Issue
Le Rendez-Vous #93
- Title
- Le Rendez-Vous #93
- Publisher
- Le Rendez-Vous
- Date
- August 17, 2007
- issue
- 93
- number of pages
- 8
- Subject
- Polygamie
- Inoussa Bouraïma
- Association des Femmes Musulmanes pour la Promotion de l'Islam
- Union de la Jeunesse Islamique du Togo
- Association des Femmes Musulmanes pour la Charité
- Haoulatou Touré-Coubadja
- Kpatcha Gnassingbé
- Ousmane Zato
- Hassan Saliou
- Malam Bodi Ousmane (?-2020)
- Mosquée du Port Autonome de Lomé
- Ahli Sunna / Ahl-Sunna-Wal-Djama
- Femme en islam
- Kara
- Commission Électorale Nationale Indépendante
- Code des personnes et de la famille
- Union Musulmane du Togo
- Language
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0001299
- content
-
Apatcha Gnassingbé, du 5 février 2005 à nos jours, la communauté musulmane s'insurge contre le projet de loi contre la polygamie : « ...nous musulmans, nous ne pouvons pas tripatouiller le saint Coran ».
Problématique du recensement des femmes musulmanes : silence de l’autorité, TATA laissé à son triste sort !
Memene-Avlessi, une relation mi-figue mi-raisin ?
Assogbavi Espoir, triste carrière d’un juge.
Caravane de prêche et de conversion à Atakpamé, Avetonou et Kabou.
L’Association AHL-SOTJNNA a organisé la 5ème édition de sa rencontre internationale de prêche à Kara.
Kpatcha Gnassingbé, du 5 février 2005 à nos jours.
Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas, surtout quand on glisse sur un terrain politique ; le soleil n’a toujours pas le même itinéraire.
Le 5 février 2005 s'éteignait l'ancien président de la République. Une peur panique mélangée à l'amertume d'une disparition s'est emparée de tous les Togolais. Un homme s'est éclipsé, avec lui un système est menacé. Il fallait sauver les meubles, les... communiqués se relaient, les parades militaires aussi. Tout avait l’air de rien et de tout, même les opposants les plus farouches étaient déboussolés. La guerre des longs couteaux commence au sujet de la succession, parfois dans le silence complice du gouvernement, Avlessi laissé à son triste sort ! Le gouvernement togolais observe un silence complice dans le triste épisode que traverse l’ancien président de la FTF suite à la rocambolesque histoire de corruption d’arbitre. Le présumé corrupteur ne reconnaît pas les faits dont il est accusé, l’arbitre gambien non plus. Défiant tout détenteur de la moindre preuve, tous deux ont juré terre et ciel. Mais les conséquences de cette accusation pèsent lourd sur les deux hommes, Tata écope de 8 ans d’inactivité footballistique, Pâ Abdou Sar est renvoyé à la touche pour la vie. Certes, Avlessi a en six mois fait rêver les amoureux du football et les équipes de toutes catégories jadis oubliées. En six mois, il a fait ce que les gens n’ont pu faire en huit ans. Il a Aussi connu de ratés ici et là, la perfection n’est pas de ce monde, d’ailleurs il a reconnu ses défauts. Mais est-ce qu’il mérite ce qui lui est arrivé ? Les carottes tâtonnent. Les formules se relaient pour franchir le Rubicon. Enfin, plus de peur que de mal, le pire a été évité. Mais c'est avec les ailes plombées que les Togolais décollent vers des élections incertaines, le RPT toujours face au défi, celui de préserver l’héritage de celui qu'on appelle désormais le père de la Nation. Le 24 avril 2005 fut le baptême de feu. Sur fond de violence, les urnes ont parlé, le RPT revient de loin, de quoi révolter l’opposition. Les violences ont fait des pertes humaines. Le Togo dans l’œil du cyclone, la communauté internationale diligente des enquêtes, les torts sont partagés mais l’addition est salée pour le RPT. L’on peut se réjouir d’avoir sauvé l’essentiel. Décrié d’un côté et louangé de l’autre, Kpatcha Gnassingbé a été pour beaucoup dans la victoire du parti au pouvoir dans cette traversée du désert. Il a dû s’imposer dans tous les sens du terme, parfois il lui a fallu porter le béret. Mais celui qui s’est attiré toutes les foudres semblait cuit pour les deux hommes quand l’affaire a pris une autre allure. L’arbitre togolais qui disait avoir remis l’enveloppe à l’arbitre gambien se rebiffe, l’arbitre gambien fait une sortie tonitruante sur les antennes. Il nie toute accusation et promet des déballages. Au même moment, Tata réclame une confrontation avec ses accusateurs. Tout semble remis en cause et les accusés, longtemps restés sur la défensive, deviennent incisifs. La commission disciplinaire de la CAF qui a fait tomber les sanctions n’arrive plus à se prononcer pour sceller le sort des accusés, notamment Tata Avlessi. Devant cette situation, un désordre sans pareil s’installe à la FTF. Le gouvernement met de l’ordre en mettant sur pied une commission, quoi de plus logique. Mais le comportement de l’État togolais laisse croire que l'autorité en avait déjà assez de Tata, et donc au sommet on défend le Pouvoir est actuellement soupçonné de tentatives de coups d'État à répétition. Kpatcha va-t-il soutenir bec et ongle son frère cadet pour l'abandonner actuellement au moment où celui-ci a le plus besoin de lui? Quel intérêt les Gnassingbé ont-ils à s'entredéchirer à bord d'une même barque? Ces coups d'État sont-ils vraiment une réalité ou un épouvantail pour semer la confusion? Nous pensons que les Gnassingbé ont intérêt à resserrer leur rang, et Kpatcha l'a compris depuis le dernier souffle d'Eyadema. Quant à ce qui se dit, nous laissons le temps faire la lumière.
Pour l'heure, Kpatcha G. est en pôle position à Kara ville dans la Kozah pour les législatives. Au sein du RPT, sa victoire ne sera que mérite pour service rendu, mais jamais la politique n'a pas d'à priori. Le ministre de la Défense doit prendre conscience des difficultés possibles sur un terrain longtemps ouvert à l'opposition, ainsi pourra-t-il tirer son épingle du jeu. Iounous semblait dire « bon débarras » à l'annonce de la sanction. Personne. n’a cherché à situer les responsabilités, jamais on n’a confronté les camps des accusateurs et des accusés. Même depuis que des éléments nouveaux ont fait jour, l’État est resté indifférent. Mais en Gambie, le chef de l’État Yaya Djamé est conscient que l’accusation de son arbitre est une honte nationale. Depuis que l’affaire a pris une autre allure, il a brisé le silence en demandant que la lumière soit faite afin de blanchir son arbitre « le seul compétent dont nous disposons », a-t-il dit.
Mais le Togo semble être immunisé contre ce genre d’humiliation, surtout que dans le film qui s’est tourné à la FTF, les avis sont partagés. Soucieux de plaire à tout le monde, le président Faure se cache derrière le silence. D'ailleurs, le nom de son pays a traversé d'autres affronts plus lourds, mais cela n'a pas changé la direction du soleil. Triste tradition.
ABI-Alfa
Problématique du recensement des femmes musulmanes
Le recensement électoral en cours dans notre pays a traversé et traverse encore des difficultés. Parmi tant d’insuffisances relevées, on note les difficultés liées au recensement des femmes musulmanes. Voilées à des degrés différents pour des motifs religieux, des problèmes se posent lorsque, pendant le recensement, les femmes musulmanes doivent se faire photographier. Elles refusent de se dévoiler. Mais les recenseurs insistent et leur demandent à tout prix de se découvrir la tête avant la prise de la photo. Soucieuses d’accomplir leur devoir civique, les femmes sont parfois obligées malgré elles de se découvrir la tête.
On a eu à voir à Lomé une femme les larmes aux yeux à la sortie de la salle de recensement parce qu’elle a été obligée de faire ce que sa religion interdit. Tellement il y a eu des réticences au point où les imams interpelés ont dû prendre les micros dans les mosquées et autres lieux de rassemblement. On se rappelle un imam qui demandait aux femmes de se faire recenser même si elles devaient prendre la photo nues, car ce vote est crucial. Certes, c’est une façon de parler et d’insister. sur l’importance de l’opération. Mais en réalité, l’erreur est venue de la CENI qui a dû corriger le tir à travers un communiqué une semaine après le début des opérations de recensement à Lomé. Le communiqué disait que les femmes ne sont pas forcées de se découvrir toute la tête mais de se voiler de façon à faire voir les deux oreilles. D'ailleurs, même pour les pièces d'identité, passeports et cartes, cette façon de se faire photographier est
Le papillon
Un jour apparut un petit trou dans un cocon : un homme qui passait à tout hasard s’attarda de longues heures à observer le papillon qui s'efforçait de sortir par ce petit trou. Après un long moment, c’était comme si le papillon avait abandonné, et le trou demeurait toujours aussi petit. On aurait dit que le papillon avait fait tout ce qu’il pouvait et qu’il ne pouvait plus rien faire d’autre. Alors, l’homme décida d’aider le papillon, il prit un canif et ouvrit le cocon. Le papillon sortit aussitôt. Mais son corps était maigre et engourdi : ses ailes étaient. Peu développées et bougeaient à peine. L’homme continua à observer, pensant que d'un moment à l'autre les ailes du papillon s'ouvriraient et seraient capables de supporter le corps du papillon pour qu'il prenne son envol. Il n'en fut rien ! Le papillon passa le reste de son existence à ramper par terre avec son maigre corps et ses ailes rabougries. Jamais il ne put voler.
Ce que l’homme, avec son geste de gentillesse et son intention d'aider, ne comprenait pas, c'est que le passage par le trou étroit du cocon et l'effort nécessaire pour que le papillon puisse transmettre le liquide de son corps à ses ailes de manière à pouvoir voler, étaient le moyen à travers lequel Dieu (Exalté Soit-Il) le faisait passer pour grandir et se développer.
Parfois, l'effort est exactement ce dont nous avons besoin dans notre vie. Si Dieu (Exalté Soit-Il) nous permettait de vivre notre vie sans rencontrer d'obstacles, nous serions limités. Nous ne pourrions pas être aussi forts que nous le sommes. Nous ne pourrions... Jamais voler... reconnue. Pourquoi une telle précision n'a-t-elle pas été apportée au départ ? Approché, un opérateur de saisie fait savoir que tout dépendait des formateurs qui ont fait des interprétations erronées des textes de la formation, car il leur a été clairement dit lors de la formation qu'aucun voile n’est accepté. Apostrophé par une femme musulmane en colère, un opérateur de saisie répond : « Est-ce qu'il n'y a pas de musulmans à la CENI ? » Au-delà de ce qu'on peut reprocher à la CENI dans son ensemble, ceci nous emmène à nous demander quel a été le rôle de nos frères musulmans à la CENI ? Nous exprimons notre reconnaissance aux sœurs musulmanes qui ont défendu leur dignité à travers cette opposition, d'ailleurs cela a poussé la CENI à revoir sa copie. Mais au même moment, nous les invitons impérativement à se faire recenser, une solution est trouvée à cette histoire de voile, ce recensement est capital pour une communauté musulmane sans porte-parole pourtant de plus en plus nombreuse au Togo. Votre voix. Compte d'abord pour la cause de la femme et pour celle de l’islam. Un projet de loi contre la polygamie est en étude et la communauté est inquiète. Imaginez que nous ayons un nombre de députés proportionnel à notre communauté, il y aurait plus de peur que de mal. Les musulmans seraient une force politique terrible à l'hémicycle. Mais il n'est pas trop tard pour bien faire, les musulmans sont nombreux en lice pour ce scrutin, nous ne pourrons leur être utiles qu'avec une carte d'électeur.
Nouroudine Rendez-Vous N° 93 du 17 août 2007. La communauté musulmane s’insurge contre l’interdiction de la polygamie : « nous, musulmans, nous ne pouvons pas tripatouiller le saint Coran ». Un avant-projet de loi portant code des personnes et de la famille est actuellement en instance. Conjointement rédigé par les ministères de la justice et de la promotion de la femme, la commission internationale de révision du code des personnes et de la famille et le comité de relecture du code des personnes, cet... Avant projet porte beaucoup trop atteinte aux textes islamiques. Parmi tant d'autres, il y a l'interdiction de la polygamie. Toujours en adéquation avec l'autorité politique dont les musulmans sont convaincus qu'elle ne sont là que parce que Dieu veut, cette loi risque de creuser un fossé grand entre les musulmans et cette autorité. Au-delà du fait que l'islam recommande l'obéissance aux autorités, la même religion s'élève contre toute autorité qui porte atteinte à l'intégrité des règles islamiques et de la parole d’Allah.
Les musulmans sont conscients qu'ils ne sont pas dans un pays islamique, sur cette base beaucoup de choses qui suscitent des soulèvements ailleurs passent incognito, mais de telles atteintes flagrantes peuvent faire des remous. C’est ainsi que l'adoption de cet avant projet fait couler beaucoup de salive dans le monde musulman qui y voit une pure provocation et qui attend de réagir à la hauteur de la provocation. Nous nous sommes fait le devoir de promener notre micro. Imams et... Les associations musulmanes n'ont pas caché leur position. (NDLR). Oustaz ZATO Ousmane, président de l'I l.J.I. FO (Union de la Jeunesse Bouraïma Inoussa), président de l’Union Musulmane du Togo.
Les réunions se multiplient depuis un temps à l’Union Musulmane du Togo, première instance islamique de notre pays. Qu’en est-il exactement par rapport à la loi qui s’annonce ? En réalité, ce projet a plusieurs aspects qui combattent l’islam, ce n'est pas seulement la polygamie. Au nom des musulmans de ce pays, il faut que je dise que nous, musulmans, nous ne pouvons pas tripatouiller le Coran. La monogamie c’est une chose, la polygamie c’est une autre. Dieu a dit à la Sourate quatre, verset trois, d’épouser une seule femme si on n’a pas de moyens, et plusieurs si on en a. Ce n’est pas pour plaire aux gens que Dieu nous a permis la polygamie. Autrement dit, la polygamie n’est en fait pas obligatoire pour un musulman. Ce que Allah a dit ne répond qu’exactement à la société qu’Il connaît mieux que quiconque. C’est étonnant qu'il y... avait un code qui régissait aussi bien la polygamie que la monogamie. On pouvait épouser autant de femmes qu’on veut, tout comme on peut s'arrêter à une seule. Dans certains milieux, les gens ont plus de quatre femmes. Mais l'islam nous a limité à quatre au plus. Je ne sais pas si ce code urge et qu’est-ce qui pousse à créer problème avec une loi qui était depuis longtemps en adéquation avec les aspirations des différentes couches socio-confessionnelles du pays.
Actuellement, nous sommes en train d’élaborer un mémorandum à l’attention de qui de droit et nous allons le publier très prochainement. Ceci dit, nous condamnons, mieux nous nous élevons contre ce projet de loi. En dehors du mémorandum, envisagez-vous autre chose? Nous allons réunir tous les imams pour leur faire part de la situation, nous tiendrons ensuite une conférence de presse. Pour le moment, c’est ça. Nul n'ignore que la population togolaise est à plus d’un tiers musulmane. Derrière cette loi, il y a la peur de l'islam dans les pays occidentaux. Le monde s’islamise de jour en jour et les gens ont des craintes. Aussi, le continent noir dont la population est grandissante inquiète l’Occident. Nous avons donc actuellement une commission qui est chargée de tabler sur ce qu’il y a lieu de faire. Oustâz ABDOUL-DJALIL, président de l’Association Ahl-Sunna-Wal-Djama. Vous êtes le président de votre association, est-ce que vous avez un avis sur le projet de loi touchant la polygamie et autres aspects de l’islam que les députés s’apprêtent à étudier ? Je vous remercie pour cette initiative, ce soi-disant projet de loi est une guerre totale contre l'islam. Aucun musulman ne peut accepter cette loi, c’est un non-lieu. Religieusement, ça n'a pas de base, socialement, aucun Africain ne peut l’admettre. Le bon sens rejette ce genre de contradiction, le Togo est un pays amoureux de la paix. On a toujours vécu en paix et en harmonie avec les autres religions, jamais il n'y a eu un conflit de quelque nature que ce soit. Cette loi est une source de conflit entre les... Religions et même les musulmans et l’État. J'appelle au bon sens de nos honorables députés ; il leur appartient de rejeter totalement cette provocation pour la paix sociale ; car toute proportion gardée, les musulmans font au moins le tiers de la population de ce pays. On voit la main de l’ONU derrière cette loi, semble-t-il. Qu’elle vienne de l'ONU, des USA, de la Grande-Bretagne ou de la France, nous disons que c’est inacceptable, personne ne peut nous imposer quoi que ce soit, encore que cela porte dangereusement atteinte à notre religion. Certaines religions conseillent une seule femme, c’est leur foi, mais pour nous c’est jusqu'à quatre femmes au plus.
Islamique du Togo. Que vous dit l’avant-projet de loi portant code des personnes et de la famille ? Dieu ne nous a pas créés pour que nous vivions dans l'anarchie. Il nous a laissé un livre qui guide notre vie, ne mangez pas ceci, ne touchez pas à cela. En tant que musulmans, notre vie est régie par le contenu du saint Coran. C’est dans ce sens que par... Rapport au mariage, l'écriture sainte nous autorise à nous marier à deux, trois ou quatre femmes. Mais de nous arrêter à une si on n’a pas de moyens. C'est-à-dire si vous n’avez pas les capacités matérielles et morales pour satisfaire équitablement un foyer polygame. Morale en ce sens que vous ne devez pas pencher votre sentiment envers une seule femme au détriment de la coépouse. À voir notre population, les femmes sont largement plus nombreuses que les hommes. Socialement, si nous devons nous en tenir à une femme, que deviendra le reste ? Cette loi coranique est une sagesse de DIEU. Actuellement, même les soi-disant monogames ne jouent qu'aux hypocrites, la plupart épousent une femme mais ils ont toujours une maîtresse sur la route, sans s'interroger sur le devenir de cette maîtresse. Souvent, elles deviennent des aigries, des laissées pour compte et c’est un problème social, source de danger, d’instabilité dans les foyers d’autrui, et surtout c'est une des racines du SIDA. Où est la morale dans le fait ? d'épouser une seule femme et d'avoir une maîtresse hors foyer. Si au mieux, on élit des enfants avec elle, ceux-ci ne sont pas reconnus, pendant ce temps on partage le lit avec une autre qui jouit de tous les droits, et pourtant l’on nous dit que tous les hommes sont égaux. Y'a-t-il égalité entre ces deux femmes ? On a vu de grandes personnalités dont certains enfants ne sont connus qu'après le décès de celles-ci. Imaginez ce que cela représente dans la famille et dans l'équilibre social.
En dehors de la polygamie, y a-t-il d’autres aspects de ce projet qui s’attaquent à l’islam ? On nous fait savoir que l’enfant adultérin devient légal une fois que sa maman rentre au foyer et donc il a droit à l’héritage, c'est anti-islamique. Cet enfant reste comme tel car il a été conçu hors mariage. On nous parle de liberté des femmes qui nous pousse vers l’animalité. Nous sommes différents des animaux par l'intelligence, mais notre soi-disant liberté nous abrutit, et souvenez-vous qu'en Occident. Ça a commencé par là pour aboutir aujourd'hui à l'homosexualité. On va même nous parler de l'avortement, c'est triste. L’islam s’y oppose totalement. Au quarantième jour de la conception, le fœtus a déjà le souffle humain, et si vous le supprimez pour quelle que raison que ce soit, on vous met sur la liste de ceux qui ont tué devant Dieu. Le devenir de cet enfant ne dépend que de Dieu.
Il faut que nos dirigeants sachent que leur pays est laïc. On ne doit pas étouffer une religion pour quel que mobile que ce soit. Ceci est une attaque à notre croyance, et la réponse sera conséquente. Mais nous ne souhaitons pas en arriver là car nous avons toujours vécu en harmonie avec toutes les composantes de ce pays. On peut peut-être blaguer avec les autres croyances, mais pas avec l'islam.
Nous ne faisons pas la volonté de quelle que créature que ce soit, nous ne cherchons à plaire à personne mais au Créateur qui a laissé à l'humanité un livre unique, toujours resté sans la moindre altération, le SAINT CORAN. Ceci est une. attaque aussi au christianisme car sur beaucoup de points touchant au social. Rendez-Vous N° 93 du 17 août 2007 ® « ...nous musulmans nous ne pouvons pas tripatouiller le Coran ». Oustaz Idris de SOKODE Hassan Saliou de la grande Vous êtes sans doute informé du projet de loi en instance ! Les auteurs de ce projet de loi s'attaquent à Dieu à plusieurs égards. D'abord par rapport à la polygamie. Dieu dit de prendre deux, trois ou quatre femmes, mais soyez justes entre elles, et « Moi Dieu je sais que cette équité est difficile mais mariez-vous quand même en vous efforçant de ne pas être trop penchés vers l'une au détriment de l’autre ou des autres ». Ensuite ils s’en prennent à DIEU quand ils disent qu'il n’y a pas de dot, ceci est un droit pour la femme, et c’est Dieu qui l’a instituée en islam. Nous ne travaillons pas avec les points de vue des gens. Un jour le compagnon du Prophète, Oumar (Qu'Allah soit satisfait de lui) a minimisé la dot, une vieille femme lui a répondu : « oh toi Oumar pourquoi veux-tu nous Retirer ce que Dieu nous a donné ? » Oumar se ressaisit et demanda pardon. Sans que cela soit une dictature, c’est Dieu qui a voulu que l’homme commande la femme. J’habite actuellement à Sokodé-Kouloundè, ma femme ne peut pas me dire qu’il faut qu’on déménage pour Kpariyo. Ils disent que c’est ensemble que l’homme et la femme doivent répondre aux besoins matériels et alimentaires du foyer, ce n'est pas logique, c’est le rôle de l’homme.
Ils parlent du divorce comme si c’était une chose vulgaire, c'est dangereux car le mariage c’est un grand engagement devant Dieu et il ne se rompt pas à tour de bras comme les gens le pensent. Quel avantage y a-t-il dans la polygamie ? Dieu n’est pas un scientifique mais il est la science elle-même sous tous ses aspects. L’on peut avoir une seule femme qui, malheureusement, est d’un mauvais caractère, or naturellement nos enfants sont plus penchés vers le caractère de la mère que du père. Alors tous les enfants que cette femme fera seront des enfants à mauvais caractère. Deux ou trois femmes d’abord vont se compléter et les enfants du foyer également, car il y aura au moins une qui sera un modèle que les différents éléments du foyer vont vouloir copier. Aussi, sur le plan du foyer, ces femmes se complètent ; en cas de maladie ou de l’absence de l’une, l’autre est là. J’ai par exemple quatre femmes et je sais quel rôle chacune joue dans mon foyer. Elles s’entraident, chacune a ses défauts et ses qualités, et elles se corrigent l’une l’autre. Les enfants aussi apprennent à partir des qualités de leur mère. Par exemple, ma quatrième femme est une losso et c’est elle qui enseigne la grammaire islamique, les autres ont chacune son rôle.
La mosquée du Port Autonome de Lomé ne nous reconnaît pas et nous prenons acte. Vous faites partie de la commission mise sur pied contre ce projet de loi, avez-vous quelque chose à dire ? L’islam, ce n’est pas la religion des hommes mais celle de Dieu, et c’est le même Dieu qui nous a créés. Nous, musulmans, nous respectons toute loi pour peu qu’elle ne... ne rentre pas en contradiction avec la parole de Dieu. Mais si une loi contredit Dieu, les musulmans ne reconnaissent même pas cela comme étant une loi, quel que soit son auteur. On nous parle de la liberté de religion, mais ici on est en train de nous forcer à suivre d’autres religions. Les chrétiens recommandent une seule femme, mais nous, nous pouvons en épouser jusqu'à quatre. Pourquoi veut-on nous obliger à suivre les autres religions quand chaque confession a toujours eu ses lois ?
Le ministère des affaires sociales et les coauteurs de ce projet ne connaissent pas leur rôle social devant cette histoire. Ils ne veulent pas du bien à la société. Il a manqué de maturité au niveau de ceux qui sont derrière ce projet, s’il faut ainsi l’appeler.
Parlant de la population, on estime les hommes à quarante-neuf pour cent et les femmes à cinquante-un pour cent. Ceci est d’ailleurs loin de la réalité, car les femmes sont encore plus nombreuses. À supposer même que c’est ça, que voudriez-vous que les deux pour cent de... Femmes restant, deviennent ? On peut emmener cette loi où on veut et quand on veut, mais en aucune circonstance elle ne touchera les musulmans. Puisque c'est Dieu qui nous a créés, il connaît mieux nos besoins. De tout temps et en tout lieu, les lois divines ne se périment pas, elles ont toujours eu leur place dans la société.
Ce que les Madame Guimba Akya, présidente de l'Association des Femmes Musulmanes pour la Promotion de l'Islam, dit : Les musulmans et les autorités politiques ont toujours vécu en harmonie, mais ces derniers temps, on nous parle d’un projet de loi et nous avons besoin de votre avis en tant que présidente d’une association de femmes. Nous rendons grâce à Dieu, grâce à qui nous avons eu cette opportunité.
Comme vous le savez, nous, en tant que musulmanes, nous n’avons aucune loi autre que celle de Dieu. C'est pourquoi nous n'acceptons que ce qui est inspiré de la Sunna du Prophète et du Saint Coran. Dieu se met en courroux contre ceux qui altèrent sa parole, à plus forte raison ceux qui la changent. Avantage y’a-t-il dans la polygamie ? Les musulmans ne sont pas polygames par leur vouloir, ni pour leur plaisir. C'est une prescription d'Allah, qui demande à ce que, de celles que son serviteur aime, il épouse deux, trois et au plus quatre. Mais il précise que si l’on n'a pas de moyens, qu’il...
Suite à la page 5, Souleymane, imam de la grande mosquée de Totsi, vous avez un mot par rapport à l’interdiction annoncée de la polygamie ?
Il faut d’abord se demander si avec cette loi, est-ce les intérêts de la femme ou ceux de l'homme qu'on veut défendre. Si c’est l'intérêt de la femme qu’on croit défendre, on se trompe, car si vous instituez une seule femme, elles auraient aimé être elles aussi dans un foyer même polygame. Que dit l’islam ? Le prophète nous recommande de faire assez d’enfants pour que le jour de la résurrection, il puisse se vanter de sa communauté. Et ceci n’est possible qu'à travers la polygamie. Ceci n'est qu'une façon de diviser et de semer le désordre dans une communauté qui ne connaît que la paix. Nous... Sommes déjà divisés au sein des différents groupes de croyance, mais ceci vient encore opposer les différentes confessions. Au lieu de cette initiative malsaine, les initiateurs feraient mieux de nous dessiner de véritables projets de société de façon à combattre la pauvreté, le chômage et l’ignorance. Quelque part, on veut nous intimider avec les institutions internationales, mais qu'on ne nous trompe pas au Togo. Si aujourd'hui on veut nous faire avaler la couleuvre de cette façon, pourquoi quand la démocratie est venue, elle n'a pas été automatique ? Pourquoi jusqu'alors faisons-nous la démocratie à notre façon alors qu'elle vient des mêmes institutions internationales et de puissances ? C'est simple, soit nous sommes dans un pays laïc, soit ce n'est pas le cas. Soit les autorités reconnaissent les musulmans comme une composante de la population togolaise, soit on ne.
Rendez-Vous N° 93 du 17 août 2007. La communauté musulmane s'insurge contre l'interdiction de la polygamie. Il est clair que la polygamie est automatique pour les musulmans. Elle est conditionnée, mais si quelqu'un remplit les conditions pour être polygame et qui s'abstient parce qu'une quelconque loi dit le contraire, alors là il a obéi aux hommes au lieu d'obéir à Dieu. La polygamie chez la femme est une expression de la crainte de Dieu et de l'amour pour son prochain. Certaines auraient aimé être seules aux côtés de l'être aimé, mais par crainte du Créateur qui a autorisé ce partage, elles se soumettent à la polygamie. Elles ne sont pas les ennemies comme on le voit ailleurs, mais des sœurs réunies dans un même foyer pour le même rôle, pour partager ensemble leurs peines et leurs joies, pour se compléter dans leur quotidien et dans l'éducation de leurs enfants. Un foyer polygame est un atout pour l'éducation des enfants. C'est une vraie expression de l'amour de son prochain avec qui on accepte de partager ce que l’on aime le mieux, le mari. Et au-delà de ce que Allah dit dans le Saint Coran, la polygamie est encouragée par le... Prophète. Oustaz GORO Zakarya, imam adjoint de la mosquée centrale de La polygamie, est en voie d’être interdite au Togo, votre point de vue. C'est assez étonnant. Que les initiateurs sachent que la polygamie en islam n’a pas été instituée par un regroupement.
Madame TOURE Hawlatou, vice-présidente de l’Association des Femmes Musulmanes pour la Charité, Enseignante au CCI, gens disent n'engage qu'eux. Votre avis sur l’interdiction annoncée de la polygamie. En tant que femme musulmane, franchement vouloir interdire la polygamie revient à enfreindre aux lois islamiques, parce que ce n'est pas le commun des mortels qui l’a autorisé mais c’est Allah le tout puissant. C’est lui qui nous a créés et il nous connaît. Dans sa parole à travers le saint Coran, il a permis aux musulmans de se marier à deux, trois et au plus quatre femmes parmi celles qu’ils aiment. Cependant, si vous craignez d'être injustes, contentez-vous d'une seule. La polygamie vient solutionner plusieurs problèmes, entre autres le nombre élevé de... Femmes. Les statistiques annoncent qu’il faut sept femmes pour un homme pour que toutes les femmes soient mères de foyer. Si j’adhère à ce projet de loi, ceci veut dire que, inconsciemment, je suis en d’associations, ni de ministères ou de commissions. C’est un des règlements d’une religion qui émane d'un Dieu unique, Créateur des cieux et de la terre et de tout ce qui s’y trouve. C’est donc la parole de Dieu qu’ils veulent changer. Un musulman, quel qu’il soit, ne peut en aucun cas se soumettre à une volonté des êtres mortels au dépend de celle de Dieu.
En matière de mariage, la loi qui existait respectait les principes de toutes les confessions religieuses au Togo. Ce qu'on tente d’initier n’est ni plus ni moins que de condamner ma propre fille, ma sœur et toutes celles qui m’entourent et qui ne sont pas encore au foyer. Je serai en train de faire de ma fille une vieille fille célibataire, ou un deuxième ou un troisième bureau pour quelqu'un. Ce qui est très sale en islam. Bref, il vaut mieux la polygamie que... Les bureaux, parce qu’avec ce projet de loi c’est l'hypocrisie qu’on veut accentuer. Vous avez donc un message aux autorités et aux honorables députés ? Je les invite très humblement à bien méditer les lois, à éviter des problèmes pour leur progéniture, à faire appel aux lois divines parce que Dieu n’a jamais institué une loi qui va à l’encontre de l’épanouissement humain. Dieu a déjà une solution et celle des mortelles ne pourra être mieux.
Le projet parle aussi en son article deux moins qu’une provocation contre les musulmans. Cette loi, qu’elle soit en projet ou votée, est une provocation, et si elle doit être votée, que les auteurs sachent que les musulmans ne sont pas sous cette loi, quel que soit ce que cela peut coûter. Puisque c’est la parole de Dieu, il n’a pas été dit qu'elle sera changée selon l'époque, l’espace ou les besoins, c’est une parole qui résiste à tous les temps, à tous les besoins et en tout lieu. En instituant cette loi, Dieu, qui connaît parfaitement nos besoins, est en mesure de nous guider. Sait qu’un jour viendra perpétuel risque et sa longévité. Cent huit de la reconnaissance de l’enfant adultérin une fois le mariage célébré entre le père et la mère. Ces enfants s’appellent souvent les accidents de parcours, faut-il toujours encourager ces accidents? Est-ce que ce n’est pas une façon d’encourager la naissance de ces enfants s'ils venaient à être ainsi légitimés? Est-ce que cela ne revient pas à donner carte blanche à ce fléau de prene et de deuxième bureau? N'est-ce pas un terrain fertile pour le Sida?
Moi personnellement, je n'aimerais pas que ma fille soit mère d'un enfant hors mariage, comme vous aussi. Qui n'admire pas ce qui est légitime? Cessons d'être où les femmes seront largement plus nombreuses que les hommes. Effectivement, aujourd'hui même si chaque homme épousait quatre femmes, il aura encore des femmes célibataires. Dieu sait qu'un jour viendra où les guerres vont tuer une bonne partie des hommes, les naissances féminines domineront les naissances masculines. Perpétuellement parcourir le monde à la recherche de la subsistance des hypocrites, tout ceci se trame au nom d’une prétendue égalité homme-femme. Et pourtant, l’article quarante parle de la dissolution du premier mariage avant le second. Qui va dissoudre le premier mariage ? Qui va répudier l’autre ? Naturellement, c’est l’homme qui dira à la femme, pour X ou Y raison, qu'il est temps que tu quittes mon foyer. Est-ce que c'est ça, l'égalité tant prônée ?
C’est dire que l’homme et la femme ne peuvent être égaux, et Dieu le dit dans le saint Coran : « Nous avons élevé les hommes au-dessus des femmes ». Ceci implique aussi que c’est l’homme qui doit physiquement et matériellement protéger la femme, quelle que soit la fortune de celle-ci. Au foyer, c’est l’homme qui doit répondre à ses besoins.
S’il existe une religion qui donne à la femme tous ses droits sans que celle-ci ait à réclamer, c'est l’islam. Est-ce qu'on peut compter sur nos parlementaires ? Pourquoi pas. Ils ont aussi intérêt à choisir le bon côté, pour que le monde... soit vivable. Les institutions internationales d’accord, mais nous ne devons tout de même pas être des bénis oui oui. S’il faut considérer qu’une seule femme, personnellement je ne me plains pas, mais je plains tout ce monde à qui il faut créer un environnement vivable.
est entamée par rapport à celle de la femme. Cette loi est une opinion humaine et si demain elle cause problème, on reviendra la changer encore. C'est pourquoi l'islam et ses adeptes ne vivent pas selon les opinions des êtres humains, mais plutôt les lois de Dieu, qui est le seul dont l'opinion ne plie devant aucun problème. C'est lui qui a permis jusqu'à quatre femmes, avec des conditions bien sûr. Alors rien ne viendra nous faire plier.
Impressions recueillies par Nouroudine en Hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses. Récépissé N° 0160/18/06/01/HAAC Maison du Journalisme boîte N° 68 E-mail: Ierendezvou2007@yahoo.fr Directeur de Publication ABI-ALFA Izotou Cel: 905 38 41 Membre fondateur de l’ATOPAP »EBOU Nouroudine Cel: 902 92 45 Tirage: 2000 Exemplaires
Tel: 220 17 17
Rendez-Vous N° 93 du 17 août 2007
O RV RELIGION
Caravane de prêche dans les régions d’Atakpamé et de Kabou
Comme de coutume, le groupe de prêche de Malam Yolou a visité certaines régions du pays. Le milieu notamment Bassar, Kabou, Kabou-Sara, Dikpankparé, Manga et certaines localités de la région de Kpalimé ont été les milieux visités. Venue de l'Arabie Saoudite, en soutien aux activités de Malam Yolou, une délégation de trois membres a séjourné à Kpalimé à partir du vingt-deux juillet. Les docteurs, quatre personnes dont neuf danseurs du feu. À Dikpankparé, cent quatre-vingt-dix-sept autres personnes dont quatre chefs embrassent l’islam. À Manga, on enregistre cent vingt-quatre convertis. Chaleureusement accueillie dans ces différentes localités, la délégation finira sa tournée par la visite du président Bonfoh de l’Assemblée nationale. Un rafraîchissement et un cadeau à l’endroit des officiels à la cérémonie d'ouverture de la caravane. Prêche public de Kpalimé et ALI, professeur à l'Université, ABDOU-RAHIM S. et SAOUDOU Soulemi, ont commencé par des séances de prêche à la Radio AL Islamia de Kpalimé. Ensuite, ils ont eu des rencontres avec les prédicateurs. Le mardi vingt-quatre a été l’ouverture de la tournée de prédication. La cérémonie a eu lieu dans la cour de la radio Al Islamia. Commencée à onze heures, cette ouverture a réuni une grande population en présence du président de l’Union Musulmane du Togo, monsieur Bouraima Inousa, et sa délégation.
Les interventions se sont succédé, entre autres celle de l’UMT, celle du chef de délégation arabe et les différentes interventions des prêcheurs de Kpalimé. Le message était presque le même : encourager les différentes entreprises de Malam Yolou et donner des conseils pour la réussite de la mission. La cérémonie s’est terminée par la remise d’un cadeau symbolique à l’Union Musulmane et un rafraîchissement. La délégation, appuyée par les trois émissaires arabes, est arrivée à Kabou le vingt-cinq. Juillet à dix-neuf heures. Le lendemain, à Kabou, neuf personnes se convertissent à l’islam. À Kabou Sara, on enregistre des visiteurs qui caractérisent la rencontre avec M. Bonfoh Abbas. Le vendredi à SADA, à Atakpamé, une mosquée financée par les Arabes a été inaugurée en présence de ceux-ci. La cérémonie a eu lieu en présence du préfet d’Atakpamé et d’autres autorités.
Le lendemain, à Maloumi, Yakpo, Babamè, ATIKPAÏ, ALOMAGNI, DIKINA, et DOGODE, la caravane fait des convertis. De Kabou à la dernière localité visitée, les différents oulémas qui formaient la délégation se sont succédé à travers des prêches. Les uns pour présenter le vrai visage de l’islam, à savoir que l’islam n’est pas le terrorisme, l’extrémisme, les soulèvements ni les guerres saintes. Les autres pour apprendre aux populations les notions de base relatives aux cinq piliers de l’islam.
Le premier août, de retour à Kpalimé, une séance de prêche radiophonique a mis fin au séjour de la délégation saoudienne. Prenant personnellement la parole, les trois... Les docteurs se sont relayés pour appeler la population musulmane au respect des règles de l’État, à la tolérance, et à une bonne cohabitation avec les convertis à l’islam. Il faut retenir que la caravane a fait plus de 1000 convertis à l’Islam.
O Rendez-Vous N° 93 du 17 août 2007
Memene Avlessi, une relation mi-figue mi-raisin ? Tous les Togolais ont salué le courage avec lequel le général Memene a affronté les élections qui ont permis de déboulonner Rock Gnassingbé à la tête de la fédération. Il fallait un général et pas un pantin pour retourner Rock à sa garnison. Nous savons aussi que Memene compte en bonne place punir ceux qui ont construit le kviball au Togo, ce qui d'ailleurs lui a valu la place qui est la sienne actuellement à la CAF. Nombreux donc étaient ceux qui ont pensé que le général serait d'un grand concours à Tata dès que celui-ci a été élu à la tête de la FTF. Quelles ont donc été les relations entre Tata et Memene durant les six mois de son séjour à la fédération ? Cette question revient à tous les... Amoureux du football surtout depuis que Tata est rentré sur la liste noire de la CAF. Les sources bien informées ont révélé que Tata fréquentait Memene mais moins que son adversaire Améyi Gabi. À un moment donné, Tata se fait encore plus rare chez le général. Le général, de son côté, se serait plaint comme quoi Tata n'écoute pas les conseils. Dans le carré de Tata, on explique cela par le fait qu'Améyi est fréquent chez le général. Relevons que monsieur Memene serait presque le seul des barons du RPT dans la cour de qui les leaders de l’opposition et du pouvoir en place se succédaient sans que celui-ci s'attire la colère de qui que ce soit.
Assogbavi Espoir, triste carrière d’un juge. Nous ne croyions pas si bien dire quand, dans notre parution du 10 mai 2007, nous disions qu'Assogbavi était un danger pour le football. Le temps nous a donné raison. Ce monsieur sans personnalité est pour beaucoup dans ce qui est arrivé à Tata. Nous avions déjà décelé en lui des velléités destructrices. Nous vous rééditons tout simplement. L’article qui parlait de lui, article qui nous a coûté des coups de fil menaçants de Fo Espoir : « Contenir les ennemis de l’intérieur. Les détracteurs du président actuel de la FTF grossissent leur rang. Ils viennent d’accueillir le SG, qui a ouvertement affiché sa réelle volonté de nuire à son président.
Nous vous parlions dans le numéro passé de comment il a joué pour se retrouver à Accra avec des ambitions qui ne sont plus à démontrer. Actuellement, il boude certaines réunions, il prend des allures rebelles et devient de plus en plus menaçant. Par personnes interposées, il promet de faire voir au président en lui demandant s'il sait ce qui a fait que cela soit, et ceci depuis feu Exadcna.
Mais cette manœuvre n'a pas empêché Memene de continuer à donner des conseils à Tata le cas échéant. À un moment donné, quand Memene avait quelque chose à dire à Tata, il lui demandait de se faire accompagner, il voulait donc dégager sa responsabilité devant. Témoin, quitte à Tata de prendre ou de laisser. Le général aurait même déclaré que « tout le monde le côtoie mais il préfère corriger Tata, un monsieur qui veut bien faire mais qui souffre d'amateurisme », que de suivre ceux qui détruisent le football. Les relations Tata-Memene ne souffraient donc de rien, au contraire.
La preuve la plus tangible est à chercher dans le conflit entre la CAF et Jacques Anouma de l’UFOA. En effet, par derrière les rideaux, la CAF organisait une rencontre des fédérations de football à Accra pendant que Jacques Anouma organisait une contre-réunion à Abidjan. Abidjan envoie une lettre d’invitation à notre fédération, Tata arrive chez Memene pour demander ce qu’il y a lieu de faire devant ces deux réunions. Memene conseille à Tata d'aller à Abidjan car Anouma est pour lui un partenaire économique de taille. Il a martelé qu'avant de venir à la fédération, Tata faisait ses preuves sous son prédécesseur. Il rame donc actuellement à contre-courant de ce qui se passe à la fédé, ce qui fait. Saliver Améyi et les siens, qui peuvent désormais se réjouir d’avoir marqué un point de plus. Seulement, le mensonge se lève tôt mais la vérité le rattrape toujours. Nous savons que l'éternel SG de la fédé a été pour beaucoup dans la déconfiture qui a emporté Rock, mais en bon juriste, il s’est vite retiré avant que l’odeur nauséabonde ne se dégage, laissant le militaire porter seul ce dont on l’a toujours accusé.
Tout le monde a salué le courage avec lequel les organisateurs et les électeurs ont remercié démocratiquement l’ancienne équipe. Mais s’il y a quelque chose qui a fait tiquer plus d’un, c’est la réapparition de cette tête blanche dans la nouvelle configuration. Tata doit apprendre à connaître ses hommes et à les gérer de façon à ce que leurs caprices et ambitions démesurées ne prennent pas le dessus sur l’intérêt national.
Affaires et après la fédération, la vie continue, histoire de préserver les intérêts de TATA. Le vice évident de la CAI de conclure que si des membres de la FTF devaient... Aller à Accra, ils iront en qualité d'observateurs, sans droit de vote. Effectivement, ceux qui sont allés à Accra avaient voulu voter, mais c’est encore Memene qui les a rappelés à l'ordre. Pendant ce temps, Tata lisait à Abidjan la déclaration sanctionnant la rencontre.
Aussi faut-il ajouter que dès que la FIFA a été saisie de l’affaire de cette prétendue corruption, sa commission disciplinaire s’est immédiatement réunie pour sanctionner le Togo, alors que la CAF n’en était pas informée. Le général, par le truchement de la CAF, serait intervenu pour faire savoir que la CAF n’a pas connaissance de cette corruption et que si corruption il y a eu, cela s'est passé au Togo, donc en Afrique. La procédure devait commencer d’abord au niveau de la CAF. C’est ainsi que la FIFA a transmis le rapport de ce dossier à la CAF pour toute fin utile.
Cette intervention a permis à Tata d’assister à la rencontre internationale de la FIFA à Zurich. Il faut conclure que quand Tata avait présenté sa candidature à la CEI de Memene, des Langues ont fait savoir que celui-ci n’avait pas l’expérience, mais Memene a laissé entendre qu’il trouvait en lui une réelle compétence. Ce monsieur bat les plus tristes records, il serait celui qui a initié le montage qui emporte Tata, ces agissements le prouvent actuellement. Si Améyi est le moteur qui a tout organisé, Espoir reste le cerveau de ce moteur. Il y a mis son génie destructeur, mais il n’a pu récolter qu’une triste gloire avec ses hommes. Non satisfait de tout ce qui pèse sur lui, il fait usage de faux pour porter un coup fatal au football togolais. Mais à malin, malin et demi, il est pris à son piège.
Le monsieur a transporté du matériel de travail de la fédération à son domicile, en-tête, cachets et autres, ainsi agissait-il frauduleusement au nom de la fédération à travers des correspondances. Ce monsieur à la casquette blanche le faisait depuis ses premiers jours au bureau de Tata, et quand il fait saisir des documents suspects, il refuse aux secrétaires d'en garder une copie contrairement aux usages. Tellement, il a fait des coups bas son métier au point qu’il ne distinguait plus le bon du mauvais. Mais cette fois-ci, il est volontaire à aller chercher le foot, il lui suffit d'être bien entouré. Ce n’est qu’un aspect des relations entre les deux hommes. Une preuve de la volonté du Général à faire bénéficier Tata de son expérience en matière de gestion du football.
Aujourd'hui, Tata est victime d’une sanction venue de la CAF où Memene est premier vice-président. Dès la déclaration de l’arbitre gambien, les commentaires se relaient. Si ces déclarations venaient à se confirmer, plusieurs questions se poseraient. Au-delà des bonnes relations qui ont existé entre eux, Memene, à un moment donné, a-t-il faussé compagnie à Tata au profit d’Aineyi qui faisait la courbette pour bénéficier de son soutien ? Memene savait-il que cette histoire était un pur canular pour effacer Tata ? Le vice-président de la CAF est-il pour quelque chose dans le montage du scénario ? Pourquoi une institution aussi respectable que la CAF a-t-elle... pris une décision à la va-vite. Le temps le dira, en attendant retenez que Tata est arrivé devant la commission de la CAF avec un saint Coran et une sainte Bible à la main. Il a juré par les deux écritures qu’il n’est pas acteur dans cette corruption avant de demander à quiconque ayant une preuve contraire d'en faire de même, il serait parti laisser les deux livres. Le débat est relancé. ABIAlfa est rentré dans le ring avec l'État Togolais. Pendant que, sur ordre de l'autorité compétente, les locaux de la FTF étaient fermés, il envoyait au nom de la fédé des correspondances. Il faut être au Togo pour voir des gens de cet acabit encore circuler librement. Pour qui connaît Assogbavi, ces agissements ne surprennent pas. Les Togolais se rappellent encore l'affaire du trafiquant de drogue nigérian. En effet, un trafiquant nigérian était en détention quand Assogbavi a envoyé ses hommes marchander sa libération auprès de sa famille au Nigeria. Assogbavi, en qualité de juge, libère le monsieur contre une importante somme. Quelques temps après, la police remet la main sur le criminel. C’est alors que sa famille déclare avoir obtenu la libération de leur fils contre de l'argent versé au juge Assogba, donc la police ne doit plus mettre la main sur lui pour la même affaire. L'affaire fit grand bruit et le poste d'Assogba était menacé à l'époque. (Nous y reviendrons).
L’arbitre Ativi veut parler sous conditions. De tout ce qui se raconte sur la corruption d’arbitres au Togo, le procureur-arbitre Ativi Sessi est celui qui détient la clé de la vérité, mais il a toujours fait preuve d’une mauvaise foi en évoluant de contradiction en contradiction. Il a toujours prêté une sourde oreille à Tata qui réclamait depuis une confrontation publique. Dans certains milieux et sous pli fermé, il a fait des aveux qui emboîtent le pas aux déclarations de Pâ Abdou Sar. Mais enfin, il se serait décidé à dire la vérité publiquement, mais il conditionne cela à son exil ou à une sécurité renforcée autour de lui. Attendons de voir, mais en... Attendant, l'ordre des barreaux n’exclut pas son exclusion pour comportement contraire à la profession à un moment où les hommes de droit disent combattre la corruption. Nouroudine. Depuis ce jour, en bon Togolais, il se rapproche du RPT afin de s’immuniser. Actuellement, plus du tiers des dossiers en instance à la cour d'appel de Lomé seraient des dossiers traités en première instance par Assogbavi. Un expert qui ne joue que la politique du premier venu.
AB/Alfa
Erratum : Dans notre parution N° 92, nous annoncions que l’ex-président de l’UMT est mort le dimanche 1er juillet, c’est plutôt le lundi 2 juillet.
Rendez-Vous N° 93 du 17 août 2007
L'Association AHL-SOUNNA a organisé la cinquième édition de sa rencontre internationale de prêche à Kara. Le palais de congrès de Kara a abrité, du 20 au 22 juillet 2007, la cinquième édition de prêche international organisée par l'Association Ahl-Sunna section Togo. Après Lomé à deux reprises, Kpalimé et Sokodé, l'honneur est revenu à la ville de Kara. d'accueillir les délégations de six différents pays (Bénin, Nigeria, Niger, Burkina, Ghana et le Togo) venues pour le traditionnel prêche. Coorganisée avec l'Union Musulmane du Togo, la rencontre a eu pour thème : Attachez-vous à la parole d'ALLAH et ne soyez pas divisés. Tout a commencé le vendredi 20 dans la salle de réunion du palais. En présence du préfet de la localité, du maire de la ville, du président de l'Union Musulmane section Kara, de hautes autorités comme le traditionnel ministre des oulémas, Fol Bazi, son petit frère Tchakondoh Ouro Bossi des collectivités locales, les généraux Tidjani Assani et Bonfoh, puis de bien d'autres, la cérémonie a commencé par une minute de silence en mémoire du défunt président de l’Union Musulmane. Celui-là même qui avait promis d'être le premier à cette rencontre. L'Imam AL-HASSAN de Kara-Sud a dit la prière d’ouverture avant que M. Beringa Moumouni ne prononce son discours. Il a souhaité la bienvenue à toutes les délégations, rendu hommage au chef de l'État et enfin. Souhaité succès à la rencontre. Ce fut le tour du président d'organisation BABA Korodow de prendre la parole. Il a levé l'équivoque sur les divergences au sein des musulmans avant de souligner que cela est dû à la mauvaise interprétation des textes religieux. En conclusion, il a fait remarquer que pour un bon islam, nous avons intérêt à avoir une connaissance parfaite des textes et à éviter les sentiments et les intérêts personnels lorsqu’il s'agit de la religion.
Il n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance aux donateurs avant de demander des excuses pour d’éventuelles imperfections. Le président de la délégation spéciale de Kara, M. Amaou, s'est réjoui de cette rencontre qui est une occasion de concertation et d’échange entre musulmans. Souhaitant que la réunion contribue à la paix, il a officiellement ouvert les travaux.
Après le mot du président national de Ahl Sounna, oustaz ABD-DJALIL Ouro Yondou, l’imam Salé AL HASSAN de la grande mosquée du port de Lomé a exposé sur les règles de conduite en islam. Entre autres, l'amour du prochain, la tolérance et l’hospitalité. Une hospitalité qui s’est largement exprimée à travers cette rencontre de Kara, a-t-il fait ressortir. Ainsi a pris fin les cérémonies. Le soir sera essentiellement consacré aux prêches.
Après la récitation du Saint Coran par Mohmed Awal du Togo, oustaz Bin Idris va exposer sur les recommandations d’Allah à son serviteur. Il a souligné le comportement du prophète, celui-là même qui doit servir de modèle pour un musulman. Oustaz Agoro, comme il l'avait fait à la rencontre de Sokodé, est revenu sur l'explication de ce qu'on appelle Ahl-Sunna. Ce sont ceux qui, depuis la révélation du Saint Coran au prophète, suivent les recommandations de l’écriture sainte et l'exemple de celui-ci dans leur vie quotidienne.
Il a ajouté que Dieu a prédit des divergences de vue en matière de religion, mais il a souligné que ceux qui s'en sortiront au jour dernier seront ceux qui se sont tenus sur la voie de la sunnah. La religion musulmane est complète, inutile d'en... Ajouter, l'islam n'est pas une monnaie qui ne s'applique qu'à un espace géographique donné, mais c’est un principe toujours le même partout. Oustaz Ali viendra exposer sur l’organisation de la vie du musulman. Une vie qui doit définir ses priorités, avant de penser à l’accessoire.
Oustaz Idris de Sokodé est venu exposer sur les funérailles en islam. Il a fait savoir qu’il est conseillé, quand on est à côté d’un mourant, de l’aider à prononcer la Kalmate chahada, et s’il mourait, après l'enterrement, il n’y a rien d’autre à faire. Ceux qui auraient accompagné le défunt au cimetière doivent prier pour lui au cimetière. Après l'enterrement, il n’y a ni troisième jour, ni septième jour, ni quarantième jour, moins encore l'anniversaire à célébrer. Mais on peut rendre visite à la famille du défunt jusqu’au troisième jour.
Oustaz Said Moumouni du Niger est venu prêcher sur la profession de foi. Après lui, est venue l’intervention de oustaz Kassamba de Dapaong. Parmi les thèmes exposés, il y avait aussi l’islam comme... religion de paix. Parmi les activités de cette rencontre, il y a la réunion à huis clos entre les oulémas pour évaluer les travaux et jeter de nouvelles bases pour des succès plus éclatants. La nuit du samedi n’a pas été de tout repos. Les prêches se sont poursuivis. Les droits des voisins, l’unicité de Dieu, la crainte de Dieu. Tels étaient les thèmes au menu. La clôture a eu lieu le dimanche matin. La prière de la cérémonie a été prononcée par oustaz Salé de Lomé.
Au-delà des insuffisances qui peuvent se remarquer dans de si grandes rencontres, l’édition prêche Ahl Sounna de Kara a été une rencontre riche sur tous les plans. Cela a redonné confiance aux oulémas, la preuve de l'unité des musulmans a été donnée. Les populations venues de tous les coins du Togo ont démontré leur attachement à une cause commune, celle d’ALLAH. Ainsi ont-elles bravé pluies et autres intempéries pour se retrouver à Kara, dans une salle qui, malgré sa taille, n’a pas pu contenir le public au point où l’esplanade soit mise à. Contribution. Une remise de diplôme aux prêcheurs a sanctionné la clôture de la manifestation. Il faut dire que cette rencontre n’est pas la première, mais jamais aucune des rencontres précédentes n’a connu un succès aussi éclatant. Les organisateurs expriment par nos colonnes leur profonde reconnaissance à l’autorité locale et particulièrement au chef de l’État et son gouvernement, car à tous les niveaux, les mesures ont été prises pour que l’édition de Kara soit un modèle à copier.
Il faut dire qu’en marge de cette rencontre, il y a eu la mort suite à un accident de Oustaz Zouberou. Un accident qu’il a eu en se rendant à cette rencontre. Il est membre du bureau togolais de Ahl-Sunnah. Il est mort sur le sentier d’ALLAH, tous les musulmans togolais prient pour qu’il repose en paix : qu'il soit pardonné et rétribué pour ses bienfaits devant Allah. La rencontre de Kara doit aussi son éclat aux expériences précédentes, mais aussi à l’accueil d’une population très musulmane et de l’apport particulier de l’autorité. Politique. Que chacun en soit rétribué. Le palais des Congrès de Kara, cadre de la rencontre. Le public sur la plaine du palais. La rédaction. La remise de diplômes. Les femmes étaient au rendez-vous. Quelques centaines en plein prêche Oustaz Kassamba, le Président Ahl Sunnah et Malam BOD1 Ousmane, toujours présents. Rendez-Vous N° 93 du 17 août 2007.
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