Issue
Le Rendez-Vous #125
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-
Togo
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- Articles de journaux (1254 items)
- Title
- Le Rendez-Vous #125
- Publisher
- Le Rendez-Vous
- Date
- December 29, 2009
- issue
- 125
- number of pages
- 8
- Subject
- Mosquée centrale de Lomé
- Imamat
- Inoussa Bouraïma
- Youssif Guimba
- Zakaria Agoro
- Mohamed Atcha Titikpina
- Pascal Akoussoulèlou Bodjona
- Séyi Mèmène (1939- )
- Ali Sossah
- Commission Nationale du Hadj
- Hadj
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- Al-Muntadah Al-Islami
- Union Musulmane du Togo
- Language
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0001291
- content
-
Hebdomadaire Togolais d'Informations et d’Analyses N° 125 du 29 Décembre 2009
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Atcha Titikpina, ministre en charge de la sécurité
LA MAISON DU HADJ AIGUISE DÉJÀ DES APPÉTITS
Quand 2,3 milliards de francs courent un ministre de la République
Le Gai Séyi Memene, Pdt de la FTF
La FIFA envoie un émissaire au chevet de la FTF
Qui est Séyi Memene ? Par Abi Alfa
La récréation a trop duré. Avant qu'il ne soit trop tard, la FIFA s'est décidée à sauver le ballon rond des griffes des charognards qui se le disputaient alors qu'il avait encore une chance de survie. Que de sabotages, de coups bas, d'altercations, de conflits d'intérêts, de vies perdues, les stades togolais peuvent enfin se débarrasser de la mafia qui les hante. Comme une mère nourricière, un incontestable parrain est sollicité pour redonner du souffle à un... Enfant qu'il a consacré toute sa vie à allaiter, le football. Suite à la page 07
TOGO: L'ISLAMISATION RAMPANTE EN QUESTION
L’État n’a pas octroyé 1 million de dollars pour le Hadj 2009.
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RV POLITIQUE
LA MAISON DU HADJ AIGUISE DÉJÀ DES APPÉTITS
Quand 2,3 milliards de CFA agitent un ministre de la République, l'organisation du cinquième pilier de l'islam fait partie des préoccupations du gouvernement togolais. Une commission nationale est mise sur pieds pour assainir le secteur. À l'image de certains pays de la sous-région, l'État vient de lancer la construction d'une maison du hadj. Une réserve nationale est mise à la disposition de la communauté à cette fin. Mieux, initialement annoncé à 475 millions, le projet est passé à 2 milliards 300 millions. Bien entendu, l’État ne participe qu’à hauteur de 500 millions, les 1 milliard 800 millions restants seront financés par des bailleurs du monde arabo-musulman. Fidèle à ses engagements, le chef de l’État vient de verser une première tranche de 150 000 000 de CFA.
Deux locaux pour l’hébergement des pèlerins, une mosquée, une bibliothèque, un restaurant, une administration pour la commission nationale du hadj, une salle de conférence, des espaces polyvalents pour... L’attente, une infirmerie, voilà entre autres les composantes du joyau annoncé aux musulmans du Togo. À ces éléments s’ajouteront d’autres composantes, le tout sur trois niveaux. Bref, une véritable bâtisse qui réunit tout pour faire la fierté de la communauté musulmane. Un véritable acquis, qui malheureusement suscite des craintes quant à l’exécution proprement dite des travaux.
Le ministre Titikpina affiche déjà un appétit glouton. Selon les textes encore en vigueur dans notre pays, pour l’exécution des travaux publics avoisinant 500 millions, il faut un appel d’offre. Mais contre toute attente, monsieur le ministre a octroyé ce marché gré à gré et pire, dans un cadre purement familial, à son petit frère. Le seul maître des lieux, il décide tout seul et fait courir le reste des collaborateurs, notamment l’Union Musulmane, après. Pour attribuer ce chantier, il a décidé tout seul, il a choisi qui il veut et après, il s’est arrangé à arracher un O.K. alambiqué de quelques membres de l’Union Musulmane. Comme si Cela n’était pas assez, on nous parle d’une commission de 14 membres pour gérer l’exécution du projet. Là encore, d’après les ambitions de Titikpina Atcha, cette commission sera chargée de la gestion administrative de la future maison du hadj. Monsieur Atcha se taille la part du lion. Une commission de suivi aux couleurs de Monsieur le Ministre, composée de 14 membres choisis par le ministre seul, sans consultation aucune, ladite commission a pour président son Excellence Atcha Titikpina lui-même.
Entre autres membres de la commission, on a messieurs Titikpina Hamza (petit frère du ministre, cet ancien employé de Kpemé est le trésorier de la commission), l’entrepreneur Titikpina (celui-ci est chargé de l’exécution des travaux), l’architecte Ayikltan (un autre bras de monsieur le ministre), M. Inoussa Bouraima (président de l’Union Musulmane du Togo), l’Ambassadeur d’Égypte au Togo (un bailleur de fonds potentiel), messieurs Issa Baba et Biengou Marna (membres de l’Union Musulmane), M. Yolou Mohamed (au nom de la... Ligue islamique mondiale), l’Imam Baki Chouaib (traducteur), le secrétaire de l'Association Al Muntadah Togo, M. Traoré Bamoï (chargé de la sécurité des installations sur le chantier), M. Atarigbé (informaticien du site).
La composition et les attributions de cette commission font la part beaucoup trop belle à la famille Titikpina au point qu’on peut aisément assimiler ce chantier à une entreprise de famille. Il y a des raisons de craindre une opacité et une gestion clanique qui risquent de créer des maux de tête au projet en cours.
Un compte bancaire miné. Pire, on vient d’ouvrir un compte pour le virement des fonds afin de l’exécution du projet. Tenez-vous bien, monsieur le ministre et son petit frère Hamza sont les deux qui ont droit à apposer leur signature pour tout décaissement. Et c’est sur cette base que le compte est ouvert. Pourtant, en toute logique, il faut trois signatures. À supposer même qu’une troisième signature vienne s’ajouter, ce qui est impossible, le compte ayant déjà été ouvert, il va... Sans dire que les deux signatures des frères Titikpina vont évidemment avaler la troisième signature. Ceci ouvre le boulevard à une gestion douteuse des fonds. On annonce aussi que désormais les réunions se tiendront au ministère de la Sécurité. En somme, après avoir choisi son entrepreneur, le ministre s’est débrouillé à le faire avaliser par quelques membres de l'Union musulmane afin de se dédouaner contre toute éventualité. Il donne ensuite la gestion des fonds à son frère. Pour corroborer le pot aux roses, seule sa signature et celle de ce frère vont décider de la sortie des fonds de la banque.
Commentaires : De ce qui précède, des inquiétudes se succèdent. On se demande à qui profite l’exécution de ce projet ? Est-ce à la communauté musulmane, à l’Union musulmane, ou à la fratrie Titikpina ? Quel rôle joue l’Union musulmane quand on sait qu’avec tout ce qui se passe, tous les papiers qui servent présentement aux démarches administratives portent son en-tête ? Comment peut s’expliquer ce silence complice du bureau ? national de l'Union musulmane ? Certains membres de l’UMT sont-ils de connivence avec monsieur le ministre pour s’assurer les miettes que le ministre voudra bien leur laisser ? Quel rôle joue la commission nationale du hadj étant donné que, contrairement à ce que font croire le ministre et ses hommes, il est difficile de faire la preuve que la maison du hadj est indépendante de la commission nationale du hadj ? Le ministre Bodjona est-il au courant des réalités ? À qui le désormais « président-trésorier » de la maison du hadj, M. Atcha Titikpina, rend-il compte ? Est-ce au chef de l’État, au ministre Bodjona ou à l'Union musulmane du Togo ? Il se dit que le ministre a fait beaucoup intervenir le béret pour que ce projet prenne corps. Est-ce pour l'islam ou pour sa famille ? En dehors de monsieur le ministre, les membres de la commission de suivi ont-ils Copenhague : le projet de résolution obtenu à l’arraché ne satisfait pas grand monde. Sans aucun doute, c'est l'histoire du verre à moitié vide. Le sommet de Copenhague a débouché sur un accord à minima. De cette rencontre, beaucoup d'espoir était de mise pour sauver notre planète de la catastrophe liée au modèle de développement basé sur la croissance qui la guettait. Beaucoup pensent que ce qui s'apparente à un accord est sans doute mieux que pas d'accord. Vendredi soir, après des heures de négociations de dernière minute, un compromis a été trouvé à Copenhague. Il ne s'agissait pas cependant d’une déclaration signée : même si de nombreux chefs d’État (dont Obama, Lula et Medvedev) ont quitté la capitale danoise, les délégations poursuivaient leurs discussions dans la nuit.
Finalement, quels furent les accords auxquels les délégués des différents pays présents sont arrivés ? Essentiellement, les participants se sont mis d’accord sur un engagement à limiter le réchauffement planétaire à 2 degrés par rapport aux niveaux actuels. Les pays les plus industrialisés se sont par ailleurs engagés à verser une aide d'un montant total de 30 milliards de dollars d’ici à 2012. Aux pays les plus vulnérables, un rôle à jouer quand on sait que c’est lui qui l'a composé en faisant en sorte qu’elle soit faite, soit de marionnettes qui ne pourront rien dire, Atcha Titikpina, ministre en charge de la sécurité devant sa volonté, soit des poids lourds qui n’auront jamais le temps matériel pour jouer un quelconque rôle ? A-t-on prévu les bureaux de l’Union Musulmane du Togo quand on sait que cette union n’a pas de bureaux en tant que tels si ce n’est des couloirs qu’elle exploite dans le collège islamique de Zongo ? Ce n’est que le début, pour un projet où le ministre promet assez de surprises. Un projet qui va exposer comment les gens se sucrent allègrement sur le réchauffement climatique. En revanche, l’objectif de 50% de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050 passe à la trappe. Une « déception », pour Nicolas Sarkozy. Les objectifs pour 2020 seront communiqués, en janvier, par écrit, par chaque pays. Mais ce qui fait le plus réagir est l’absence de tout caractère. Contraignant. Barack Obama a estimé qu’un accord avec des engagements légalement contraignants serait « très difficile » à obtenir et prendrait du temps. Le président américain s’est cependant félicité d’un accord « significatif ». Il reconnaît qu’il est « insuffisant » pour enrayer le réchauffement climatique, mais estime qu’il s’agit d’un « premier pas ».
Une rencontre non prévue pour de nouvelles négociations à Bonn, en Allemagne, sur le dos de l'Islam et de l’Union musulmane. Un projet qui aura le mérite de faire comprendre le pourquoi l'Homme fort de Tchamba est depuis un temps devant toutes les scènes islamiques. De l’aboutissement de ce projet dépendra le jugement que la communauté se fera sur les vraies intentions du ministre Titikpina depuis qu’il bouscule tout ordre pour prendre les devants de la scène musulmane au Togo. Certains, par anticipation, pensent même que c’est un outsider sur le terrain de l’Islam mais qui vient bousculer tout, partout où on annonce des carottes mûres. Ministre de la sécurité. venir derrière le ministre de l’Intérieur et celui des affaires étrangères dans l'organisation du hadj, mais il a pris totalement le devant. Après une première tentative entachée de dettes, qui ne pouvaient s’expliquer que par le seul génie du ministre, il s’apprêtait à se retirer du hadj, mais une fois la subvention de l’État annoncée, il est revenu en force. Le voici encore en territoire conquis, fait courir tout le monde à son rythme sur un terrain qu’il considère comme son affaire personnelle. Nous y reviendrons.
Abi-Alfa Allemagne, dans six mois, a été annoncée. Du côté des écologistes, on ne décolère pas. Cet accord, « c’est le pire de l’histoire », a estimé le délégué soudanais Lumumba Stanislas Dia-Ping, dont le pays préside le G77 (130 pays en développement). Ce qui est sûr, c’est que les pays insulaires ne sont pas satisfaits de cet accord. Pour Les Verts, il s’agit d’un « lamentable fiasco ». « Le résultat est aussi désespérant que les enjeux étaient d’importance. La Chine et Obama sont les coupables numéro. « Un, mais l’Europe a péché par sa désunion et son absence de leadership », estime samedi leur porte-parole Djamila Sonzogni. Car au final, les positions de chacun n’ont presque pas bougé au cours des douze derniers jours. La marge de manœuvre d’Obama reste minime, avec un Congrès américain qui ne s’est pas encore prononcé sur son plan. Du côté de la Chine, le bloc...
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Rendez-Vous N°125 du 29 Décembre 2009
COPENHAGUE : Le projet de résolution obtenu à l’arraché ne satisfait pas grand monde. Pour avoir dénoncé tout haut ce que tout le monde murmurait tout bas, c’est-à-dire la corruption montante à la justice, une horde de magistrats s’est déchaînée contre le président Aboudou Assouma de la cour constitutionnelle. Après une vaine tentative de le démettre de la présidence d’une association qu’il a créée, les détracteurs ont soumis Aboudou Assouma à un... lynchage médiatique qui ne dit pas son nom. Mais jusqu'ici, ils ne décolèrent pas contre lui. Tant la bande à Bétchélébia ne supporte pas d’avoir échoué à lui arracher sa légitimité. Une légitimité qui l'impose toujours comme seul interlocuteur vis-à-vis du premier magistrat du pays et des partenaires internationaux.
Afin d'en découdre avec M. ASSOUMA, une ÆG juridiquement amputée a porté Bétchélébia à la tête de l’APMT. Mais devant la réticence incontournable du Chef de l’Etat, le duo Bakaï-Bétchélébia a dû changer de fusil d’épaule en trouvant un dindon de la farce pour remplacer ce dernier à la présidence de l’APMT. Un certain HOUSSIN Kossi est alors porté à la tête de l’association.
Malgré ces gymnastiques, le président de l’APMT jouit de toutes ses prérogatives et représente toujours le Togo aux conférences internationales. L’exemple le plus vivant reste son brillant passage devant les magistrats africains réunis au Maroc.
Les deux camps se regardent.
Communiqué N°2 du Pdt. de L’A.P.M.T. Il n'y a de plus de... Valeureux pour des intellectuels que de prendre les écrits au mot, sinon à la lettre on n’en pénètre l’esprit qu’après lecture. Ainsi, nous avons signé un premier communiqué dans lequel nous convions tous nos collègues recensés dans FA.P.M.L, depuis sa création à ce jour, à une Assemblée Générale de Réunification. Il n’y a de sens caché dans ce mot. Pas d’ésotérisme, pas de mystère quelconque. Toute autre sorcellerie vocabulaire ou symbolique sera démentie par la science étymologique de ce terme. À savoir, remettre ensemble un groupe, une entité en rang dispersé. En d’autres termes, reformer le cercle de l’union, quelle qu’en soit la cause de désunion. Cette intention heureuse nous a valu des diatribes et autres écrits pamphlétaires sortis de l’esprit d’une espèce mal adaptée dans sa transmutation idéologique et sa nomadisation syndicale. Cette espèce, magistrat par accident et prostitué notoire de la règle de droit au profit de ses intérêts personnels, ose aujourd’hui nous jeter l’anathème, en oubliant. qu’il vagissait à peine lorsque nous l’avons recueilli dans la famille judiciaire. En tout cas, l’APMT ne peut souffrir l’offense ou ne mérite pas d’être dirigée par un tel personnage. En effet, son profil et son parcours de militant font peur. Après avoir flirté dans un premier temps avec le syndicat des magistrats du Togo (SMT), il adhère ensuite à l’Association Nationale des Magistrats, dont il fut d'ailleurs le président. Enfin, en grand consommateur de terrains de chasse et bon cultivateur d’opportunisme, notre nomade vire à l’APMT après avoir endormi la vigilance du président Assouma. Il faut savoir que les renégats ont cette faculté. C’est scientifique et historique. Chacun de nous assumera son destin devant les hommes et devant Dieu le moment venu.
Par respect profond à l’autorité et à l’Institution du Président de la République, nous nous inclinons à sa demande de surseoir à la tenue de l’Assemblée prévue le 26 décembre 2009. On invite à la réconciliation, on ne force pas à l’entente. Nous demandons à Nos collègues de garder leur sang-froid et les exhortons à la patience qui fait les beaux jours du sage. Et nous disons merci à nos détracteurs.
Fait à Lomé, le 24 décembre 2009
Aboudou ASSOUMA
Président de TA^ Aï.
Daient en chien de faïence, mais la situation ne pouvait durer étant donné que l’on approche la présidentielle de 2010. Ainsi, le Président Aboudou Assouma a pris sur lui d’informer ses détracteurs d’une « AG de réunification afin d'enterrer la hache de guerre ». Mais c’est sans compter avec la haine encore vivace des usurpateurs de l’APMT. Pendant que le président apprêtait la rencontre, une assignation en justice lui fut brandie sur des bases aussi fallacieuses qu’ineptes. La tension montait déjà devant cette audace des magistrats juges et partis. Pour limiter les dégâts, sur demande du chef de l’État, il est demandé à Aboudou Assouma de reporter provisoirement l’AG de réunification.
Commentaires : Cette java qui se déroule au plus haut sommet de la justice n’est pas un bon exemple. Elle montre à suffisance les limites intellectuelles et professionnelles de certains de nos magistrats. Nous ne voulons pour preuve que la récente sortie mouillée de Robert Bakaï dans l’affaire de tentative de coup d’État. Des commis de la République intellectuellement limités ! Quand Robert Bakaï s’attaquait aux avocats du détenu Kpatcha Gnasingbé au point où un d’entre eux, qui se trouvait être son professeur, lui réponde qu’il n’était pas « une référence » académique, certains n’ont pas vite compris. Il a fallu que quelques jours après M. Robert se voit retirer le dossier Kpatcha pour que les gens commencent par s’interroger sur les vraies compétences de M. le Procureur. Dans une affaire qu’il instruisait en toute violation de ses compétences juridictionnelles, M. Robert a tellement pété les plombs que l’affaire a dû changer de main. Quant à M. Bétchélébia, les dossiers brumeux et scandaleux qui font la choux gras de sa gestion ne lui ont pas donné le temps de démontrer qu’il avait une expérience et un âge qui pouvaient. permettre un recul vis-à-vis des événements. Ainsi, s’est-il jeté pieds et mains liées dans une guerre sans merci où il faisait du faux et usage de faux au point d’agir au nom et pour le compte d’un chef de l’État qui pourtant ignorait tout. Entre autres, le remplacement de Bétchélébia par M. Houssin sous prétexte de faire la volonté de Faure Gnassingbé n’était qu’un pur montage. Plus tard, ses deux mentors, après avoir pris soin de la rédaction, feront signer à Houssin une assignation en justice contre Assouma Aboudou. Quand on fait des nominations qui tiennent plus compte des accointances et appartenances que de la compétence, le résultat ne peut que refléter de pareilles situations.
Nous vous donnons lecture du communiqué N°2 du Président de l’APMT. Le rendez-vous, suite de la page 3, persiste notamment sur les moyens de contrôle et de mesure des engagements sur les réductions d’émissions. Le président Nicolas Sarkozy n’a pas caché son agacement, estimant que l’accord à minima était la preuve d’un système onusien « fatigué ». Il explique cependant que si l’accord n’est pas parfait, c’est le « meilleur possible ». S’il est vrai que les premiers rôles au cours de ce sommet ont été tenus par les USA et la Chine, il est encore plus vrai que les chefs d’État africains ont brillé par les seconds rôles, voire les troisièmes rôles qu’ils ont joués dans les discussions. Tant ils étaient obligés de s’aligner derrière les deux grands acteurs alors qu’ils constituent le lot le plus important de ceux qui sont victimes des effets dévastateurs du réchauffement climatique. Cela montre à suffisance la place de misère que notre continent occupe sur la planète au moment où l’on
LA NDPD SOUTIENT FAURE GNASINGBE
Transhumance politique ou calculs électoraux ? À deux mois de la présidentielle de 2010, les voix se lèvent et les positions se précisent. La nouvelle dynamique populaire démocratique, quoique attachée à sa vision, met en branle sa machine politique au profit du candidat du RPT. La NDPD a tenu le 23 décembre dernier son Congrès national au relais de la caisse à Lomé. En ouvrant les travaux, M. Komlan Justin Yidi, président national de cette formation, a prévenu les différents délégués de la délicatesse de l’exercice auquel ils seront soumis. Cet exercice devait leur permettre de répondre à la question : « Quel vainqueur pour une gestion consensuelle des affaires politiques de notre pays ? » Toutefois, il s’est montré confiant quant à la capacité des délégués de dénicher cet oiseau rare. Au finish, le congrès a décidé, en lieu et place d’un candidat pour défendre les couleurs du parti, d’apporter son soutien au candidat Faure Gnassingbé. Histoire de l’accompagner et de l’aider à asseoir définitivement la démocratie sur la terre de nos aïeux. Ayant fait sienne la gestion consensuelle avec les différentes composantes politiques, il pourra ainsi déboucher sur la réconciliation tant souhaitée. Aux dires de la NDPD, Faure Gnasingbé a la capacité de redistribuer les cartes afin de régler les inégalités sociales, s’atteler à la Reconstruction du pays, à la question de l’emploi et constate que les choses sur les autres coins de la planète qui végétaient dans la même situation que l’Afrique il y a plusieurs décennies. Quant à notre pays, il a été fortement représenté par une délégation ministérielle. Ce qui en soi est une très bonne chose. Une chose est d'être présent à des rencontres de ce genre ; une autre est de faire profiter le pays de ce genre de déplacement.
De sources bien informées, le Togo aurait présenté un document appuyé par le Chef de l’État qui fait des propositions très intéressantes pour le Togo dans la lutte contre le réchauffement et pour la protection d’une manière globale de l’environnement. La question reste à savoir l’accueil accordé à ce document ambitieux dans ce tohu-bohu remarquable à Copenhague. Vivement que le Togo bénéficie des retombées de cette rencontre en devenant un pays pilote dans la lutte contre le réchauffement climatique. Nouroudine améliorer les conditions de vie et de travail des fonctionnaires. À en croire M. Yidi, la décision de soutenir Faure a été difficile à prendre, mais à un moment de la vie, il urge de « s’arrêter, regarder le chemin parcouru et les résultats obtenus ». Ainsi, cette décision s’avère être le résultat d’une analyse objective qui a permis de juger de quoi chaque candidat est capable et donc de reconnaître ses limites. Réputé proche de l’opposition, les arguments ainsi avancés par M. Yidi et son parti suffisent-ils pour justifier ce qui peut s’apparenter à une transhumance politique quand on sait qu’il y a quelques mois, la même formation rejetait tout rapprochement avec le RPT ?
Journaliste à l’ATOP (Agence Togolaise de presse), monsieur Yidi a créé, suite aux mésententes au sein de la NDP, qui se trouve à son tour être un rejeton de l’UFC. Le président de la NDPD rêve d’un Togo libre et prospère où la démocratie, au sens vrai du terme, aura droit de cité, même si certains lui reprochent trop d’accointance avec le RPT.
Moussa Rendez-Vous N°125 du 29 Décembre 2009 fi RV SOCIETE TOGO : ISLAMISATION RAMPANTE EN QUESTION
L’État n’a pas octroyé 1 million de dollars pour le Hadj 2009. Dans sa livraison N° 499 du 23 décembre 2009, l'hebdomadaire “La dépêche” s'inquiétait d’une prétendue islamisation rampante dans un pays aussi laïque que le Togo. Abus d'autorité et excès de pouvoir : Des propriétaires terriens expropriés au profit de la communauté musulmane du Togo. Tel était le titre à travers lequel le confrère a soulevé des inquiétudes qui pouvaient être fondées si elles étaient basées sur des informations vérifiées.
Prenant fait et cause pour la collectivité Kougbanou dont il dénonce l'expropriation au profit de la communauté musulmane du Togo, il a poursuivi que le gouvernement a épongé la dette du Hadj 2008 et octroyé une ardoise de 1 million de dollars pour l’exercice 2009. Au regard des avantages qui s’ouvrent largement, d’après lui, aux musulmans, il s’est demandé si l’islam était devenue une religion d’État.
Les non-dits d’une organisation. Effectivement, dans le cadre de L’organisation du cinquième pilier de l’islam, une commission nationale du hadj, est créée par décret présidentiel depuis l’année passée. Contrairement aux autres confessions, l’islam, par son caractère universel, est une religion qui mobilise annuellement, au même moment et en un même endroit, plus de 3 millions d’âmes à la terre sainte de l’islam, la Mecque. Un rassemblement planétaire unique en son genre. Vous conviendrez qu’il n’est pas chose aisée de gérer autant de personnes sur une superficie cultuellement délimitée. Chaque année, notre pays envoie au moins 1300 pèlerins à ce rassemblement. Il fallait faire face aux problèmes d’hygiène, de sécurité, et à des comportements qui peuvent salir l’image d’un pays. Pour s’assurer donc que tout se passe bien et que le séjour de leurs pèlerins en terre sainte n’altère pas leur image, bien des pays ont très tôt mis sur pied des commissions nationales pour s’assurer de la bonne organisation de ce voyage. Au nom de la laïcité en question, le Togo a traîné les pas. préférant laisser l’organisation à l’Union Musulmane du Togo. Mais au fur et à mesure des années, l’organisation devenait plus exigeante. Au risque de traîner l’image du Togo dans la boue, il fallait que l’État intervienne pour faire face à des exigences aussi bien au pays qu’au lieu de culte. Voici comment est venu ce décret créant la commission et un arrêté ministériel nommant ses 12 membres dirigés par le ministre Bodjona des Cultes. La maison du hadj fait partie des outils de travail de ladite commission. Ainsi, une réserve de l’État a-t-elle été octroyée à cette fin dans la zone nord-est de l’aviation civile de Lomé Tokoin. La pose de la première prière devait connaître la présence du chef de l’État n’eût été les empêchements de dernière minute. Mais, en présence du Premier Ministre, presque tout le gouvernement et le corps diplomatique accrédité au Togo y étaient. Il faut 2,3 milliards de nos francs pour que ce projet soit une réalité. Au nom de la même laïcité, la communauté musulmane en prend presque l’entière. Responsabilité et le gouvernement n’y participera qu’à hauteur de 475 millions. Quant au terrain qu’on dit allègrement octroyer à la communauté, nous ne pensons pas que les musulmans soient les tous premiers à jouir d’un tel avantage. Le confrère sera plus objectif s’il pouvait démontrer que tous les terrains où ont poussé les différentes cathédrales, paroisses et autres bâtisses appartenant aux autres confessions ont été achetés et que leur réalisation n’a jamais connu un concours quelconque de l’État.
Concernant l’expropriation, il est trop tôt de conclure car nous ne croyons pas que le ministre Titikpina, vice-président de la commission nationale du Hadj, que l’on doigte injustement, ait pu agir en toute illégalité comme on veut le faire croire. C’est en ministre de la République qu’il a agi, peu importe s’il est militaire ou pas. Il a eu des démarches administratives en bonne et due forme (Nous y reviendrons).
Les 1 million de dollars, un faux-semblant. Aussi, faut-il relever que contrairement à ce... Qu’a avancé le confrère, l’État n’a pas octroyé 1 million de dollars pour le hadj 2009. Ceci sera ri-
Suite à la page 6
LOI DES FINANCES 2010 :
La source des milliards fantômes
La loi des finances 2010 votée lors du dernier conseil des ministres prévoit des recettes budgétaires de 430 milliards contre 302 milliards en 2009, soit un bond de 40%. Incroyable, dit un économiste de l'opposition, une telle augmentation n'est possible dans aucun pays.
Le budget du Togo s’appuie sur les recettes douanières et fiscales. Cette année, ce sont les redressements fiscaux, résultat du harcèlement d’Ingrid Awadé, la nouvelle directrice des Impôts, qui ont généré des recettes considérables pour le budget. Or il n’y a plus de redressements fiscaux en vue, la plupart des sociétés qui refusaient de payer le fisc sont rentrées depuis dans les rangs. Selon des informations proches de la direction des impôts, Ingrid Awadé table sur des recettes douanières estimées à 60 milliards par semestre, soit 120 milliards. sur l’année, contre 70 milliards prévisionnels. Incroyables ! Ce sont donc les recettes douanières qui ont augmenté de 70 milliards comme par enchantement. Les spécialistes du budget y perdent leur latin, beaucoup attendent de voir tout dans le détail. Une enquête auprès des commerçants révèle le pot aux roses. Certaines sources estiment que les recettes auraient augmenté considérablement depuis avril ou mai, soit quelques semaines après l’arrestation de Kpatcha et Essolizam Gnassingbé. On sait que les membres de la famille ont beaucoup de sociétés de distribution qui importent beaucoup mais ne payent jamais les taxes de douane. Ingrid Awade les aurait mises désormais à contribution. Ensuite, tous les circuits commerciaux du Port autonome de Lomé sont mis en coupe réglée par la famille. Et Essolizam Gnassingbé serait tout comme beaucoup de ses frères et demi-frères, à la tête d’un puissant réseau de transitaires qui ne déclarent qu’une partie infime des droits de douane. Son arrestation et sa détention au Secret, aurait permis de contrôler désormais ce réseau. Si cela s'avère vrai, il faudrait sérieusement chercher un moyen pour arrêter la catastrophe. Les commerçants ont dû donc cette fois déclarer normalement, ce qui explique en partie les 70 milliards fantômes du budget. Mais ce n’est que la partie visible de l’iceberg. Il y a mieux que ça : si outre les enfants des grandes familles, il y a mille et un protégés du régime qui contrôleraient en réalité plus de 300 milliards de recettes douanières.
Une étude du PNUD commandée au patronat togolais en 2007 révèle que 25 milliards échappent aux impôts tous les mois, soit 300 milliards. Un chiffre faramineux qui pourrait faire gonfler le budget du Togo à 600 milliards. Selon un économiste, il est possible que tout l’argent que dépense Faure Gnassingbé pour la présidentielle vienne donc d’une partie des fonds récupérés. Faure Gnassingbé ne perd donc rien et achète la conscience des Togolais avec leur propre argent. Quoi de plus normal : en 2005, on les avait. massacrés avec des balles payées par le contribuable. Le comble est que pendant que le Togo se cherche avec des budgets insignifiants dépassant difficilement 300 milliards, les pays qui nous entourent ont chacun des budgets sans commune mesure avec ce qui se passe chez nous. Ainsi, pour 2010, voici quelques budgets de la sous-région.
Le Burkina Faso : 1 144 606 504 000 F CFA.
Le Niger : 734 729 902 000 FCFA.
Le Mali : 1 196,129 milliards.
Le Bénin : 1 267 407 000 000 FCFA.
Le Togo : 430 milliards contre 302 milliards en 2009.
Comment peut-on expliquer ce déphasage avec les pays qui envient le nôtre en matière de ressources de toutes natures ? Comment peut s’expliquer le brusque sursaut de notre budget (40 %) comme s’il a, à un moment donné, été sciemment maintenu à un niveau pour des raisons qui échappent ? Nous y reviendrons plus en détails.
Nouroudine
Rendez-Vous N°125 du 29 Décembre 2009
RV TRIBUNE LIBRE
IMAMAT À LA MOSQUÉE CENTRALE
Message du serviteur de Dieu Ali Sossah
Au nom de Dieu le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux, je dédie les bonnes œuvres d'Agoro Zakaiya pour l'intérêt de couvrir de sa bénédiction le Messager Mohamed (PSL), ainsi que ses proches et ses compagnons. J’exprime ce point de vue suite à l’article récemment publié au Journal Le Rendez-vous au sujet de l’imamat à la grande mosquée de Lomé. L’article a fait cas de la fatigue de l’imam Guimba, un constat qui a conduit à la désignation de quatre adjoints pour le remplacer. C’est dans ce sens que je me suis demandé si la désignation des quatre adjoints visait le progrès de l’islam ? Je dis non, tout au contraire, c’est une façon d’exclure certains. Depuis que l’imam central a été nommé en 1997, ses compagnons de lutte ont tous...
Comment arrêter de fumer (suite)
Documentez-vous, renseignez-vous. Recherchez les informations qui peuvent contribuer à renforcer votre motivation et vous aider à surmonter vos craintes. Lisez des articles sur... Le tabac (vous pouvez consulter le site www.tabac-info.net), sur les différentes façons de s’arrêter et sur les moyens de substitution qui existent. Demandez à d'anciens fumeurs de vous raconter leur expérience, parlez à des professionnels de santé (médecins, pharmaciens...) susceptibles de vous apporter informations et conseils. Revenez régulièrement à l’échelle qui mesure votre degré de motivation et attendez d'avoir un bon niveau de motivation pour passer à la phase de préparation.
Avez-vous confiance ? M. Ali Soussah, chargé des convertis à l'Union musulmane, le sait. Pourquoi aujourd’hui voulez-vous les écarter ? Ici, je voudrais vous parler de quelques éléments. Si vous arrêtez de fumer dès aujourd’hui, à combien estimez-vous vos chances de réussite ? Placez-vous sur une échelle de 0 à 10. 0 signifie : « je suis tout à fait sûr que je n’y arriverai pas ». 10 signifie : « je suis tout à fait sûr que je réussirai ». Entourez le chiffre correspondant à votre réponse. Si vous n'avez pas répondu 10 à cette question... Question. Qu’est-ce qui, selon vous, permettrait d’accroître votre confiance ? Arrêter en même temps qu’un(e) ami(e) ou votre conjoint. Arrêter à un moment où vous vous sentirez détendu et dans de bonnes conditions, par exemple au moment des vacances. Rencontrer un professionnel de santé qui vous donnera des conseils personnalisés. Testez vos réactions.
Quant à mes œuvres, je laisse Allah apprécier. Agoro a contribué à l’implantation au Togo de l’Agence des Musulmans d'Afrique (AMA) car il est celui qui a dissuadé le tout premier directeur, Hola Léka, quand celui-ci voulait emmener cette agence dans son pays, le Nigeria. Membre du bureau de l’Union musulmane du Togo au temps de feu Afoda, il a été l’acteur principal qui a permis à l’UMT d’acheter à Avéta 24 lots pour les cimetières musulmans. Il est l’un des fondateurs de l’association dénommée Sadakat Djarya, association qui a permis la construction de deux mosquées et quelques écoles islamiques. Cette injustice n’est pas. Essayez de retarder la. Première cigarette de la journée et de supprimer la « cigarette réflexe » comme celle que vous allumez machinalement en fin de repas. Arrêtez de fumer pendant une journée et observez vos difficultés. Si vous y parvenez, vous pouvez vous préparer à un arrêt prolongé. Si vous n'y parvenez pas, ne vous découragez pas. Ne vous dites pas « je suis nul, je manque de volonté, je n’y arriverai jamais ». Dites-vous plutôt : « pour le moment, j’ai du mal. J’ai observé mes difficultés, je serai donc mieux préparé la prochaine fois. » Fixez-vous alors une date pour une nouvelle tentative. Dans tous les cas, souvenez-vous qu'une bonne motivation et une préparation sérieuse sont les clefs de la réussite.
Seulement contre Agoro mais aussi contre AH Sossah. Originaire du sud dont la population, bien que minoritaire, n’est pas négligeable en islam, Ali Sossah et ses frères ont aussi un droit de regard dans la gestion de cette mosquée tout comme les communautés étrangères, les Haoussa. Mais pourquoi tout ce monde a-t-il été oublié ? Dans le choix des adjoints ? Si les initiateurs de cet imamat tournant veulent le progrès de l’islam, ils ne doivent pas nous oublier, c’est ça la justice. Les gens doivent aussi savoir que l’imamat n’est pas le seul problème de cette mosquée, mais il y a aussi la togolisation rampante en question.
L’État n’a pas octroyé 1 million de dollars pour le hadj. Suite de la page 5, payé 1.650.000 CFA pour son voyage. Les pèlerins n’ont pas besoin d’une aide quelconque de l’État car, par principe, le hadj n’est obligatoire que pour ceux qui ont les moyens. Cette somme est plutôt avancée à la commission nationale du hadj pour lui permettre de faire face aux premières dépenses en attendant que l’argent des pèlerins soit collecté puisque le pèlerinage s’organise au moins 5 mois avant le voyage.
C’est dire qu'une fois l’argent des pèlerins collecté, le million de dollars retournera à qui de droit. L’existence de cette commission nationale du hadj n’est pas une faveur que l’État fait à la communauté musulmane du... Togo. Soucieuse de son indépendance, l’Union musulmane du Togo, estimant qu’il n’avait rien d’alarmant, s’est d’ailleurs battue bec et ongle pour empêcher l'insalubrité.
Chers cadres, inspirons-nous du prophète et de ses compagnons pour faire progresser l’islam. Je suis le serviteur de Dieu Ali Sossah. Converti à l’islam en 1976, membre du bureau de l’UMT où je suis chargé des convertis, je fus aussi 2ème vice-président de la même Union de 1991 à 1997. Je suis le chargé des relations intérieures de l’Association Ahlsunna. Qu'Allah nous aide à comprendre Sa religion et à le servir.
Salam aleikoum, votre frère en islam, Ali Sossah.
En 2009, mise en place de ladite commission, mais les raisons d’État ont prévalu. Donc, le hadj qui a laissé une ardoise de 173.000.000 F CFA a été organisé par l’État togolais et non la communauté musulmane. C’est en toute logique que l’État en supporte les à-côtés. Pour le moment, nous ne voudrions pas énumérer les mille et un avantages que tirent les autres confessions. religieuses au dos des musulmans dans la République laïque du Togo. Bien plus que rampante, l’islamisation du Togo est galopante mais elle ne s’explique pas dans les arcanes de l’administration, c’est plutôt dans la nature même d’une religion qui puise sa popularité dans la phobie grandissante contre elle. Ainsi dit, s’il doit y avoir une religion d’État au Togo, elle est à chercher entre les paroisses et cathédrales.
Samir Rendez-Vous N°125 du 29 Décembre 2009
1 FTF RV SPORT
Qui est Séyi Memene? Nonobstant ses fonctions militaires et administratives qui l’ont déplacé de la direction du budget à celle des Gai Séyi Memene, Pdt du comité intérimaire de la FTF, services publics pour aboutir à l’administration des sociétés paraétatiques et interétatiques, depuis les années 70, le général Memène a consacré le plus clair de son temps au sport roi dont il est informé des problèmes aux niveaux national et international. Homme de relations, l’expérience, la compétence, le goût de l’initiative et l’ouverture d’esprit. Constituant sa force. Né le 02 février 1939, il se fait découvrir par l’ESSOR de Lomé à 16 ans alors qu’il venait de fouler le lycée Bonnecarrière. Il compte de 1958 à 1965 treize sélections.
De 1965 à 1972, entraîneur de DYTO de Lomé (championne du Togo de 1970 à 1973), de 1968 à 1970 vice-président de la Ligue de Football de Lomé, de 1970 à 1971, sélectionneur national, de 1971 à 1973, puis de 1977 à 1982, et enfin de 1992 à 1998, successivement président de la Fédération Togolaise de Football (FTF) de 1978 à 1983, président de l’UFOA, Union des Fédérations Ouest Africaines de Football, une union dont il est membre fondateur.
De 1985 à 1988, puis de 1993 à 1994, directeur général de la Police Nationale, de 1994 à 1995, secrétaire d’État chargé de la Sécurité, en 1994, membre du Comité Exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF).
Depuis 1998, vice-président de la CAF de 1998 à 2002, garde des Sceaux, ministre de la Justice, chargé de la Promotion de la Démocratie et de l’État de Droit. En octobre 2002, élu député à l’Assemblée Nationale où il fut président de la... Commission Défense et de la Sécurité
Fonctions administratives 1974-1989, Major des FAT 1978-1988, Administrateur du Port Auto-
‘Editorial-------------------------------------
FTF/ Le ballon rond au bercail
Suite de la Page 1
À 16 ans, Séyi Memene fut le plus jeune international togolais des années 50-60. Entraîneur de DYTO dès 1965, il fut président de la FTF de 1971 à 73, de 77 à 82, de 92 à 98. Déjà en 1972, il qualifie son pays pour la CAN. L’actuel vice-président de la CAF est donc un ancien joueur, technicien des pelouses, fils d’une région où tout le monde ne semble respirer que par et pour le football. Il est sollicité à la tête de la FTF dans un climat controversé. Tout le monde s’accorde à reconnaître que lui, au moins, n’a pas intérêt à asséner un coup fatal à l’enfant qu’il a vu naître, qu’il a initié aux premiers pas et inséré dans la cour des grands, le football togolais. Au grand maux, les grands remèdes. La FIFA et la CAF ont sorti les dernières cartouches pour défendre notre football. Que de prétentions, que d’ambitions et de préférences pour une transition à haut risque. Mais pour une dernière cartouche, ne tire pas qui veut, mais qui peut. Il faut un tireur d’élite qui s’y connaît. Six mois pour corriger plus d’une décennie de dégâts, il faut des qualités. Entre autres, la rigueur à la limite militaire, la connaissance d’un terrain miné par des conflits, l’amour passionné pour le football, voilà autant de qualités dont a besoin le technicien que la FIFA a enfin décidé d’envoyer en mission de sauvetage. Débarrasser le terrain de ses voraces, le déminer, reprendre en main un football déchiré, repenser ses plaies, diagnostiquer ses nouvelles exigences et mettre sur pied une équipe pour un décollage effectif. Telle est la mission, la feuille de route qui vient siffler la fin de la récréation et sortir le sport roi de son tâtonnement. Mais dans un pays où il n’a de compétence que d’appartenance ethnique ou politique, où Satan peut jouir du paradis pendant que l’Ange se débat en enfer, où les Les barrières entre la politique et le sport sont encore mal connues des responsables sportifs. Il faut un stratège, un audacieux pour de telles missions. Par expérience, les Togolais veulent bien compter sur le général Memene. Ils pensent qu’il faut balayer les anciens acteurs et que les nouveaux ne soient ni de près ni de loin liés aux anciens. Équation difficile, car il va alors falloir aller loin à la quête de ces oiseaux rares qui n’ont jamais senti l’odeur de la charogne sur nos stades.
L’émissaire de la FIFA en avisera, mais quoi qu’il en soit, l’équipe à venir devra être à la hauteur de votre soutien, de notre soutien. Le football, il est vrai, a perdu ses repères et ne savait plus où mettre la tête, mais au moins il savait d’où il vient. Il y est retourné pour puiser à la source afin de retrouver ses repères perdus. On peut y parvenir pour peu qu’on veuille dépassionner les stades, désintéresser le leadership footballistique, encourager les jeunes talents et enterrer les rancunes. Si les Togolais... affichent une réelle volonté, ils peuvent compter sur les qualités d’un militaire qui sait dépasser la rigidité de son métier pour s’accommoder à la souplesse civile. Dirigeant togolais le mieux connu dans les milieux footballistiques africains et mondiaux, il est un des rares barons du régime RPT qui a su garder l’estime et le respect de presque tous les Togolais. Pour une mission aussi difficile, le choix est bien motivé. Memene a déjà fait ses preuves, il ne reste qu’au public sportif togolais de faire en sorte que les mêmes causes produisent les mêmes effets.
Nom de Lomé 1982-1985, Directeur Général des Douanes 1993-1995, Directeur Général de la Sécurité Nationale 1995-1999, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation - Administrateur de la Régie Nationale des Eaux du Togo - Administrateur de la Compagnie Énergie Électrique du Togo - Administrateur de la BCEAO.
Distinctions honorifiques - Commandeur du Mérite Sportif en Côte d’Ivoire - Commandeur de l’Ordre du Mono au Togo - Commandeur. de Lion au Sénégal - Commandeur de l’Ordre National du Mérite Français en France - Officier de l’Ordre d’Arabie Saoudite - Chevalier de la Légion d’Honneur en France - Chevalier de l’Ordre Équatorial au Gabon.
Mordu du tennis qu’il pratique encore pour se maintenir, le Gai Séyi Memene est le Président de la Fédération Togolaise de Football depuis le mardi 22 décembre 2009. Il parle et écrit le français, l’anglais et l’arabe.
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