande exactement qu’est-ce qui empêche qu’on donne une autorisation de vente dûment signée à ce commerçant ? Si rien n’est fait après ce passage des officiers qui semble être venus pour encore une... fois flouer les populations, une éventuelle grogne des populations sera difficile à gérer dans un pays où les foyers de tensions naissent tous les jours que Dieu fait. À titre de rappel, les "Bafilois” s’exprimaient en ces termes aux officiers du milieu envoyés à eux pour calmer la tension :
• Les intervenants n’arrivent pas à s’expliquer le fait que, malgré le prétendu respect de la géopolitique dans la nomination des membres du gouvernement, la préfecture d’Assoli n’ait aucun de ses fils dans les différents gouvernements. Bref, le problème de l’absence de cadres a retenu l’attention. Le chômage est la chose la mieux partagée. Entre-temps, on faisait croire aux gens que « nos jeunes ne sont pas allés à l’école, c’est faux. Nous avons mille et un jeunes diplômés des universités qui sont à la capitale ou qui sont revenus à Bafilo ici pour faire le zémidjan ou laver des motos contre deux cents francs par lavage. À chaque fois qu’on interroge les rares cadres du milieu au sujet d’Assoli, ils répondent : « sans « Problème » alors qu’il y a « mille problèmes ». « Par rapport aux autres préfectures, Assoli fait pitié ». Le problème de l’essence n’est qu'une goutte d’eau de trop. Le bitumage des grands axes qui desservent la ville, notamment la taxe Daco-Soudou, est un vieux débat mais il reste non bitumé alors que ceci a toujours été une des principales doléances. Les populations continuent de marcher des kilomètres de certains villages vers d’autres agglomérations pour avoir l’électricité afin de charger les portables pour communiquer. Mieux, la plupart des villages restent sans eau potable. Le développement à la base n’arrive pas à Assoli et la population se demande si elle a commis un crime. Si oui, qu’on le lui dise pour qu’elle demande pardon afin de profiter du développement à la base, car « à Bafilo, contrairement au discours, ça ne va pas, la base est malade ».
Pourtant situé à un grand carrefour, entre des axes routiers desservant plusieurs pays, le chef-lieu d’Assoli, Bafilo, n’a pas de centre de santé. Le seul Existant est un vestige colonial allemand qui date de 1949 avec deux lits et un infirmier.
Yunus
Le Rendez-vous N° 184 du 14 janvier 2013
RV Reportage HH
ALBUM PHOTOS
OP L'INCENDIE D'ADAWLATO
Grand Marché d'Adawlati.
Établissement public autonome
L'EXPLOITATION DES 27 72 2K2H2Z2-54 54En. 22321 #2$/|