Issue
Le Rendez-Vous #58
- Hierarchies
-
Togo
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- Articles de journaux (1254 items)
- Title
- Le Rendez-Vous #58
- Publisher
- Le Rendez-Vous
- Date
- May 12, 2006
- issue
- 58
- number of pages
- 8
- Subject
- Alilou Sam-Dja Cissé
- Construction mosquée
- Enseignement confessionnel islamique
- Union Musulmane du Togo
- Terrorisme
- Language
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0001310
- content
-
RV REPORTAGE
LE CENTRE CULTUREL ISLAMIQUE DE LOMÉ 2 À DALAVÉ
Inauguration d'une mosquée et conversion d'un chef et 16 de ses administrés
Telle une poudrière, rien ne peut faire obstacle à l’expansion vertigineuse de la religion d'ALLAH, l'Islam. Les mosquées poussent au rythme du nombre sans cesse croissant des fidèles musulmans. Voilà un minaret de plus dans un hameau de Lomé, le village de Dalavé, environ deux km à l'est de Davié dans la préfecture du Zio. Première dans la localité, la mosquée est un magnifique bâtiment de 2400 m² planté sur une superficie encore prête à offrir l'hospitalité à d'autres infrastructures. Cette réalisation a été possible grâce au concours d'éminentes figures de la communauté musulmane du Togo et d'ailleurs. De notre frère en Islam Noura-Al Housni des Émirats Arabes Unis (qui a financé) en passant par le Centre Culturel Islamique de Lomé II et l'Imam Kassim, le président de l'UMT, tous y ont abattu un travail de fourmi. Particulièrement le centre culturel islamique et son Directeur général ont accouché d'un joyau. D'autant que l'initiative, la coordination et la finalisation de cette mosquée ont été assurées par ce centre à travers son directeur qui s'est impliqué personnellement dans cette réalisation.
La cérémonie tenue celle de l'Imam Kassim, du Directeur du Centre Culturel Islamique. La mise d'inauguration proprement dite du vendredi 05 mai a commencé aux environs de 11 heures devant une foule composée de vieux, jeunes, femmes et enfants musulmans ou non. Parmi cette foule, on notait la présence de hautes autorités musulmanes dont le président de l'UMT, les chefs traditionnels, responsables d'ONG et le DG du Centre Culturel Islamique de Lomé II.
Les interventions des uns et des autres ont été riches en enseignements, les unes aussi brillantes que les autres. Parmi celles-ci, on a re- La conversion des 17 personnes sous terre de plante et du président de l'UMT. Les trois illustres intervenants ont tour à tour démontré l'importance d'une mosquée pour les. Musulmans. Ils ont ensuite expliqué que la religion n'appartient à personne en particulier mais à toute personne qui professe l'attestation de foi. Par là, ils ont voulu dissiper l'illusion de ceux qui croient qu'avant d'être musulman, il faut être d'un groupe ethnique ou d'un autre. Ils ont aussi fait savoir que cette mosquée n'est que la volonté d'Allah et par conséquent tous ceux qui ont contribué à sa réalisation ne sont que les moyens de cette volonté.
Enfin, ils ont invité les frères bénéficiaires à en faire un bon usage pour l'amour d'Allah et pour le bien de leurs frères ainsi que de leurs descendants. L'autre clou de la cérémonie était la conversion de 11 personnes séance tenante, dont le chef de la localité. Ces personnes ont choisi librement la religion de la vérité. Un rafraîchissement suivi de l'attestation de foi de ces convertis sous la houlette de l'Imam Kassim a mis fin à la cérémonie d'inauguration pour donner place à la grande prière de vendredi. Après la prière dirigée par le nouvel Imam de... Ladite mosquée, M. ALMOUTAD Ousmane, quelle n'a pas été l'agréable surprise de constater qu'il y a une autre queue de jeunes prêts à embrasser l'Islam. C'est ainsi que, la prière une fois terminée, la foule se mobilisa encore pour une seconde attestation de foi de six nouveaux reconvertis. Cette chahadat (attestation de foi) et quelques conseils, utiles pour les nouveaux venus à l'Islam, ont été la dernière étape de cette cérémonie.
Il faut relever que si cette cérémonie est l'une des plus marquées de joies et d'enthousiasme des fils et filles de DALAVE, elle ne l'est pas moins du point de vue symbolique : tout comme la première mosquée de notre père Ibrahim, la mosquée AL-HOUDA est la première dans la localité. Qu'Allah, Le Tout-Puissant, reste toujours le socle sur lequel l'Islam se construit.
Voici les noms authentiques et musulmans de nos frères qui ont rejoint la communauté du prophète Mohammed (PSL) à Dalavé : YOUSSOUF (HAIBOR AMEINOU, chef du village), MOHAMED (ATTILA Kokou), Ibrahim. (KPOKPO Koffi), Exposition scientifique Moussa (MAROYO Komlan), Abdoul Razak, Abdoul Aziz (GHANDI), Izak (SEDZRO), Issa (ADOKOU Komlan), Ibrahim (MADI Yawo), Amadou (KPOGO Koffi), Seidou (LOKOU Yawo), Youssouf (le chef HAIBOR Améinou), AÏCHA (ATTILA Akossiwa), Abass (AGBAWO Kokou), Mohammed (HAIBOR Komi), Mohammed (AVIGAN Kodjo), Ibrahim (TOGBE Komi), Ismaël (AVIGAN K.).
Précédemment à cette inauguration, le centre avait célébré la semaine culturelle. Comme nous l'avons annoncé dans le numéro précédent, l'événement a mobilisé un grand monde fait essentiellement d'élèves. Ceux-ci ont révélé leur talent à travers des expositions qu'ils ont invité les participants à apprécier. Mise sous terre de plantes, jeux de football, sketch et chorale, tout y était pour donner à la semaine un véritable aspect culturel.
YOUNOUS Rendez-Vous N° 58 du 12 Mai 2006
RV ACTU TEL PERE TEL FILS
La SDV DANS DE MAUVAIS DRAPS AU SÉNÉGAL
La SDV, une société filière de BOLLORE opérant au port du Sénégal, vient enfin d'être amendée à 2,5 milliards. de nos francs. Les complices de cette affaire louche qui a assigné cette société à la justice sont condamnés à 6 mois de prison ferme. Il était en effet question de détournement de 180 000 sacs de riz estimés à 237 millions. La victime de ce détournement a connu une traversée du désert avant de voir sa cause entendue. L'affaire a commencé en juillet 1999. M. Abdoulaye Dieng s'en remet au parquet. La première chambre correctionnelle du tribunal régional de Dakar a, dans un premier temps, innocenté la société suite à un appel de la victime. La deuxième chambre rend un arrêt après mille et une interviews du professeur Cissé Alilou, commissaire à l'éducation à l'union musulmane et professeur d'université.
« Oui, l'État togolais ne reconnaît pas les diplômes islamiques. » Les écoles islamiques du Togo souffrent de la non-reconnaissance par l'État togolais des diplômes sanctionnant la formation de leurs élèves. Ce phénomène pénalise nos frères arabisants qui sont limités dans leur marge de manœuvre après les études. Quoi cela est dû. Nous y reviendrons à la fin d'un travail de terrain que nous avons entrepris, mais en attendant, le professeur CISSE vous répond. Est-il vrai que l’État togolais ne reconnaît pas nos diplômes islamiques ? Oui, l'État togolais ne reconnaît pas les diplômes islamiques pour la simple raison que l'État ignore tout du système de formation en cours dans les écoles islamiques. Quel est le profil d'entrée dans les écoles islamiques ? Quel est le profil de sortie ? Quels sont les programmes de formation ? Qui enseigne quoi et à qui ? Pour quelle fin ? Voilà des questions qui méritent des réponses claires permettant une reconnaissance officielle de ces diplômes par l'État. Qu'est-ce qu'il faut donc pour parvenir à cette reconnaissance ?
Finalement, la requête en vue d'un pourvoi en cassation de la cour d'appel a dit le droit. Curieuse coïncidence ou habitude de la maison ? On est d'accord que cette société est une filiale de Bolloré, lequel n'a pas encore fini avec la justice de notre pays dans. Un duel qui l'oppose à PROGOSA. Habitué des situations brumeuses dans la concurrence portuaire, BOLLORE est parvenu à emballer toute la justice au Togo. Un premier jugement lui donne raison contre le groupe Progosa. Il a fallu la vigilance des acteurs impliqués dans la gestion de ce dossier pour enfin découvrir que BOLLORE s'est payé les services de la justice pour avoir raison. Quatre de ses hommes seront arrêtés puis relâchés sous caution.
Le problème, il faut des programmes clairs avec des profils d'entrée et de sortie, des contenus d'enseignement, des niveaux académiques des enseignants, une organisation claire du temps scolaire et des activités islamiques. Il faut définir l'institution qui donne les diplômes et qui les valide. Aujourd'hui, sur l'ensemble du territoire togolais, chaque école islamique décerne ses diplômes (le certificat d'études primaires, le brevet et le BAC). Il n'existe pas un seul corps de contrôle ni pour la validité des enseignements effectués ni pour les certifications établies. C'est Une véritable pagaille qui se déroule sous nos yeux. Est encore en instance et le verdict en faveur de Bolloré remis en cause. On a parlé aussi de Bolloré dans les coulisses de la justice ivoirienne et un ministre a fait les frais de ses accointances avec lui. Décidément, l'homme a la même couleur partout et il lui est impossible de se séparer de ses réflexes. Ce dernier dossier qui met en cause la SDV au Sénégal fait réfléchir quand on sait ce qui lie cette société à Bolloré. Pas de surprise puisque la SDV n'a fait que suivre la leçon de sa société mère.
Dans tous ces épisodes, c'est Progosa qui se frotte les mains car la justice togolaise continue de découvrir les vrais visages des deux adversaires dont elle a le dossier. Qui a dit que le temps n'est pas le meilleur des tribunaux ? Qu’est-ce que l'union musulmane fait pour y trouver une solution ? C'est pour mettre fin à cette pagaille que l'UTM a procédé à une restructuration de l'école islamique, la redéfinition des modes de recrutement des élèves et des... enseignants, en organisant des séminaires pour amener ? Nous vous invitons à lire cette coupure d'une dépêche venant du Sénégal. « La Cour d'Appel, présidée par Mme Raby Wane, statuant en dernier ressort, déclare recevable l'action entreprise par l'opérateur économique Abdoulaye Dieng et lui alloue la somme de deux milliards cinq cent millions à titre de dommages et intérêts. Une somme que doit payer la Sdv, poursuivie pour le délit de détournement de biens appartenant à autrui. Alors que Leonel Louis Lebarre, directeur adjoint de ladite Société, et son complice Ronald Lanirech écopent de six mois ferme avec mandat d'arrêt. Les faits reprochés à la société remontent au mois de juillet 1999. À l'époque, l'opérateur économique Abdoulaye Dieng s’était porté acquéreur de 9.000 tonnes de riz, soit 180 000 les enseignants à doter l'école islamique d'un programme pour le primaire et le secondaire. L'Umt est en train de mettre sur pied une institution unique chargée de l'organisation des examens pour les écoles. islamiques. Ce travail de restructuration est mené par la commission de l'éducation de l'UMT qui a du mal à faire accepter ces nouvelles dispositions aux enseignants arabisants des écoles islamiques habitués à travailler dans l'inorganisation et l'improvisation. La commission de l'éducation de l'UMT est composée essentiellement d'inspecteurs de l'enseignement national et de professeurs d'université. Pour le moment, les actions de cette commission se limitent aux écoles islamiques de Lomé à cause du manque de moyens financiers pour soutenir ces actions sur l'étendue du territoire.
La rédaction sacs de riz, d'une valeur estimée à 237 millions francs CFA, vendus aux enchères publiques. Le gardiennage du riz était sous la responsabilité de la SDV. Après avoir rempli toutes les formalités douanières, les établissements Abdoulaye Dieng entament le transfert de la marchandise. Du coup, la douane intervient une nouvelle fois pour leur intimer l'ordre d'arrêter l'opération. Pire, elle retire le document de main levée. C'est en ce moment que la Sdv, avec des documents frauduleux confectionnés par Sylvestre Lamech, enlève frauduleusement la totalité du riz. Une opération menée sans ordonnance de justice et à l'insu du propriétaire légitime. Sans tarder, Abdoulaye dépose une plainte au Parquet. Sur instruction du procureur de la République, les éléments de la brigade de recherches de Dakar ouvrent une enquête. De fil en aiguille, ils parviennent à mettre la main sur les principaux auteurs. Un deal reconnu par les responsables de la Sdv.
Pourtant, la première chambre correctionnelle du Tribunal régional de Dakar avait blanchi la Sdv suite à un appel d'Abdoulaye Dieng. La deuxième chambre de la Cour d’appel rend un arrêt après plusieurs renvois. C'est ainsi qu'Abdoulaye a introduit une requête aux fins de pourvoi en cassation pour faire infirmer l'arrêt de la Cour d'Appel. Cette Cour condamne la Sdv à payer 2,5 milliards de francs CFA.
ABI -ALFA Rendez-Vous N° 58 du 12 Mai 2006
RV FATWAH
Que l'arbre ne cache pas la forêt. Non-musulman peut-il entrer dans une mosquée ? De par notre ligne éditoriale, nous nous sommes beaucoup intéressés à la succession controversée à l'imamat à Bafilo. Certains peuvent y trouver un acharnement ciblé. Loin de là, nous sommes prêts demain à louer les vertus de ceux que nous dénonçons aujourd'hui si ceux-ci font des exploits. C'est dire que nous n'avons rien pour ou contre quelqu'un, mais nous avons beaucoup de comptes à rendre à la vérité, donc à Dieu.
Le rôle du journaliste est d'autant plus complexe que la déontologie requiert de lui non seulement la vérité, mais aussi la neutralité devant les dossiers. Par-dessus tout, l'homme de la plume doit être la voix des sans voix. Mais le hic dans ce dossier atypique qu'est celui de l'imamat à Bafilo est que soit l'on veut présenter les faits tels qu'ils se révèlent, et ceux qui se sentent morveux le traitent de parti pris, soit il essaie de faire en sorte que ni un camp ni l'autre ne se sente doigté, alors il est obligé de tordre le coup à la vérité. Nous avons choisi la première option. Dans cette logique, après avoir bel et bien constaté que le vendredi 28/04/06, le jeune Youssif Mohamed a dirigé la prière à la grande mosquée de Bafilo, et après avoir constaté sur le terrain la satisfaction de la population qui pense avoir enfin eu un imam, nous avions annoncé cela. Cette information, qui ne reflète que la réalité sur le terrain, fait l'objet de tous les commentaires auprès de ceux qui sont résolus à soutenir les ténèbres. Ils font entendre à qui veut bien prêter l'oreille que notre journal proclame l'imam alors qu'il n'a dirigé la prière que par la pression populaire, pendant que le problème est encore en instance.
Ils ont très vite oublié que l'actuel imam contesté a été fait imam par la force militaire, mais cela ne les a pas empêchés de l'appeler imam depuis 04 ans, pendant qu'on cherchait une solution à ce problème. Aujourd'hui, la population a décidé de montrer l'exemple d'un imam en décidant de prier en masse derrière le jeune Youssif. Entre un imam investi par Les militaires et celui qui est investi par la volonté populaire, qui mérite d'être appelé imam ? Qu'y a-t-il d'anormal si une population fatiguée d'attendre une solution officielle décide de prendre son destin en main ? C'est la population qui doit choisir l'imam derrière lequel elle doit prier, mais si pour certaines raisons elle laisse cette tâche à une autorité qui hésite, que voulez-vous qu'elle fasse ?
Après ce vendredi 28 avril, la communauté était convaincue d'avoir enfin choisi son imam et elle comptait que cela serait ainsi pour toujours. Tout était fini si le préfet n'était pas intervenu pour bloquer la mosquée et emporter les clés. Ces commentaires ne sont ni plus ni moins qu'une façon de prendre l'arbre pour cacher la forêt. Notre titre ne reflète que ce qu'il y a sur le terrain et personne ne peut dire autrement.
Au lieu de verser dans des commentaires qui ne changeront rien à la réalité, il faut regarder le problème en face. L'État togolais est à l'épreuve vis-à-vis de l'union musulmane. Celle-ci a toujours rendu d'énormes services pour l'intérêt national et elle a toujours eu de bonnes relations avec les gouvernants, parfois au prix de critiques. Aujourd'hui, en tant que première institution islamique, elle s'est prononcée devant un problème islamique, mais l'application sur le terrain reste un problème. L'occasion est donc venue de voir si notre union sera une fois respectée ou si elle sera obligée de monnayer la vérité contre la volonté politique, au risque d'être dépourvue de tout pouvoir décisionnel.
Le président FAURE va-t-il enfin divorcer avec les vieilles habitudes qui ont ruiné feu son père ? Va-t-il encore donner du crédit à ceux qui ont toujours utilisé le RPT pour piétiner leurs adversaires et faire passer leurs intérêts égoïstes, en contribuant de ce fait à faire sombrer le parti ? Va-t-il tourner le dos à ces messieurs qui se présentent souvent comme des poids lourds incontournables, alors qu'ils ne sont que des géants aux pieds d'argile chez eux ? En tout cas, pour l'heure, la mosquée. est restée fermée, ce qui est inadmissible en islam, jusqu'à quand on va continuer par obéir à une infime minorité contre toute une population. De la solution à ce problème dépendra le crédit que la population de Bafilo accordera au renouveau tant promis par le régime en place.
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La rédaction
Question : Quel est le verdict de l'islam concernant le fait que des personnes non-musulmanes entrent dans les mosquées pour donner des discours ou pour en apprendre davantage sur l'islam ?
Réponse de Sheikh Atiyyah Saqr
Dieu - Exalté soit-Il - dit : "Ô vous qui croyez ! Les associateurs ne sont qu'impureté : qu'ils ne s'approchent plus de la Mosquée Sacrée, après cette année-ci. Et si vous redoutez une pénurie, Dieu vous enrichira, s'Il veut, de par Sa grâce. Car Dieu est Omniscient et Sage."
Il dit aussi : "Ô les croyants ! N'approchez pas la prière alors que vous êtes ivres, jusqu'à ce que vous compreniez ce que vous dites, et aussi quand vous êtes en état d'impureté - à moins que vous ne soyez en voyage." Jusqu'à ce que vous ayez pris un bain rituel. Si vous êtes malades ou en voyage, ou si l'un de vous revient du lieu où il a fait ses besoins, ou si vous avez touché aux femmes et que vous ne trouviez pas d'eau, alors recourez à une terre pure, et passez-vous-en sur vos visages et sur vos mains. En vérité, Dieu est Indulgent et Pardonneur.
Se basant sur ces versets, la majorité des juristes musulmans, y compris les savants mâlékites, shâffites et les savants d'autres écoles de jurisprudence islamique, sont d'avis qu'il n'est pas permis aux polythéistes d'entrer dans la Mosquée Sacrée à la Mecque. Cependant, ils déclarent qu'il n'y a rien de mal à ce que les chrétiens et les juifs y entrent. Ils déclarent également que cette règle s'applique à la Mosquée Sacrée à la Mecque et à ses environs. Abû Hanîfah, quant à lui, pense que même les polythéistes peuvent entrer dans la Mosquée Sacrée à la Mecque tant qu'ils n'y restent pas ou n’y séjournent pas. Il a interprété l'impureté dans le sens d'une impureté. spirituelle (liée au polythéisme). Quant aux autres mosquées, les juristes de Médine ont interdit aux non-musulmans d'y entrer car ils sont considérés par le Coran comme étant impurs. On rapporte que, pour sa part, l'Imam Ahmad a dit qu’ils ne pouvaient entrer dans ces mosquées qu'avec la permission des musulmans. Ceci est confirmé par le fait que le Prophète - paix et bénédictions sur lui - a permis aux gens d'At-Tà'if de rester dans la mosquée avant qu’ils n'aient embrassé l'islam. Il a également reçu les Chrétiens de Najrân dans sa mosquée à Médine. Quand l'heure de leur prière est arrivée, ces derniers ont prié à l'intérieur de la mosquée en se tournant vers l’Est. À ce propos, le Prophète - paix et bénédictions sur lui - a dit (à ses compagnons) : "Laissez-les (accomplir leur prière)". Sous le titre "Un polythéiste entrant à la mosquée", Al-Bukhâri a rapporté dans son Sahîh que Thumàmah Ibn Uthàl - bien qu'il soit polythéiste - a été ligoté à l'intérieur de la mosquée. Dans Fath Al-Bâri, Ibn Hajar rapporte l'existence de différents points de vue sur cette question. Les juristes hanafites l’autorisent sans condition, tandis qu’on rapporte que les savants mâlékites et al-Muzanî interdisent cela totalement. Les savants shâfi'ites quant à eux font la différence entre la Mosquée Sacrée et les autres mosquées. Selon une opinion, la permission serait limitée aux Gens du Livre, mais ceci est réfuté par le cas de Thumàmah cité ci-dessus.
LE LAVAGE DES CHEVEUX LORS DES GRANDES ABLUTIONS
Question : De nos jours, la femme moderne conserve sa coupe de cheveux faite chez le coiffeur. Parfois la coupe tient plusieurs mois, voire un an, sans que l'eau n'atteigne les cheveux, car la réalisation de ce genre de coupes coûte beaucoup d'argent. Pendant cette période, plusieurs rapports sexuels peuvent avoir lieu, notamment chez les jeunes mariés. La femme est-elle autorisée à se purifier de l'impureté majeure en conservant sa coupe de cheveux ainsi décrite, sachant que l'eau n'atteint pas le cuir chevelu ?
Réponse de Sheikh Ahmad Mohammad Abd Al-Al Harîdî
Les quatre Imams tiennent pour obligatoire le lavage de la totalité du corps ; ils considèrent qu'il est également obligatoire de mouiller les cheveux, de sorte que l'eau atteigne le cuir chevelu lorsque la chevelure n'est pas dense. Lorsque les cheveux sont denses, les Mâlékites considèrent qu'il est obligatoire de les mouiller et de les remuer jusqu'à ce que l’eau atteigne le cuir chevelu. Les trois Imams affirment qu'il faut que l'eau pénètre à l'intérieur de la chevelure. Il convient donc selon eux de laver les cheveux de l'extérieur et de les remuer afin que l'eau arrive à l'intérieur de la chevelure. Il n’est cependant pas obligatoire que l'eau atteigne le cuir chevelu.
Pour ce qui est des cheveux tressés, en ce qui concerne les femmes, les Hanafites sont d’avis qu'il n'est pas nécessaire de défaire les tresses. Mais il convient que l'eau atteigne les racines des cheveux. De plus, ils ajoutent que les femmes, y compris les jeunes mariées, doivent supprimer (les baumes). parfumés (de leurs cheveux), opinion partagée par les Shâfi'ites et les Hanbalites. Les Mâlékites tiennent pour obligatoire que, au cours des ablutions majeures, la femme regroupe ses cheveux tressés et les frotte afin que l'eau les imprègne complètement. D'après ce qui précède, au cours des ablutions majeures consécutives à l'impureté majeure, la femme doit faire pénétrer l'eau à l'intérieur de ses cheveux s’ils sont denses. Elle doit faire pénétrer l'eau jusqu'au cuir chevelu si ses cheveux sont légers. Elle doit également débarrasser ses cheveux de tout produit de beauté susceptible d'empêcher l'imprégnation de l'eau, fut-elle une jeune mariée. Cette obligation vaut quelle que soit la coupe de cheveux portée par la femme, et quelle que soit la somme d'argent dépensée à cette fin. Et Dieu est le plus savant.
Suite à la page 74 Rendez-Vous N° 58 du 12 Mai 2006 RV POLITIQUE A chacun son 27 avril Le port Autonome victime d'un vol toléré Le 27 avril, fête de l'indépendance nationale au Togo, est un événement. qui divise. Le régime en place ayant relégué cette date au second plan au point même de chercher des stratagèmes pour, à défaut de la faire oublier aux Togolais, effacer les auteurs de l'indépendance des archives historiques. Les manifestations à cette date se sont souvent arrêtées à des actes symboliques, toute l'énergie étant investie aux festivités relatives au 13 janvier, au 23 septembre et autre que l'opposition a appelé la fête de l'assassinat. Mais les jours se suivent mais ne se ressemblent pas. Le 27 avril de cette année est venu nous trouver sans Eyadéma, son fils, soucieux de corriger le tir, a décidé de bien faire. Il a mis tout le paquet pour réhabiliter cette fête et effectivement la fête était belle. Mais seulement celui qui a toujours réclamé la réhabilitation de.
Après le dialogue, le baptême de feu. Le dialogue inter-Togolais, après mille et une tergiversations, a fini par se faire jour. "Les dialogueurs" sont à pied d'œuvre. Ce dialogue qui souvent finit avant d'avoir commencé a vraiment débuté. Des points de discorde qui ont traditionnellement déclenché le fiasco ont été en partie surmontés. À moins de surprise, cette rencontre, qui pourtant s'est ouverte dans l'indifférence, est partie pour être la bonne. Tout le monde accepte les concessions sous la main de maître de Me Agboyibor, président de séance. Mais seulement après le dialogue, les belles et alléchantes résolutions, cette fête n'était pas au rendez-vous. Il reprochait au régime Faure des insuffisances dans l'organisation. Aussi, doutait-il de la bonne foi du régime par rapport à l'organisation. Mais cela ne lui a pas empêché de mettre pied au pays, seulement il a fêté avec les siens à travers meetings et caravanes pendant que le R.P.T. faisait la java ailleurs. Par après, il va déclarer : "Ils ont fait un pas, j'ai fait un pas." Bref, une sorte d'attirance-répulsion a caractérisé cette date. Eyadema fils a-t-il vraiment organisé cette fête comme il le faut ? Olympio fils a-t-il raison de faire sa fête à part ? Mais souvenez-vous que le Jusqu'au-boutisme n'a jamais payé. Aussi, le Togo a dépassé le duel entre deux familles qui freine tout. Pour finir, "Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras." M. Gil, une communion à cette date aurait pu apporter un plus à la réconciliation dont vous parliez tous. La rédaction doit être traduite sur le terrain. Ceci ne serait pas chose aisée si l'on sait que les caciques du R.P.T sont toujours à la page. L'après-dialogue va-t-il pouvoir résister aux barons nostalgiques des beaux vieux temps où le R.P.T se réservait la part du lion ? Ceci annonce un véritable baptême de feu en perspective. Un test pour voir ce que vaut réellement la conscience politique de nos frères. Le dialogue a donc de beaux jours devant lui. Mais attendons-nous aussi à tous les coups de théâtre d'après-dialogue, car c'est avec le passé qu'on prévoit l'avenir.
AB!-ALFA
Le port autonome de Lomé est un véritable carrefour sous-régional où se croisent, outre les milliers d'opérateurs économiques togolais, des hommes d'affaires de tous les pays. Qui pour recevoir des marchandises envoyées d'Europe, qui pour le petit commerce, qui pour le transit. Les voitures d'occasion souvent bourrées de gadgets de tout genre, les conteneurs remplis de produits importés et les denrées alimentaires transitent toujours par ce port. Ceci nécessite une sécurité très renforcée pour garder tous ces produits à l'abri des mains indélicates. C'est ainsi que la sécurité au port a été renforcée du vivant de feu Eyadema. À chaque cent mètres, on compte un corps habillé, sans oublier l'entrée principale, les différentes issues menant au port et parfois des barrages intérieurs qui ressemblent beaucoup plus à des garnisons. C'est dire que tout est réuni au port de Lomé pour qu'un voleur, si endurci soit-il, n'arrive pas à faire disparaître la moindre aiguille. Mais la surprise vient du fait que, malgré cette sécurité conjointe entre presque tous les corps de notre pays, les irrégularités ne sont pas rares. Soit ce sont des voitures qui, dès leur sortie des bateaux, perdent outre leur contenu, les vitres, phares ou pare-brises. Soit ce sont des véhicules chargés pour quitter le port qui sont visités parfois pendant les nuits et une partie de leur contenu emportée. Soit encore ce sont des sacs de riz, sucres et autres produits destinés aux magasins qui sont éventrés et vidés. Les plaintes des différentes victimes de ces vols finissent souvent dans les couloirs. L'on est donc tenté de se demander à quoi sert ce grand nombre de militaires qui crée très souvent la misère aux opérateurs économiques à l'entrée du port sous prétexte qu'ils font la sécurité. Il n’est pas rare de constater des bastonnades, nous avons encore à l'esprit ce jeune chauffeur à qui la cordelette d’un militaire a fauché l'œil. Les jaloux de nos acquis font croire que ce sont certains hommes de sécurité eux-mêmes qui sont auteurs de ces vols répétés au port. Soit ils opèrent directement eux-mêmes, soit ils le font avec des complicités civiles. Mais nous avons du mal à croire car le défunt chef de l'État, Ayant fabriqué l'armée togolaise à sa propre image, n'a pas lésiné sur les stratégies. Il a mis son génie pour nous laisser en héritage une armée très disciplinée, efficace, connaissant ses droits et ses devoirs. En tout cas, nul ne peut prouver le contraire car c’est l'une des meilleures armées de la région.
Mais à voir certaines réalités, nous sommes tentés de donner raison à ceux qui doigtent l'armée au port et pour cause. Il est devenu une tradition de voir au soir des corps habillés relevés du port arriver chez eux avec, sur une moto ou sur un vélo, un demi-sac de riz, de sucre, des boîtes de conserves, une radio, une télé, parfois des pneus et bien d'autres produits. Parfois, c'est carrément un taxi qui est loué pour prendre des choses dans les environs du port pour la maison. Ceux qui habitent avec ces soldats, souvent de service au port, ne peuvent pas dire le contraire. Il suffit d'être un habitué du port pour s'en convaincre.
Ce sale phénomène a donné la carte blanche aux traditionnels voleurs qui... opèrent désormais à visage découvert. Il est rare pour un opérateur de recevoir sa marchandise intacte. Il faut faire le gendarme pour la sécurité d'un produit qu'on doit recevoir. Alors si chaque opérateur doit jouer au gendarme pour ses produits, à quoi sert cette pléiade de nos frères militaires ? Tout le monde voit et se tait. C’est devenu un vol toléré au nez de l'autorité portuaire. Les officiers sont-ils pour quelque chose ? Ceci ternit l'image de l'armée togolaise qui a toujours été une référence. Rares sont les pays de la sous-région qui n'ont pas envoyé leurs soldats dans nos différents camps pour la formation. Ce qui est encore surprenant, c'est que pendant qu'une partie des agents de sécurité vole à visage à peine voilé, l'autre partie postée aux différentes entrées bastonne de paisibles citoyens qui, pour raison de chômage, sont forcés de se replier vers le port pour être portefaix ou autres. Tout porte à croire que nous sécurisons le port pour permettre à la sécurité de mieux choisir ce. qu’elle décide pour elle-même. Peut-être nous dira-t-on que qui travaille à l'hôtel vit de l'hôtel. Mais que l'autorité compétente analyse bien si cette formule s'applique dans ce cas.
ABI - ALFA Rendez-Vous N° 58 du 12 Mai 2006
RV MIROIR DIALOGUE DE TOUS LES ESPOIRS
Onde : Moi je vais demander pour connaître. Neveu, depuis on dit partout dans les radios qu'on fait dialogue. Dialogue, c’est quoi il s'agit véridiquement ?
Neveu : Quand on parle, c'est toi qui dit qu'on parle trop, beaucoup. Ce pays-là, c'est comme le soleil, là, il est à nous tous. Donc quand il y a quelque chose à parler, on parle nous tous. Tu sais que notre TOGO est malade donc on parle pour chercher médicament.
Oncle : J'ai compris.
Neveu : Quand je parle maladie du TOGO, ce n'est pas palu, le Togo est tombé malade depuis l'événement démocratie en 1990. Depuis ce temps-là, certains sont venus demander le gouvernement de diviser le fauteuil en deux. Mais comme ils sont déjà dans le management, ils refusent. Et depuis. Les blancs qui nous donnent de l'argent sont en colère. Ils disent qu'ils ne donnent plus d'argent. Ils ont dit qu’ils vont tirer l'oreille à Togo. Et depuis le 24 avril 2004, le Togo est à genoux à cause de ce que toi-même tu connais. Donc union européenne a dit que tout le monde n'a qu'à asseoir et parler d'abord.
Oncle : Donc tout le monde parle de sa colère qui l'a énervé ?
Neveu : Oui, dans tout ça, il y a aussi le cadre d'élections.
Oncle : Oh ! Il y a un cadre dans le dialogue aussi ?
Neveu : Laisse que je te dise. Le cadre là, ce n'est pas pour la porte. C'est que pour les autres votes, les gens ont voté mais ça n'a pas été transparent. Et on a dit que ce n'était pas transparent. Maintenant, comment laver les votes pour que ça soit clair et transparent, c'est ça le cadre.
Oncle : Je vois. C'est à cause de ça que quand un proclame qu'il a gagné, quelqu'un aussi réclame que c'est lui qui a gagné. Mais est-ce que tu vois que ceux qui sont dans le management vont accepter ça ?
Neveu : Mon grand-père a dit que le matin... Quand on enlève les déchets dans l'œil, c'est à cet œil qu'il faut montrer. Chacun doit dire la vérité à chacun. Que la pluie pleuve ou non, ils doivent accepter ce cadre pour s'entendre.
Oncle : Mais toi qui parles là, tu ne les connais pas ? S'ils ont refusé, maintenant tu vas faire comment ?
Neveu : Si les gens là refusent, alors c'est comme s'ils ont pris la tête du Togo et plongé dans l'eau. Les gens sont déjà en colère et il ne faut pas qu'on les énerve encore. Tout le monde a faim. On attend cet argent là tous.
Oncle : Eh ! Ce que tu dis là, tu vas trop loin. Est-ce que tu as bien regardé autour de toi, mon neveu ? Si c'est ça, moi je rentre à la maison.
Neveu : Moi, je n'ai pas peur, nous sommes tous des Togolais, quelqu'un ne peut pas faire quelque chose à quelqu'un ici.
Oncle : À l'élection passée, tu étais présent ? Les rues de Lomé : à chacun son code.
Neveu : Qu'est-ce que tu as avec ton cheval de fer ?
Oncle : C'est quelqu'un qui m'a ramassé par derrière. Regarde, le genou de mon bras fait très mal, mon... pied aussi. C'est la douleur qui me brûle comme ça.
Neveu : C'est pas impossible. Qui a fait ça !
Oncle : Je sais même ? On appelle Zémidja ou quelque chose comme ça. Ceux qui transportent les gens trois ou quatre sur moto là.
Neveu : Il est où ce Zémidjan ?
Oncle : Il s'est fui. Le feu rouge brûlait bien mais il ne s'est pas arrêté, il est venu me cogner.
Neveu : Mon oncle, c'est ce que moi je parle tous les jours. Dans notre pays, personne ne respecte rien. Tout le monde fait ce qu'il veut sur la route. Certains disent qu'ils sont empressés. Mais d'autres disent qu'ils pensent tellement aux pensées dans la tête qu'ils ne voient même pas les feux multicolores.
Oncle : C'est du Katcharatcha ! Dans tout ça là, où est la police ! Ils doivent arrêter ceux qui brûlent les feux multicolores.
Neveu : Toi, tu parles encore des policiers ! Eux, ils font leur business avec les chauffeurs. Tu peux brûler mille feux si tu donnes deux cents francs au policier, tu t'en vas.
Oncle : Donc quand le policier crie "les pièces", il veut... Dire l'argent ?
Neveu : Oh toi aussi. Il ne peut pas parler fort parce qu'ils prennent l'argent là dans le noir. Il ne veut pas que les chefs savent ça.
Oncle : Ouh ! Si c'est ça, quelqu'un m'a dit que c'est les chefs même qui les envoient pour escroquer les chauffeurs. Après, ils vont partager le gâteau. C'est pour ça même que les gens n'ont plus de papiers s'ils ont des pièces et ils brûlent les feux en désordre.
Neveu : Ce n'est pas eux-mêmes qui organisent le désordre de la circulation pour avoir du fric ?
Oncle : Allez-y voir. Moi, je vais chez le mécano. Je peux gager deux balles chez toi là. C'est dur pour moi.
Neveu : Je n'ai aucun franc dans mes poches maintenant, j'oublie même que je suis en train d'être en retard. Au revoir.
La compagnie des erreurs électriques du TOGO est de retour.
Oncle : Où vas-tu mon neveu ?
Neveu : Hummm... oncle, mon radio que mon fils m'a envoyé de Djâma ne parle plus. Comment ça ? Je ne comprends plus rien. C'est comme ça que dans la maison, tous les radios ont refusé de. Parler depuis que CEET a coupé le courant.
Oncle : Oh ! Qu'est-ce que tu parles ? Tu crois que ton petit radio, c'est quelque chose ça ? Partout à Lomé, tout le monde parle. Celui-ci dit "ma télé est brûlée", l'autre "mon réfrigérateur", un autre encore "ma machine". Vas-y voir, tout est grillé dans Lomé parce que la Compagnie des Erreurs Électriques du Togo (CEET) coupe trop le courant. Même quand le docteur veut ouvrir le ventre de son malade, il doit bien calculer. Il doit bien voir s'il peut finir avant la coupure de courant.
Neveu : Si c'est comme ça, je te demande : c’est pour ça que vraiment ils ont renvoyé Togo Obscurité, non ?
Oncle : C'est ça. Mais comme Togo Obscurité n'est plus là, vraiment ils disent que c'est la corde qui est coupée depuis Akossombo et on attache, ça n'attache pas.
Neveu : Moi, je dis que s'il ne peut pas, il n'a qu'à donner des lampions à tout le monde comme au temps de mon grand-père. Sinon, tel que je regarde la situation !
Oncle : C'est toi seul qui ne sais pas. Au Togo, les choses vont comme la danse des Nago. Quand ça avance en avant, ça recule en arrière. Toi-même, regardes. Avec ça, là, comment on peut évoluer ?
Neveu : Toi, tu parles d'évoluer ? Évoluer pour aller où ? Comme les grands, quelqu'un, ils ont évolué, ça suffit !
Oncle : Mets tout ce que tu parles à côté. Parlons de la circulation. S'il n'y a pas de courant, dans là où les routes se coupent, les feux ne brûlent plus. Depuis beaucoup de jours, il n'y a pas de feu pour arrêter les gens. Les policiers sont même fatigués de siffler et de lever la main. Ce qui est pire, c'est que les gens là ne gagnent pas d'argent dans ce travail. Donc, comme ça, tout le monde marche comme il veut et voilà : les voitures, les motos, les vélos et même les marcheurs se cognent. Tu vois, avec tout ça, où irons-nous ?
Neveu : À bientôt.
L’insécurité à Lomé
Neveu : Oncle, est-ce que tu sais que maintenant, si tu ne regardes pas bien, on peut te voler toi-même ?
Oncle : Qu'est-ce que tu parles ? Voler moi, une personne ? Je ne te comprends pas.
Neveu : C'est la vérité que je parle. On... Des voleurs à mains armées volent tout : motos, voitures, et même ils volent les gens pour les vendre en pièces détachées.
Oncle : Ah, moi ce que j'ai entendu avec mes oreilles, c'est que si tu tiens quelque chose qui brille, ils vont te tuer et le prendre ; même si tu mets du coton dans une jolie mallette, tu es en danger. Les riches ont peur. Ils ne ferment pas l'œil la nuit. C'est vraiment une affaire de vol. Moi-même, la peur grandit dans mon ventre.
Neveu : Ce que toi, tu as entendu, c'est rien. Moi, j'ai vu avec mes propres yeux. On a coupé la sacoche d'une madame sous les yeux des gens. Maintenant, même si tu as un portable, c'est dans le caleçon que tu vas le mettre. Sinon, ils vont le prendre.
Oncle : Pouah ! Ne dis pas ça, neveu ! Avant-hier, mes oreilles ont écouté qu'au CHU, on a volé un bébé.
Neveu : Dis vrai ! Mais qu'est-ce que cette autorité fait pour traiter cette affaire de vol ?
Oncle : Oh, tu me demandes ? Les forces de l'ordre cherchent ces gens comme un chat cherche une souris.
Neveu : Tu parles ! En tout cas, c'est toi. Qui dit ça ? On parle que quand Sodja attrape des voleurs, ils les laissent après deux jours. Maintenant, c'est pire ; ils volent même des bosses sur le dos des gens ; on dit que c’est pour faire de l'argent avec. Les longues bouches disent aussi qu'on peut voler ce que tu as en bas là.
Oncle : Quoi ça ?
Neveu : Je dis vrai, si quelqu'un te salue et attrape ta main, il va faire disparaître ça. Les gens disent que c'est Ibo qui fait ça, mais les autorités disent que c'est faux. Alors que quand tu voyages chez les Ibo, tu peux voir qu'on vend l'homme en pièces détachées. Donc quand ils viennent chez nous, comme chez nous tout le monde est chez lui, ils veulent faire comme on fait à Lagos.
Oncle : Ce que tu dis là tremble mes pieds, je vais m'en aller.
Rendez-Vous N° 58 du 12 Mai 2006
RV FATWAH
La Togolaise des eaux au bord du gouffre ? La régie nationale rentre quand on sait que la société des eaux fait signaler qu'il aurait une dette d'environ 15 millions. Le D.G. Kpandja n'est pas venu à la... Tête de passé la main à la TDE, l'eau se vend au Togo et à la Togolaise des Eaux afin, dit-on, d'améliorer les prestations. Mais on semble récolter l'effet contraire. Apparemment en bonne forme, cette société est assise pourtant sur des braises. Les innombrables demandes d'adduction d'eau dorment dans les tiroirs. De simples tuyaux endommagés sur le réseau de distribution d’eau sont difficilement remplaçables. On n'hésite pas à cracher aux yeux des clients fatigués d'attendre qu'il n'y a pas de matériels afin de les alimenter en eau. Ceci ne peut laisser indifférent.
L'eau se vend au Togo et c'est le vendeur qui fixe son prix. De plus, les fontaines publiques qui ont, jadis, été une source de gaspillage appartiennent depuis longtemps à l’histoire. Nous sommes surpris d'entendre le service technique de la TDE déclarer qu'il n'y a pas de matériels nécessaires pour le branchement d'eau. Même d'une maison à l'autre dans un quartier déjà alimenté, ce n'est pas facile. Ne nous demandez donc pas comment se... débrouillent les nouveaux quartiers. Or seau. Dans les arcanes proches de la TDE, il se révèle que cette société est malade de la mauvaise gestion. On mentionne une dette d'environ 15 milliards et de 10 autres milliards pour relancer les travaux. Si cela se confirme, on est en droit de se demander si cette société ne signe pas son arrêt de mort.
(Nous y reviendrons).
WAKILOU TOGBUI Edoh Assignon III converti à l'islam
Le samedi 29 avril 2006 a eu lieu au village de Yogon, canton d’Aveté dans le Zio, la conversion à l’islam de 26 personnes dont le chef Edoh Assignon III devenu Ali. Débutées à 10 heures, les cérémonies se sont déroulées en présence de nombreuses personnalités, de 04 chefs des villages voisins et des représentants du préfet et du maire. El Hadj Fouséni et Biengou Marna étaient les responsables d'organisation. Sous le haut patronage de Malam Yolou et son groupe venus de Kpalimé, le tout a commencé par une lecture du Coran et la prière suivie de prêche. Ensuite viendra le chef Assignon. Pour son intervention, à 13h30, se fera la conversion proprement dite. Le chef et 25 de ses administrés ont donc accepté l'attestation de foi. Après, un dîner mettra fin à cette cérémonie qui finira aux environs de 16 heures. Nous savons que normalement c'est à la charge de Malam Yolou et son Younous ta solidarité entre musulmans et non-musulmans.
Chers savants, que la paix soit sur vous. Dans notre pays, il y a de nombreuses organisations caritatives telles que les orphelinats, qui sont parfois financées par des institutions non-musulmanes. Est-il permis pour un non-musulman de prendre en charge financièrement un musulman ? Le cas échéant, quelles sont les conditions d'une telle prise en charge ? Que Dieu vous en rétribue.
Réponse de Sheikh 'Alî As-Saratâwî : "Apparemment, ce que l'on discute dans cette question c'est le soutien financier des nécessiteux. Il n'est pas interdit aux non-musulmans de contribuer aux œuvres de bienfaisance dans un État islamique." Donc, si un non-musulman veut nourrir un orphelin, il n'y a aucune objection légale à cela. Ainsi, nous menons la même responsabilité. Une telle responsabilité commune dans une société exige que tous ses membres se sentent concernés par l'entretien des orphelins et des nécessiteux, et par la prise en charge de leurs besoins. Ce devoir couvre tous les individus d'un pays donné, et en même temps, tous les orphelins devraient bénéficier de cet effort de solidarité, peu importe leur religion.
Par ailleurs, Dieu Tout-Puissant nous a donné la vie et nous partageons, tout au long, les mêmes intérêts avec nos frères non-musulmans dans nos pays arabes et musulmans. De plus, nous devons suivre les paroles du Prophète - paix et bénédictions sur lui - concernant les non-musulmans : "Ils jouissent des mêmes droits que nous et il leur incombe les mêmes devoirs."
Réponse de Sheikh Jâd Al-Haqq 'Alî Jâd Al-Haqq : Faire le bien, donner l'aumône, coopérer avec autrui dans l'accomplissement des œuvres charitables sont des choses recommandées en islam et sont essentielles. Tout à fait permises entre adeptes des différentes religions. Ibn Abî Shaybah rapporte qu'on interrogea Jàbir Ibn Zayd à propos des ayants-droit de l'aumône. Jàbir répondit : "L'aumône revient à tes coreligionnaires (c'est-à-dire les musulmans) et aux dhimmis (c'est-à-dire les ressortissants des Gens du Livre). Il est permis de consommer la nourriture des Gens du Livre (les Juifs et les Chrétiens) et d'épouser leurs femmes. Il a dit - Exalté soit-Il - : "Vous sont permises, aujourd'hui, les bonnes nourritures. Vous est permise la nourriture des gens du Livre, et votre nourriture leur est permise. Vous sont permises les femmes vertueuses d'entre les croyantes, et les femmes vertueuses d'entre les gens qui ont reçu le Livre avant vous, si vous leur donnez leur dot, avec contrat de mariage, non en débauchés ni en preneurs d'amantes. Et quiconque abjure la foi, alors vaine devient sa foi." Le Calife ’Umar Ibn Abd Al-'Azîz - qu'Allah l'agrée - qui était aussi un éminent savant, écrivit au gouverneur qu'il avait nommé à Bassora, lui recommandant... entre autres : "Quant aux Gens du Livre, prends soin de leurs vieillards et de leurs indigents qui n'ont pas de moyen de subsistance, et entretiens-les sur les deniers du Trésor Public musulman, à la hauteur de leurs besoins." Ce message montre que le gouverneur a reçu l'ordre de verser une pension régulière à ces personnes afin de leur éviter de tendre la main pour subvenir à leurs besoins.
Il est aussi stipulé par testament qu'une mosquée soit construite pour les musulmans. Puisque ce legs relève légalement des contrats de donations, et vu qu'on accepte qu'un non-musulman participe par des dons à la construction d'une mosquée, alors la donation directe par un non-musulman dans le but de construire une mosquée ou de contribuer à sa construction est aussi acceptable. Ainsi, toute autre œuvre de charité relève de ce même règlement.
Traduit de l’anglais Islamonline.net.
Jàbir ajouta : "Le Messager d'Allâh - paix et bénédictions sur lui - réservait aux dhimmis une... Part de la zakàh et du khums son action, et il sera dans l'au-delà, du nombre des perdants. Selon ce noble verset, il est permis de commercer avec les Gens du Livre et d'échanger des bénéfices avec eux. De plus, le verset nous apprend qu'il est permis de consommer la nourriture que nous leur achetons ou qu'ils nous invitent à manger chez eux et qu'il est permis de se marier aux femmes scripturaires.
Dans Al-Amwàl, Abù 'Ubayd rapporte qu'en vertu de ces textes, les juristes musulmans des écoles malékite, shaféite et hambalite sont d'avis qu'il est permis au musulman d'accepter les cadeaux faits par les non-musulmans. Ils considèrent que ce type de présents fait partie des donations échangeables entre adeptes de religions différentes, tant que ces donations ne sont pas faites en vue d'un acte illicite. De plus, il y a des textes explicites de l'école shaféite affirmant qu'il est permis pour un non-musulman.
Sheikh Alî As-Saratàwî est le chef du département de jurisprudence de l'université. de Najah à Naplouse. [2] La zakât désigne l'aumône légale que doivent payer les Musulmans aisés. Le khums, littéralement le cinquième, désigne la part du butin (un cinquième) qui revient à l'État musulman. Le Prophète avait coutume de redistribuer cette part pour subvenir aux besoins des nécessiteux. [3] Sourate 5, Al-Mà'idah, La Table servie, verset 5. _________Source : Internet Rendez-Vous N° 58 du 12 Mai 2006 BV MONDE PALESTINE : Appel des oulémas palestiniens pour l'aide d'urgence à la Palestine. Arabie Saoudite/Hadj 2007 : préparatifs de la prochaine saison du Hajj. Gaza. - La ligue des oulémas palestiniens a demandé aux musulmans de l'ensemble de la Oummah d'envoyer de l’aide d'urgence en Palestine pour alléger les souffrances des Palestiniens qui traversent des moments difficiles sous l'oppression israélienne et le blocus de l'aide financière de beaucoup de pays occidentaux. Lors d'une conférence de presse à Gaza, le président de Grande-Bretagne/OCI : Conférence internationale à Londres sur la lutte. Contre le phénomène d'islamophobie
La capitale britannique, Londres, a abrité les 2 et 3 mai 2006 dernier, une conférence internationale sous l'égide de l'Organisation de la Conférence islamique (OCI) et sous le thème "Faire face aux stéréotypes en Europe et dans le monde islamique : travailler ensemble pour des politiques et partenariats constructifs", en collaboration avec le centre Wilton Park, qui est une institution de recherche et d'études, proche du ministère britannique des Affaires.
Nigeria/Arabie Saoudite : L'OIIS réalise des projets de charité au Nigeria
L'Organisation Islamique Internationale de Secours (OIIS) a réalisé plusieurs projets de charité au Nigeria, notamment la distribution de 276.000 riyals saoudiens (plus de 73.000).
Maroc/ISESCO : Inauguration du siège permanent de l'ISESCO
Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid, frère du souverain marocain, a inauguré récemment à Rabat, au nom de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le siège permanent de l'Organisation islamique pour l'Éducation. Oulémas palestiniens, le Dr. Marwan Abu Raas, a demandé aux oulémas du monde entier de se servir des sermons de vendredi pour persuader les membres de leurs communautés d'aider les Palestiniens en espèce et en nature à cette heure du besoin. Il a également demandé de soutenir la campagne "un dollar par chaque musulman" pour soutenir les Palestiniens.
Le Secrétaire général de l'OCI, le Prof. Ekmeleddin Ihsanoglu, a présidé la séance d'ouverture de cette conférence qui entre dans le cadre des efforts déployés par l'OCI pour combattre le phénomène d'islamophobie en application du programme d'action décennal pour faire face aux défis du 21ème siècle, adopté par le 3ème sommet islamique extraordinaire tenu en décembre 2005 à la Mecque.
Des milliers de personnes dans le pays ont également reçu de l'aide alimentaire s'élevant à 285.000 SR (76.000 dollars) en tant qu'aide financière d'urgence à environ 163.000 personnes. Général de l'ISESCO, Dr Abdulaziz Othman Altwaijri, du président de la Conférence générale et du président du Conseil exécutif. Le comité chargé de l'hébergement des pèlerins a appelé récemment tous les citoyens désireux de "moutawafin" des pèlerins des pays africains non arabes réunis à la Mecque.
Le conseil d'administration de l'association des "moutawafin" des pèlerins issus des pays africains non arabes s'est réuni samedi 6 mai dernier à la Mecque. Selon l'agence de presse saoudienne, à l'ordre du PALESTINE : silence, on tourne ! L'absurdité humaine n'a d'égard que l'immoral et l'injustice auxquels "ce monde civilisé" de nos jours fait siens, comme si la Civilisation, telle que nous l'avons appréciée et l'apprécions toujours à travers les vestiges glorieux d'un passé positif, rime avec la perversité et la corruption de la justice humaine. Tout semble donner raison à ceux qui pensent que l'esprit outrancièrement capitaliste qui guide les marches de notre planète bleue n'épargne plus les valeurs cardinales. d'une justice censée. Ce monde ressemble plus à une compétition dont les règles sont pipées à l'avance pour orienter les résultats finals au gré des intérêts prédéfinis. Ceci s'illustre parfaitement dans cette tragédie, souvent ignorée, sinon refoulée dans notre inconscient freudien, que le peuple palestinien offre à la face de l'humanité. Tragédie mais non ! "tragithéâtre" dirons-nous car comme sur une planche de spectacle, les jeux des acteurs de ce conflit sont soigneusement choisis et mis en scène par George BUSH et ses acolytes, inspirés sans doute par la pièce imaginaire de Herzl :
Le conseil de l'association des "moutawafins" a, à cette occasion, insisté sur l'amélioration des prestations offertes par l'association aux pèlerins des pays africains non arabes. Le jour de cette réunion figurait notamment, la mise à disposition des logements pour les pèlerins au cours de la prochaine saison du pèlerinage. Taisez-vous, l'Israël doit vivre à n'importe quel prix. Cette image métaphorique, à priori, ne souffre d'aucune ambiguïté pour tout observateur avisé. A posteriori, le choc vient de cette injustice longtemps encaissée par les frères palestiniens. On récuse même le choix démocratique fait par ce peuple en lui coupant les aides tout simplement parce qu'il a choisi le HAMAS, reconnu pour son intégrité dans la gestion, au dépens du FATAH pour conduire sa destinée.
Sous prétexte que le HAMAS est un mouvement terroriste, tout un vaste mouvement politico-économique et médiatique, comme savent si bien le faire les occidentaux, est déployé pour l'emmener à reconnaître un État artificiellement créé et qui dénie le droit au peuple spolié d'avoir un État indépendant et viable. Pourtant, nous avons tous à l'esprit ce que Benjamin NETANYAHOU, en 1996, a fait des accords de Camp David que RABIN a signés avec ARAFAT avant d'être assassiné sous la houlette du président CLINTON. Plus récent, le monde censé n'a pas oublié comment. Le tristement célèbre Ariel Sharon, actuellement dans un état végétatif sûrement pas expiatoire, a été plébiscité par les Israéliens après avoir provoqué la dernière Intifada et remis en cause les efforts de règlement de cette crise par Ehud Barak et l'autorité palestinienne, et tout cela avec la bénédiction du gouvernement américain.
Et bien voilà comment prennent forme les 11 septembre, même si l'Islam condamne le terrorisme par essence. Les Palestiniens, dans une situation inadmissible aujourd'hui, ne demandent qu'à avoir une terre comme tout peuple et non pas vivre dans des camps de réfugiés en permanence sous le feu des missiles et les incursions punitives répétées de l'armée israélienne. C'est un peuple où les jeunes ne rêvent que d’une vie. scolaire normale avec pour aboutissement un boulot. Mais au désespoir, ne leur offre qu'une issue, une fin de vie en martyr, car ils savent qu'ils n'auront jamais une vie comme celle de leurs semblables des autres coins du monde. Et nous, musulmans, comme dans un studio hollywoodien, c'est le mutisme total. : Silence, on tourne !
NOUROUDINE
Rendez-Vous N° 58 du 12 Mai 2006
Part of Le Rendez-Vous #58