Issue
Le Rendez-Vous #120
- Hierarchies
-
Togo
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- Photographies (Togo) (4 items)
- Références (Togo) (77 items)
- Articles de journaux (1254 items)
- Title
- Le Rendez-Vous #120
- Publisher
- Le Rendez-Vous
- Date
- September 6, 2009
- issue
- 120
- number of pages
- 8
- Subject
- Barry Moussa Barqué
- Concours National de Récitation du Saint Coran
- Gnassingbé Eyadéma
- Fambaré Ouattara Natchaba
- Zakaryaou Tidjani
- Aboudou Assouma
- Séyi Mèmène (1939- )
- Alassani Saliou
- Hadj
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Togo
- Al-Muntadah Al-Islami
- Rassemblement du Peuple Togolais
- Union Musulmane du Togo
- Language
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0001283
- content
-
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AFRICAINE DE COURTAGE D’ASSURANCES ET GESTION DU PATRIMOINE. Le Président du C.O. de récitation du Saint Coran parle du Concours Dr. TIDJAM, Président du Comité d'Organisation. Quelques candidats de cette édition étant bien entendu les moyens. Nous n’avons pas un financement stable.
En 2009, le Togo a fixé le montant à 1.650.000 F CFA, les plus de 65 ans sont exclus du voyage ! Interview de concours « De 1960 à 1969, une seule personne récitait le Coran par chœur au Togo, aujourd’hui il y en a 260 ».
L’U.M.T., LE POUVOIR EN PLACE ET LES INTÉRÊTS DE LA COMMUNAUTÉ MUSULMANE DU TOGO.
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L’U.M.T., LE POUVOIR EN PLACE ET LES INTÉRÊTS DE LA COMMUNAUTÉ MUSULMANE DU TOGO
L’Union Musulmane du Togo (U.M.T.) a été et reste encore victime de l’emprise du pouvoir en place dans notre pays. Si la situation se limitait à la trentaine de membres de l’équipe dirigeante de la communauté, on ne se ferait pas de soucis. Ne dit-on pas souvent que « tel qu’on fait son lit, on s’y couche » ? Mais la situation devient tristement alarmante quand cette emprise, plus politique que religieuse, sur la plus grande instance représentative des musulmans du Togo se répercute sur les intérêts d’une communauté sans repère ni parrain. digne de ce nom. Comment est-on arrivé à ce stade ? Tout est à rechercher d’abord dans les méandres du système politique RPT. En homme politique averti et conscient du potentiel politique d'une communauté de plus en plus grandissante, feu Eyadema a jeté les bases de la façon dont il peut apprivoiser notre communauté afin de la manipuler à dessein. Fidèle à son principe qui estime que, « plutôt que d’avoir un diable en face, il faut l’avoir à ses côtés », l'homme a mis les moyens pour un rapprochement avec les sommités des musulmans et de fait avec la communauté. Les aînés tels que l’Honorable NATCHAB A, le Général MEMEN, le Conseiller BARQUE et l’actuel Président de la Cour Constitutionnelle ASSOUMA Aboudou, pour se limiter aux plus en vue, ont été commis pour servir de cordon ombilical entre le pouvoir et la communauté musulmane. Ainsi, rien ne pouvait se décider par rapport à la communauté sans eux. Pire, le choix des dirigeants de l’Union était plus une affaire entre eux et le pouvoir que celle de la communauté. communauté. Au vu et au su de tout le monde, la plupart des présidents de l’UMT ont été choisis de l'amont. Et ce choix était plus fonction des appartenances politiques que de toutes autres considérations. Les congrès électifs ont souvent été un faux-semblant qui cache mal des choix faits d’avance. Certes, nous savons que l’Islam fait obligation aux fidèles d’obéir à l’autorité que cette religion reconnaît comme issue d’une volonté divine. C’est Dieu qui donne le pouvoir, au même moment, il faut dire que l’Islam a prévu la façon dont une autorité doit être choisie pour qu’elle ne soit pas contestée. Au risque d’être étiquetés, nous ne sommes pas en train de demander que le choix de nos autorités religieuses soit désormais fait selon le cadre strict de l’Islam, mais le minimum qu’on peut demander c’est que l'on donne la chance à la communauté de choisir par la voie des urnes ses représentants. Que chaque candidat présente son programme de campagne et que de façon libre le plus offrant soit choisi. Ceci serait Le premier déclic pour la réhabilitation d’une Union musulmane qui n’existe plus que de nom. Une fois que chacun va se retrouver en le président élu, celui-ci aura pouvoir de mobilisation sur sa communauté. Il sera respecté et ses ordres connaitront un début d'exécution. Une fois que le président élu sait qu'il doit son mandat à la volonté d’une communauté politiquement hétérogène qui peut à tout moment le lui retirer, il ne sera plus un président béni oui-oui. Conscient que son institution est apolitique et que mieux elle est composée de tendances politiques diverses, il ne fera plus de chaque sortie médiatique une occasion pour louer le régime en place pendant que les responsables des autres confessions profitent de ces circonstances pour introduire leurs doléances. Malheureusement, c’est ce qui s'observe présentement et la communauté ne se réjouit pas de ce qu'une organisation religieuse se mue en un département politique pour lequel les désirs de l'équipe dirigeante sont des ordres. Tellement cette triste. La réalité est rentrée dans les habitudes que de plus hautes autorités politiques n’hésitent pas à déclarer publiquement que « la communauté musulmane est avec nous ». Or les musulmans, même ceux qui ne jurent que par le RPT, ne se réjouissent pas de cette amalgame entre politique et religion. Si cette communauté, tout comme les autres Togolais, ne peut pas contester ouvertement, elle le fait dans les comportements de tous les jours. Si tel était d'ailleurs le cas, les responsables RPT ne vont pas à chaque fois recourir aux enveloppes sur fond de prestation de serment sur le Livre Saint de l'Islam pour s'assurer de l’électorat musulman. C'est donc un faux-semblant. D'où ceux qui répondent au nom d’une communauté religieuse doivent faire un effort pour être au-dessus de la mêlée par rapport aux accointances politiques. Mais puisque notre Union n'a pas pu se débarrasser de ce manteau et que la communauté est incapable de dire tout haut ce qu'elle pense tout bas, ce qui se constate sur le terrain est l'anarchie, la non. Soumission à l'autorité de l'Union et le boycott des activités. Le ridicule est que les responsables de notre Union ont négocié trop moins cher leur peau. Tellement, ils ont mis la barre trop bas qu’ils ont fini par se faire ridiculiser, par perdre même aux yeux du pouvoir en place leur dignité. Les exemples, on en trouve à tour de bras. L'organisation du hadj a pris un coup parce que l'UMT a perdu son autorité. Elle n'est jamais parvenue à discipliner les agences dont la plupart jouit de la couverture des cadres civils et militaires du régime. Dès que l'UMT prend une sanction disciplinaire, les coups pleuvent et au finish, le président finit par se retracter car parfois ce sont des parrains politiques qui entrent dans le jeu. Difficile, sinon impossible, de faire régner l'ordre. Ainsi est-on parvenu à la déconfiture dans l'organisation du hadj. Conscient de cette réalité qui paralyse l'Union et la dépouille de sa crédibilité, les premiers responsables ont introduit une requête à qui de droit pour qu’on reconnaisse à l'UMT un statut particulier qui lui donnera un peu d’autorité par rapport aux vulgaires associations et agences. Cette requête pour solliciter un peu d'autorité a été motivée par le fait que lors d'un procès avec un chef d'agence de voyage, l’UMT a été considérée par les avocats de l'autre bord comme une association. Et donc, elle n'avait pas un droit de regard sur la vie d'une association concurrente ou d'une agence de voyage. Sur cette base, l'Union a perdu le procès et elle a écopé d'une amende de 13 millions suivie d'exécution.
Personne ne fait plus confiance à un regroupement plus politique que religieux, d'où la paralysie dans les activités. La commission Zakaat par exemple n'a jamais fonctionné car plutôt que de remettre leur zakaat à l'UMT, les donateurs préfèrent la remettre à des individus ou traverser la frontière avec, même si cela est contraire à l'Islam. Et pourtant, ce sont des activités de cette commission que l'Union devait trouver ses fonds de roulement. Suite à la PS. Rendez-Vous N°120 du 06 septembre 2009
RV INTERVIEW
Interview de Dr. TIDJANI, président du comité d'organisation de récitation du Saint Coran
«... il y a des difficultés, la principale étant bien entendu les moyens. Nous n’avons pas un financement stable.»
Le concours national de récitation du Saint Coran a fait du chemin. Treize ans revus, ce n'est pas rien pour une organisation aussi exigeante. Pour y parvenir, PA.E.E.M.T a besoin de compétences. Comme une fourmilière, il a fallu que les organisateurs, à tous les niveaux, se soudent en une grande famille : celle de l'Islam. La seule famille qui, puisqu'il n'y a jamais de groupe sans leader, dans le cadre de cette organisation, s'est suivie, mais peut-être, ne sont-ils pas les mêmes.
De ces meneurs, le plus emblématique aurait été le Dr. Sakaryaou TIDJANI, président de l'Ordre National des Pharmaciens du Togo. Le président du Comité d'Organisation du Concours National de Récitation du Saint Coran a toujours su accommoder ses idées avec les... sollicitudes quasi permanentes de cette activité islamique d'envergure nationale.
Parfois, notre équipe rédactionnelle s'est fait le devoir de forcer l'homme à rompre le silence sur l'organisation, ses difficultés et ses ambitions. Dans la mesure du possible, tout a été dit pour situer la communauté sur ce qui se passe derrière les rideaux dans le cadre de ce rassemblement unique en son genre au Togo.
Salam aléikoum M. le président, dans le cadre du concours de récitation du Saint Coran, notre lectorat voudrait savoir un peu de l'organisation, d'abord l'historique. Merci pour votre initiative et merci aussi pour tout ce que fait votre journal, toujours prêt à soutenir le comité dans l'organisation de ce concours.
Pour parler de l'historique, je vais être bref puisque, en tant que journaliste, vous nous avez suivis depuis longtemps, vous nous connaissez par rapport à notre histoire plus complètement. Nous sommes cette année à la 13ème édition de ce concours qui a commencé au niveau de l'université sous... L'initiative des élèves et étudiants musulmans du Togo, qui donc pour encourager la mémorisation du Saint Coran par la jeunesse musulmane, a initié ce concours pendant le mois béni de Ramadan. Chemin faisant, le concours a pris de l’importance et les jeunes qui avaient pris l’initiative ont exprimé le besoin d’un soutien des aînés pour rehausser l’événement, notamment au niveau de l’organisation. C’est ce qui est fait depuis six années maintenant et nous tenons ce concours sous l’égide à la fois de l’A.E.E.M.T. mais également avec l'appui des parrains de cette association qui animent le comité d’organisation.
Comme vous l’avez constaté vous-même, d’année en année, le concours prend de l'importance et se développe au niveau de l’organisation. Un enfant naît, grandit et c’est ainsi que ce concours a 13 ans cette année. Nous avons fait du chemin ensemble et nous remercions Dieu et je crois qu’aujourd’hui nous sommes unanimes sur le fait que le concours a connu un peu plus d’engouement et un peu plus d’innovation. Voilà. Pour l’historique, ce que je voudrais dire. Cet historique n'est pas sans difficultés. Quelles sont les difficultés qui vous reviennent chaque année ? Bien sûr, il y a des difficultés, la principale étant bien entendu les moyens. Nous n’avons pas un financement stable. Le budget du concours repose juste sur les appuis spontanés et volontaires des musulmans. Mais nous remercions Dieu, puisque chaque année, nous réussissons quand même à surmonter les difficultés tant matérielles que financières et nous profitons d’ailleurs de l'occasion pour encore une fois adresser nos vifs remerciements à tous les musulmans qui, soit à travers les tickets, soit à travers des dons, nous soutiennent. Puisque la plus grande difficulté se trouve être la collecte des fonds et étant donné que c'est une activité religieuse, est-ce qu'il vous arrive de penser au financement du monde arabe ? Sur ce, la tentation est réelle. Mais jusqu’à preuve du contraire, notre objectif n’est pas de nous tourner vers les pays musulmans étrangers. Notamment arabes. Nous souhaitons quand même que les musulmans togolais puissent, par un élan de patriotisme, pouvoir pendant le mois de Ramadan supporter et même financer cette activité. Dans le projet jusqu’alors, nous n’avons pas le chronogramme des grandes dépenses et nous pensons qu’à l’avenir nous pourrons stabiliser le financement en ayant recours peut-être à des actions de sponsorisation puisqu’après 13 années, nous estimons aujourd'hui que le concours est mieux connu et nous avons surmonté assez de difficultés et d'imperfections. Il est peut-être temps que nous commencions à vendre aussi ce concours pour pouvoir trouver des ressources de financement arabe.
M. le Président, qu'est-ce que cette année réserve comme dotation sans frontière ? Quels sont les responsables désignés pour particulariser ce grand monde qui vient ce dimanche au Palais des congrès ? En matière de lecture du Coran, les informations sont rares et au niveau de l'organisation, nous confirmons que ça va toujours être au Palais des Congrès. Pour le moment, si la plus... grande salle que nous avons dans le pays. Nous confirmons aussi que la retransmission se fera pour permettre aux musulmans qui sont à l'intérieur du pays notamment de pouvoir suivre l’événement et de bénéficier des avantages de cette lecture du Coran dans ce mois de Ramadan. Nous avons aussi maintenu le principe de parrainage de haut niveau. On l'a essayé l'an dernier et cette année encore on a
EDITORIAL
Le mois de Ramadan est une période de spiritualité accrue, l’évidence d’un rapprochement entre l’adorateur musulman et son Créateur. Ramadan au Togo, c’est aussi et surtout une histoire de confiance renouvelée entre un regroupement d’élèves et étudiants musulmans et toute la communauté musulmane de notre pays. Une histoire de dévotion qui dure plus de 20 ans grâce à vos contributions financières quand on sait que l’argent est le nerf de toute guerre. Des amphis de l’université de Lomé à la mythique salle du Palais des Congrès de Lomé, que de chemin parcouru ! Que de défis, à priori insurmontables pour une organisation. aussi jeune que l’A.E.E.M.T., mais relevés ! Pourtant, quand elle lançait cette initiative, personne n’imaginait que les bases de l’une des plus grandes manifestations musulmanes au Togo venaient d’être posées. Personne n’osait penser que 13 ans après, cette activité finira par forcer les portes des ménages musulmans togolais au point de devenir un phénomène de Ramadan solidement ancré dans le subconscient collectif des musulmans de notre pays.
L’on se rappelle avec émotion et exaltation comment le Palais des Congrès a été pris d’assaut en 2002 quand pour la première fois cette activité a été transférée à ce lieu. Elles sont encore vivaces dans nos esprits, les images du monde fou bloqué à l’entrée de la salle. Une hystérie collective qu’un imam n’a pas hésité à nommer « la fête du Coran au Togo ». C’est sûrement l’élément déterminant qui a poussé le comité d’organisation à assurer depuis quelques années une retransmission en direct. La finale qui se déroule ce dimanche est la résultante de plusieurs mois de Dur labeur, le couronnement d’un travail intensif de sélection étalé sur toute l’année. Au demeurant, l’ampleur prise par cet événement impose de plus en plus d’exigences. Cette belle prouesse d’une organisation qui ne bénéficie d’aucun financement extérieur ne doit pas occulter l’évidence d’un fait : la nécessité de mieux l’asseoir en la professionnalisant de manière à rompre avec l’amateurisme. Ce nouveau défi impose ainsi aux organisateurs l’impératif d’être à la hauteur de l’ampleur d’un tel événement. Cet état de faits implique de plus en plus de lourds investissements. Nouroudine a retenu ce principe pour non seulement permettre aux musulmans qui occupent de hautes fonctions de rehausser l’événement par leur présence et par leur implication, mais également pour en retour les honorer et les remercier par rapport à l’exemple qu’ils donnent à la jeunesse à travers leurs actions au niveau de la population musulmane du Togo. Nous maintenons aussi le principe du ticket d’entrée parce que l’objectif de ces... Tickets d'entrée, c’est pour gérer l’entrée et les places à l’intérieur. Cette année, nous avons ramené les tickets à 500 F pour permettre aux jeunes d’accéder à la salle et quelques tickets à 1 000 F pour pouvoir réserver des places aux aînés qu’on ne peut pas mettre avec les petits. Donc, la population aura à payer 500 F pour entrer, mais encore une fois, je tiens à rappeler que l’achat des tickets n'est que symbolique, car si vous faites les calculs, ils rapportent au grand maximum un million à un million cinq cent mille, et cela ne représente qu’une petite part du budget du concours. Voilà en gros les dispositions prises au niveau de l'organisation.
L'année passée, la salle était à moitié pleine pour ne pas dire à moitié vide. Aussi, la retransmission en direct sur des chaînes a été effective. Peut-il y avoir un rapport entre la retransmission et ce manque d'affluence ? Je vous remercie. Vous touchez du doigt une réalité, un problème qui a été très remarqué l’an dernier et cela s’explique par plusieurs raisons. C’était la première fois que nous avons une salle pas tout à fait pleine, mais les explications à mon niveau sont peut-être nombreuses. Les plus importantes sont que d’une part, la retransmission a dû réduire l’engouement des frères qui ont jugé facile de rester dans leur salon pour regarder l’émission que de se déplacer en temps de carême au Palais. Mais je crois que ce raisonnement est malheureux pour la simple raison que la retransmission ne donne pas la totalité des traits sur l'événement. Il est évident que celui qui est dans la salle ne fait pas que regarder ni écouter mais en plus, il participe de par sa présence. Il voit tous les détails de ce qui se fait dans la salle et il se consacre un peu plus pleinement à une activité religieuse.
Suite à P7 Rendez-Vous N° 120 du 06 septembre 2009
___________________________RV RELIGION____________________________
Interview de Oustaz Salé Al-Hassan, imam de la Mosquée du port et président du jury « De 1960 à 1969, une seule personne récitait le Coran par chœur au Togo, aujourd’hui il y en a 260. Parmi les compétences constamment sollicitées pour rendre possible le concours national de récitation du Saint Coran, se trouve un jury armé des compétences coraniques afin de rendre possible l'évaluation des concurrents. Les imams se sont toujours complétés dans cette noble mais délicate tâche d'évaluation. Suivre un candidat, savoir l'arrêter, le relancer, l'assister et évaluer le produit de sa psalmodie, cela n'est pas à la portée de tout le monde.
De nos oulémas qui se sont toujours montrés disponibles devant cette tâche se trouve l'imam du port autonome de Lomé, Malam Alassani Saliou. Organiser un concours national, c'est une chose, pouvoir lui donner les moyens pour répondre aux critères internationaux, c'est une autre. Habitué aux compétitions internationales, Malam Salé, souvent président du jury, pense qu’il est grand temps que les Togolais donnent aux lauréats de cette compétition, la chance de faire parler d’eux à l’échiquier international.
Salam aléikoum Oustaaz, Nous sommes dans le mois béni de Ramadan, encore appelé mois du Coran, et chaque année, ce concours s'organise dans ce mois. Pouvez-vous nous en expliquer les raisons ? L’organisation de ce concours se fait effectivement dans ce mois béni, le mois de Ramadan. Allah a valorisé Son Livre et ce mois. Le Saint Coran n’est pas le premier Livre révélé, avant lui, il y en a eu. Le Coran est le dernier Livre dans l’ordre des révélations, mais en même temps le plus important des livres révélés.
Premièrement, Il a glorifié sa parole, c’est-à-dire le Coran, et Il a placé le jour le plus valeureux de tous les jours de l’année dans ce mois. Ce jour équivaut à 1000 mois. Ensuite, Il a choisi le meilleur des Prophètes pour lui révéler le Coran. Donc, ceci fait trois choses : un Livre saint élevé au-dessus de tous les autres, révélé au meilleur des Prophètes dans le mois le plus béni. Allah a déclaré dans le Saint Coran : "J’ai révélé le Coran pendant le mois de Ramadan, qui constitue le chemin et une lumière pour les hommes." Ensuite, Dans le même mois, vous voyez qu’on organise des concours de récitation du Saint Coran, car c’est dans ce mois que l’Archange Djibril descendait auprès du Prophète (SAW) pour réviser avec lui le Coran. Ils ont parcouru ce Livre à plusieurs reprises. Ce qui fait une obligation pour les musulmans de le lire le plus souvent pendant ce mois. Pour cela, de toutes les activités islamiques, organiser un concours de récitation du Coran est la meilleure chose dans Rendez-Vous N° 120 du 06 septembre 2009 ces moments. Tout ceci fait qu’on appelle ce mois le mois du Coran.
Vous êtes président du jury du concours de récitation du Saint Coran depuis plusieurs années et, d'après nos informations, avant d'arriver là, vous avez déjà participé à de grands concours en tant que candidat. Selon vous, qu'est-ce qui entre en jeu pour mémoriser le Coran ? La mémorisation du Coran demande un grand effort, car au temps du Prophète (PSL), ses compagnons mémorisaient le Coran à pas de caméléon. S’ils prennent cinq versets par exemple, ils ne... Les dépassent pas sans les avoir mémorisés et après s’être rassuré de la mémorisation, ils doivent mettre le message qu’ils véhiculent en pratique avant d’évoluer vers d’autres versets. Ce qui veut dire qu’en matière de mémorisation, il faut aller pas à pas. C’est pour cette raison que le Prophète a dit à ceux qui veulent mémoriser le Coran de ne pas s’éloigner de ce dernier car ce qui est déjà appris peut se sauver à tout moment. La seule manière d’éviter cela, c’est de le lire le plus fréquemment possible. Réviser les parties qu’on veut mémoriser lors des prières surérogatoires et toutes autres prières et petit à petit, l’on finira par l’avoir en tête. Se rassurer que le Coran ait été mémorisé ne signifie pas qu’on doit arrêter la révision. Il faut réviser de temps à autre au risque de tout oublier.
Y a-t-il un secret pour aider dans la mémorisation du Saint Coran et dans son maintien en tête ? Un compagnon dit au Prophète (PSL) : « Quand je lis le Coran, je n'arrive pas à le garder en tête ». Le Prophète lui... répondre qu’il faut se purifier et éviter les péchés. Celui qui veut mémoriser le Coran et qui commet beaucoup de péchés n’y parviendra jamais. Dans cette logique, le Prophète, répondant à une question d’un compagnon, a demandé à ce dernier de suivre le chemin de Dieu puisque le Coran est un savoir d’Allah. La lumière d’Allah ne peut pas abriter celui qui est souillé de péchés. Cette lumière, Dieu ne peut pas la donner à celui qui n’est pas dans le droit chemin. Seuls ceux qui arrivent à s’écarter le plus possible des interdits et autres peuvent avoir le Coran en tête. Après l’avoir eu, s’ils dévient, la mémorisation partira d’elle-même.
Depuis que vous présidez le jury, quelle appréciation donnez-vous par rapport à la prestation des candidats, surtout les jeunes togolais ? La lecture du Coran en général au Togo s’améliore d’année en année. Mais pour les gens qui viennent suivre ce concours, l’appréciation peut être autre, car certains jugent la qualité de la récitation par rapport à la voix. Ils peuvent qualifier Le concours de niveau bas, mais celui qui regarde avec l’œil de spécialiste voit qu’il y a de l’amélioration. La musicalité de l’Arabie Saoudite. Il est en train de se rendre compte, mais elle n’est qu’un critère secondaire. Nous pouvons dire que le niveau de la lecture du Coran s’est beaucoup amélioré. Nos élèves et étudiants qui vont aux écoles occidentales ont beaucoup évolué en mémorisation du Coran, de même que les élèves qui sont essentiellement dans les écoles coraniques.
Pour preuve, il fut une année où, au Ghana, lors d’un concours de récitation du Saint Coran, les Togolais ont ravi les 2ème, 3ème, 4ème et 5ème places. C’est à la sixième place que le Ghanéen est arrivé. La concurrence a grandi dans les habitudes des enfants. En plus, les institutions comme Al Muntada, le Centre Culturel Islamique et l’A.E.E.M.T. ont assez contribué.
Il faut dire que pour ce seul mois de Ramadan, il y a environ huit concours qui sont organisés à ma connaissance. Tout ceci cultive la ferveur au niveau des jeunes et la... La lecture va de l’avant. Environ combien de personnes ont pu avoir le Coran en tête à la date d’aujourd’hui au Togo ? De 1960 à 1969, c’était une seule personne qui maîtrisait par cœur le Coran au Togo, mais aujourd’hui, il y en a 260. Après lui, les efforts se sont poursuivis jusqu’à l’arrivée d’Al Muntada au Togo. Mais c'est vraiment après 1975 que les choses ont commencé à changer de façon significative. Néanmoins, il a fallu l’installation d’Al Muntada pour qu’il y ait une révolution dans la mémorisation du Coran. Cette association islamique internationale a créé plus de 25 cercles coraniques, dont 4 à Lomé et 7 à Sokodé. La région de la Kara en comptait 12 et 2 dans les Savanes. Une bonne partie des candidats aux différents concours est passée par ces cercles coraniques. Les uns allaient à la fois à l’école coranique et occidentale, les autres se sont limités aux cercles. Donc aujourd’hui, nous pouvons compter jusqu’à 260 personnes qui maîtrisent le Coran et ceux qui tendent vers la fin de la mémorisation sont. Environ 95. Que faites-vous pour qu’à la sortie de ce concours, ceux qui ont acquis tout le Coran n'oublient pas ce qu'ils ont appris ? Nous sommes en discussion avec tous les acteurs qui œuvrent pour la promotion de l’Islam afin de voir si on ne peut pas créer un institut pour améliorer et conserver cet acquis. Il faut, de façon scientifique, réorganiser la chose afin d’un travail plus professionnel dans tous les domaines de la lecture. Il y a sept, voire dix différentes façons de lire. Par exemple, il y a présentement un jeune Togolais sorti de ce concours qui a eu une bourse d’étude pour se perfectionner dans toutes les façons de lire. Il est déjà diplômé dans cinq catégories et il cherche à tout parfaire. Voilà un cas. Qu'avez-vous comme conseils pour les organisateurs de ce concours ? Je félicite l’AEEMT et le comité d’organisation pour le travail abattu. Mais c’est le poids du concours qu’il faudrait renforcer, car souvent les candidats pour la catégorie de ceux qui compétissent pour le Coran entier sont. insuffisants et le temps aussi ne nous suffit pas. Ce qui fait que nous n’arrivons pas à réunir tous les éléments d’un concours de récitation digne de ce nom. Par exemple, le nombre des questions est insuffisant par rapport à ce qui se fait sur l'échiquier international. C’est ce qui fait que lorsque nos candidats se présentent à de grands concours internationaux, ils sont confrontés à des problèmes, car là, les questions sont plus nombreuses. D’où il faut renforcer le niveau du concours.
Et si nous pouvons, avec le soutien de nos cadres musulmans, mettre les moyens pour organiser un concours de ceux qui ont mémorisé le Coran entier et qu’on ne s’en tienne pas seulement à celui organisé pendant le mois de Ramadan, ce serait une bonne chose. Nous avons des potentialités, mais il faut les former en réorganisant les compétitions. Par exemple, quand nous étions allés à Dubaï avec le candidat qui a représenté le Togo, c’était le Nigérian qui était le premier et le Libyen qui venait en deuxième position. J’ai approché la délégation du Nigeria pour savoir ce qu’est leur secret pour que dans presque toutes les compétitions de lecture du Saint Coran, leurs candidats soient parmi les meilleurs. Ils m’ont dit qu’ils organisent des préliminaires régionaux de récitation du Coran entier et les meilleurs qui sont censés représenter leur pays à l’étranger sont connus et sélectionnés comme tels trois ans avant ledit concours. Pendant tout ce temps, les candidats sont soumis à une préparation intense.
Par exemple, on rassemble tous les candidats, ils lisent les sourates l’une après l'autre. Si on prend la sourate Al-Baqarah par exemple, le candidat lit et le maître écoute. S'il fait une faute, le jury considère qu'il n’a pas maîtrisé. Il reprend la révision pendant quelques jours avant de revenir pour le même exercice. C’est lorsqu’il arrivera à lire la sourate jusqu’à la fin sans faute, suivi d’un questionnaire sur les différentes composantes de cette sourate, qu’il peut passer à une autre sourate. Après un tel exercice trois ans durant, on On peut considérer le candidat comme présentable à des concours internationaux. Ainsi, on est sûr d’occuper un rang parmi les dix premiers. Mais ici au Togo, c’est à quelques semaines de la tenue des concours internationaux que les candidats sont choisis, et de quelle façon ? Ce concours ici présent est déjà un boulot, mais il faut le parachever. Les initiateurs ont besoin de toutes les compétences, surtout des moyens financiers. Il faut que nos autorités musulmanes les aident à faire mieux, de même que ceux qui ont les moyens pour booster ce qui se fait. Ceci aidera à entraîner davantage nos lauréats pour une meilleure représentativité internationale.
Après ces concours, il arrive que des candidats représentent le Togo sur le plan international. Comment vous organisez-vous, et surtout quels sont les critères de choix pour répondre à l’échelle internationale ? Avant, celui qui a gagné et que nous jugeons que son choix n’a rien à voir avec le hasard et qu’il a effectivement maîtrisé la chose, on peut le choisir pour... Aller au nom du pays. Mais il y a de cela 3 ans, nous constatons un certain cafouillage. Vous allez apprendre que quelqu’un est allé à Dubaï et vous ne savez pas ce qui s’est vraiment passé et sur quelle base il a été sélectionné. Sinon normalement, il faut rassembler tous ceux qui ont ce savoir et sélectionner celui qui peut représenter valablement le pays comme ce fut le cas quand j’ai conduit un jeune Togolais à Dubaï.
Il a occupé un rang honorable quand bien même il n’était pas le premier. Son score a réhabilité notre pays qui risquait à l'époque, à cause d'un résultat toujours médiocre, d’être écarté de la liste des pays qui ont droit à la participation. Avec ce succès, le Togo s’est vu honoré sur le plan mondial. Il ne faut pas ignorer l’effort de ceux qui l’ont suivi.
Donc ce qu’il nous reste à faire, c'est aussi le choix des candidats internationaux dans les règles de l’art pour que ceux que nous envoyons se placent sur les hautes marches du podium.
Réalisée par Nouroudine I « RV REPORTAGE Le choix des Les candidats qui participent à la finale de ce concours national ne se font pas au hasard. C'est le fruit d'une série de présélections préfectorales, régionales et interrégionales. La phase ultime avant la finale de Lomé, c'est-à-dire les interrégionales de cette année, s'est jouée le dimanche 31 août 2009. Les villes de Kara et d'Atakpamé ont eu l’honneur d'organiser les deux compétitions où se sont affrontés les candidats des cinq régions du pays. À Kara, le Palais des Congrès a été le cadre pour la circonstance. Les différents candidats ont brillé du début à la fin. Sur 54 candidats toutes catégories confondues, dont 30 à Kara et 24 à Atakpamé, 12 de chaque pôle ont été retenus pour la finale de ce dimanche 06 septembre 2009. C’est donc 24 concurrents qui doivent s’affronter à la finale. Cette journée de dimanche promet donc des étincelles dans une salle habituée à ces genres de rencontres et qui a sans doute refait sa parure pour la circonstance afin de ne pas décevoir les attentes d'un engouement de plus. en plus grandissant pour la plus grande manifestation islamique de notre pays. Voici l'album photo des candidats retenus aux interrégionales pour la finale.
CATEGORIE NABA’I
ABOBAKA Moubarak
SAMBA Fadal
SALAOU Mariam
BOUTONOU Rachida
CATEGORIE MOUDJADALA
CATEGORIE YASSINE
ATAKOURA Nouratou
SIDABA Rachid
TOURE Ayouba
MOUHAMED Mouzakir
TCHAGOLE Abdoul
Manaf AKPO
Mourdjana TCHATCHIBARA
Walilou
CATEGORIE NISF
ABDOURAZAK Abdou Raouf
AGORO Farida
MOHAMED OURO-BODI Abass
Abdoul Kabir
CATEGORIE A’ANROF
Association des Elèves et Etudiants Musulmans au Togo
1 CONCOURS NATIONAL DE RÉCITATION
LISTE GÉNÉRALE DES CANDIDATS DU SAINT CORAN
0 édition | N°
NOM PRENOMS SEXE AGE SECTION ETS. NIVEAU
I CATEGORIE NABA'I (4 candidats)
1 ABOBAKA Moubarak M 10 Kloto EPP Agoe Kondji CM1
2 BOUTONOU Rachida F 10 Gléi Franco Arabe CM1
3 SALAOU Mariam F 5 Kozah CP
4 SAMBA Fadal M 10 Tchaoudjo
CATEGORIE MOUDJADALA (4 candidats)
1 ATAKOURA Nouratou F 13 Golfe Nord ISI Dévotion 4eme
2 KADIRI Djéwériya
3 SIDABA Rachid M 13 Tchaoudjo Kloto Daroul Qoufane CEG
30 Août
3ème 5ème 4
TOURE Ayouba M 12 Tchamba CEG Ville 1
5ème O.
CATEGORIE YASSINE (4 candidats)
1 AKPO Mourdjana F 16 Golfe Nord
2 MOUHAMED Mouzakir M 18 Kozah
3 TCHAGOLE Abdoul Manaf M 19 Tchaoudjo
4 TCHATCHIBARA Walilou M 12 Anié
CEG Zongo
CEG Dongoyo
CEG Komah
CEG Anié
Ville 2
3ème 3ème 3ème 5ème
CATEGORIE NISF (4 candidats)
1 ABDOURAZAK Abdou Raouf M 18 Oti
2 AGORO Farida F 16 Golfe Nord
3 AN’Nour CSI Zongo 4ème
4 MOHAMED Abass M 18 Assoit
5 OURO-BODI Abdoul Kabir M 16 Golfe Nord
CATEGORIE A’ANROF (4 candidats)
1 KALFA-BIAOU Charifou M 20 Assoli
2 OURO-AGOUDA Samiratou F 17 Golfe Nord
3 TCHAMOLA Adjara F 18 Tchamba
4 TCHASSAMA Djalilou M 18 Golfe
UL UFA CSI Zongo
Lycée de Bafilo
CSI Zongo
CEG Ville 1
Univ. de Lomé
5ème 1er A4
Tle D 1er D 4ème 1re An
ALFA-BIAOU Charifou
OURO-AGOUDA Samiratou
TCHAMOLA Adjara
CATEGORIE KAMIL
TCHASSAMA Djalilou
ABOUBAKAR DARO Taofik
Abdou Razak
L’U.M.T, LE POUVOIR EN PLACE ET LES INTÉRÊTS DE MUSULMANE
Suite de la P2
Tous les Projets, si projets il y a, conçus par l’UMT, n’ont jamais connu d’exécution car les caisses ont toujours été vides. Actuellement, l’UMT se retrouve sans rien. Il y a quelques mois, pour une sortie d’une délégation en ARABIE SAOUDITE, l’institution a dû se résoudre à contracter des prêts pour acheter les billets d’avion.
LA COMMUNAUTÉ DU TOGO
Le comble du ridicule est qu’en lieu et place d’une suite favorable à la fameuse lettre demandant aux autorités en place de restituer à l'Union son pouvoir enterré par les interférences politiques afin qu’elle organise mieux le cinquième pilier de l’islam, il a été décidé, par arrêtés et décrets, la création d’une commission nationale pour redresser la barre dans l’organisation du hadj. Mieux, cette commission est née mais l’UMT est à peine représentée. Une façon de tirer l'oreille à nos autorités religieuses pour leur incapacité à organiser leurs affaires. Les autorités en place ont déjà oublié que cette incapacité tire ses origines de la politisation à outrance qu’elles. ont institutée et qu’elles continuent par entretenir à l’UMT. Le hadj se fait donc pour la communauté musulmane sans l’union musulmane. La dernière surprise vient de la mise en place de la commission vérité, justice et réconciliation. Pour ces genres de situations, les gens s’attendaient à voir un représentant de l’union musulmane à la présidence ou à la vice-présidence. Malheureusement, tout en respectant les deux personnalités musulmanes actuellement dans la commission, il faut dire qu’aucune des sept propositions faites par l’Union musulmane sur demande de l’autorité n'a été retenue. Un exemple de plus pour dire à l’UMT qu'elle n'est plus qu'un pétard mouillé dont on ne craint plus rien.
Alors que les autres confessions informent juste l’autorité de leurs activités importantes et du choix de leurs représentants, les musulmans doivent s’en remettre pieds et mains liés à l’autorité qui décide quoi faire et qui choisir pour telle ou telle place. Voici comment nous jouons le sur place. En Côte d’Ivoire par Exemple, on trouve une union musulmane organisée et qui a les moyens de sa politique, ses intérêts ne sont pas piétinés par les considérations politiques. Elle s’est organisée, par exemple, de façon à ce que chaque imam digne de ce nom ait un salaire. Nul ne peut être imam s’il ne peut parler à la fois l’arabe et le français. Ceci oblige les oulémas au recyclage.
Mais ici, c’est le laisser-aller, rien n’est organisé. Certaines représentations pour des institutions islamiques ont même, à un moment donné, été assumées par des non-musulmans. Les bourses islamiques se gèrent sans que l’UMT sache qui fait quoi. Des candidats vont représenter le Togo à l’extérieur pour la récitation du Saint Coran sans que l’UMT sache comment ils ont été choisis.
L’État tire profit de la coopération avec le monde arabo-musulman sans que l’UMT ait sa modeste contribution à apporter. Mieux, des dotations à l'endroit de la communauté musulmane finissent dans les couloirs de l’administration politique. Jusqu’à quand cela doit-il continuer ? Il faut un... véritable leadership musulman pour prendre le problème à bras le corps. Le chantier est vaste. C'est ici qu’il urge de se battre pour que, pour une fois, le prochain président de l’UMT tire son pouvoir de la voie des urnes. Les autorités et cadres musulmans nommés plus haut semblent avoir pris conscience du mal. Aux dernières nouvelles, il semblerait que les réunions se multiplient. Il se dit aussi qu’au menu des discussions se trouva le problème de l’imamat dans les mosquées. Initiative louable mais nous espérons qu'ils tiendront compte de ce qu’il y a eu un véritable faux pas qui mérite d'être corrigé. Car il n’est jamais trop tard pour bien faire, la communauté compte sur leur bonne volonté et pense qu’ils sont capables de rectifier le tir.
Abi-Alfa Rendez-Vous N° 120 du 06 septembre 2009
RV DOSSIER ENQUETE -________z
LE CALVAIRE DE L’ENSEIGNANT TOGOLAIS « Tant vaut l'école tant vaut la nation ». Cet adage porteur d'une vérité indéniable semble ne pas toucher les dirigeants togolais. Pas besoin d'une loupe. pour se rendre compte que l'éducation reste leur dernier souci. Nous n'en voulons pour preuve que les conditions de vie et de travail des enseignants. Le régime en place n'a ménagé aucun effort pour maintenir les fonctionnaires mais en l’occurrence les enseignants dans une situation peu enviable. Un enseignant s'est amusé à demander à ses élèves ce qu'ils voudraient comme carrière. L’un d’entre eux a longtemps hésité entre l'enseignement et le métier de croque-mort (laveur de cadavres). Enfin, il a fini par se pencher vers cette dernière carrière. Tant le métier noble qui forme les cadres d'un pays est méprisé qu'on est en droit de se demander ce que l'enseignant a fait pour mériter ce sort. Même s'il faut reconnaître un semblant de réformes, il est aussi évident que la fonction enseignante constitue la cinquième roue du carrosse. Tout d’abord, l’enseignant a perdu son titre d'antan de pilier de développement depuis que le Président père les a confondus aux assaillants pour avoir réclamé leurs droits par une Grève. C’était le début d’un véritable parcours de combattant. Depuis lors, les revendications provenant de ce secteur sont reléguées aux calendes grecques. Toutes primes et autres avantages lui revenant de droit sont coupés sans explications fondées. C’est ainsi que le "maître", comme on l’appelle communément, ne représente que son ombre au sein de la société dans laquelle il est censé représenter l’État. Il devient un roi sans couronne, un moine sans habit.
Comment cela peut-il en être autrement si monsieur l’enseignant baigne dans des dettes et que, par excès de problèmes, il devient un visiteur fidèle des tavernes de boissons locales ? Dans son "bureau", c’est-à-dire la salle de classe, sa situation n’est pas luisante. Étant le seul capitaine devant faire régner l’ordre devant cette fourmilière d’enfants avec sa seule voix comme arme, personne n'aimerait être à sa place. Il finira donc sa salive à parler, à répéter et à corriger ce que les parents n'ont pas su ou pu faire à la maison. Au lieu de constituer un... Modèle pour les enseignés, il donne l'image du contraire car la seule chemise blanchie par l'usure du temps, le pantalon parfois raccommodé, les démotive et pour cause : la prime de l'habillement est ignorée. En cela, comment voulez-vous qu’un élève écoute un enseignant qui le déconseille d’aller au Nigeria ou au Gabon au moment où le même élève le voit pousser sa moto pour la démarrer ?
Au même moment, l’enseignant, droit dans ses bottes, est pétri d’une mission : celle de mouler des citoyens de demain, sociables et dépouillés de tout comportement pervers. Une mission ratée d’avance car rien de l’enseignant tel qu’il est aujourd’hui n’inspire respect ni estime, et moins encore espoir de la part des élèves.
De plus, avec ses autres collègues fonctionnaires, le "teacher" est perçu comme un agent de l’État de seconde zone. Et la raison est toute simple : les hauts décideurs l’ont voulu ainsi. Sinon, comment comprendre le statut d’auxiliaire pour un enseignant qui a passé le concours comme les autres ? Fonctionnaires et qui a le même niveau qu’eux ? En vertu de quelle loi doit-on couper 10 % de son salaire pendant tout le temps de son statut d’auxiliaire ? Que deviennent ces 10 % ? Il y a des auxiliaires de justice, des auxiliaires médicaux, mais un enseignant intervenant dans une matière est auxiliaire par rapport à qui ou à quoi ? Seules les escapades de nos dirigeants pourraient être une réponse exacte. Ce n’est plus un secret pour personne qu’un enseignant, parfois venant de la campagne la plus éloignée, doit faire plusieurs tours au guichet avant de percevoir son salaire, surtout s’il est auxiliaire, parce que clôturant la liste des fonctionnaires par pertinence.
Comme si cela ne suffisait pas, tout acte posé par lui est comme une traînée de poudre tant sur le plan social que professionnel. Au moment où la plupart des bureaux de l'administration sont fermés, la seule absence de l’enseignant à son poste suscite la colère même du chef du village. Au-delà de toutes ses tâches, l’enseignant est un tout : enseignant, parent, conseiller, un mentor, parfois même une assistance sociale. Puisqu’il n’est pas rare qu’il rencontre des enfants qui, par manque de quoi manger, régressent dans leurs études et que, poussé par le bon sens, il est moralement obligé de porter secours, souvent avec l’ingratitude comme seule récompense. Ce serait trop oser de citer ici tout ce que l’enseignant fait pour la bonne marche de la Cité, mais toujours payé en monnaie de singe. L’ingratitude est d’autant plus grande qu’il supporte toutes les critiques de l'échec des enfants et, au même moment, en cas de réussite, les enfants sont les seuls héros de l'examen. Tout ce tableau que nous avons dressé n’est que le fruit d’une mauvaise gouvernance. Le dernier des politiques sait qu'il ne sert à rien de gouverner sans prévoir. Par conséquent, les structures et plans de l’éducation doivent croître avec la population. Mais malheureusement, par une négligence sadique ou par une cécité politique, tout ce qui est en relation avec l’éducation est les frais. du Hadj 2009 fixés à 1.650.000 F CFA. Le hadj devient de plus en plus exigeant au fil du temps. Les frais à consentir pour répondre au rendez-vous du cinquième pilier de l'islam sont fixés à 1.650.000 F CFA. Depuis cinq ans, le coût du pèlerinage n'a cessé de grimper. De 1.200.000, on est passé à 1.250.000, 1.350.000, 1.500.000 puis 1.650.000. Telle est la nouvelle donne à la sortie d'une séance de travail de la commission nationale du hadj. Il se dit même que n'eût été l'intervention du ministre Bodjona qui a demandé à ce que les organisateurs serrent la ceinture au niveau des dépenses, la barre était montée à 1.750.000 F CFA. Ce n'est relégué au dernier plan. On n’a pas besoin d’être devin pour s’en convaincre. Les locaux des hautes administrations de l’éducation sont loin d’être enviables. Pendant que les véhicules ne contiennent plus dans les garages de certains ministères, et que le garage central se vide par les détournements à peine voilés de voitures, celles mises à la disposition des inspections. appartiennent au siècle dernier. À cela s’ajoute le manque chronique de carburant pour des visites des établissements pour leur bon fonctionnement. Que de fois les parents d’élèves ont cotisé soit pour réparer des véhicules des inspecteurs soit pour payer les enseignants volontaires ou autres. Dans cette situation et pour des raisons électoralistes, le gouvernement a proclamé la gratuité de l’école au primaire. Une gratuité que beaucoup considèrent comme un remède se trouve être pire que le mal parce que là encore l’imprévoyance a éclipsé la volonté de bien faire. Pour ne pas trop fourrer le nez dans cette affaire, passons.
Pour avoir passé au peigne fin cette situation, ce serait superflu de s'étonner de la baisse de niveau à tous les égards. Nous ne sommes pas loin du cas chilien. Pas la seule surprise, on parle aussi du fait que les personnes âgées de plus de 65 ans ne peuvent pas faire le hadj. Cette dernière décision a été un sujet de discussion lors d'une rencontre entre pays arabes. Cela fait déjà Échos dans nos milieux. Est-ce une décision officielle de l'Arabie Saoudite ou est-ce que c'est notre commission qui, par mesure de précaution, anticipe par rapport à cet aspect de l'organisation ? En tout cas, tel est ce qui fait la une sur le champ de l'organisation du hadj. Quant au document de voyage, il ressort qu'il faut un passeport spécial pour les pèlerins. Ce document devait s'obtenir, à en croire les responsables, si rien n’est fait. Cela est d'autant plus normal que les programmes sont restés immuables depuis 1975 ! Les enseignants qui sont recrutés et versés sur le terrain n’ont même pas une formation de base et sans espoir d'être formés un jour. À cela s’ajoute le nombre insuffisant d'inspecteurs avec des conditions de travail qui frisent le ridicule. On nous a toujours dit que c’est le fonds qui manque. Ce n’est qu’un faux problème car la solution est tout à côté : celle de limiter la gabegie et réduire les dépenses folkloriques et fantaisistes des dirigeants. Pour finir, il faut dire que le Médecin par erreur peut tuer un individu. Par contre, un enseignant, par son erreur, peut tuer toute une nation car l'éducation reste le cou de la bouteille d'un pays qui se respecte. Par conséquent, le fauteuil présidentiel n’est pas un banc public où tout le monde vient s'asseoir. Il symbolise le mandat que la population confie au Président pour son bien-être et si vous vous sentez incapables, vous n'y êtes pas le bienvenu.
Bonne rentrée académique à toutes et à tous avec l'espoir que notre alarme n'a pas sonné dans les oreilles d’un sourd-muet. Nous y reviendrons, charge de la sécurité, par la présentation d'au moins un acte de naissance. Mais le ministre Bodjona est toujours en négociation pour voir s'il est possible de trouver une circonstance atténuante. Imprégné de nos réalités, il avance en toute logique que la plupart de nos vieilles personnes n'ont souvent pas d'acte de naissance.
Ce qu'il faut retenir est que le voyage pour le cinquième pilier de l'islam est exigeant au jour le jour et donc, qui veut. Voyager loin ménage sa monture et le plus tôt est le mieux. Nous y reviendrons. Nouroudine Rendez-Vous N° 120 du 06 septembre 2009. RV TRISTE MÉTAMORPHOSE D'UN PAYS (réédition) COMMENT LE TOGO EST DEVENU CE QU’IL EST.
Au risque de faire des mécontents, nous avions promis d’égrener pour notre audience les maux dont souffre la terre de nos aïeux, maux qui empêchent naturellement son décollage. Entre autres, nous nous intéressons, dans cette édition, à la quasi-absence de l'autorité. En effet, il arrive aux Togolais de se demander parfois si le pays est gouverné, et si oui, par qui ? Car certains semblent régner pendant que d’autres gouvernent. On ne peut pas combattre un mal si l'on n’a pas eu accès à sa racine. Comment donc des gens sont devenus de tout puissants décideurs qui rament parfois à contre-courant de l'hiérarchie ? En effet, tout est à chercher dans la nature même du régime en place. Le Règne RPT doit sa longévité à des habitudes mi-figues mi-raisins. D’abord, dès son jeune âge, le régime est fait pour passer. de père en fils. La gestion des affaires publiques n'est donc pas faite pour passer d'une main à l'autre. Ceci a engendré la formation d'une certaine caste. Celle des princes nés pour gouverner, celle des proches et enfin celle des privilégiés. Si on accède aux deux premières classes par naissance, la troisième classe requiert au postulant soit des qualités intellectuelles, politiques, soit le zèle. On s’y accroche aussi longtemps que l'on n'a posé aucun acte de trahison ou autres activités de nature à mettre en disgrâce. C’est donc une classe mutante au gré des circonstances et des besoins.
C'est ainsi que les barons se sont suivis mais n’ont jamais été les mêmes. La classe des princes est préparée pour assurer la relève, ce que Faure Gnassingbé assume déjà "brillamment". La classe du cercle familial où la force de chaque élément se mesure au degré de ses parentés avec le père fondateur de la dynastie. Et la troisième classe, plus démocratique et ouverte à tout le monde, selon ses prédispositions à connaître les... règles du jeu et sa disponibilité à se faire remarquer. Voici les trois types d’hommes et de femmes qui ont dirigé le Togo il y a 40 ans révolus. Les nominations aux différents postes politiques, militaires et économiques ont toujours respecté cette stratification. Plus le poste est stratégique, juteux ou hautement politique, plus il est dirigé par les hommes de confiance, ce qui est naturel et commun à tous les pays, même aux démocraties de référence. Le hic au Togo est que ces hommes de confiance deviennent très vite des maîtres incontestables et incontestés dans leurs sphères. Ils y font la pluie et le beau temps aussi longtemps qu'ils arrivent à garder allumée la confiance du premier magistrat au nom de qui ils disent agir en bien et en mal. Voici comment sont nés des départements de contre-pouvoir. Toutefois, les qualités militaires et l’expérience politique de feu Eyadema lui ont permis de rester au-dessus de la mêlée par rapport à ces commis dont le zèle a souvent noyé son image. Que de fois les gens n'ont-ils pas agi contre les intérêts de leurs administrés au nom d’Eyadema qui pourtant ignorait tout ? Que de fois la haute hiérarchie n’a-t-elle pas pris une décision pendant que le contraire s’applique sur le terrain parce que certains voyaient leurs intérêts menacés par l’intérêt public ? Si ces ratés n’étaient pas directement imputables au chef de l’Etat de l’époque, il en portait tout de même la responsabilité car, en total déphasage avec le principe qui dit que la confiance n’exclut pas le contrôle, il faisait une confiance aveugle à ses hommes qui pourtant agissaient à son nom et parfois sans lui.
Fort de cette confiance, certains de nos directeurs de sociétés, ministres et autres officiers sont devenus des incontournables. Tout devait se faire en tenant compte de leurs humeurs, ils ont géré et certains gèrent encore présentement leur part de responsabilité publique comme un héritage sur lequel ils ont le premier et le dernier mot. Aussi longtemps que leur comportement n’a pas touché au règne de L’ancien Baobab, celui-ci les a toujours admis tels qu’ils sont sous son ombre. L’heure est venue et un vent incontrôlable a fait tomber le grand arbre. Mais il n’est pas parti avec ces roitelets. La classe dirigeante peut se réjouir des racines à bourgeons profondément enracinées, qui ont pu relever le défi de la continuité. Les racines ont repris du terrain. Le RPT est encore égal à lui-même même si, trop nombreuses, les racines de la principauté deviennent un problème pour le jeune baobab. (Nous y reviendrons). La barque a changé de capitaine, mais l’équipage et l’environnement marin restent les mêmes. Le nouveau maître de bord a-t-il les moyens pour guérir les tares qui ont milité contre la volonté de son père à développer notre pays ? En a-t-il la volonté ? Les contre-pouvoirs ont inévitablement résisté au temps, au nez du plus héritier des héritiers, le fléau perdure. Les uns croient qu’après un long séjour aux côtés du père, ils n’attendent pas de leçons du fils, les autres pensent que c’est grâce à eux que... La continuité est possible, d’autres encore croient que c'est le moment de récolter les fruits de long labeur pour faire du RPT ce qu’il est. Voilà autant d'appréhensions qui compliquent le redécolage. Quelle appréciation Faure en fait ? Son entourage immédiat, les anciens camarades d’écoles, la famille, et autres copains sont une véritable menace pour son pouvoir. De quels moyens dispose Faure Gnassingbé pour contrôler ce qui se passe dans les sociétés étatiques, les ministères et autres centres névralgiques de la vie du pays ? Arrive-t-il à sévir quand ces hommes sont en situation ? Les détournements, la gestion opaque, le cumul de fonctions, le laisser-aller ; voici autant de maux contre lesquels Faure n’a pas de miracle. Pour illustration, on peut évoquer la gestion calamiteuse de la S.P.N.T. avec Charles Takou qui a dû être remercié du bout des lèvres et remplacé par un Président du Conseil d’Administration à la fois Directeur Général. Un autre dindon de la farce qui se laisse baiser par des expatriés. par insuffisance ou en connaissance de cause, (nous y re- Interview de Dr. TIDJANI, Pdt du comité d'organisation de récitation du St Coran Suite de la P3
Donc j’invite les frères musulmans dans Lomé et ses environs à faire nombreux le déplacement au Palais de Congrès de Lomé ce dimanche 06 septembre pour vivre l’événement, participer et comprendre que la retransmission en direct est destinée à ceux qui ne peuvent pas venir ou du moins à ceux de l’intérieur. La retransmission n’est qu’une consolation par rapport à la réalité des choses.
D'autre part, ce manque d’engouement l'an dernier était aussi imputable au fait que l'information n'a pas vite circulé. Les spots ne sont pas vite passés au niveau des télévisions et au niveau des journaux. Les gens n’ont pas pu très tôt prendre leurs dispositions.
La troisième cause que nous avons corrigée cette année est qu’on avait vendu les tickets à 1000F et nous avons eu des échos que c'était un peu trop pour les jeunes. Notre objectif étant avant tout les jeunes, Évidemment, cette année, nous avons ramené les tickets au strict minimum de 500 F. Nous pensons avoir fait ce qui est de notre pouvoir pour que l’information passe. Souvent, la remise des prix de ce concours a été perçue comme votre talon d’Achille. Avez-vous des moyens pour remédier à ce cafouillage ? Loin de nous la prétention d’avoir atteint la perfection, il y a des efforts encore à faire. Donc, nous avons beaucoup à parfaire. Chaque année, avec son lot de leçons que nous tirons, nous permet de rectifier le tir.
Comprenez que le concours n’a que 13 ans et c’est beaucoup, mais c’est à la fois insuffisant pour maîtriser l’ensemble des contraintes. Et l’une des imperfections, justement, c'est la maîtrise de la gestion du temps et des gestes à la fin du concours. En ce qui concerne la proclamation des résultats et la distribution des prix, nous n'avons pas encore réussi à ce niveau, nous le reconnaissons, et nous faisons des efforts pour que les choses s’améliorent. Je crois qu’avec l’aide de Dieu, nous n’allons... Plus vous décevoir cette année avec du cafouillage. La débandade au Fonds d’Entretien Routier avec Tchamsi FERDINAND qui a dû prendre la clé des champs suite au saignement à blanc de son département. On parle d’au moins 12 milliards de nos francs.
Au Port Autonome de Lomé, Rock Gnasingbé semble être le tout puissant et il en fait une propriété privée tout comme il en a fait de son camp où il s’est permis en toute illégalité une bâtisse familiale. Présentement qu’il est délogé du camp, il se murmure que des démarches tentent de le dédommager de sa maison construite là où elle ne devait pas être.
On parle tout récemment d’une grogne de conducteurs de véhicules suite à une décision unilatérale relative à l’institution d’un badge d’entrée de trop sans l’avis du DG. Ce dernier a été surpris du comportement de ceux qui ont institué ce ticket d’entrée de 30.000 francs. Les acteurs du port se demandent qui est le vrai DG ? La D.GI. (la direction générale des impôts) qui ne s’en prend aux opérateurs. économiques que quand leurs protégés sont en disgrâce. Le cas de EST ? (V) la débandade de Progosa au moment où KPATCHA se cherche et pourtant PROGOSA a longtemps marché sur le tapis rouge. Tous ces tristes exemples sont signés des amis et frères de M. FAURE. L’homme et son équipe n’ont pas de miracle à présenter aux Togolais, si ce n’est des chantiers inachevés ou bâclés, un train de vie en total déphasage avec la misère des Togolais et la vie chère. Les beaux discours et la réalité sur le terrain se ressemblent comme le jour et la nuit. Est-ce l’entourage qui ne veut pas respecter la volonté du Président ou c’est ce dernier qui dit une chose et fait exécuter le contraire ? Quelle que soit la réponse, c’est la population qui fait les frais et le pays reste toujours sur place. L’on se demande à quoi va ressembler le nouveau mensonge du RPT pour convaincre l’électorat au moment où Faure pense remporter les élections de façon « propre » ?
ABI-ALFA Une chose est de mémoriser le Coran, l’autre est de pouvoir le garder en tête. Qu’est-ce que vous faites pour le suivi de tout ce beau monde là dont on est fier d’avoir le Coran en tête pour que 10 ou 15 ans après, ces derniers soient en mesure d’haranguer la foule par leur psalmodie? C’est l'objectif final du comité d'organisation mais pour le moment nous sommes encore très loin. Nous allons étape par étape. Il faut d’abord maîtriser l’organisation du concours, maîtriser les préliminaires. N’oubliez pas que la phase finale n'est que la partie visible de l'iceberg et que le travail se fait sur une période de 4 mois puisque nous avons des préliminaires au niveau des préfectures ensuite au niveau des régions puis la demi-finale au niveau des deux grandes régions du Togo. Donc, il faut déjà pouvoir lever le maximum de candidats à la base, intéresser la jeunesse à la lecture du Coran. Toutefois, il faut aussi qu’on s’interroge sur la finalité, c'est-à-dire ce que deviendront les lauréats et ce qu’ils sont capables de faire des années après. Mais nous sommes conscients. Aujourd'hui, cet objectif n'est pas encore atteint. Nous sommes en pleine réflexion avec l'Union Musulmane, les Oulémas et les grandes autorités de ce pays, en relation aussi avec les aînés qui occupent une place importante au niveau des prises de décision sur le plan national.
Nous sommes donc en concertation de même pour voir ce qui peut être fait au mieux pour les lauréats et, d’une façon générale, les jeunes qui ont réussi à mémoriser le Coran, car vous conviendrez avec moi qu’avoir la totalité du Coran dans sa mémoire n’est pas un exercice facile. Et ce sont des gens qui méritent plus d’intérêt que ce qui leur est accordé aujourd'hui.
Réalisé par La Rédaction Hebdomadaire Togolaise d’Informations et d’Analyses
Récépissé N° 0160/18/06/01/HAAC
Directeur de Publication : ABI-ALFA Izotou
Tél: (00228) 261 16 32 / 905 38 41
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Site: www.rv-togo.com
Imp: Imprimerie le Brillant
Cel: 909 76 99
Nombre de tirage : 2000 exemplaires
Rendez-Vous N° 120 du 06 septembre 2009
RV PUB SPECIAL RAMADAN : JEU - CONCOURS WAMY. Dans le cadre de leurs activités pour rehausser l'éclat du mois bénit de Ramadan et en collaboration avec votre journal "Le Rendez-vous de la Jeunesse Islamique du Togo", Shabab Islamia, sous le sponsoring de WAMY (World Assembly of Muslim Youth), lance un concours de culture générale islamique échelonné sur quatre semaines. Le concours, dont le questionnaire est ci-dessous, est doté d'un lot important de prix : des ventilateurs, des téléphones portables, des Corans traduits, des heures de navigation sur le net, des bidons d'huile, des sacs de riz et bien d'autres articles importants.
Les réponses aux questions sont à déposer au siège national de la jeunesse islamique ou au siège du journal Le Rendez-Vous. La cérémonie de remise des prix se fera au siège de la Jeunesse Islamique à la fin du mois de Ramadan. Bonne chance.
QUESTIONNAIRE
1- Est-ce que le jeûne du jour d’Arafat lorsqu'il coïncide avec un vendredi est autorisé ? Expliquez.
2- Un malade a rompu son jeûne après quelques jours, il est... décédé par la suite. Peut-on rembourser sa part ? Donne les références coraniques.
3 - Un fidèle a manqué un jour de jeûne et n'a pas pu le rembourser jusqu’à l’arrivée du nouveau mois de Ramadan. Comment fera-t-il pour rembourser ?
4 - Dans quelles prières l'on peut citer la formule de salutation trois fois et comment ?
5 - Quel est le jugement de l'Islam concernant l’usage du chapelet ? Qu'est-ce qui est le mieux indiqué ? Quel est l’argument du Coran et de la Sounnah ?
Complète le passage suivant : Quand le Prophète (SAW) avait l'âge de... sa... 7... était sortie de la cité de... 8... Quand il a eu... 9... il a perdu son... 10. Et il a goûté la solitude.
11 - Qui l'a parrainé après ?
12 - Qui était le Secrétaire Général des Nations Unies dans les années 90 ?
13 - À quelle date l'union de la jeunesse islamique du Togo fut créée ?
14 - Combien de représentations compte-t-elle sur le plan national ?
15 - Qui est la première personne qui a mis les points dans le Coran ?
16 - Cite trois noms du chapitre de la Fatiha.
17 - Qui a la permission de faire... Les ablutions sèches ?
18 - Pourquoi l'usure ("ribat") est-elle un péché majeur ?
19 - Est-il nécessaire pour un musulman de faire un pèlerinage plus d’une fois ?
20 - Si oui, pourquoi ? Si non, pourquoi ?
21 - Où faut-il regarder lorsqu'on est en prière ?
22 - Pourquoi ?
23 - Pourquoi le chapitre de Taoubah ne débute-t-il pas par "Au nom d’Allah" (Bismillah rahmani rahim) ?
24 - Comment les mécréants faisaient-ils leur prière auprès de la Kaaba ?
25 - Qu'est-ce que Moussah Sâmiriyyou a fait pour les Juifs (Bani Israïl) ?
26 - Quelle est la seule mosquée où il n’a été célébré qu’une seule prière et par une seule personne ?
27 - Par quel nom désigne-t-on traditionnellement les pervers dans le Saint Coran ?
28 - Quelle est la meilleure manière de faire le salut sur le Prophète ?
29 - Quelle sourate comptant trente versets intercédera en faveur du fidèle ?
30 - Il y a plusieurs oiseaux sur l’arbre et on a tué un, il y restera combien ? Choisissez la bonne réponse :
31 - La prière de vendredi pour un voyageur est-elle (illicite - obligatoire - facultative) ? 32 - Parmi les piliers d’Al-I’tikâf, la retraite spirituelle (la lecture du Saint Coran - le séjour dans la mosquée - l’observation du jeûne)
33 - Le jeûneur qui ne prie pas, son jeûne est (correct - un péché - vain - détesté)
34 - Le repas est prêt mais le fidèle va à la prière alors qu’il a faim, cette prière est-elle (détestée, vaine, correcte)
35 - Par quelle porte est-il préférable à un pèlerin d’accéder à la Kaaba ? (La porte de la Paix - la porte de la Oumra - la porte du Prophète)
36 - Quiconque oublie la prière doit rigoureusement la rattraper (lorsqu’il s’en rappelle - le lendemain - avec la prière obligatoire la plus proche)
37 - Un candidat doit entamer son examen avant Maghrib et il n’en sortira qu’après Isha. Est-ce qu’il lui est possible de rassembler Maghrib et Isha avant d’accéder à la salle ? (C’est possible - c’est illégal - c’est un acte proscrit)
38 - La retraite spirituelle (al-I’tikaf) dans les dix derniers jours de Ramadan est (une obligation religieuse individuelle - une obligation religieuse solidaire) -détestée- une norme attestée) 39-L'isolement de deux fiancés dans un endroit clos est (permis-détesté-illicite) 40- La traduction du Saint Coran en plusieurs langues est-elle permise ? Pourquoi ? 41 -Qui a construit la mosquée des rivalités ? Où est-elle située ? 42-Quel est le jugement de l’islam à propos de la mosquée des rivalités ? 43-Est-ce qu’il est possible de voir Allah dans ce bas monde ? 44-Quel est le nom du père du prophète Ibrahim ? 45-Quel est son surnom ? 46-Quel est le nom de son fétiche ? 47-Qui parmi les participants aux concours internationaux de récitation du Saint Coran a ramené le meilleur prix pour le Togo ? 48-Quel fut son rang ? 49-Qui est le premier togolais à avoir mémorisé le Saint Coran ? 50-En quelle année ? Pour tout renseignement, contactez le 909 63 08, 903 62 59. Islamique) et le 902 92 45 ou le 261 16 32 (siège du journal "Rendez-Vous" N° 120 du 06 septembre 2009)
Part of Le Rendez-Vous #120