Issue
Le Rendez-Vous #34
- Title
- Le Rendez-Vous #34
- Publisher
- Le Rendez-Vous
- Date
- November 11, 2004
- issue
- 34
- number of pages
- 8
- Subject
- Koffi Sama
- Concours National de Récitation du Saint Coran
- Gnassingbé Eyadéma
- Inoussa Bouraïma
- Ahmed Têtou
- Ibrahima Ouro-Gouni
- Mohamed Belly El Fouti (1920-?) (Malam Bello)
- Congrès UMT (2004)
- Hadj
- Radio Al-Islam Kpalimé
- Libye
- Centre Culturel Islamique de Lomé II
- Coopération arabe
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Togo
- Haute Autorité de l'audiovisuel et de la communication
- Al-Muntadah Al-Islami
- Union Musulmane du Togo
- Language
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0001303
- content
-
Hebdomadaire Togolais d’Informations et d'Analyses N°34 du 11 Novembre 2004
200 f Cfa
Kaba A. > DG pour un nouveau départ à Air Togo
Un nouveau D
LE RAMADAN AU RYTHME DES COMPÉTITIONS CORANIQUES AU TOGO
Tchassanti A. minou lcr de la catégorie 1 (Coran entier, a été 1er pour la moitié du Coran en 2003)
Rupture officielle du jeûne
8e édition
Le concours du centre culturel islamique, coup d’essai coup de maître
Abdoul-Hamid, 1er pour tout le Coran (a représenté le Togo à Dubaï en 2003)
Le Président Eyadéma encore au Rendez-Vous du Ramadan
Le Président Eyadéma
LE SILENCE COUPABLE DE LA H A AC
Muntadah
INTERVIEW DU PRÉSIDENT OEUIMI
La presse
Pourq^ Massena Palouki, DG de FAIT / M. Têt ou K. Ahamed
«La survie d'une agence doit dépendre de son respect des directives du Hadj»
La presse islamique mal vue à l’Union Musulmane!
Rupture du jeûne à Al-
Paradoxal que cela puisse paraître, c’est pourtant la triste réalité que vit le journal musulman "Le Rendez-Vous", un journal que certains tenants de l’Union Musulmane ne voient pas d’un bon œil. Ce journal est créé avec une cible privilégiée : le monde musulman. Un monde qui souffre d'un vide médiatique. Dans des pays comme le Ghana où l’Union musulmane se respecte et se veut respectueuse, elle a un organe de presse pour répondre à ses besoins et promouvoir l’Islam.
Nous avons créé notre journal pour pallier ce manque en attendant que notre union soit suffisamment organisée. C’est pourquoi, depuis, nous avons couvert tous les événements islamiques, en l’occurrence ceux organisés par l'UMT. Mais seulement, nous ne nous contentons pas de simples reportages car nous estimons que ce monde est aussi à corriger.
Alors, à vouloir corriger un monde où les gens confondent déjà intérêts personnels et adoration, il est normal que certains se sentent victimes de notre plume. Quoi de plus normal quand on sait que l’on ne peut pas faire d’omelette sans casser les œufs.
"Congrès de l’union" Musulmane rejetés aux calendes grecques, on y voit la main de Lomé II. "Organisation du pèlerinage, une escroquerie en miniature", "grogne dans le monde musulman, une mosquée profanée par les forces de l’ordre", tels sont certains de nos titres pour remettre les pendules à l’heure.
Attention ! Vous avez en main un journal musulman. Par conséquent, il ne manque pas de citations du Saint Coran ou de la Sainte Bible. Prière de le conserver en lieu sûr ou de le brûler tout simplement tel que le recommande l'Islam.
De ces titres, certains nous ont attiré la foudre des hommes politiques. Certains estiment que nous faisons des articles injurieux et que nous n’avons pas le droit de citer dans les rencontres musulmanes. C’est ainsi qu’au dernier congrès de l’Union Musulmane, des dispositions ont été prises pour qu’aucune presse privée non invitée n’accède à la salle.
Lorsqu’à la fin du congrès, les journalistes devaient prendre les perdièmes pour le déplacement, notre rédacteur s’était présenté à M. Ayélara qui était chargé de... Cela. Celui-ci lui fait savoir que notre journal n’était pas sur la liste de ceux qui ont droit aux perdièmes. Il l’envoie voir M. Inoussa Bouraïma à ce sujet. À sa réclamation, M. Inoussa répond : « c’est vous qui nous insultez » et continue son chemin. Précédemment, un autre dignitaire de l’Union Musulmane déclarait à notre directeur, venu avec un autre confrère pour couvrir l’événement : « on ne demande pas la presse écrite ici, elle vient pour voir et nous insulter ». Effectivement, le Rendez-Vous, le seul journal islamique, n’a pas été invité par M. Bouraïma Inoussa au congrès, nous avons pensé à un oubli. Mais avec cette remarque, nous comprenons que c’était à dessein.
Nous faisons comprendre à nos aînés que nous n’étions pas au congrès pour les 2 000 F qu’ils ont donnés à chaque journaliste de la presse publique pour leur déplacement. Nous leur rappelons qu’ailleurs, on donne au moins 5 000 F pour le déplacement d’un journaliste. Nous ne sommes non plus venus pour couvrir l’événement afin de leur envoyer une... facture, comme cela se fait normalement. Nous n’avons jamais demandé un franc à l’union musulmane pour notre travail, car nous la connaissons très bien. Et nous considérons ce que nous faisons comme notre devoir devant Dieu car on s’est fait reconnaître en tant que presse musulmane.
Aussi voudrions-nous faire comprendre aux gens que nous dénonçons les faits qui touchent à l’intérêt de l’Islam, quitte à ceux qui se sentent coupables de se morfondre. Ceux qui ne digèrent pas notre présence doivent savoir que nous ne sommes pas là pour salir l’image de l’Islam, au contraire, car cette religion n’a rien d’imparfait pour être dénoncée. Mais les gens qui se réclament de l’Islam sont tellement faux qu’il faut leur dire certaines vérités.
S’il faut écrire pour louer des personnes à moralité douteuse, qui ne défendent que leurs poches au détriment de la promotion de la religion de Dieu, autant raccrocher. C’est bizarre que notre journal, privé de l’aide de l’Etat parce qu’il est religieux, puisse essuyer de telles. Aberrations de la part de la plus grande institution islamique du pays. Mais cela est loin de nous décourager, avec ou sans l’Union Musulmane notre journal vivra.
Abdou-Salam Muntadah
L’ONG islamique Al-Muntadah Al-Islami, comme elle en a l’habitude, a organisé une soirée de rupture officielle du jeûne ce lundi 08 novembre 2004 à 18h à son siège à Lomé. Il faut faire remarquer que cette ONG implantée au Togo en 1994 a toujours organisé le long de chaque Ramadan des soirées de rupture. Elle le fait au bénéfice des fidèles du quartier, des gens en retraite spirituelle dans sa mosquée, de ses élèves et orphelins. Mais cette soirée du 08 a eu un cachet quelque peu spécial du fait de la présence des officiels au rang desquels l’Ambassadeur d’Égypte au Togo. C’était donc au siège de cette ONG de bienfaisance que les
REHDEZ-VOUS Hebdomadaire Togolais d'Informations et d’Analyses
Sans Dieu Rien
Tel : 221 17 20
Tirage : 1500 exemplaires
Récépissé N° 0160/18/06/01/HAAC
Maison du journalisme case N° 68
mawid2003@yahoo.fr Directeur de Publication
ABI-ALFA Izotou
Cél : 905 38 41
Rédacteurs
Dosseh SOHEY
Cél : 907 82 19
BODE Yunous
Cél : 929 13 29
Imprimerie
Le D. G. d'Al Muntadah, autorités religieuses avec le président de l’Union Musulmane en tête, les représentants des autres ONG islamiques, des Imams et bien d’autres ont eu la carte pour rompre le jeûne. L’ambiance était de fête et le directeur du centre avec son personnel n’ont pas lésiné sur les moyens pour réserver une hospitalité authentiquement musulmane aux illustres hôtes.
La rédaction
Le Rendez-Vous N° 34 du 11 Novembre 2004
R V politique
Le Président Eyadéma encore au
Le Président Eyadéma, "On ne change pas les bonnes habitudes", cet adage, le chef de l'État togolais en a fait un sacerdoce. Pour la troisième fois consécutive donc, il tend à la communauté musulmane du Togo une main généreuse. Ce geste, rare sous d'autres cieux, s'encre désormais dans nos traditions. 75 millions de francs CFA, c’est l’enveloppe que le président Eyadéma a encore une fois. Déboursé pour donner une bouffée d’oxygène au monde musulman dans le virage le plus pénible du mois sacré. Le don en nature fait de 4080 sacs de maïs, 2043 sacs de riz, 1331 cartons de sucre et 161 cartons de lait a été réceptionné par les dignitaires musulmans de la main du Premier Ministre Koffi Sama. Ce n’est pas ce qu’on donne qui importe mais la façon de donner, le Premier Ministre l’a compris et c’est en arborant un large sourire qu’il a remis aux bénéficiaires le lot de vivres.
L’Office de la Sécurité Alimentaire d’Agbadahonou à Lomé a été le cadre choisi ce vendredi 05 novembre 2004 pour la circonstance. Entouré de certains de ses ministres, le chef du gouvernement a mis un accent sur le sens de partage du chef de l’Etat : « En tant que croyant, le président de la République sait que le Ramadan est une période de carême, de jeûne, de prière et de partage », devait-il souligner avant de demander que ce don arrive à qui de droit, notamment les couches les plus démunies. Exprimant sa gratitude au donateur, le vice-président de l’UMT, M. Inoussa Bouraïma, n’a pas pu s’empêcher de louer un tel geste qui vient à point nommé. Répondant aux préoccupations du Premier Ministre, il a affirmé que les dispositions seront prises pour que la population cible ne soit pas lésée. Puisque la plus belle femme ne peut offrir que ce qu’elle a, M. Bouraïma a invité les musulmans à prier pour la pérennisation de la paix au Togo et à implorer la grâce d’Allah sur le président Eyadéma.
Indépendamment de son manteau de protestant, il vient de donner la preuve que la charité fait partie des bonnes manières, elle n’a donc pas de barrière confessionnelle. Non satisfait de sa politique d’ouverture à l’Islam, il accompagne les fidèles d’Allah dans leur plus profonde intimité depuis trois ans. Oui, le jeûne est le culte le plus intime dont la sincérité reste un secret entre Dieu et sa créature, et c’est à ce titre que Dieu a promis que lui-même rétribuera le jeûneur. C’est, comme le confirme un hadith : « le « Le jeûne est un secret entre Dieu et Son serviteur ». Quiconque soutient d’une manière ou d’une autre le jeûneur a l’équivalent de la rétribution de celui-ci sans que le salaire du jeûneur soit diminué. Décidément, le chef de l’État jeûne sans se rendre compte. D’où nous sommes tentés de dire que depuis trois ans, le Président de la République jeûne avec nous. Il est donc au rendez-vous du Ramadan, qu’il en soit ainsi rétribué.
ABI-ALFA
LE SILENCE COUPABLE DE LA HAAC
Pourquoi M. Massena Palouki, DG de l’A.R.T., a-t-il fermé la radio islamique de Kpalimé ? En août 1989, le président de la République décidait la libéralisation de l’espace audiovisuel et communicationnel. Comme pour donner à cette décision un outil de travail, la HAAC (Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication) est créée et la loi N° 98-005 du 11 février 1998 définit la mission dévolue à l’Autorité de Réglementation des Télécommunications (A.R.T.) par rapport aux compétences de la HAAC. Depuis, l’espace médiatique s’est enrichi de tous. Les moyens de communication. Le fruit de cette politique ne s’est pas fait attendre et la remarque du chef de mission de l’évaluation à mi-chemin des 22 engagements ne nous démentira pas. La démocratie en est sortie grandie. Mais devant cette politique on ne peut plus louable du chef de l’État, certains gros bonnets pour des intérêts mesquins à peine voilés rament à contre-courant. En tout cas, c’est la triste remarque que nous sommes obligés de faire devant l’acharnement du tout-puissant directeur général de l’A.R.T., M. Massena, qui gère les fréquences radioélectriques, contre la radio islamique de Kpalimé. Une radio que le Monsieur a décidé unilatéralement de fermer courant septembre 2004 pour des raisons boiteuses. Tout ceci en passant outre les dispositions et décisions de son ministre de tutelle. M. Massena fait comprendre à qui veut l’écouter que cette radio est inconnue de ses services. Mais d’après nos recoupements qui n’ont ménagé aucune piste, c’est suite aux démarches des responsables de. l’Union Musulmane auprès du Ministre de l’Équipement sortant M. Andjo, que la Radio Al-Islam-Kpalimé émet depuis mars 2003. À la demande de ce ministre, la HAAC a délivré une autorisation provisoire d’émettre à la radio. Un exemplaire du dossier et une copie de l’autorisation ont été envoyés à M. Massena par son ministre de tutelle. M. Massena évoque aussi comme raison que le réseau est saturé. Mais on se demande pourquoi c’est la radio islamique qu’il faut fermer pour pallier à la saturation.
Aussi faut-il que l’intéressé nous explique par quelle gymnastique il a fait ouvrir des relais de la Radio Zéphyr à Sotouboua, à Atakpamé et la radio Océane à Aného pendant que le réseau restait saturé ? Ces dérives autoritaires du Sieur Massena nous poussent aussi à nous interroger sur les compétences réelles de la HAAC qui semble croiser les bras devant ce qui peut ressembler à un conflit de compétences. Un conflit qui piétine sérieusement les prérogatives de la HAAC. Car on se demande comment le bourreau de notre Radio islamique et la HAAC interprètent l’article 03 de la loi N° 98-005 du 11 février 1998 qui crée et définit les missions de l’A.R.T. par rapport à celles de la HAAC en la matière. Certains agents de la HAAC interrogés sur ce dossier nous ont réservé une fin de non-recevoir. Soit la HAAC veut jouer son rôle, soit elle se résigne et remet le tablier à Massena et ses services. Nous avons de la nausée devant l’attitude de certains barons. Car ces agitations de Massena s’attaquent à deux politiques du régime. C’est d’abord un camouflé à la libéralisation de l’espace médiatique, une des conditions à la reprise de la coopération que nous souhaitons de toute notre énergie et ensuite, une entorse à la liberté de culte prônée par le président Eyadéma. Il est d'autant plus effarant que, d'après nos recoupements, la radio Maria, une station catholique émettant de Lomé, animait une émission les mercredis. Une émission où, à travers une libre antenne... Le régime était traité de tous les noms de singe. De là, l’émission a été fermée. Il se révèle aussi que cette radio Maria a un relais à Kpalimé et c’est ce relais de Kpalimé qui se serait plaint du fait que la radio islamique piétinait ses ondes. Ce qui se révèle faux. Plutôt, nous sommes tentés de croire que M. Massena veut aider la radio Maria à s’approprier toutes les ondes radio de Kpalimé afin que l’émission “libre antenne” suspendue à Lomé ait droit de cité dans le Kloto.
Aux dernières dépêches, il nous est révélé que sur certaines pressions, dont l’intervention du Ministre Faure Gnassingbé, M. Massena a autorisé l’ouverture de la radio islamique juste pour le mois de Ramadan contre 275 000 F CFA. Alors que même les radios de l’intérieur ne payent pas 500 000 F CFA pour toute l’année. Le monsieur exige qu’on arrête les émissions juste le 18 prochain, un délai d’un mois. Véritable acharnement, n’est-ce pas ? Les musulmans de Kpalimé ne demandent ni la lune, moins encore le soleil à M. Massena, mais juste... Une fréquence qui peut couvrir ne serait-ce que la ville. Cette communauté ne se fait pas prier pour célébrer des cultes le cas échéant, en appui à la politique du chef de l’État. En témoigne la dernière prière faite par une association de jeunes musulmans. La communauté musulmane implore l’intervention du chef de l’État pour que cette radio soit définitivement ouverte.
À suivre ABI-ALFA 7. Le Saint Coran, livre révélé à un homme béni pour l’humanité par l’entremise d’un ange béni, dans un mois béni sur une terre sainte, a encore été le point de mire qui a convergé un monde fou vers le Palais. Tout était au rendez-vous pour en faire une fête. À 8h 30 mn déjà, ce dimanche du 31 octobre, la grande salle du Palais des Congrès vibrait déjà à la cadence de la psalmodie des versets coraniques dans un esprit compétitif.
Mais avant la compétition, en guise de cérémonie d’ouverture, il a fallu une prière d’ouverture suivie du mot de bienvenue du président du comité d’organisation. C’est donc au Dr Tidjani Sakaryaou. Qu’il est revenu la tâche de rendre grâce à Allah, saluer les invités, de relever le but du concours avant d’exprimer son regret de n’avoir pas trouvé un cadre plus hospitalier. “Les gens ont proposé un des stades mais le comité a jugé cela inadapté”, allait-il relever. Avant de souhaiter plein succès au concours, il a fait retenir que le découpage du Saint Coran retenu pour la circonstance répond aux normes internationales et qu’il souhaitait que les lauréats soient rétribués à juste titre.
Prenant la parole, M. Ahmed Tétou, nouveau président ---------- R V Reportage ------------------------------- LE RAMADAN AU RYTHME DES COMPÉTITIONS CORANIQUES AU TOGO. L’AEEMT à sa 8e édition de l’Union Musulmane, va féliciter l’AEEMT pour cette “organisation qui fait désormais partie de nos traditions”. Revenant sur l’objet de la compétition, le Saint Coran, il a relevé que ce livre compilé en 6236 versets, divisé en trente parties (djouzou) et 114 chapitres (sourates), constitue Tchassanti A minou 1er de la catégorie ‘’un. Couronnement nécessaire par lequel se clôt la révélation... Tout en exprimant sa gratitude aux érudits du Coran grâce à qui cet événement fait partie de nos Congrès de Lomé à l’actif de l’Association des élèves et étudiants musulmans du Togo ce 31 octobre 2004. Le plus grand événement islamique de l’année au Togo, ce concours national de récitation du Saint Coran a encore une fois tenu à sa promesse.
Comme à l’habitude, il a invité le jury à l’impartialité avant de déclarer “ouverte la 8e édition du concours de récitation du Saint Coran”. Avant ces interventions, a eu lieu de 08h15 à 08h35 la présentation des critères d’évaluation. Les candidats devraient compétir par rapport à un barème qui oscille entre la mémorisation (Hifz) sur 50 points, le respect des règles de grammaire (Tadjweed) sur 20 points, la prononciation (Mahâridji) sur 20 et la voix (sawt) sur 10 points.
Ensuite, la présentation des candidats au nombre de 21, dont 3 filles, deux béninois et un ghanéen, répartis... en cinq catégories. Tous suspendus au verdict d’un jury de 07 membres avec Malam Sali en tête. Notre modeste plume ne peut se targuer de la compétence de vous décrire les hostilités proprement dites, tant il fallait y être. Dans une salle pleine à craquer, les versets ont retenti, les voix se sont bousculées, les unes plus travaillées que les autres, les cœurs ont vibré. Les femmes musulmanes Tchassanti Aminou de brés. Les candidats psalmodiant la sainte écriture, les spectateurs ne pouvant se retenir de glorifier Allah à travers les Takbir. À 12h15, commencent les formalités de fin. D’abord par le mot des organisateurs de la voix du nouveau président de l’AEEMT, M. Ouro-Gouni Ibrahim, suivi de celui des délégations étrangères. Alors, vinrent les résultats, tous les candidats s’étaient montrés à la hauteur de l’événement mais la loi de la compétition a fini par prendre le dessus, les uns s’étant montrés plus méritants que les autres. Aussi faut-il rappeler que les candidats étaient subdivisés en cinq groupes. Ceux qui ont mémorisé tout le St Coran. Groupe N° I, 6 candidats. Le groupe N° II, la moitié du Coran, 3 candidats. Le groupe N° III, 1/3 du Coran, 4 candidats. Le groupe N° IV, % du Coran, 4 candidats et le groupe N° V, 1/5 du St Coran, 4 candidats. Chaque catégorie ayant dégagé un meilleur, nous avons retenu : Catégorie I : Sokodé 96,17 pts/100. Catégorie II : Tchassanti Souleyman de Sokodé 95,33 pts. Catégorie III : Goma-Taïrou M. de Lomé 98,5 pts. Catégorie IV : Sidamba Moubarak de Kpalimé 97,7 pts. Catégorie V : Agoro Faridah de Lomé 98,5 pts.
Il faut retenir que le premier prix, prix Gnassingbé Eyadéma, comportant une Mate Doubaï et bien d’autres gadgets dont une enveloppe, a été remis au premier de la 1ère catégorie par le Président de l’Assemblée nationale. Tout y était pour faire de cette édition une fête, il faut le dire, car de loin, elle surplombe celle de l’année dernière en prestation, quand bien même il faut reconnaître que celle de l’année surpassée reste encore un record à battre. C’est donc une satisfaction. naturelle qu’on lisait sur le premier prix visages de tous les fidèles qui ont défié le soleil “ramadanesque” pour arriver au Palais des Congrès. Une seule fausse note, l’exiguïté du local.
YUNNOUS Le Rendez-Vous N° 34 du 11 Novembre 2004
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R U Actualité
Les à côtés du concours de récitation de l’AEEMT
L’Association des Élèves et Étudiants Musulmans du Togo (AEEMT) née en janvier 1997 est le fruit d’une fusion d’associations estudiantines et scolaires. Une fusion qui s’est fixée des objectifs, entre autres stimuler chez les élèves et étudiants l’envie d’apprendre par cœur le Saint Coran. Le concours national et annuel de récitation du Saint Coran est l’un des moyens les plus indiqués à cette fin. L’AEEMT n’a pas passé par mille chemins pour le comprendre. Présente partout où l’Islam a besoin d’elle, cette association n’a pas fini de faire parler d’elle. Ce n’est pas la 8e édition du concours de récitation du Saint Coran qui nous démentira. À son actif, la 8e édition a eu donc lieu le 31 octobre 2004 au Palais des Congrès de Lomé. Événement béni à un moment béni (Ramadan), il fallait une salle comme celle des Palais des Congrès pour cadre. C’était donc une véritable fête spirituelle dans un cadre idéal. Mais seulement nous sommes de ceux qui pensent qu’une chose est d’organiser un événement, l’autre chose est de pouvoir gérer le monde qui en résulte. Sur ce dernier point, l’AEEMT a échoué. Il est de notre devoir d’aider cette association à lever les multiples défis face auxquels beaucoup se cherchent. D’où nous sommes dans la triste obligation d’appeler certaines choses par leur nom. « On tisse la nouvelle corde au bout de l’ancienne », nous a dit un homme important. Cette sagesse n’est pas seulement politique, tout le monde peut s’en servir. Mais les élèves et étudiants y sont restés réfractaires. D’où le problème de surnombre qui mine l’organisation au concours du Saint Coran, reste encore un faux circuit qui risque fort de court-circuiter ledit concours. Peut-être que les organisateurs préfèrent se retrouver devant la sagesse qui dit : « les conséquences corrigent mieux que les conseils ». C’est ce que nous pensons devant l’entêtement du comité d’organisation du concours de récitation du Saint Coran (CRSC) qui continue à organiser un tel grand événement dans une salle qui n’en a pas la capacité.
Depuis l’année passée, devant le nombre croissant des musulmans et l’engouement des gens face à ce concours, cette salle s’est montrée incapable d’accueillir les fidèles qui s’y rendent pour la circonstance. Mais plus le temps passe, plus ce problème devient indigérable. Cette année, ceux qui ont fait l’amère expérience de retourner à la maison parce que la salle est pleine dépassent largement en nombre ceux que la salle a pu accueillir.
Déjà à 6h30, la salle est pleine et les gens, après avoir tenté vainement de négocier une entrée, retournaient à la maison les dents serrées. L’entrée de la salle grouillait de monde. Imaginez un temps soit peu que des membres du bureau de l’Union musulmane soient... refusés d’entrer. Difficilement, certains hommes de la presse ont pu accéder à la salle. Même les membres du comité d’organisation, avec un grand badge à la poitrine, ont dû attendre à l’entrée. Les bousculades étaient au menu et, malgré l’intervention répétée du Président de l’Union Musulmane, une porte a dû être endommagée. C’est de plein droit que tout le monde voulait assister de visu à cette récitation quand on sait la récompense qui en résulte. Même les non-musulmans s’y rendaient. Ce problème se limitait à l’entrée principale, qu’on comprendrait, mais malheureusement, jusqu’à la salle, le monde n’était pas facile à gérer. Obligée d’accueillir plus qu’il n’en faut, cette salle a dû transformer ses couloirs et escaliers en sièges. Difficilement, on se frayait un passage ; même le ministre Foli Bazi, venu un peu en retard, en a fait l’expérience. Bref, la salle était surchargée. On nous dira que tout s’est tout de même bien passé. Mais nous croyons qu’il faut respecter les normes de sécurité. On ne le souhaite pas. Pas mais tout peut arriver. Imaginez qu’une petite bousculade se produise et que les gens soient obligés de sortir à la sauvette. On se rappelle ce micro qui dégageait de la fumée ce jour-là avant d’être maîtrisé. À chacun d’imaginer les conséquences quand on sait que le triste événement du stade de Kégué n’appartient pas encore aux archives.
L’année passée, devant ce problème de l’exiguïté de la salle, nous étions de ceux qui ont suggéré que le concours se fasse dans l’un des stades. Mais dans les coulisses, on a ouï-dire qu’un stade n’est pas propice à un tel événement. Ce n’est plus un secret pour personne que c’est dans cette salle que se produisent tous les spectacles les plus mondains. Du choix des miss où on déshabille publiquement des filles pour faire plaisir à ceux qui s’y adonnent, aux concerts où danses et exactions de toutes sortes. Donc, spirituellement, cette salle n’est pas plus propre qu’un stade.
Aussi, la salle se loue à une somme qui s’appelle argent, 500 000 F CFA alors même qu’elle... n’arrive pas à contenir la moitié du public. Il semblerait tout de même que cette année, la salle a été gratuite. La fameuse climatisation est inexistante du fait du nombre. Pourquoi ne pas solliciter un stade ? Même le petit terrain de tennis où on installerait des bâches, où on louerait les services compétents pour la sono, l’installation d’un podium et des sièges plastiques pour la circonstance. Là, tout le monde pourra y entrer et on prendrait moins de risques avec des vies humaines. Tout le monde aura droit à l’événement et les gens ne viendront plus des villes de l’intérieur pour se voir obliger de repartir bredouille.
Le comité d’organisation nous dira que le concours était en direct à la TV2 et que des écrans géants étaient installés dans les halls. Mais, ce jour-là, les gens ont, d’un revers de la main, balayé ces écrans et peu s’y sont installés, tout le monde voulant toucher la réalité du doigt. Alors, messieurs les organisateurs, si vous voulez que le plus grand événement islamique que vous avez le... privilège d’organiser, résisté au temps, de grâce, changer de cadre, vous aurez rendu service à votre religion. Ce problème ne nous honore pas. Les autres confessions organisent leurs conclaves, synodes et autres au même endroit sans grand bruit. À défaut pour nous d’en faire autant, pensons autrement. Nos ennemis nous ont à l’œil et le moindre faux pas est exploité. Soit, on tient à cette salle et le spectacle devient payant pour limiter le nombre avec bien sûr les interprétations qui en découlent, soit on ne veut pas du commerce et on pense à un autre cadre. À bon entendeur, une petite oreille.
ABI-ALFA Air Togo : un nouveau DG pour un nouveau départ
Le 02 novembre à la salle Evala du Corinthia hôtel, le 02 février à 16h 45, Air Togo, par le biais de son 1er Directeur général togolais, a rencontré la presse. Cette conférence de presse a double objectif : présenter le nouveau directeur général au public et montrer combien, pendant 6 ans, cette compagnie nationale a grandi. Dans son discours, le nouveau DG de AIR TOGO, El Hadj TEOURI a d’abord fait l’historique de sa compagnie. Ensuite, il a touché du doigt les raisons qui l’ont conduit à initier une compagnie nationale au Togo. Parmi ces raisons, la plus mordante était celle d’aider le peuple togolais. Cela s’explique par le fait que lorsqu’un pays n’a pas une compagnie nationale, les billets de voyage reviendront excessivement chers pour la population.
Yunnous OTW « INT TRANSPORT Apportent le Pèlerinage à votre porte Cotonou • Jeddah • Cotonou Départ 28 décembre 2004 Lomé - Jeddah * Lomé Retour 25 janvier 2005 Départ : 27 décembre 2004 Retour : 24 janvier 2005 Départ 30 décembre 2004 Retour : 27 janvier 2005 Retour 40 Kgs Ouaga - Jeddah * Ouaga Franchise : Aller 20 Kgs excédent de bagages 3000 F/Kgs Aux Tarifs défiant toute concurrence.
Par ailleurs, la pierre angulaire de son intervention sera de démontrer la nouvelle dynamique de AIR TOGO. Cette dynamique sera bicéphale selon El Hadj TEOURI. Dynamisme au sein de la compagnie en tant que compagnie nationale avec le renforcement de sa capacité et de la qualité de prestation de service. Mais aussi et surtout dynamisme dû à une alliance avec d’autres compagnies des pays de la sous-région. C’est ainsi qu’il a été créé une alliance G.T.A.A. (Groupe Transport Aérien Africain) en partenariat avec EAGLE AVIATION. Ce groupe a en son sein AIR TOGO du Togo, Afrique Airlines du Bénin, Burkina Airlines du Burkina Faso, Bako Air de la Centrafrique et African International Transport de la Guinée Conakry. Cette alliance revêt une importance capitale car aucune compagnie ne saurait prospérer toute seule. La vie étant un perpétuel recommencement, le nouveau DG pense redorer le blason de AIR TOGO d’autant que la compagnie peut d’ores et déjà se vanter de deux grands atouts : l’expérience et le dynamisme de ses agents.
Le Rendez-Vous N° 34 du 11 Novembre 2004
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R V Reportage
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LE RAMADAN AU RYTHME DES COMPÉTITIONS CORANIQUES AU TOGO
Le concours du centre culturel islamique, coup d'essai coup de maître
S’il existe une activité qui focalise l’attention des musulmans au Togo, c’est bel et bien les concours de récitation Abdoul-Hamul 1er pour tout le Coran (a représenté le Togo à Dubaï en 2003) du Saint Coran. L'exemple que donnent les élèves et étudiants en la matière depuis 08 ans fait école et le centre culturel islamique (CCI) de Lomé II n’a pas eu besoin de détours pour leur emboîter le pas. C’est dans cette optique que le centre a organisé des préliminaires de récitation de l’écriture sainte.
Les organisateurs ont subdivisé le Saint Coran en 09 parties et les deux meilleurs récitateurs de chaque partie furent retenus dans chaque région. Soit 18 par région à la différence de la région maritime qui a fourni 03 par catégorie. C’est ainsi que du 02 au 07 novembre 2004 à la salle de théâtre du CCI, une finale-marathon a opposé les candidats de toutes les régions. Les hostilités étaient serrées et le jury, plus exigeant, a eu le Temps de faire appliquer toutes les règles du concours de récitation. Par exemple, dans la catégorie de ceux qui ont mémorisé tout le Coran, le jury interrogeait les candidats sur 05 différentes parties du Coran et la récitation était plus longue. Histoire de se rassurer que l’intéressé n’a pas fait une mémorisation bâclée. C’était donc un concours minutieusement organisé et qui a pris du temps pour que les lauréats ne soient pas retenus par chance. Coup de chapeau donc pour le centre qui pourtant n’est qu’à son baptême de feu.
Le dimanche 07 dernier, un candidat non-voyant, récitant le Saint Coran, a donc eu lieu la cérémonie de clôture de ladite finale. Après l’installation, une foule attentive à la présentation des candidats, des invités dont les dignitaires religieux, les délégations venues de l’étranger, les ONG islamiques et le monde musulman, la prière d’ouverture dite par l’Imam Kassem a eu lieu. Le directeur général du CCI et le président de l’union musulmane vont passer tour à tour saluer l’initiative. Saluer les invités et souhaiter que ce coup d’essai devienne une tradition. De 09h25 à 10h15, les meilleurs candidats retenus ont démontré à l’assistance les qualités d'Abdel Latif Oulâd A wid, DG du CCI, qui ont fait d’eux les meilleurs récitateurs. Les voix se sont succédé, les unes plus mélodieuses que les autres, et l’assistance s’est crue à un moment donné au lieu saint de l’Islam. Le président du jury passera expliquer les critères d’évaluation avant de céder le micro à un candidat pour parler au nom des participants.
À 11h30, a commencé la remise des prix et attestations aux candidats, car si de façon officielle seuls les trois meilleurs de chaque catégorie ont eu droit à la remise officielle des prix, après les cérémonies, tout le reste a eu droit à une enveloppe. Selon les catégories, les enveloppes variaient de 36 000 à 200 000 F CFA. Selon nos sources, une bagatelle de 4 182 000 FCFA a été la somme dépensée pour que tous les candidats aient une récompense. Cela valait la peine, car à la manière dont ce... Le concours s’était déroulé, il n’était pas facile de se retrouver à la finale. De plus, le directeur du centre a compris qu’il fallait inciter les élèves à la mémorisation du Coran. Les cérémonies ont fini plus tôt que prévu à 12h 36 mn par la lecture de fin et les invocations.
Il faut retenir que le centre culturel islamique est le fruit d’un effort conjugué entre la Grande Jamahiria Arabe Libyenne populaire socialiste et les Émirats Arabes Unis. C’est donc le leader charismatique libyen, le colonel Mouammar El Kadhafi et le feu Cheikh Zayed Ibn Soultane Al Nahiane qui sont à l’origine de ce centre.
Ils aspirent à ce que le centre serve les frères musulmans et autres citoyens des continents de l’Afrique et d’Asie. C’est pourquoi ce centre, qui comporte une mosquée, une école, un dispensaire, une bibliothèque et une salle, est si important.
Abdel Latif Oulâd Awid se joint à notre rédaction pour exprimer sa reconnaissance à tous ceux qui ont contribué à ce succès. de théâtre est aussi présent dans quatre pays d’Afrique : le Rwanda, le Mali et le Burundi. Ce concours est donc fait et financé par l’organisation commune pour la création de centres culturels islamiques dont la Libye détient le secrétariat et les Émirats la présidence tournante. Le directeur général du centre du Togo, M. Abdou-Salam, a aidé au succès de ce concours.
Le Rendez-Vous N° 34 du 11 Novembre 2004
INTERVIEW
« La survie d'une agence doit dépendre de son respect des directives du Hadj »
L'Union Musulmane du logo a fait peau neuve. Le dernier congrès nous a légué un nouveau bureau avec en tête le Directeur de l'enseignement du 3e degré, un Monsieur dont les qualités intellectuelles et le dynamisme au secrétariat du bureau sortant ont coupé l'herbe sous les pieds de ses détracteurs à court d'arguments devant la manière dont il a été élu. À l'issue d'un changement vrai, nous avons voulu savoir ce que M. Ihmed T. compte faire pour décoller une union pendant 7 ans immobilisée. L'intéressé. affiche certes la volonté devant sa mission mais encore faut-il que la volonté collective l'accompagne. Monsieur le président, l’Union musulmane est à réinventer, comment comptez-vous le faire ? Je voudrais tout d’abord à travers vos colonnes adresser mes salutations fraternelles à toutes les musulmanes et musulmans de notre communauté. Ensuite, je les remercie pour la confiance qu’ils placent en ma modeste personne. Non, l’Union Musulmane n’est pas à recréer ni à réinventer. Vous connaissez l’historique de notre organisation mère née en 1963 avec les pionniers tels que Mallam Bellow (paix à son âme) et l’Imam Kassem à qui je rends ici un hommage mérité et d’autres encore. Les différents bureaux qui se sont succédé ont essayé comme ils le peuvent d’organiser la vie religieuse de la communauté en définissant des normes de fonctionnement en vue de faire face à leurs problèmes. Que pensez-vous faire pour pallier à la crise de confiance qui mine votre union ? Je pense que nous aurons à gagner en relativisant. "CARAVANE POUR LA VIE"
Une nouvelle stratégie contre le sida
M. Tétou K. Ahamed, Pdt de l'UMT
Votre question. Il y a un préalable à connaître : une organisation se gère par la conjugaison de plusieurs facteurs, les ressources humaines et financières, un programme d’action... Il faut avoir les moyens de sa politique, du dehors beaucoup se font des illusions. Il faut reconnaître qu’il n’est pas aisé de trouver des solutions en même temps et à tous à la fois. Notre communauté est diversifiée et nous avons affaire à des humains. Ceci dit, il est vrai qu’il y a de grands dossiers sur lesquels nous devons rapidement nous pencher. Le pèlerinage, les infrastructures et le patrimoine, la redynamisation des bureaux préfectoraux de l'UMT.
Beaucoup de membres du bureau sortant sont reconduits, cela ne risque-t-il pas de perpétuer la tradition qui a affaibli votre prédécesseur ? Nous avons un bureau exécutif de dix-sept (17) membres puis des commissaires. Il est sage de s’appuyer sur des gens qui se sont confirmés par... leurs expériences et compétences par le passé. Évidemment, la tête de tout le monde ne peut pas plaire ! Mais si vous faites un petit calcul, plus des deux tiers des personnes viennent de faire leur entrée à l’UMT. Nous sommes dans tous les cas optimistes.
Le rapport financier au congrès a prouvé l’opacité dans la gestion des fonds, peut-on compter sur votre équipe ? C’est une question importante qu’on ne peut pas occulter. En Islam, la choura (concertation) est très recommandée. À côté de cela, la liberté d’expression est accordée à l’individu ; je pense qu’il est important de mesurer la teneur d’un document aussi important que celui qui a été présenté aux travaux du congrès des 9 et 10 octobre 2004.
Cependant, vous avez raison, une bonne gestion met en confiance ; il est nécessaire d’en faire un leitmotiv. Votre bureau a-t-il une stratégie pour faire décoller la commission de la Zakat et corriger les nombreuses insuffisances à l’organisation du Hadj ? Nous sommes sur ces dossiers. Il est important de savoir. Que l’organisation du Hadj se fait avec plusieurs partenaires : les agences, les affréteurs, les compagnies... Lorsque l’un de ces partenaires ne s’acquitte pas de ses obligations, c’est le tollé général et l’opprobre est jeté sur nous. Beaucoup de nos agences sont des professionnelles, elles doivent faire valoir leurs expériences dans l’intérêt des pèlerins. D’autres, malheureusement, font de l’amateurisme. La survie d’une agence doit dépendre de son respect des directives du Hadj. Tout le monde devra y contribuer. Nous y veillerons.
La divergence à propos des statuts ne vous affaiblit-elle pas ? Il est vrai que nous avons un pincement au cœur face à ce problème. Les compromis règlent très souvent beaucoup de problèmes. Que dites-vous de la tendance qui porte à croire que l’Union musulmane ressemble plus à un instrument politique et que feriez-vous pour prouver le contraire ? Nous sommes dans un état où garantir la paix et la sécurité constitue le souci majeur des dirigeants. C’est une condition sine qua non. pour tout développement et épanouissement. Nous pensons que l’une des raisons d’être d’une religion est de jouer un rôle pacificateur. Si vous faites allusion à cette politique, eh bien nous y prenons effectivement part en nous inspirant de ce que l’Islam a d’éthique. Le commandement biblique nous dit : « Tu ne tueras point ». Le Coran dit : « Tu ne tueras point l’âme que Dieu a sacrée ». Vous voyez donc que toute religion prône la stabilité et l’orthodoxie.
Avez-vous un message à l’endroit des musulmans du Togo ? Je voudrais dire à tous de vivre dans l’espérance. Cela est réalisable lorsqu’on a une idée juste de l’esprit de l’Islam qui est une école de modération d’action pour concilier et réconcilier. Nous sommes dans une période d’ascèse et de grande spiritualité, le Ramadan 2004. Je prie Allah d’exaucer nos prières et de consolider et raffermir les liens de fraternité et d’amour entre tous les fils de notre pays.
Propos recueillis par IZOTOU. Le prestigieux hôtel Ibis de Lomé a été le cadre choisi ce 03. Novembre à 17 heures par les organisateurs du corridor Lagos-Abidjan contre le Sida en collaboration avec Coca-Cola Afrique. Une caravane qui a quitté Lagos ce 10 novembre 2004 traversera les mille km du corridor Nigéria-Bénin-Togo-Ghana et Côte d’Ivoire. En renfort contre le VIH à l’attention de 50 000 000 d’âmes. Lisez plutôt le communiqué de presse.
La Fondation Coca-Cola de fond une campagne. L’Organisation du Corridor Abidjan-Lagos et la Fondation Coca-Cola pour l’Afrique conjuguent leurs efforts en Afrique de l’Ouest pour une campagne de grande envergure d’un mois de lutte contre le VIH/SIDA. « La caravane pour la vie », un cortège de véhicules spécialement équipés, avec des experts en santé, des volontaires et des artistes, vont informer, sensibiliser et donner des conseils pratiques sur le VIH/SIDA à des millions de personnes vivant le long des 1 000 kilomètres du Corridor Abidjan-Lagos. Son objectif est d’intensifier la sensibilisation et de changer les attitudes et les comportements liés au VIH/SIDA. dans cinq pays de l’Afrique de l’Ouest. Ce projet, à l’opposé des programmes indépendants locaux et nationaux, est le premier du genre et nécessite une coopération régionale. Le projet VIH/SIDA le long du Corridor de Migration Abidjan-Lagos, qui couvre plusieurs activités, a été lancé par le Président Mathieu Kérékou du Bénin en décembre 2003. C’est un programme de quatre années financé par la Banque Mondiale avec un don de 16,6 millions de dollars. Son but est d’intensifier la sensibilisation et d’exécuter les programmes de dépistage volontaire et de traitement le long de ce Corridor de Migration Abidjan-Lagos qui couvre cinq pays : la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin et le Nigeria. « La caravane pour la vie » va mobiliser les ministères du Transport, de la Santé et du SIDA des pays impliqués dans le projet ainsi que des personnalités de l’Organisation du Corridor Abidjan-Lagos, de la Banque Mondiale et de la Compagnie Coca-Cola. L’Organisation du Corridor Abidjan-Lagos et « la caravane pour la vie » ont reçu l’onction et le soutien des autorités politiques au plus haut niveau dans les cinq pays. « Ce corridor a été choisi parce que le virus du VIH/SIDA ne reconnaît pas les frontières nationales », a dit Abou Koné au nom de la Fondation Coca-Cola pour l’Afrique. « La menace d’infection est élevée puisque environ 14 millions de voyageurs, de transporteurs et de travailleurs saisonniers restent vulnérables d’abord du fait d’être éloignés longtemps de leur domicile et ensuite à cause de la présence des professionnelles du sexe exerçant le long du Corridor », a expliqué Dr. Justin Koffi, Secrétaire Exécutif de l’Organisation du Corridor Abidjan-Lagos. Il a même ajouté : « il y a un risque élevé d’infection des populations vivant le long de ce corridor ».
« La caravane pour la vie » entamera son parcours par Lagos le 10 novembre 2004 et traversera le Bénin, le Togo et le Ghana avant de le terminer à Abidjan en Côte d’Ivoire le 08 décembre 2004. Durant ses 19 escales dans chacun des cinq pays, « la caravane pour... La caravane organisera des spectacles destinés aux différentes catégories socio-professionnelles (fonctionnaires, transporteurs, professionnelles du sexe, médias, chefs religieux, congrégations, ONG...) et des populations locales. Pour une approche plus participative à cette initiative, des comités locaux ont été installés dans chaque localité afin de définir le contenu des messages clés à véhiculer lors des spectacles. Les thèmes proposés à chaque comité local sont l’abstinence, l’usage des préservatifs, la fidélité, le conseil et le dépistage volontaire, la stigmatisation et la discrimination. Ces messages seront relayés à travers des spectacles par de grands artistes locaux, des sketchs et des témoignages.
La caravane pour la rie sera articulée autour du plus large véhicule événementiel d’Afrique de l’Ouest renforcé par un système de sonorisation performant, permettant de véhiculer les messages dans toutes les localités le long du corridor. Pour que les gens soient mieux sensibilisés sur cette... Initiative et ses objectifs, une importante campagne multimédia sera lancée dans les 5 pays. Le pilier central de cette campagne sera un spot publicitaire à la télévision où des artistes célèbres tels qu'Angélique Kidjo, Meiway, et MC Solaar donneront leur aval à la caravane et à la lutte contre le VIH/SIDA en général. La population ciblée par « la caravane pour la vie » est estimée à 50 millions de personnes qui soit participeront elles-mêmes aux spectacles ou seront informées à travers les médias.
Pour plus d’information, veuillez contacter :
L’Organisation du Corridor Abidjan-Lagos
Professeur Babatunde Osotimehin, Président, Mobile + 234 803 315 46 00
Dr Justin Koffi, Secrétaire Exécutif, + 229 281 527 ou visiter le site www.corridor-aids.org
Paco m e
Le Rendez-Vous N° 34 du 11 Novembre 2004
RV Inter
YASSER ARAFAT ENTERRE VIVANT PAR LES ENNEMIS DE L'ISLAM
L’état de santé du leader palestinien suscite des remous. Les uns lui prédisent un sang neuf, les autres le voient entre la vie et la mort, ses pires ennemis l’enterrent vivant. Les informations se succèdent mais ne se resemblent pas.
17 h 32 : Mahmoud Abbas : Yasser Arafat est dans un « état très difficile » « Le président Arafat est dans une situation très difficile. Nous lui souhaitons un rétablissement rapide », a déclaré l’ancien premier ministre palestinien dans la cour de l’Elysée après avoir été reçu par Jacques Chirac.
17 h 30 : Les médecins d’Arafat luttent contre une hémorragie cérébrale Les médecins français du leader palestinien tentent d’arrêter une hémorragie cérébrale, a indiqué le secrétaire à la présidence de l’Autorité.
Accueille à l’Elysée les dirigeants palestiniens Le président Jacques Chirac a accueilli l’après-midi à l’Elysée la délégation de dirigeants palestiniens composée du premier ministre, Ahmad Qoreï, du « numéro deux » de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Mahmoud Abbas, du ministre des affaires étrangères, Nabil Chaath et du président du Conseil législatif (Parlement). Raouhi Fattouh. 16 h 48 : Arafat « n’est pas décédé », selon le service de santé français des armées. Le porte-parole du service de santé des armées, le médecin-général Christian Estripeau, a indiqué, peu après 16 heures, que Yasser Arafat n’était « pas décédé », démentant ainsi l’annonce à Ramallah (Cisjordanie) du décès du président de l’Autorité palestinienne.
16 h 35 : Bush s’enquiert de la santé d’Arafat. Le président George W. Bush s’est inquiété mardi lors d’un entretien téléphonique avec Jacques Chirac de la santé de Yasser Arafat. Le président de la République a parlé pendant une vingtaine de minutes à son homologue américain à la mi-journée, a dit le porte-parole de l’Elysée, Jérôme Bonnafont. « Le président Bush s’est enquis de la santé du président de l’Autorité palestinienne », a déclaré M. Bonnafont qui n’a pas rendu compte de la réponse du président français.
15 h 54 : Arafat est en vie, dans un état critique. C’est ce qu’a annoncé Nabil Chaath, ministre des affaires étrangères de l’Autorité palestinienne. Il a ajouté qu’aucune décision n’avait été prise pour débrancher les appareils maintenant en vie le président palestinien. « Son état a empiré la nuit dernière mais il n’y a aucun signe de (...) l’arrêt de ses fonctions vitales », a déclaré M. Chaath à CNN. « Nous ne sommes pas particulièrement partisans de l’euthanasie (...). Il est hors de question que quiconque prenne une décision en ce qui concerne les appareils qui le maintiennent en vie. »
15 h 43 : Arafat « toujours en vie » La déléguée générale de Palestine en France, Leïla Shahid, a « catégoriquement » démenti mardi à Paris les informations sur la mort du président palestinien Yasser Arafat, affirmant qu’il « est toujours en vie ».
15 h 34 : Arafat serait mort Le président de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat est mort mardi à Paris, a annoncé un ministre palestinien à l’AFP. « La question est de savoir comment et quand nous allons l’annoncer. Mais il est mort, c’est sûr », a affirmé ce ministre qui a refusé de s’exprimer autrement que sous le... couvert de l’anonymat. 15 h 30 : « Arafat n’est pas mort » selon son neveu Un neveu de M. Arafat, Nasser Al Qidwa, représentant de la Palestine à l’ONU, qui a rendu visite au chef palestinien à l’hôpital près de Paris, a assuré que M. Arafat n’était pas mort. 15 h 18 : Arafat « dans un état critique mais encore vivant » Yasser Arafat est dans un « état critique mais encore vivant », a affirmé mardi le ministre palestinien chargé des négociations, Saëb Erakat. « Arafat est dans un état critique, mais il est encore en vie », a déclaré M. Erakat, démentant des informations selon lesquelles il était mort. AFP ZAKAT AL FITR À la fin du mois de ramadan, le musulman doit verser la Zakat al Fitr. Ibn Omar a dit que le Messager d’Allah (Psl) a rendu obligatoire la zakat al fitr comme suit : une mesure de datte (sa’) ou une mesure d’orge. Elle doit être versée par chaque musulman, esclave ou homme libre, homme ou femme, enfants ou adultes. Le Messager de Dieu a également ordonné que cette aumône soit versée avant que le Croyant ne se rende à la prière de l’Aïd. Selon certains juristes, cette aumône peut être versée avant la fin du mois de Ramadan. Elle doit être l’équivalent d’un repas dans le pays concerné. Le Prophète (PSL) dit : « Chaque jour, deux anges descendent du ciel, l’un d’eux dit : Ô Seigneur, rends à celui qui dépense comme bien ce qu’il a dépensé et l’autre dit : Ô Seigneur, détruis les biens de celui qui retient ses biens ! » (Bukhari)
Par conséquent, chaque Musulman qui en a les moyens est tenu de payer la Zakat al-Fitr. Cette somme représente pour le Siam 2004 la somme de 5 Euros. Quiconque donne cette zakat après la prière de l’Aïd, elle lui sera comptabilisée comme une simple aumône. Tout musulman ayant fait le jeûne de Ramadan est tenu de s’acquitter de la zakat al-Fitr pour lui-même et s’il a la charge d’une famille, pour chacun des membres de sa famille étant sous sa responsabilité.
Source : Islamfrance
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