Issue
Le Rendez-Vous #97
- Title
- Le Rendez-Vous #97
- Publisher
- Le Rendez-Vous
- Date
- October 10, 2007
- issue
- 97
- number of pages
- 12
- Subject
- Législatives (2007)
- Citoyenneté musulmane
- Concours National de Récitation du Saint Coran
- Nassiki Awrufo
- Inoussa Bouraïma
- Ahmed Têtou
- Haoulatou Touré-Coubadja
- Kpatcha Gnassingbé
- Mouvement Citoyen pour la Démocratie et le Développement
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Togo
- Union Musulmane du Togo
- Language
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0001277
- content
-
À la découverte de l’Association Togolaise de Lutte contre la Carie Dentaire et les Maladies du Parodonte.
Le commerçant "Top Lait" utilise Ali Sossa pour des règlements de compte. L’autorité de l’Union musulmane du Togo noyée dans les poches des commerçants ?
Initiatives du dimanche 14 octobre : « Jour J-3, 72 heures décisives pour convaincre les indécis.
« ...tout musulman doit chercher parmi les candidats ceux qui peuvent défendre les intérêts de l’islam. S. E. Kpatcha G., fer de lance RPT dans la Kozah.
De gauche à droite : S.E. James SOSSOU, une aubaine pour le Moyen-Mono ! S.E. FOLY-BAZI, la jeunesse va-t-elle lui retourner l’ascenseur ? S.E. TCHAKONDO, un canal pour le CAR dans l’Assoli ? Bode TCHAKOURA du PSR peut-il surprendre ? Madame OURO, porte-voix des femmes de Tchaoudjo. Madame KOUBADJA-TOURE Haoulatou, une révolution pour la femme musulmane ?
LES RIDEAUX SONT TOMBÉS SUR LA 1ère ÉDITION DU CONCOURS. Aboudou ASSOUMA remettant le 1er prix. NATIONAL DE RÉCITATION DU ST. CORAN
RV RELIGION
INTERVIEW D’OUSTAZ IDRISS DE SOKODÉ
«...tout musulman doit chercher parmi les candidats en lice, qui sont ceux qui peuvent défendre les intérêts de l'islam qu’ils soient musulmans ou pas... »
Nous sommes dans la fièvre électorale, quelle doit être l'attitude d'un musulman? Je remercie Dieu le Tout-Puissant, je prie pour le prophète Mohamed (psl) et ses nobles descendants et compagnons. En effet, les temps se succèdent, et à chaque circonstance un moment déterminé. Le musulman s'est rétrogradé alors que Dieu l'a élevé à un niveau supérieur, bref nous nous dégradons par rapport à notre place devant Dieu. Nous devons lutter pour reprendre cette place. Un écrivain égyptien a déclaré qu'il n'y a pas de politique en religion et il n’y a pas de religion en politique. C’est contraire à ce que Dieu veut de nous. Si tu demandes aux musulmans s’ils font de la politique ou pas, certains te diront non, nous ne nous approchons pas de la politique. Ensuite, ils commenceront par énumérer le pourquoi de cette attitude. Mais ils ignorent qu’en le faisant ils font de la politique. Alors si tu dois divorcer avec une chose en étant obligé de vivre avec elle, il vaut mieux ne pas signer un tel divorce. Nous, musulmans, nous ne sommes pas contre la politique mais nous sommes contre le mensonge en politique. Les gens disent que la politique c’est du mensonge. C’est une erreur, à supposer même que la politique soit du mensonge, c’est l’occasion pour que les musulmans s’y intéressent, qu’ils y mettent la main afin de transformer ce mensonge en vérité.
Je donne un exemple. C’est sous le règne du roi Fayçal que la télévision a vu le jour en Arabie Saoudite. Les oulémas se sont opposés et ont juré de ne jamais apparaître sur les écrans. Le roi les a conseillés plutôt de s’y intéresser, d’accepter une place sur les écrans afin de corriger ce qui est pervers. Alors ils ont commencé par animer des émissions et cela corrige depuis lors l’aspect pervers des émissions télévisées. Mon avis est loin de ceux. qui pensent que le musulman doit être en marge de la politique. Nous tous, nous devrions y être. S'il y a à corriger, nous le ferons ensemble. S’il y a des lois, nous les votons ensemble et nous partageons ensemble le meilleur et le pire qui peut en découler. Quand on dit gouvernement, ce n’est pas un individu, c’est tout un ensemble dont vous et moi. Que l’on soit politicien ou pas, il fait partie de cet ensemble politique, évitons donc d’être hypocrites.
L’islam nous recommande de nous aligner derrière notre frère ou sœur musulman quand celui-ci est en compétition avec un non-musulman. Mais il peut arriver que je doute de la sincérité d’un candidat musulman et que je voie en un non-musulman un défenseur de l’islam ! Donnons un exemple court. Quand les Nigérians devaient opter pour la loi islamique, ils sont allés voir Boukhary (un musulman). Il s’est catégoriquement opposé à cela. Ils se sont tournés par après vers Obasanjo (un non-musulman). Celui-ci a accepté la loi islamique et a demandé aux autres. Confessions s’ils ont un texte pareil qu’ils viennent le voir, il le mettra en application tout comme il a mis en application la charia. C’est ce qui a en partie expliqué l’élection d’Obassadjo contre Boukhary. De plus, le prophète nous dit qu’il se peut que Dieu développe l’islam par le canal d’un non-musulman tout comme un autre musulman peut être source de destruction pour l’islam.
C’est pourquoi, au-delà de l’aspect musulman de la chose, tout musulman doit chercher parmi les candidats en lice, qui sont ceux qui défendent les intérêts de l’islam. Celui qui peut nous accepter avec notre religion, nous devons voter pour lui qu'il soit musulman ou pas. Si un musulman a en lui les germes de l’hypocrisie contre notre religion, nous avons le devoir de le combattre dans les urnes bien qu’il soit musulman.
Je ne peux pas suivre quelqu’un parce qu’il est musulman alors qu’il combat ma religion, c’est un hypocrite. Et les hypocrites seront au fin fond du feu de l’enfer. Bientôt le ramadan se termine avec la fête de. la rupture. À quoi doit ressembler un musulman le jour de cette fête ? La fête de rupture est le jour où tout musulman doit être en joie. Les riches doivent aider les pauvres à oublier leur pauvreté. Les nourrir, les habiller, les visiter et les mettre à l’aise de façon à ce qu’ils ne se sentent pas pauvres. Même les non-musulmans doivent bénéficier des largesses de ce jour. Tout le monde doit se rendre à la prière, même les femmes en menstrues peuvent s’y rendre, elles resteront donc à côté et prononceront les takbirats. On va à la prière par une voie et on retourne à la maison par une autre. Si c’est la petite fête telle que celle qui arrive dans quelques jours, on mange avant de se rendre à la prière et si c’est la grande fête, on revient de la prière avant de manger. Faire la zakat al-fitr avant d’aller à la prière, ne pas trop se presser par rapport à l’heure de la prière. On peut nous faire davantage de lumière sur la zakat al-fitr ? Cette zakat est instituée avant la zakat al-Mal, la zakat de l’argent. Cette Zakat a pour but d’effacer les petites erreurs commises au cours du Ramadan. Même un enfant né aujourd’hui a le devoir de faire cette Zakat, c’est-à-dire que les parents doivent le faire en son nom. La quantité est de quatre mouhds, ce qui revient tout simplement à un bol actuellement.
Et la réjouissance relative à la fête ? Les gens gâtent leur jeûne en allant boire la veille de la fête de Ramadan. La meilleure réjouissance est de bien s’habiller, de s’entraider, de renforcer les relations entre nous. Ce n’est pas la danse, ni la boisson.
Réalisée par Abi-Alfa
À la découverte de l’Association Togolaise de Lutte contre la Carie Dentaire et les Maladies du Parodonte.
Association Togolaise de Lutte contre la Carie Dentaire et les Maladies du Parodonte, l’Autorisation N° 1136/MISD-SG-DAPSC-DSC du 12 Octobre 1999. BP 10298 Lomé-Togo Tél : (228) 226 33 90 / Cel : (228) 905 59 45 / 947 58 99 | E-mail : atledmp@yahoo.fr
But de l’Association : Sensibiliser la population sur les faits de la carie dentaire et les maladies du... Parodonte dans l’organisme humain, la société et l’environnement ; Éduquer la population à l’hygiène et aux méthodes préventives ; Lutter contre la propagation de la carie dentaire et les maladies du parodonte ; Aider tous ceux qui ploient déjà sous le joug de ces maladies.
LA SANTÉ BUCCO-DENTAIRE
Santé Générale
La Santé : c’est « un état de complet bien-être physique, mental et social », qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité.
NOS ACTIVITÉS de 2005-2006
Éducation sur la santé bucco-dentaire (Prévention) ; Rôle des dents dans la vie d’une personne. Le brossage (les méthodes) : la durée 2 à 3 minutes. Le nombre : 3 après les repas et surtout le soir. La brosse à changer tous les trois mois. La pâte dentifrice : fluorée.
1- La carie dentaire : 1er, 2ème, 3ème, 4ème degré (attention aux sucreries). À la place des sucreries, manger plutôt des fruits, des légumes, du riz ou du pain. Après chaque repas, se nettoyer les dents avec une brosse à dents végétale (Alo) ou encore une brosse à dents. industrielle et une pâte dentifrice fluorée.
2- Carie - douleur - ça fait beaucoup mal - on souffre - on ne peut pas bien dormir la nuit. Chez les élèves, lorsqu’on a mal à la dent, on n’arrive plus à suivre les cours. On ne peut pas jouer avec ses camarades. Le mal persiste, la joue s’enfle, une mauvaise odeur sort de la bouche. Il faut voir un chirurgien-dentiste pour les soins. Le chirurgien-dentiste explique comment on attrape la carie dentaire et comment l’éviter.
Développement de la carie dentaire. Quand vous prenez des aliments sucrés (les bonbons, chocolats, les jus de fruits sucrés, le miel et autres) et que vous ne vous nettoyez pas les dents, les microbes de votre bouche transforment ces sucres en acides qui creusent un trou dans vos dents, c'est la CARIE DENTAIRE. Sans traitement, la carie dentaire évolue et la dent fait de plus en plus mal. La carie dentaire peut aller jusqu’à la destruction complète de la dent.
3- Les tartres. Dépôts renfermant beaucoup de microbes qui vont irriter la gencive et entraîner des démangeaisons, des saignements, une mauvaise haleine, des douleurs, des mobilités dentaires et plus tard la chute des dents.
A- Dents et gencives saines
Si vous suivez bien les conseils qu’on vient de vous donner, vous aurez toujours de belles dents blanches, éclatantes avec une gencive rose, ferme et une haleine fraîche.
B- Dents et gencives malades
Si vous ne mettez pas en pratique les conseils reçus, vous aurez : Au niveau des dents : des dépôts alimentaires calcifiés (durs) et des caries. Au niveau des gencives : démangeaisons, saignements, mauvaise haleine, etc.
De 2005 à 2006 (janvier 2005 - décembre 2006)
Nous avons pu enquêter sur 470 familles. Nous avons décelé des caries de 1er, 2ème, 3ème, 4ème degré et des tartres (1ère phase, 2ème phase, 3ème phase, 4ème phase) avec des com-
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Rendez-Vous N° 97 du 10 octobre 2007
RV ACTU
Le commerçant “Top Lait” utilise Ali Sossa pour des règlements de compte
L’autorité de l’Union musulmane du Togo noyée dans les poches des commerçants ? Le mois béni de Ramadan a toujours été un mois où les activités religieuses se multiplient. Prêches par ici, récitations du Coran ou séminaires par là, tout est bon pour rapprocher les fidèles musulmans de leur Créateur pendant ce mois d’efforts supplémentaires, de pardon et de réconciliation. Mais c’est à ce moment précis que les gens qui pourtant se veulent des responsables religieux de notre pays se décident à semer le grain de la division.
Il est en effet question d'un long différend entre certains ressortissants étrangers au Togo. Monsieur Sokhna Mohamed est en effet un Malien longtemps installé au Togo. À son arrivée, il a été embauché par un commerçant du nom de El-Hadj Sakho, plus connu sous le nom de Top Lait. Il était imam et prêchait dans la mosquée de celui-ci. Mais huit mois après, il y a eu séparation. Toutes les tentatives de réconciliation sont restées vaines. Pire, une nième réconciliation au siège de la radio Djabal-Nour s’est soldée par des coups et blessures du commerçant Top Lait sur la... personne de Sokhna, son ancien employé. Ceci en présence du directeur de la radio et d’un certain Diawara Hamey. Mais M. Sokhna et Top Lait se sont toujours dit bonjour. Sokhna a commencé depuis ce moment par prêcher dans son domicile en face du garage central. Les ressortissants de son pays ne rataient pas la moindre occasion. La maison ne désemplissait pas de monde chaque soir. Même les détracteurs de cet Alfa ont reconnu qu’il est aimé à cause de son savoir quand bien même il n’a pas fait les pays arabes.
Une fois ce ramadan arrivé, les commerçants du grand marché de Lomé ont sollicité que Sokhna vienne prêcher dans une mosquée au grand marché afin de les épargner du déplacement en ces moments éprouvants. Il faut souligner que la plupart des admirateurs quittaient le marché d’ADAWLATO pour suivre les prêches de Sokhna en face du garage central. La doléance des commerçants a été acceptée et les responsables de la mosquée choisie pour le prêche n'ont pas trouvé d’inconvénient. La mosquée était pleine de Monde, trois cents personnes environ chaque jour, mais un autre prêche se faisait en langue Djerma dans une autre mosquée dans le même marché. Un prêche qui se trouvait être animé par les partisans de Top Lait. Jamais personne ne s’est plaint d’avoir été insulté ou agressé par les prêches de Sokhna.
Mais un matin, sans aucune explication, un membre du bureau de l’Union Musulmane du Togo, plus précisément le commissaire chargé des nouveaux convertis à l’islam, M. ALI Sossa, demande au groupe de Sokhna d'arrêter les prêches. Ceci sans informer ni le président de l’UMT, moins encore le responsable chargé des prêches à l’UMT. Celui qui, normalement, avait pouvoir d'intervenir dans ce domaine.
Il y a eu d’intenses tractations et la conclusion était que les deux groupes arrêtent les prêches en attendant de trouver une solution au problème. Les deux protagonistes se séparent sur cette base, mais le groupe de Top Lait, dirigé par un certain Améyi Fissirou, refuse d’obéir et donc continue ses prêches. C’est alors que le Le groupe adverse a décidé d’en faire autant. Mais il a été dispersé par les policiers qui ont fait irruption dans la mosquée. Leur matériel de prêche, micro et autres, leur a été arraché. Et pourtant, le prêche continuait avec l’autre groupe. Quelques moments après, les policiers leur ont retourné tout de même le matériel.
Il faut retenir que le groupe de Top Lait a soutenu que jamais Sokhna n’a rien dit qui soit contraire à l’islam, jamais il n’a attaqué quelqu'un. Le problème serait donc que Sokhna, depuis son divorce avec Top Lait, veut faire un groupe indépendant. Il a refusé de rejoindre son ancien patron malgré les démarches entreprises par celui-ci. Son prêche concurrence celui du groupe adverse étant donné qu'il est plus connaisseur et que les prêcheurs de l’autre côté sont ses anciens élèves.
Devant l’étonnement des gens, M. Ali Sossa a déclaré qu’il n’était pour rien dans cette affaire et que c’est le commerçant Top Lait et l’imam Thyam Yaya qui étaient venus le trouver à son domicile à Baguida afin de lui... Demander de les aider en tant que membre de l’Union musulmane à arrêter ce prêche. L’affaire fait grand bruit. Les parties en conflit sont réunies au siège de l’Union Musulmane pour la réconciliation. Malheureusement, Sokhna rentre chez lui les larmes aux yeux parce qu’Ali Sossa aurait pris toutes les dispositions pour l’empêcher de se faire entendre. Pourtant, le porte-parole de l’autre camp a eu tout le temps pour s’expliquer. En fin de compte, il a été demandé à Sokhna et à ses hommes d’arrêter leur prêche. On a chargé monsieur Doucouré Mohamed de terminer la réconciliation des deux parties de façon à les emmener à prêcher tous ensemble dans la mosquée de Top Lait.
Mais le groupe de Sokhna crie à l’injustice et ne comprend pas pourquoi on peut leur interdire le prêche sans qu’ils aient fait quelque chose de blâmable, encore qu’ils sont en possession de la carte de prêche délivrée par l’Union Musulmane du Togo. Ils attribuent cet état de choses à une concurrence et aux querelles de personnes, ce qui n’a rien. avec l’islam. On a pourtant vu des mosquées où deux prêches se font simultanément sans que l’un s’inquiète de l’autre. Naturellement, la réconciliation confiée à Doucouré n’a pas eu de beaux jours devant elle. Une délégation de Sokhna est allée dire à Doucouré qu’elle n’est pas d’accord avec la façon dont le problème a été traité. Le fossé s’est plutôt donc agrandi entre les deux groupes. Le président de l’Union Musulmane était présent au règlement de cette affaire. Pourquoi n’a-t-on pas pris le temps de bien écouter les deux parties avant de trancher ?
Quelques jours après cette pseudo-réconciliation, Top Lait vient voir Sokhna pour demander pardon, tout en réitérant sa volonté de voir son ancien employé reprendre avec lui les prêches. L’imam de la grande Mosquée de Nukafu, construite par Top Lait, était même venu assister Sokhna dans son Tafsir chez lui. L’imam lisait le Coran et Sokhna expliquait, ceci dans le but d’amener ce dernier à accepter de reprendre avec son ancien patron Top Lait. Sokhna ne trouvait plus D’inconvénient à cela, mais demande toujours à continuer avec ses prêches dans la mosquée d’où les policiers lui ont chassé. Quelques jours après, monsieur Nassiki Oumorou, conseiller à l’Union musulmane, voit dans cette affaire une injustice. Il initie une réunion avec le président de l’UMT et monsieur Doucouré afin de permettre aux deux parties de poursuivre chacune son prêche. Ce qui fut fait. Alors le président de l’UMT informe Sokhna et les siens de la nouvelle donne. Ceux-ci se réjouissent et s’apprêtent à reprendre leur prêche.
Mais Ali Sossa n’était pas d'accord que le président de l’UMT ait permis à Sokhna de reprendre le prêche. Il y voit un défi à lui lancé par Sokhna. Il téléphone à celui-ci et menace de lui montrer qu’il est Togolais et que Sokhna n’est qu’un étranger. Où se trouve l’autorité du président de l’UMT devant ce jeu trouble d’Ali Sossa ? En vertu de quel pouvoir Ali Sossa, commissaire chargé des convertis, décide en lieu et place du responsable chargé des prêches, c’est-à-dire, Sani Karim ? Même le responsable chargé des prêches lui-même ne pouvait pas décider de cette façon sans consulter le bureau de l’Union musulmane, ou du moins son président. Est-ce à dire que désormais, sans crier gare, le commissaire chargé du hadj, par exemple, peut faire la loi sur le terrain du commissaire chargé de la Zakat ? On s’apprête donc à vivre de l’anarchie et des conflits de compétence à l’UMT.
Les policiers sont rentrés dans la mosquée pour disperser les gens et retirer le matériel de prêche avec la bénédiction d’Ali Sossa. Quel mauvais exemple ? Si demain les mêmes "sodja" piétinent les intérêts de l'islam dans une autre mosquée, l’Union musulmane peut-elle s'y opposer quand elle semble applaudir aujourd’hui devant ce qui se produit ? On a encore le triste souvenir de l’intrusion des militaires dans la mosquée du campus, avec ce que cela avait créé comme problème.
Ce sont deux mosquées différentes, avec deux prêches différents. Pourquoi arrêter l’un au profit de l’autre ? On sait que pendant ce mois, Dans presque chaque mosquée, il y a des regroupements pour des tafsirs et des prêches. Les comités d’organisation dans les différentes mosquées cherchent des alfas pour leur faire des prêches pendant ce mois, mais ailleurs, on interdit ces prêches sans aucune explication. En tout cas, loin d'avoir résolu un problème, on a enfoncé le clou. Personne ne gagne, car si la paix fait défaut dans les communautés musulmanes étrangères, toute la communauté musulmane du Togo est menacée. Nous devons éviter de regarder les gens dans les yeux quand on veut trancher des problèmes qui touchent l’islam.
Ali Sossa aura été celui qui a semé ce désordre, qu'il s’apprête à endosser la responsabilité devant Dieu. D’ailleurs, il n’y a pas de surprise qu'Ali Sossa soit au centre de telles affaires, il est déjà cité dans des cas similaires. La surprise est le silence de l’UMT devant de tels comportements qui n’est pourtant pas un bon exemple. On se demande où se cache la réelle autorité du président Bouraima Inoussa. Retenez aussi que. Mr Sokhna serait un alfa qui a ses soutiens dans la communauté étrangère. Des soutiens qui se trouveraient être des concurrents commerciaux de Top Lait. C’est d'ailleurs le pourquoi ce dernier veut à tout prix récupérer Sokhna pour renforcer son groupe sur le plan religieux.
Pourquoi Ali Sossa prend-il fait et cause pour Top Lait ? On sait que Top Lait est un riche commerçant qui peut tout donner en corruption pour faire passer ce qu’il veut. Que s’est-il passé pour que l’imam Ali Sossa ne reconnaisse pas d’avoir mal agi ? L’Imam ne sait-il pas qu’en islam on ne peut pas interdire les prêches, surtout que nous sommes en ramadan, sans raison valable ? Le temps le dira.
Pour l'heure, c’est la crédibilité de l’Umt qui est menacée quand les gens profitent de leur appartenance au bureau pour faire du désordre en toute contradiction avec l’islam. Nous y reviendrons.
Abi Alfa
Rendez-Vous N° 97 du 10 octobre 2007
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RV POLITIQUE
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Kpatcha Gnassingbé, fer de lance du RPT dans la Kozah. 14 juin prochain est une date qui donne de l’insomnie aux formations politiques du Togo. Sur un terrain politique, il n'y a pas d'à priori. Les calculs ne sont pas permis même dans les milieux qui semblent être des fiefs. Le RPT a pris la mesure de l'évènement. Contrairement à certains propos qui promettent un score sans appel au profit du parti au pouvoir, le RPT reste méfiant et ne veut laisser aucun recoin de la Kozah vierge. Il veut bien insuffler un sang neuf dans un milieu où le parti peut être victime d'un optimisme béat.
D'une place publique à l'autre, d'un village à l'autre et d'une zone à l'autre, Kpatcha Gnassingbé et son équipe ont privilégié une campagne de proximité en lieu et place de gigantesques meetings. Notre rédaction s'est fait le devoir d'accompagner certaines des sorties de la liste RPT dans la Kozah. Le 05 octobre 2007 au soir, du collège Adèle au quartier Cofac, le trio Kpatcha-Wala-Beleï a harangué les populations. Il était 16 heures quand les trois candidats ont été accueillis. Dans la cour du collège. L'ambiance entretenue par les groupes de danses folkloriques a fait place aux différentes interventions. Du chef de la zone aux représentants RPT du quartier, les propos étaient rassurants. En un mot, le RPT peut compter sur la tradition électorale à Kara : "Voter le maïs".
Après le modérateur, le candidat Kpatcha a pris le micro pour remercier le public et attirer son attention sur les messages que leur porteront les adversaires qui pensent que le RPT n'a rien réalisé depuis 38 ans. Il les a invités à distinguer le vrai du faux avant de conclure qu'il n'est pas un homme de promesse, mais un homme d'action. Il appartient donc aux "kozalais" de lui donner la chance d'agir en faisant de lui et ses pairs Wala et Belei des députés. Partout, le message était presque le même.
Mais avant d'arriver au collège, l'équipe Kpatcha avait fait la prière de vendredi à la grande mosquée aux côtés des musulmans. Il a donc été félicité par le secrétaire général de l'Union Musulmane de Kara pour ses efforts. Efforts grâce auxquels une solution a été possible dans le problème de l'imamat à Bafilo. Le président Moumouni de l’UMT Kara a déclaré que Kpatcha a toujours fait des dons dans l'anonymat à la communauté musulmane de Kara. C'est donc l'occasion de présenter à la dite communauté l'auteur de ces actes de générosité anonyme.
Des doléances ont été présentées. Entre autres, la clôture des cimetières musulmans de Kara, la construction d'un centre culturel et le hadj pour certains démunis. Kpatcha y a répondu favorablement séance tenante. Sept (07) personnes de Kara et trois (03) de Bafilo effectueront le hadj cette saison à ses frais. Il a donné l'ordre pour la clôture du cimetière. Le président a imploré Allah pour le donateur et l'imam de la mosquée a fait la prière à ce sujet.
Le samedi à 07 h 30 mn, les femmes de la ville se sont mobilisées sur invitation des candidats pour rendre la ville propre. Le ministre Kpatcha avait mis la main à la pâte. Une campagne porte à porte a alors commencé du commissariat. Central jusqu'aux affaires sociales. De là, le cortège s'est rendu à Tcharè où attendait un grand public. Les différents messages ont été écoutés. La bataille continue et la liste RPT Kozah ne veut pas croiser les bras devant les propos rassurants du public. Le CAR, l’UFC et le PSR embusqués, ont leur stratégie. Raison de plus pour exhorter le RPT à travailler davantage sur le terrain. Le parti est désormais conscient que plus rien n'est gagné d'avance.
La rédaction Kpatcha GNASSINGBE et Bernard WALLA s'adressant aux populations dans le quartier Kpatcha GNASSINGBE et son staff de campagne attentif aux populations à Tcharè. Prestation des groupes folkloriques au collège Adèle. Foule en liesse à Tcharè. La caravane dans les rues de Kara.
Il y avait très longtemps, vivait dans un grand palais un roi musulman. Il était toujours accompagné de son fidèle conseiller, un homme très sage qui aimait Allah et qui donnait des conseils au roi quand il avait des problèmes. À chaque fois qu’un malheur arrivait au roi, le... conseiller le consolait en lui disant : « Ce n’est pas grave, Roi, c’est un bien d’Allah ! ». Le roi ne comprenait pas toujours et il lui arrivait de se fâcher. Un jour, en allant à la chasse, le Roi se blessa et perdit trois doigts. Tout le monde criait : « Quel malheur ! ... Pauvre Roi ! » Sauf le Conseiller qui s’approcha du Roi et lui dit : « Mon Roi, ne pleurez pas comme ça ! Ce n’est pas trop grave, il vous reste encore des doigts ; c’est un bienfait d’Allah. » Le Roi avait très mal et se mit très en colère : « Conseiller ! Tes paroles ne me plaisent pas ! Au lieu de me consoler, tu dis que ce qui me fait mal est un bienfait d’Allah ! Qu’on l’emmène en prison ! ». Le Roi prit un nouveau conseiller et oublia celui qu’il avait fait jeter en prison.
Des années plus tard, il partit dans la forêt en promenade avec toute sa troupe quand des cannibales les attaquèrent. Leur chef ordonna : « Capturez-moi tous les hommes en bonne santé. Par contre, ceux à qui il leur manque quelque membre, libérez-les car je... » n’aime pas les infirmes !» Tout le monde fut capturé, sauf le Roi car il lui manquait trois doigts. Triste, il rentra seul au château. C’est alors qu’il se rappela que son premier conseiller était toujours en prison et alla vite le rechercher. Suite à la page Rendez-Vous N° 97 du 10 octobre 2007 ________________________ RV POLITIQUE _________________________ La personnalité de Foli-Bazi et son appartenance au RPT, Tchaoudjo entre le bon sens et la politique. Pour des raisons valables, la préfecture de Tchaoudjo a été longtemps hostile au pouvoir en place. Certes, il n'est pas moins vrai qu'actuellement, certains quartiers ne jurent que par le maïs, mais la ville est longtemps restée en bonne partie acquise aux partis de l'opposition. Les cadres du milieu, conscients de cette réalité, ont commencé depuis longtemps à réconcilier le parti au pouvoir avec Tchaoudjo. Si certains cadres étaient des épouvantails à la solde du RPT contre leur population, d'autres ont toujours eu des réserves par rapport au zèle politique. S'ils n'ont pas pu répondre totalement aux aspirations socio-économiques des fils et filles de Sokodé, ce qui est d'ailleurs impossible quand on sait les pesanteurs politico-régionalistes de leur époque, ils se sont évités de tristes souvenirs dans la population. Mais une nouvelle génération RPT dirigée par le ministre Foli-Bazi Katari veut bien prouver qu'elle est consciente du retard de la population.
Parlons de Foli-Bazi puisqu'il est question de lui. Du ministère de la Justice à celui de l'Intérieur pour enfin arriver à la fonction publique, Foli-Bazi a prouvé même à ses détracteurs qu'il n'est pas trop tard pour redonner espoir à une population qui se sentait oubliée. Il a pesé et pèse encore de tout son poids pour créer de la visibilité aux frères et sœurs de sa région lors des concours. Comme dira l'autre, « il a permis aux jeunes musulmans kotokoli et Tchamba d'avoir enfin un numéro matricule ». Ceci n'a rien de régionalisme quand on sait que les concours et autres services publics au Togo semblent. être une chasse gardée pour certaines ethnies qui ont des Foli-Bazi. Il arrive à l'actuel ministre de la fonction publique de quitter le bureau à 22 heures parce qu'il a des audiences à recevoir. Toujours présent dans les manifestations musulmanes, il est surnommé le ministre des oulémas. C'est un bosseur qui veut bien faire des relations interhumaines le socle de sa politique. Sociable et proche du quotidien d'une population qui l'a vu grandir, il veut marquer son passage en faisant usage de ses relations personnelles avec le chef de l'État pour ouvrir sur sa population le voile noir qui l'a longtemps éloigné du partage des retombées de la chose publique.
Il a pensé que pour mieux parler à leur nom et mieux défendre leurs intérêts, leur mandat doit renforcer son action. C'est bien une des raisons qui expliquent la présence de Foly Bazi sur la liste des candidats RPT. Mais si les uns, malgré qu'ils se réclament opposants, sont acquis à Foli-Bazi pour sa propre personne et sa lutte pour l'émancipation de sa. communauté, d'autres doutent encore et se demandent s'il faut censurer Foli-Bazi et son groupe pour leur appartenance au RPT ou s'il faut voter pour eux pour ce qu'ils font depuis belle lurette à leur population.
Il faut dire que Mme Ouro-Bang'na de son côté n'est pas moins visible. En femme musulmane partagée entre le foyer et l'administration, elle ne pouvait pas aussi fréquemment s'afficher comme les hommes. Mais cela ne nous permet tout de même pas d'oublier son brillant passage à la tête de la direction nationale des affaires sociales du Togo. Humaniste et sociologue de formation, elle pense mettre sa retraite et son expérience à contribution pour relever ses frères et sœurs de Tchaoudjo.
Comme si cela n'était pas assez, elle bénéficie de la popularité incontestable de son mari le colonel OURO-BANG'NA, un autre Foli-Bazi caché par la tenue militaire. Monsieur Sogoyou quant à lui est un cadre kabyè qui a permis à plusieurs jeunes de Tchaoudjo de se faire une place au port autonome de Lomé et dans d'autres services. Totalement intégré à ce milieu, il vient demander un renouvellement de la confiance afin de faire mieux qu'hier. Il est reconnu pour sa lutte sans merci pour aider les populations d'une localité qu'il ne distingue plus de son village d'origine. Foli-Bazi et ses frères sont conscients de la situation mi-figue mi-raisin à Tchaoudjo. Alors ils sont depuis presque deux semaines à la conquête des indécis. Notre correspondant à Tchaoudjo a suivi un peu leurs Foly Bazi, madame Ouro et monsieur Sogoyou en pleines interventions à Kéméni, Kpassouadè et Kolina.
La campagne de charme déclenchée par les candidats du RPT pour les législatives anticipées de 2007 depuis le début de la campagne s’est poursuivie ce jeudi 04 octobre 2007 à Kéméni, Aléhérédè et Kolhina. Trois cantons situés dans la 3e circonscription électorale de Tchaoudjo. Les trois candidats du RPT à savoir : M. FOLY-BAZI (tête de liste), Mme OURO Bang’na Nassara et M. SOGOYOU ont bénéficié de l’appui d’un ténor du RPT en la personne de Général Séyi Mèmène, l’ex-député de cette circonscription, au moment où on parlait en termes de circonscriptions électorales. Kémini a été le premier point de chute pour cette journée. Les femmes des militaires en route pour Kara ont fait un crochet à Kéméni pour apporter leur soutien à leur sœur et camarade Mme OURO Bang’na, elle aussi épouse d’un officier. La prière musulmane dite par l’Imam de la localité a ouvert la série des allocutions. Le Chef, après avoir souhaité la bienvenue à la délégation, a demandé à sa population de voter massivement le 14 octobre les candidats du RPT pour les actes encourageants qu’ils ont déjà posés.
M. Sogoyou, prenant la parole, a souligné que la présence du général Séyi Mèmène est révélatrice. Si un sage soutient un enfant, c’est qu’il a confiance en ses capacités. Il laissera le micro à Mme Ouro B. Nassara. Elle a convié toute la population à voter le maïs. Particulièrement à ses sœurs, elle dira que « c’est une aubaine pour que les femmes puissent s’exprimer dans les... » instances décisionnelles. En votant pour la liste RPT le 14 octobre 2007, toutes les femmes votent pour leur participation à la prise de décision. M. Foly-Bazi, à son tour, dira que c’est par manque de tête que le genou porte le chapeau. Ainsi, la présence du Général Mèmène est un signe de soutien qu’ils ont du sommet. Et les suffrages qu’il demande devraient conforter leur position pour mieux aider Tchaoudjo. Le Général Seyi Mèmène, fermant les allocutions, a dit être rassuré par cette mobilisation qui augure d’un fort taux de suffrages exprimés pour le RPT.
Une visite du domicile du chef canton mettra fin à l’assaut du canton de Kéméni. Plusieurs groupes folkloriques ont entretenu l’ambiance durant le meeting. Que ce soit à Aléhéridè ou à Kolina, la mobilisation a été à son comble pour accueillir le convoi du RPT. Le message a été le même qu’à Kéméni : « Voter le RPT pour assurer le développement déjà entamé ».
Wakilou. Les candidats esquivant des pas de danse à Kolina et à Kéméni. Les candidats, tout oreille. aux populations à Kolina
Suite à la page 4 : « Ô, mon brave conseiller, pardonne-moi de t’avoir laissé si longtemps en prison. Tes paroles étaient pleines de vérité ! Je suis en vie grâce aux trois doigts qui me manquent : c’est un bienfait d’Allah, mais je n’avais pas compris tout de suite. Acceptes-tu mes excuses, car c’est toi le plus sage ! »
Le conseiller, heureux que le Roi ait compris que toutes les épreuves qui lui étaient arrivées étaient un bien pour lui de la part d’Allah, lui répondit : « Mon Roi, ne t’excuse pas de m’avoir mis en prison, c’est un bienfait pour moi ! »
Le Roi, étonné, lui dit : « Mais, tu n’es pas fâché contre moi ? Je t'ai puni sans raison valable et ce, pendant des années. »
Le Conseiller, toujours aussi sage, lui répondit en souriant : « Mon Roi ! Si j’étais resté auprès de vous, les cannibales m’auraient fait prisonnier et je serais à cet instant mangé ! Tout est un bienfait d’Allah, même si on ne le comprend pas tout de suite ! »
Rendez-Vous N° 97 du 10 octobre 2007 RV INTER « Aliens in America », une comédie désopilante. Bush réfute être l’ennemi de. Après « La petite mosquée dans la prairie », voici « Aliens in America ». Titre d'une nouvelle série comique parue pour la première fois ce lundi 1er octobre sur la chaîne américaine The CW. Celle-ci s'attaque aux préjugés profondément enracinés au sujet des musulmans et de leur foi dans l'Amérique de l'après-11 septembre. Hilarante et cocasse, la série a favorablement été accueillie tant par le public que par les critiques.
« Aliens in America », en français « Étrangers en Amérique », raconte l'histoire d'une famille de classe moyenne du Wisconsin, les Tolchucks, qui décide d'accueillir chez eux un étudiant étranger, espérant ainsi que sa compagnie aiderait leur fils Justin, un adolescent maladroit et asocial. Mais à la grande surprise des Tolchucks, au lieu de l'adolescent anglais aux yeux bleus et aux joues roses et rebondies dont ils avaient pu voir l'image dans les brochures du programme d'échange, ils se trouvent face à Raja Musharraf, un... Musulman originaire d'un village reculé du Pakistan. Horrifiée à la vue de ce musulman en tenue d'indigène, la maman n'a qu'une idée en tête : « le renvoyer ». Sa grande inquiétude réside dans le fait que le jeune Raja pourrait être un terroriste. « Qu’en est-il de la question terroriste ? », chuchote-t-elle alors à son mari. « Ils avaient l’air d’étudiants ; tu sais... nous devrions davantage regarder les informations ». Mais le jeune Raja, sérieux, pensif et responsable, n'est pas fait pour.
Les Musulmans de France organisent la Journée Al-Quds. La « Journée Mondiale d’Al-Quds » a été instaurée par le régime des mollahs en Iran. Elle vise à maintenir la mobilisation des musulmans pour la défense de Jérusalem (Al-Qods) et à aider les Palestiniens dans leur « résistance » contre l’occupation israélienne. La Journée Mondiale d’Al-Quds est organisée le 3ème vendredi de chaque Ramadan. Tous les ans à cette date, des manifestations sont organisées dans les capitales arabes après la prière du vendredi. Seuls l’Iran et le... effrayer le père. Au contraire, ce dernier se félicite des bonnes manières du jeune musulman qui aide à débarrasser la table, fait la vaisselle et contribue aux travaux ménagers.
S'agissant de Justin, après le choc initial, le jeune Américain est complètement conquis par l’humour et les gestes d'amitié de Raja. À l’occasion de son premier jour d'école, le professeur présente Raja à sa classe en tant que « Pakistanais pratiquant le ‘musulmanisme’ ». « Raja, tu es si différent de nous, quelle sensation cela fait-il ? » demande-t-elle au garçon qui, confus, répond qu’il ne comprend pas la question. Le professeur demande alors aux étudiants : « Que ressentez-vous face à Raja et à ses différences ? » « Je me sens furieuse parce que ces gens ont fait sauter les tours à New York », répond une jeune fille.
Tandis qu’il tente de dépasser son chagrin après son premier jour d'école, Raja attire l’attention admirative de Justin alors qu’il accomplit sa prière. « Elle me donne la force dans des périodes difficiles », explique. Raja à son ami. Précisons qu’un sondage récent réalisé par le Pew Research Center indique d’ailleurs qu’en dépit de la visibilité croissante de l’Islam dans la société américaine ces dernières années, la majorité des Américains ne connaissent pratiquement rien des pratiques de l’islam.
Près de 70 % des Hezbollah au Liban organisent des défilés militaires pour commémorer cette journée. Cette année, le Parti des Musulmans de France (PMF), présidé par Mohamed Latrèche, a organisé cette manifestation un samedi, en région parisienne. La manifestation, en l’honneur de la Journée Mondiale d’Al Qods, s’est déroulée le 6 octobre à partir de 14h00 sur la dalle d’Argenteuil, un rassemblement en faveur de la digne résistance à l’occupation sioniste et contre la judaïsation de Jérusalem.
Les personnes sondées pensent que la religion musulmane diffère beaucoup de la leur. Pourtant, près de 7 millions de musulmans vivent aux États-Unis. Les critiques TV, quant à eux, pensent que la série pourrait contribuer à dépasser les... stéréotypes qui dominent aux USA depuis le 11 septembre 2001. « ‘Aliens in America’ fait figure d’espoir du fait qu’il pourrait faire émerger une culture de l’après-11 septembre », écrit le Los Angeles Times concernant la série. Le quotidien estime que la série marque un tournant et constitue un « après 24 heures chrono », se référant ainsi à la célèbre série diffusée par la chaîne Fox et qui incluait des épisodes évoquant clairement un terrorisme musulman.
Le Centre islamique de Californie, qui a projeté la série dans ses locaux, a indiqué que celle-ci avait reçu un accueil favorable de son public. « C’est tout simplement rafraîchissant de voir un personnage musulman, et qui plus est agréable », a déclaré Omar Haroon, du Centre islamique de Californie, au journal USA Today, insistant sur le fait que le mot-clé était « agréable », et ajoutant : « La meilleure chose, c’est que le caractère comique de la série contribuera à l’ouverture d’esprit des gens ».
Un mufti saoudien critique les jihadistes. Dernier, le grand mufti d’Arabie Saoudite a vivement critiqué les Saoudiens se rendant à l’étranger au nom du jihad (guerre sainte), estimant que leur action était préjudiciable à l’islam. « Depuis des années, des Saoudiens partent à l’étranger pour mener le jihad. Imbus de l’ardeur de défendre leur religion, ces jeunes n’ont cependant pas atteint le niveau requis en matière de connaissances religieuses pour juger de la justesse de leur engagement », a dit cheikh Abdelaziz Al-Cheikh dans un communiqué publié par l’agence officielle Spa. Ces jeunes « se laissent utiliser au nom de l’islam. »
Le président George W. Bush s’est livré vendredi dernier à une vaste entreprise d'autodéfense et de défense des États-Unis auprès du monde musulman, assurant ne pas être l’ennemi de l’islam. « Non, ce n’est pas vrai », a répondu M. Bush dans un entretien accordé à la chaîne satellitaire Al-Arabiya qui lui demandait s’il était vrai qu’il était « l’ennemi » de l’islam. S’ils sont nombreux parmi les musulmans ou au Proche-Orient... À croire cela, c’est parce que l'Arabie Saoudite : un site internet officiel pour les fatwas. Un comité relevant de la plus haute autorité religieuse en Arabie Saoudite a lancé samedi dernier un site officiel recensant les fatwas (décrets religieux) décrétées dans ce pays qui applique la loi islamique (charia). Le site — www.alifta.com — vise à permettre « l’accès rapide aux fatwas sur un site officiel », précise le Comité permanent des recherches scientifiques et des fatwas, qui relève du Conseil des grands oulémas.
Le site comporte notamment un ensemble de fatwas d’oulémas officiels saoudiens. « Un nom du jihad par des institutions étrangères qui cherchent à réaliser leurs desseins honteux, par des opérations ignobles qui n’ont rien à voir avec la religion (...) et dont les préjudices pour l’islam et les musulmans sont incalculables », a-t-il ajouté. « En partant à l’étranger au nom du soi-disant jihad, ces jeunes auront commis plusieurs délits », a encore dit le mufti, notamment « la désobéissance aux dirigeants » du. royaume. Il a également recommandé « la prudence » à ses compatriotes qui s’impliqueraient dans le financement du jihad. « Je conseille aux détenteurs de capitaux d’être prudents pour que leur argent ne soit pas utilisé par les extrémistes qui réussissent dans leur entreprise de « propagande », a dit M. Bush. « Je crois que l'islam est une grande religion, qui prêche la paix. Et je crois que ceux qui assassinent des innocents pour atteindre des objectifs politiques n’ont pas de religion », a-t-il dit selon une retranscription diffusée par la Maison-Blanche. M. Bush a même dit croire en un Dieu « universel ». Je crois que le Dieu que prient les musulmans est le même Dieu que celui que je prie.
La rubrique est consacrée aux anciennes fatwas de cheikh Abdel Aziz Ben Baz, l’ex-grand mufti saoudien décédé en 1999. Les internautes pourront également poser sur le site des questions sur divers sujets auxquelles les oulémas répondront, précise le Comité. La création d’un site officiel de fatwas dans le royaume vise apparemment à contrer. des oulémas (saoudiens ou d’autres pays musulmans) qui promulguent souvent des fatwas s’écartant de la ligne officielle du Conseil des grands oulémas. « préjudiciable aux musulmans », a-t-il dit. Le mufti préside le Conseil des grands oulémas d’Arabie Saoudite, la plus haute autorité religieuse dans le royaume qui abrite les premiers lieux saints de l’islam à La Mecque et Médine.
À la mi-juillet 2007, les médias américains avaient publié des statistiques selon lesquelles les sujets saoudiens constituaient près de la moitié des mercenaires islamiques étrangers en Irak. Riyad avait réfuté cette information, soulignant que le nombre de Saoudiens impliqués dans les actes de violence en Irak s'était sensiblement réduit grâce à des activités éducatives.
Islam et mondialisation
Rabat a accueilli, la semaine passée, un séminaire international intitulé « Islam et Mondialisation ». Cet événement qui rassemble de grands intellectuels originaires du monde arabe, était organisé conjointement par la Fédération des Universités du Monde Islamique et l’Organisation Islamique pour l’Éducation, la Science et la Culture, basée à Rabat. Ce forum s’inscrit dans une série d’activités culturelles et scientifiques organisées en marge du quatorzième Concours National de Mémorisation et de Récitation du Coran, qui se déroule actuellement au Maroc.
Il était une fois un riche commerçant qui avait quatre femmes. La quatrième femme, c’est celle qu’il aimait le plus. Il l’ornait avec de luxueuses robes et la traitait avec délicatesse. Il prenait grand soin d'elle et ne lui offrait que le meilleur. La troisième femme, elle aussi, il l’aimait beaucoup. Il était très fier d’elle et voulait toujours la mettre en valeur auprès de ses amis. Cependant, le commerçant craignait toujours le fait qu’elle puisse partir avec un autre homme.
Il aimait aussi sa deuxième femme. C’était une personne très prévenante, toujours patiente, et elle était la confidente du commerçant. Chaque fois qu'il rencontrait des problèmes, il se tournait vers elle et elle l’aidait toujours à s’en sortir. La 1ère femme était une partenaire très loyale, elle avait aussi bien contribué à maintenir ses richesses qu'à prendre grand soin de sa maison. Pourtant, le commerçant ne l’aimait pas beaucoup alors qu’elle, l'aimait profondément. Il lui prêtait à peine attention.
Un jour, le commerçant tomba malade. Il avait le pressentiment qu'il allait mourir bientôt. Il pensa à sa luxueuse vie et se disait : « Maintenant j'ai 4 femmes, mais quand je mourrai, je serai seul, quel solitaire je serai ! » Il demanda donc à sa 4ème femme : « Je t’aime le plus, je t’ai doté des plus fins habits et pris grand soin de toi. Maintenant que je meurs, voudras-tu me suivre pour me tenir compagnie ? »
- « Nulle part ! » répondit la 4ème femme. Et elle s'en alla sans un autre mot. La réponse coupa le cœur du commerçant comme un couteau tranchant.
Le triste commerçant demanda alors à sa 3ème femme : « Je t'ai beaucoup aimé toute ma vie. Maintenant que je meurs, voudras-tu me suivre et me tenir compagnie ? »
- « Non ! » répondit la 3ème femme. « La vie... » est si belle ici ! Je me remarierais quand tu mourras !» Le cœur du commerçant se brisa.
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Suite à la page 12
Rendez-Vous N° 97 du 10 octobre 2007
RV REPORTAGE_______________________
LES RIDEAUX SONT TOMBÉS SUR LA 1ère ÉDITION DU CONCOURS NATIONAL DE RÉCITATION DU SAINT CORAN
Une fois encore le Togo, mieux tout le monde entier a été imprégné d’une inégalable bénédiction : la récitation du Saint Coran. C’est fait. C'est une autre grande pierre que l'AEEMT (Association des Élèves et Étudiants Musulmans du Togo) vient d’apporter à la construction d'une communauté musulmane en plein essor. Ceci pour la 11e fois consécutive. En effet, comme c’est le cas depuis plusieurs années, c’est le Palais des Congrès de Lomé qui a prêté son cadre à la 1ère édition dudit concours. C’était ce 30 septembre 2007 et le 18 Ramadan 1428H. La nuit de la veille a été trop longue pour les musulmans car l’événement valait son pesant d’or. Ils étaient présents : hommes, femmes, vieux et jeunes pour écouter les versets. du livre de Dieu. C'est ainsi que pour s’assurer une place dans la salle, certains étaient là avant même la première lueur du soleil ce dimanche. Après l’accueil et l’installation des invités et participants a suivi la prière d’ouverture. Ensuite, viendront les mots du président du comité d’organisation et du Président de l’Union Musulmane du Togo (UMT). Tous deux, dans leur intervention, ont loué l’importance du Saint Coran et le mérite de l’AEEMT pour l’organisation de ce concours. Le président de l’UMT a, pour l’occasion, fait un appel retentissant qui vaut pour tous les mortels : celui de la mort du Président TETOU Ahmed qui était dans la même salle il y a un an.
Après les mots d’ouverture, la présentation des critères d’évaluation, la présentation des candidats et des membres du jury ainsi que l’explication des règles de conduite du public ont été les autres maillons de la chaîne du concours. Enfin, arrivera le point focal de l’événement. Les candidats correctement vêtus vont commencer leur ultime bataille. Intellectuelle pour la conquête des différents prix. Subdivisés en six catégories, les concurrents n’ont pas manqué d’ardeur et de talent pour faire valoir ce qu’ils ont appris. D’innombrables takbirât de l’assistance témoignaient de la qualité de prestation des concurrents car ils étaient tous à la hauteur de l’événement. On devait être plus impressionné d’autant plus que cette année, il y a parmi les concurrents une fille âgée de 4 ans. Aux « âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ».
L’autre phase était celle de la délibération et la remise des prix. Car il fallait quand même un gagnant même si tous étaient bons. Les prix sont constitués d’enveloppes, de livres et autres, et des bourses pour les lauréats. Il faut noter la participation du Ghana et du Bénin à ce concours et que le candidat du Bénin était premier de sa catégorie.
Après le mot de remerciement des organisateurs, c’est la prière de clôture et la lecture du Coran qui fermeront la porte à cet illustre événement. Il faut dire. Que ce concours est une véritable fête spirituelle pour les musulmans au Togo. C’est pour cela que de telles organisations doivent être renforcées et perpétuées pour que le Togo reste une vitrine islamique dans la sous-région. Et c’est avec cette modeste plume que toute la rédaction jette des fleurs à tous ceux qui auraient contribué d’une manière ou d’une autre. Toutefois, les organisateurs doivent fouiller davantage pour dénicher les meilleurs lecteurs et les former en conséquence, car la compétition risque un jour de perdre de son poids par manque de récitateurs capables d’hypnotiser l’assistance, comme on l’a vu il y a 04 ans. Aussi doit-on revoir le sempiternel tâtonnement au moment de la remise des prix.
Voici les résultats à la fin de ce concours dans les différentes catégories :
I - NABA
1er Maman Rachida (99 pts) Golfe Nord
2e TCHEDRE Anan (98 pts) Kozah
3e KOURA KAMILOU Hidayatou (97 pts) Tchaoudjo
3e Ex OURO AGORO Bilal (97 pts) Golfe Nord
II - AHKAF
1er ALFA MOUSSA Châbane (99 pts) Assoli
2e FOFANA Rahma (98 pts) Tchaoudjo
3e OURO-KOURA Aïcha (97,5 pts) Golfe Nord
4e AMIDOU Abdoul-Aziz (96 pts) ANIE III - ANKABOUT
1er BAH-TRAORE Dyaoudine (99 pts) Assoli
2e OURO-BODI Abdoul Kabir (97,5 pts) Golfe Nord
3e TAHIROU Youssif (94 pts) Tchaoudjo
4e OURO-AGOUDA Samira (91,5 pts) Golfe Nord
IV-MOULK Ier OURO-AKONDO Arafat (96,5 pts) Golfe Nord
2e OURO-Djéri Ajara (94,5 pts) Golfe Nord
3e ISSAKA Abdoul-fataou (91,5 pts) Tchaoudjo
4e OUSMANE Nafissa (87,5 pts) Oti
V-NISF 1er ADAMOU Noumanou (98,5 pts) Bénin
2e ALEHERI Arafate (96 pts) Golfe Nord
3e AKONDO Mouhaman Salissou (94 pts) Tchaoudjo
4e TCHASSAMA Djalilou (94 pts) Golfe Nord
5e SUALIH IBN Hussein Muhamed (92 pts) GHANA
VI-KAMIL 1er GOUYAGOU Mouhame Djibril (94 pts) Golfe
2e AGBERE Aïssatou (88 pts) Tchamba
3e MADOUGOU Roudonane (85 pts) Tchaoudjo
4e OURO-GHEZERE Akondo (78,5 pts) Golfe
Younous Légende - le Jury en face des candidats - le public - la remise des prix
[Suite de la page 2 plications citées ci-dessus. Nous avions pu orienter plusieurs cas chez des dentistes. Les] Techniques de brossage. Soit avec une brosse à dents végétale (ALO). Soit une brosse à dents industrielle et une pâte dentifrice fluorée.
Nous avons visité 7 mosquées dont 6 à Lomé, 1 à Koumondè-Assoli, un public et 8 écoles, soit au total une population de 10 000 personnes. Tout ce travail a été accompli par nos efforts personnels et nos moyens de bord. Nous espérons multiplier nos prestations dans d’autres écoles, mosquées, églises, voire quartiers, si des partenaires locaux et internationaux nous viennent en aide.
NOS BESOINS SPIRITUELS : Respect le plus total des opinions religieuses et physiologiques. Je ne te demande ni vos opinions, ni quelle est (Pasteur) votre religion, mais souffrance ? Portable (228) 905 59 45 / 947.
Après la prévention, notre ONG dirige les personnes qui ont déjà les différentes sortes de caries et de tartres vers des cabinets dentaires pour consultation, pour les personnes qui ont déjà perdu leurs dents (confection des prothèses dentaires pour remplacer les dents perdues). Bientôt la période. Du pèlerinage à la Mecque après le jeûne du Ramadan, nous demandons aux futurs pèlerins qui voudraient avoir une couronne en or de faire traiter d’avance la dent sur laquelle la couronne sera posée, car mettre une couronne sur une dent saine est une mauvaise pratique pour la santé en général.
Le Président de l’ONG ATLCDMP, El-Hadj Alabani, odontologiste diplômé de l’Université de Dakar, Sénégal. 58 99 / E-mail : atledmp@yahoo.fr pour renseignements et informations.
Nous sollicitons auprès de vous des aides pour la bonne marche de nos activités à travers tout le pays. Actuellement, nous utilisons nos moyens propres qui restent insuffisants.
Kezire une maladie menace tout votre organisme : L’École des IENS en DE Rendez-Vous N° 97 du 10 octobre 2007.
RV Politique : La campagne comme elle va. Tout feu tout flamme à Mango, le RPT-authentique imperturbable. Les législatives du 14 octobre prochain sont un défi pour les formations politiques au Togo. Si par le passé... L'organisation bâclée et partisane des élections n'a jamais permis de distinguer les politiciens des aventuriers. Le processus en cours aura sans nul doute le mérite d'être un examen équitable qui évaluera à sa juste valeur chaque candidat. Certes, tout le passé électoral du Togo a laissé de tristes souvenirs, mais celui en cours comporte les germes d'une compétition équitable où chacun des concurrents saura exactement jusqu'où peut porter sa voix. En lieu et place des batailles rangées postélectorales, le 14 octobre promet le fair-play. Ni le RPT, ni l’opposition, personne ne pourra plus se cacher derrière les fraudes et les boycotts. L'heure du baptême de feu a sonné. Le RPT Oti ne veut pas être à la traîne. Depuis l'ouverture de la campagne, les différents « candidats du maïs » dans Oti sont en ordre de bataille. Nous avons eu l'occasion de suivre un temps soit peu leurs mouvements. Parmi tant d'autres, le canton de TCHANAKA, à une vingtaine de kilomètres à l'est de Mango ville, a retenu notre attention. Il était 12h quand le cortège des candidats a été accueilli à l'entrée de la localité de Tchanaka par une caravane tout de blanc couverte. L'E.P.P TCHANAKA a été choisi pour le meeting. Après le cérémonial d'accueil à leur descente de voitures, les candidats Koutchaki et Damipi ont été conduits au rythme de fanfares dans la cour de l’école. Le chef canton, son imam et leur population y attendaient.
Après le passage de différents groupes folkloriques, l'imam et le chef canton se sont succédés, le premier pour dire la prière d’ouverture, le second pour présenter le mot de bienvenue. Du coordonnateur au ministre Kantchati, le message a été clair : « faire le choix du maïs le 14 ».
Mais conscients de la situation épineuse sur le terrain où le RPT doit d'abord faire face au RPT avant d’affûter les armes contre l’opposition traditionnelle, les orateurs ont attiré l’attention du public sur les dessous de l’existence de « candidats indépendants au sein du RPT ». Ils ont relevé que cela ne doit pas distraire les populations. Quand bien même des indépendants RPT disent remettre leur voix au chef du parti RPT, ils ont promis de continuer à se battre aux côtés de l’autorité supérieure « afin de réhabiliter » les localités atteintes par les récentes inondations dans le milieu. À cette population victime, ils ont présenté leurs condoléances et leurs compassions. L’intervention du candidat Damipi, à travers son discours-programme, a clôturé le meeting. Relayés dans les interventions par les populations qui n’ont pas fait économie d'applaudissements et d'autres manifestations de joie, les candidats semblent être galvanisés par le monde tout de blanc vêtu venu les écouter.
Extrait du discours du candidat DAMIPI, DG de la CEET : « Nous souhaitons que le climat qui a régné lors de ce recensement prévaille au cours de la campagne. Pas de provocations, pas de violence : mais beaucoup plus de sagesse, plus de patience et beaucoup de calme. Je témoigne également toute ma compassion, au nom de tous les candidats du RPT ici présents, pour tout ce que les uns et » Les autres ont subi par rapport aux inondations que notre région a connues. Nous travaillerons aux côtés du chef de l'État pour assister les victimes et pour la réparation des sites et ouvrages endommagés. Je voudrais également ici présenter humblement nos excuses pour tous ceux qui se sont sentis offensés par nos actes ou nos propos dans le cadre de nos activités. Ceux qui ont pu s'approcher de nous pour nous en parler, je les remercie. Je les rassure que nous tiendrons compte de toutes les observations qui nous ont été faites quant à la gestion et à l’organisation des activités du parti.
Mesdames et Messieurs, le jour du vote, je vous invite à voter utile (salutaire, bien bénéfique). Et voter utile, c’est voter les candidats du RPT. C’est ça le vote utile. Parce que vous donnerez ainsi au Président de la République, le dynamique Faure Essozimna GNASSINGBÉ, la possibilité de mettre en œuvre le volet économique et social de son programme. Même son de cloche à Mango ville. Sur l’initiative des femmes de l’Oti, Une journée spéciale de la femme de l’Oti a été instituée afin de mobiliser la gente féminine pour la victoire du RPT à la place du centre culturel. Dès l’instant, la place était blanche d’un monde essentiellement féminin. Jouant et dansant au son des cadences du RPT, les femmes, dans leurs interventions, ont réaffirmé leur soutien au parti par le canal de cette journée spéciale consacrée à la femme de l’Oti. Une véritable démonstration de force en pleine fièvre électorale.
Extrait du discours des femmes de l’UNFT-Oti : « Le 14 octobre 2007, il est impérieux, voire indispensable, de donner une majorité parlementaire au parti RPT, soucieux de l'avenir des jeunes filles et des femmes, afin qu’il puisse consolider les acquis et parachever les actions entreprises. Nous appelons donc toutes les femmes de l’Oti à voter massivement le RPT le 14 octobre 2007. Voter le RPT, c’est voter OKOULOU Kantchati, c’est voter NOUPOUKOU Damipi, c’est voter LAMBONI Mindi. Voter pour le RPT, c'est voter pour l’épanouissement de la femme et de la... » Jeune fille. Voter pour le RPT, c’est garantir un avenir certain aux populations féminines de l'Oti. Vive la femme de l’Oti pour que vive le Togo uni et réconcilié. En marge de ce meeting, nous avons tendu le micro au ministre KANTCHATI. « Quel est votre message depuis que vous êtes sur le terrain il y a une semaine ? D’abord, l’objectif est que nous voulons atteindre le maximum d’électeurs. Le message est celui de la paix, de réconciliation du président Faure, la lutte contre la pauvreté et sa vision pour l’Oti. Nous demandons aux populations de donner les moyens politiques au chef de l’Etat afin qu’il puisse réaliser son programme de campagne plus précisément chez nous. Pendant la campagne présidentielle, il a promis de développer la vallée de l’Oti. C’est à nous de lui en donner la force politique nécessaire. Nous avons une plaine riche et pleine de ressources qui n'attendent que des moyens modernes pour être mises en valeur. Au-delà du programme du chef de l’Etat, est-ce que vous avez le vôtre propre ? Je... Je ne crois pas que ce soit le rôle d’un député mandaté par un parti politique d’avoir un programme personnel. Le programme est celui du parti, nous nous insérons dans la logique du programme du parti. Comment pensez-vous terminer la campagne ? Rien n’est gagné d’avance. Nous ferons davantage d’efforts pour que les populations soient pénétrées de notre message. Nous avions visité les localités prévues. Pour l’heure, nous sommes satisfaits d’avoir pu réaliser notre programme à mi-parcours. En fonction des imperfections de la semaine passée, nous essaierons d’ajuster.
Il faut tout de même dire que l'Oti est une préfecture dont une partie de la population est restée un bon moment hostile au pouvoir en place pour cause de l’existence de la forêt et de ce que la population a payé. Le milieu vient d'être frappé par une inondation à un moment où la nouvelle dynamique insufflée par le nouveau chef de l'État fait renaître la confiance en faveur du RPT. En l’espace de 4 mois, le président Faure GNASSINGBÉ est venu. Personnellement dans la région, d’abord pour investir les candidats RPT et ensuite en soutien aux sinistrés des récentes inondations. Le Ministre Kantchaki et certains cadres du milieu, aussi conscients des besoins de leur population et de l'immobilisme des aînés, ont depuis un bon moment commencé par réhabiliter la préfecture. Ils sont plus proches du quotidien des populations et ceci a fait revenir de loin le RPT que certains attribuent au retard de la localité.
C'est dans ce contexte que Monsieur Issifou O. K. et son équipe viennent solliciter le vote des Mangolais. Certes, les petites divisions internes au RPT dans la localité ne sont pas des atouts, mais cela ne semble pas entamer la conviction du DG adjoint Mindi, du DG Damipi et de leur aîné. Le Ministre Katchatchi peut compter sur son ouverture, son sens élevé des relations humaines et le service rendu à sa communauté à ses différents portefeuilles. Il n'est pas moins visible dans l'assistance pour les activités musulmanes, il a été cette année le sponsor. officielle pour le concours national de récitation du Saint Coran. Ce qui n'est pas rien dans une région essentiellement musulmane.
La rédaction L'Oti qui gagne en rang de bataille M. DAMIPI et KANTCHATI devant... les populations de TCHANAKA.
Rendez-Vous N° 97 du 10 octobre 2007
RV POLITIQUE
Les bienfaits sociaux du jeûne
Question : Le jeûne comporte-t-il des bienfaits sociaux ?
Réponse : Oui, il comporte des bienfaits sociaux comme le sentiment qu'ont les gens de former une seule communauté, en mangeant à une heure commune et en jeûnant à une heure commune. Le riche ressent aussi le bienfait d’Allah et devient clément envers le pauvre. De même, le jeûne diminue l’attrait de la séduction de Satan pour l’homme. Il comporte aussi la piété envers Allah, et la piété envers Allah fortifie les liens entre les membres de la société.
Recevoir des injections pendant le mois du Ramadan
Question : Les injections et piqûres effectuées pendant le jour du Ramadan affectent-elles la validité du jeûne ?
Réponse : Les Les injections médicales sont de deux genres : celles qui visent à remplacer la nourriture et la boisson, et donc nourrissent la personne. Ce genre annule le jeûne car si une situation rejoint ce qui est exprimé dans le sens des textes religieux, on considère alors les cas comme similaires, et la règle d’interdiction des textes s’applique à ce cas. Celles qui n’alimentent pas la personne et ne se substituent pas ni aux aliments ni à la boisson : celles-ci n’annulent pas le jeûne, et aucun texte religieux ne les concerne, ni explicitement, ni implicitement. Ces injections se différencient totalement des aliments et des boissons, par la nature et par le sens. La règle est que le jeûne est valide jusqu’à ce que la preuve basée sur les textes religieux soit faite que quelque chose l’a annulé.
Les prises de sang et le jeûne
Question : Les prises de sang effectuées les jours du Ramadan pour des analyses ou pour un don annulent-elles le jeûne ?
Réponse : Si un peu de sang est prélevé de la personne sans que cela ne L’affaiblissent, cela ne rompt pas son jeûne, que cette prise ait été faite à l’occasion d’un don ou pour des analyses. Mais si par contre, la quantité de sang prélevée est importante et qu’elle affaiblit la personne, elle rompt le jeûne comme les saignées (Hijâma) qui provoquent l’interruption du jeûne, selon la preuve dans la Sunna. Par conséquent, il n’est pas permis à la personne de faire un don de sang important en plein jour de Ramadan, sauf en cas d’extrême urgence : dans ce cas, la personne fait ce don pour pallier à l’urgence (sauver une vie, par exemple), mais cela rompt son jeûne : elle peut alors manger et boire le reste de cette journée et devra rattraper ce jour de jeûne manqué.
La dialyse du sang en état de jeûne
Question : Celui qui souffre des reins et effectue une dialyse du sang alors qu’il est en état de jeûne, doit-il refaire le jeûne ou non ?
Réponse : Il doit rattraper son jour de jeûne, car il reçoit un apport de sang frais. Si en plus, il reçoit des substances nutritives, ceci est un... Autre facteur de rupture du jeûne.
L’utilisation de crèmes en état de jeûne.
Question : Les crèmes hydratantes pour la peau qui sont utilisées mais qui permettent à l’eau de passer influent-elles sur le jeûne ?
Réponse : S’enduire le corps de crème si besoin est ne pose pas de problème, car la crème ne pénètre pas à l’intérieur du corps, mais imprègne l’extérieur de la peau seulement, et à supposer qu’elle pénètre, elle n’est pas considérée comme un élément qui provoque la rupture du jeûne.
Les candidats du PSR éclairent et l’électorat suit.
Considérés comme les outsiders pour les élections législatives du 14 octobre 2007 à Tchaoudjo, M. BODE Tchakoura (tête de liste) et ses compagnons sont en passe de créer la surprise vu le poids des arguments qu’ils font valoir. BODE Tchakoura n’a manqué de mots pour arracher les acclamations et ovations de son auditoire depuis Bohouda, Kedjika-djo, Tchavadi et Nada, localité où l’équipe du PSR a sillonné ce vendredi 05 octobre. De la cause de la situation financière du Togo, En passant par le rôle du nouveau député qui sera élu et les capacités du PSR à sortir la population de sa situation misérable, M. BODE Tchakoura n’a pas manqué d’arguments pour tenir en haleine les populations de Bohouda, Kedjika-djo, Tchavadi et Nada venues écouter leur fils, M. Bodé. Ce dernier a insisté sur le fait que son parti, le PSR (Pacte Socialiste pour le Renouveau), se base sur le partage des biens de l’État à toute la population. Chacun, quelle que soit sa position, a droit au bénéfice des biens de l’État. Il a rappelé qu’une minorité a confisqué les biens de l’État pour assujettir la majorité, obligée de mendier pour survivre. Le PSR se propose de faire des propositions de lois allant dans le sens de redresser cette situation. M. Bodé a invité ses parents à ne pas vendre leur conscience contre des petits cadeaux empoisonnés. « En votant le PSR, vous votez l’espoir », dira-t-il avant de laisser le témoin au chef de village. Le chef de village de Bohouda, hôte des candidats du PSR, a souhaité que le meilleur... gagne au soir du 14 octobre. L’imam de Bohouda a prié pour que Dieu fasse le bon choix pour ces législatives. De Bohouda à Naada en passant par Kédji Kandjo et Tchavadi, les candidats du PSR ont expliqué le choix de l’orange comme logo. Il faut reconnaître que cette journée a permis à l’électorat de ces différents villages d’apprécier le programme du PSR. Vu les acclamations et ovations qui ont couronné les interventions du candidat Bodé Tchakoura, le soir du 14 octobre réserve des surprises.
Lisez plutôt cet extrait de l’une des déclarations du PSR au lancement de la campagne : « D’abord nous voulons une redistribution des pouvoirs de l’Etat. Nous voulons en effet que le pouvoir cesse d’être l’affaire d’une minorité, pour devenir celle de tous et de toutes. Nous voulons aussi que les rapports entre gouvernants et gouvernés soient régis par la... »
Monsieur BODE T. du PSR s'adressant aux populations de Kédjikandjo, Votez PSR, Rebâtir l'Espoir. Le candidat à Kédjikandjo et Bohouda et prière d’ouverture à Tchavadi. confiance mutuelle et la tolérance, ceci pour que le peuple adhère aux actions des gouvernants et que ceux-ci agissent toujours dans l’intérêt des gouvernés. Mais la redistribution des pouvoirs ne suffit pas à elle seule pour fonder la légitimité démocratique : il faut aussi une redistribution juste des ressources économiques du pays. Le PSR accorde une importance prioritaire à la bonne gouvernance. À ses yeux, la lutte contre la corruption est la priorité des priorités. La redistribution des pouvoirs et la redistribution des ressources nationales constituent un même combat, l’un ne va pas sans l’autre.
Ensuite, nous voulons la sécurité pour tous sur le plan judiciaire par un accès au droit et à la justice, sur le plan sanitaire par l’accès gratuit aux soins de base, sur le plan alimentaire et sur le plan social grâce à une couverture sociale minimale pour les couches les plus défavorisées des populations. Le PSR fait de l’intérêt général une priorité et du service public la source de l’unité, de la cohésion et de la concorde nationale. Il faut que chaque citoyen togolais, où qu’il se trouve sur le territoire national, bénéficie des services publics tels : l’électricité, l’eau, la route, le téléphone, l’école, l’unité de soins, la poste, la banque. Nous faisons aussi de l’organisation du secteur une priorité absolue.
Notre ambition pour l’agriculture est qu'elle devienne une véritable activité génératrice de revenus pour les cultivateurs. Le PSR s’efforcera de faire créer par la loi un syndicat des agriculteurs, véritable force nationale capable de discuter avec les pouvoirs publics et opérateurs économiques privés d'égal à égal dans le cadre de la politique gouvernementale relativement à ce secteur, notamment en ce qui concerne la détermination des prix de leurs productions.
L’intervention d'une vaste loi agraire comportant un volet environnement et un volet exploitation des sols s’avérera nécessaire. Notre parti en fait un cheval de bataille. De même, le PSR recommande l'institution d'une loi portant gratuité de l'enseignement primaire. et secondaire et son caractère obligatoire. Nous avons aussi souscrit à l’engagement de mettre en place un cadre légal instituant un service civil national ouvert à tous les jeunes togolais et togolaises afin de les faire participer pleinement à la reconstruction du pays. Les femmes occupent une place très importante dans notre lutte. Le PSR entend adopter avec la collaboration des associations de femmes et ONG un vaste programme de promotion de la femme et de protection de la jeune fille. L’objectif à long terme est de réduire le fossé entre elles et les hommes dans les différentes sphères sociales et de décisions.
Wakilou Rendez-Vous N° 97 du 10 octobre 2007
RV POLITIQUE LEGISLATIVES DU 14 OCTOBRE 2007
Carnet de route dans le Moyen Mono avec le candidat SOSSOU James du RPT. La campagne bat son plein sur tout le territoire en vue des élections prochaines. Les états-majors des partis ne tarissent pas de stratégies pour mobiliser l'électorat. C'est ainsi que le RPT a choisi l'homme qu'il faut pour la préfecture. du Moyen-Mono, son excellence SOSSOU James. loin d'être une affirmation flatteuse, ceci est une réalité vivante sur le terrain. Après un tour sur les rives du Mono, c'est un candidat porteur d'espoir pour son peuple que nous avons vu. Même si on peut faire de la politique sans grands moyens, il faut avoir les moyens de sa politique. Qu'attendent ces peuples longtemps restés orphelins par manque d'infrastructures routières ? Ce ne serait pas un saint ni un prophète, mais un homme qui incarne le développement, la paix et la sérénité. Monsieur SOSSOU n'est-il vraiment pas une chaussure aux pieds du Moyen-Mono ? En tant qu’entrepreneur avec des forages, puits, canalisations d'eau et la construction des routes avec son entreprise MIDNIGHT SUN, il est capable de développer sa localité. Ensuite, il a fait de la lutte contre le paludisme une priorité. Bref, c'est un homme calme qui pourtant fait parler de lui ; car comme le dit un savant : « ce que vous êtes parle plus haut que ce que vous dites ». Pendant le Temps que nous l'avons accompagné, le message de l'actuel consul de la Slovaquie au Togo a été clair. C’est celui de faire régner la paix, car la violence est « un signe d'immaturité ». Pour lui, la paix est comme un arbre béni qui donnera des fruits délicieux comme le développement, l'épanouissement, le rehaussement du niveau de vie.
De Lonmey à Halimé en passant par Vodjemé, Klikomé et de Tohoun à Avédji, passant par Tado et autres, c’est le même message à toutes ces masses sorties très nombreuses pour l'accueillir.
S'agissant du programme, le candidat SOSSOU a fait savoir que le RPT, par son biais, veut sortir le Moyen-Mono de son enclavement qu'il a hérité des temps coloniaux. Il a promis de lutter pour l'amélioration des routes, la construction d’écoles, de centres de santé et de systèmes d’adduction d’eau potable si les populations veulent bien le soutenir dans cette voie. D’ailleurs, l’axe très éprouvant Notsè-Tohoun sera réhabilité avant la mi-octobre sous l’emprunte discrète du candidat SOSSOU. Il a aussi dit qu'il ne promet rien aux populations car le temps des promesses est passé. Tout ce qu'il leur demande est d'être à ses côtés et ensemble définir les besoins et leurs solutions. À chaque fois que le candidat du maïs dans le Moyen-Mono veut faire un meeting, il invite son électorat à éviter toute forme de violence. De s’accepter mutuellement car nul ne détient le monopole de la vérité. Selon ses propres propos « le sage est celui qui peut dire qu'un fou peut aussi avoir raison ». Ceci voudrait dire que nous devons toujours rester humbles. Puisque jusqu'à preuve du contraire, nous avons tous besoin les uns des autres.
Album photos de la campagne Youhohs
Légende :
- le consul Sossou dans un bain de foule à son QG
- la caravane en branle
- une grande foule écoutant le message
- rencontre avec les populations dans les villages
- réjouissance populaire
Le grand pays musulman au monde se penche sur la Shoah. Organisée par Libforall, une organisation non gouvernementale américaine dont l’un des membres fondateurs n’est... Autre que l’ancien président indonésien Abdurrahman Wahid, un colloque sur la Shoah s’est ouvert aujourd’hui sur l’île indonésienne de Bali. Abdurrahman Wahid, ancien président indonésien, en décembre 2006, un autre colloque avait eu lieu concernant le même sujet, cette fois-ci traité tout à fait différemment. Le colloque s’était tenu à Téhéran et avait pour principal objet et sujet la négation du génocide juif durant la Seconde Guerre mondiale.
Aujourd’hui s’ouvre à Bali, dans la ville de Jimbaran, un colloque sur la réalité de la Shoah. Des rabbins, des témoins de la Shoah et des responsables musulmans devraient y intervenir. Abdurrahman Wahid, qui préside la conférence, a déclaré : « Même si je suis un bon ami du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, je dois dire qu’il se trompe. Il a falsifié l’histoire. »
Fait rarissime, des rabbins sont invités et un rabbin israélien a fait le déplacement. C’est le rabbin Daniel Landes, directeur de l’institut d’études juives de Jérusalem. « Étant donné que la plupart... » Des histoires relatives à l’Holocauste se sont produites en Occident, rares sont les témoins naturels dans les pays musulmans qui peuvent dire « nous savons la véracité des faits », a déclaré le rabbin Landes à l’Agence France Presse. « Il n’y a pratiquement jamais de rabbins qui viennent en Indonésie. Il s’agit d’un événement très spécial », a estimé le père Franz Magnis-Suseno, prêtre catholique qui enseigne à l’université Driyakarya, à Djakarta.
Par contre, aucun média n’aura pu annoncer l’événement avant son ouverture. Pour Abraham Cooper, rabbin américain du centre Simon Wiesenthal, « il s’agit d’une occasion unique de briser les stéréotypes qui sont enracinés dans le monde musulman ». Quant à Ahmad Suaedy, le directeur du Wahid Institute, il estime que « la plupart des musulmans d’Indonésie ignorent ce qu’est l’Holocauste, mis à part ceux qui ont étudié au Proche-Orient ».
Avec ses 250 millions d’habitants, l’Indonésie est le plus grand État musulman au monde, un choix de lieu pour cette conférence qui... n’est donc pas anodin. « Nous avons choisi Bali car Bali fait partie de l’Indonésie, le plus grand pays musulman du monde, et parce que Bali a été la cible du terrorisme et cette conférence vise toutes les formes de violence perpétrées au nom d’une religion », a ainsi déclaré à l’AFP C. Holland Taylor, président de l’ONG Libforall.
Rendez-Vous N° 97 du 10 octobre 2007
RV POLITIQUE
Le Comité d’Action pour le Renouveau à l’assaut d’Assoli
Le CAR est bien représenté à Bafilo. Sa liste est de pleins pieds dans les opérations de charme pour séduire une population où le CAR compte sur des atouts pas des moindres. Bafilo est une autre localité où les cadres se sont longtemps cachés derrière l'hostilité du régime à la préfecture pour ne rien faire à leurs populations. D'autres sont d’ailleurs de véritables épouvantails qui ont toujours utilisé leurs titres et leur appartenance politique pour entretenir la panique au sein de la population. Certes, Bafilo n'est pas en odeur de sainteté auprès du régime en place, du moins. du temps de feu Eyadema. Mais cette situation a été longtemps entretenue par des barons qui voient dans ce climat la protection de leurs piètres intérêts. On se rappelle qu'une somme de 300 000 000 F CFA a été une fois donnée aux Bafilois pour la réhabilitation de quelques infrastructures. Mais ces fonds ont été entièrement détournés ; les violences y sont nées avec ce qui s’accompagne. Les quelques cadres n'ont jamais rien fait pour promouvoir les jeunes dans l’administration. La situation a engendré une certaine haine du RPT, car les populations, à tort ou à raison, ne voyaient à travers les agissements de ces barons épouvantails que la volonté du RPT. Parmi tant d'autres partis, le CAR est un parti qui a su profiter de cette situation pour se faire une place dans la préfecture. L'actuel ministre des collectivités locales et candidat du CAR à Assoli fait partie de ceux qui ont implanté le CAR dans la localité. Ce parti est actuellement en face de plusieurs autres formations dans le milieu. Mais dans un milieu où les cadres se comptent au bout des doigts, le CAR s’est créé une visibilité depuis qu’il a fait nommer un fils du milieu ministre des collectivités locales. Le ministre Tchakondoh est donc un argument qui milite en faveur de son parti. Le CAR pense donc ravir la vedette au PDR qui s’est fait griller dans le problème de l'imamat à Bafilo. Mais les calculs politiques sont souvent difficiles à opérer, d’où le CAR multiplie les sorties pour séduire une population encore indécise.
Le président du CAR vient de visiter le chef-lieu Bafilo. Il a été accueilli tambour battant. Tout comme ses candidats dans le milieu, le message est plus que clair : « voter le CAR, C'EST VOTER UTILE ».
Approché par notre correspondant, le ministre candidat a déclaré : « Il me revient de dégager un constat après une semaine de campagne. J'ai vu une population avide de changement. Le changement dans la façon de gouverner, dans la façon de comprendre, dans la gestion de l'environnement qui entoure les différents peuples. J'ai rencontré une population qui garde espoir en mon parti, car elle se dit que enfin nous avons trouvé des interlocuteurs. J’ai été touché et je me trouve devant une grande responsabilité. Je suis encore convaincu que femmes, hommes et jeunes sont prêts à faire avec nous. La campagne électorale n’est plus une occasion pour les adversaires de monter sur des rings. Il y a une atmosphère favorable à un combat d'idées. Mon message aux parents et frères d'Assoli est de faire en sorte que le CAR gagne pour le développement de notre milieu. La méthode non violente du CAR a permis de changer des cœurs durs. Tous les fils d’Assoli doivent comprendre que nous ne pourrons gagner si nous nous considérons par rapport aux appartenances. Alédjo, Kpewa, Koumondè, Daoudè Gandè et autres villages et cantons doivent briser les petites barrières géographiques qui divisent les hommes. C'est donc une campagne de rupture dans nos comportements, nos pensées. S’il y a des inquiétudes à se faire, c’est que je me demande si au jour J les Fils d’Assoli vont pouvoir se dépasser pour voir l’intérêt de la préfecture en faisant un choix utile, c'est-à-dire le choix du CAR.
LES DIX PROJETS PRIORITAIRES DU CAR POUR LE REDRESSEMENT DU PAYS
En cas de victoire : « 1. Dans le cadre de sa politique agro-industrielle, le CAR entend mettre en valeur par la création de Zones Vertes, les groupements à unités autonomes et le recours aux techniques agricoles modernes, les bassins des fleuves, rivières et toutes autres terres fertiles du pays à des fins de lutte contre la pauvreté et le chômage des jeunes. L'État prendra les dispositions nécessaires pour que les investisseurs intéressés procèdent à l’étude préalable des propriétés foncières situées dans les surfaces ciblées, s’accordent avec les propriétaires sur les conditions et les modalités d’exploitation des terres et offrent des garanties de viabilisation des zones concernées en infrastructures de base. Dans l’immédiat, le CAR va œuvrer à ce que des solutions soient rapidement trouvées aux questions. urgentes du monde rural (problème des engrais, techniques d’irrigation, arriérés de SOTOCO, diversification des produits de rente, accroissement des cultures vivrières, conditionnement des liqueurs traditionnelles à des fins de commercialisation, développement de l’élevage ...)
2. Le CAR fera en sorte que les populations disposent de l’eau potable sur l’ensemble du territoire national.
3. Le CAR oeuvrera de même à ce que toutes les localités du pays soient progressivement pourvues en électricité. Des mesures appropriées seront prises pour parer aux ruptures d’électricité.
4. Le CAR entend, dès sa victoire, s’atteler à la mobilisation des ressources nécessaires pour faire face à la question très préoccupante des voies de communication (routes, rues intra-urbaines et pistes de liaison des cantons et villages).
5. Le CAR entend faire diligenter un audit du secteur de la santé et de l’hygiène en vue d’identifier les maux dont il souffre tant en infrastructures qu’en personnel et de proposer les réformes à. Opérer. Parmi ces propositions doivent figurer en toute priorité, celles concernant les premiers soins aux accidentés, la question des primes de garde, la consultation prénatale et l’accouchement chez les couches démunies, la prise en charge des malades du VIH/Sida, la valorisation de la recherche dans le domaine de la médecine traditionnelle.
Le CAR entend élaborer et mettre en œuvre un plan de protection de l'environnement, d'urbanisation et d’assainissement de la ville de Lomé, et d’autres centres urbains et agglomérations du pays en respectant la propriété et autres droits fondamentaux des populations.
Le CAR fera de la jeunesse le socle de sa politique de développement du pays. Aussi entend-il accorder une place privilégiée à sa formation, notamment aux aspects concernant la gratuité de l’enseignement primaire, le soutien des jeunes filles, la construction des écoles, collèges et lycées, les bourses d’études, la question des salaires et des primes des enseignants, la modernisation du système. éducatif, la formation continue des enseignants, la recherche scientifique et technologique. Pour l’épanouissement de la jeunesse, le CAR prendra des mesures de revalorisation du sport et de la culture. Le CAR entend par ailleurs promouvoir un environnement économique qui offre à la jeunesse des opportunités d’emplois et d’auto-emploi. La réalisation du projet agro-industriel visé au point N° 1 du présent document permettra à des milliers de jeunes de quitter les ghettos urbains pour s’offrir une situation décente dans les zones vertes à créer.
Le CAR, ayant opté pour l’économie sociale de marché comme stratégie de développement, entend apporter son plein appui aux différents domaines du secteur privé (commerce, finance, microfinance, industrie, secteur informel, artisanat, télécommunication, transport) et veiller à ce que la concurrence entre les opérateurs économiques se déroule dans des conditions qui garantissent à tous une égalité de traitement en matière d’attribution des marchés, d’obligations. fiscales et douanières.
9. L’un des chantiers prioritaires du CAR est la modernisation de l'État par la réforme de la justice, la refonte de l’Administration et de la fonction publique, la motivation des fonctionnaires par l’application des décisions du dialogue social, la responsabilisation des collectivités locales par la décentralisation, la mise en place et la consolidation des institutions de contrôle de l’administration (cour des comptes, inspection d'État, etc.), la consolidation des institutions de protection des droits de l’homme, de la démocratie et de la bonne gouvernance.
10. Le CAR veillera à ce que tous les citoyens jouissent du même respect de la dignité humaine et d’égalité de chance. Il œuvrera notamment à l’application des dispositions nationales et internationales visant à protéger l’enfant, les personnes âgées, les personnes handicapées et la femme. La représentation des femmes dans la vie nationale sera assurée à tous les niveaux.
HI lad] SOULEMANA Sahidou Mola Mme TCHALARE Lawéni Gnina BIAO-KPEKPASSI Ycrou Aboudou Wade
Avec le CAR, l’espoir en marche!!
Lisez et faites lire le Rendez-Vous N° 97 du 10 octobre 2007
Une semaine après le début des campagnes électorales du 14 octobre 2007, la candidate du Mouvement Citoyen pour la Démocratie et le Développement (MCD) dans Lomé Golfe a organisé une grande caravane dans la zone ouest de sa circonscription électorale. Commencée à partir de 9 heures le vendredi 5 octobre 2007, la caravane s’est ébranlée vers Agoê Assiyéyé. Dans ce quartier, à travers des opérations porte-à-porte, les militants et militantes qui accompagnaient madame TOURE-COUBADJA Haoulatou, épouse El Hadj Koreconde, dans sa caravane n'ont pas cessé d'appeler les électeurs à porter leur choix sur leur candidate. Le slogan était « la force de la foi ». La candidate estime que seul le contrat divin va la lier à son électorat si le choix de ceux-ci portait sur elle. D’Agoê, quartier Vakpossito, où un groupe de Les femmes attendaient l'assemblée nationale, à savoir : les valeurs de la justice sociale dans le dialogue, de la démocratie participative, de la non-violence, du développement humain durable et du respect de la diversité.
L'étape suivante fut celle du canton d’Aflao Sagbado. Dans cette tournée, Madame TOURE-COUBADJA Haoulatou, épouse El Hadj Koreconde, a eu à sillonner les villages frontaliers du Togo pour toucher de visu les réalités de ses concitoyens. Dans ces localités, la candidate a constaté que les aspirations des Assiyéyé, le convoi s’est dirigé vers Agnomé où une visite de courtoisie a été rendue à l’Imam du quartier avant que le cortège ne s’ébranle de nouveau vers le candidat.
Après l’étape de Vakpossito, la caravane s’est dirigée vers la grande mosquée d’Adidogomé où un meeting fut organisé avec les femmes d'Adidogomé après la prière de vendredi. Au cours de cette rencontre, la candidate du MCD a relevé les vertus du dialogue et de la fraternité qui doivent soutenir le débat au cours de. Les populations étaient les mêmes. La dernière étape de cette caravane fut celle du canton de Sanguéra. Dans cette localité, la caravane a sillonné toutes les artères de la localité en appelant la population à choisir le 14 octobre prochain le manguier. Symbole du MCD, le tout dans une atmosphère de gaieté. Après cette étape, cette campagne a appelé ses consœurs à porter leur choix sur elle pour qu’elle puisse défendre la ligne idéologique que le MCD attend défendre. La caravane a repris le chemin de retour pour déboucher à Avédji, le point de chute de la caravane.
Nouroudine
Suite de la page 6
Alors il demanda à sa 2ème femme : « Je me suis toujours tourné vers toi et tu m’as toujours aidé. Maintenant j'ai à nouveau besoin de ton aide. Quand je mourrai, est-ce que tu me suivras et tu me tiendras compagnie ? » - « Je suis désolée, je ne peux pas t’aider ! » répondit la 2ème femme. « Dans le meilleur des cas, je ne peux que t’accompagner vers la tombe. » La réponse tomba comme du tonnerre et le commerçant fut... Dévasté. Alors appela une voix : « J’irai avec toi, je te suivrai là où tu iras ». Le commerçant leva les yeux, ce fut sa première femme. Elle était si maigre, comme si elle souffrait de malnutrition. Très touché, le commerçant disait : « J'aurais dû prendre beaucoup mieux soin de toi pendant que je pouvais ! » Réellement, « nous avons tous quatre femmes » dans notre vie ! La quatrième femme, c'est « notre corps ». Nous nous donnons tant de mal pour prendre soin de lui, il sera détruit quand nous mourrons. Notre troisième femme, c'est nos biens et nos richesses. Quand nous mourrons, ils iront à d’autres. La deuxième femme, c'est notre famille et nos amis. Très proches de nous comme ils l’avaient été durant notre vie, le mieux qu’ils puissent pour nous, c’est de nous accompagner à la tombe. La première femme, quelque chose que nous ne pouvons pas voir, c’est notre âme. Souvent négligée, oubliée, dans notre quête de biens matériels et de plaisirs insatiables. Parfumée, embellie par le bien et les bonnes actions, ou laide et nauséabonde par les... Péchés et mauvaises actions, c'est la seule qui nous suivra réellement là où nous irons. C'est peut-être une bonne idée de l'éduquer, la cultiver et la fortifier maintenant, plutôt que d’attendre jusqu’à ce que nous soyons sur notre lit de mort pour le regretter. Non ?
L’importance de la méditation. Dans Son Livre Inattaquable, Allah Le Très-Haut a ordonné, dans un nombre de passages incalculable, de réfléchir et de méditer. Il a même fait l’éloge de ceux qui s’adonnent à la méditation. Le Très-Haut a dit : « Ceux qui pensent à Allah debout, assis ou sur leurs côtés, et qui méditent sur la création des cieux et de la terre : 'Notre Seigneur ! Tu n’as point créé cela en vain. Gloire à Toi ! Garde-nous du châtiment du Feu.' » [Sourate 3 - Verset 191]
Ibn ‘Abbâs - qu’Allah soit satisfait du père et du fils - a dit : « À des gens qui méditèrent sur Allah le Puissant, le Majestueux, l’Envoyé d’Allah dit : 'Méditez sur la création d’Allah et ne méditez pas sur Allah car vous ne l’apprécierez pas à sa juste valeur.' » « Atâ a, pour sa part, dit : « Je me rendis un jour en compagnie de ’Abîc Ibn ‘Umayr auprès d’Aïcha - qu’Allah l’agrée -. Elle s’entretint avec nous de derrière un rideau. Elle dit : - Ô ‘Ubayd ! Qu’est-ce qui t’empêche de nous rendre visite ? Il dit : « C’est cette parole de l’Envoyé d’Allah : « Rends visite de temps en temps, tu n’en seras que plus aimé. »
« Informe-nous de ce que tu as vu de plus merveilleux chez l’Envoyé d’Allah, dit Ibn ‘Umayr. Tout ce qu’il faisait était merveilleux, dit-elle en pleurant. Durant une nuit qui m’était consacrée, il vint auprès de moi et fut si proche que sa peau toucha la mienne, puis il dit : « Laisse-moi rendre culte à mon Seigneur Puissant et Majestueux ».
Il se leva et alla vers la gourde d’où il puisa de l’eau pour effectuer ses petites ablutions. Après quoi, il accomplit la prière et pleura au point de mouiller sa barbe. Quand il se prosterna, il mouilla le sol. Puis, il s’allongea sur le côté jusqu’au moment où Bilâl vint lui annoncer l’imminence de la prière. » matin. Celui-ci dit : - Ô Envoyé d’Allah ! Qu’est-ce qui te fait pleurer alors qu’Allah a pardonné tes fautes antérieures et ultérieures ? - Ô Bilâl ! Et comment ne pas pleurer alors qu’Allah le Très-Haut a descendu sur moi cette nuit : { Il y a certes dans la création des cieux et de la terre, et dans l’alternance de la nuit et du jour, des signes évidents pour les doués d’intelligence } [Sourate 3 - Verset 190]. Ensuite, il a dit : « Malheur » à celui qui lit ce verset sans le méditer. Il a été dit à Al-Awzâ’î : Quel est le but de la méditation sur ces passages ? - Il s'agit de les lire et de les saisir, a-t-il répondu.
D’après Muhammad Ibn Wâsi, un homme de Bassora s'est rendu sur sa monture, auprès d’Umm Dharr, c’était après la mort d'Abû Dharr. Il l’interrogea sur la manière dont Abû Dharr pratiquait son culte d’Allah. Elle répondit : « Il passait sa journée, assis dans un coin de la maison, à méditer. » Al-Hasan Al-Basrî a dit : « Méditer pendant une heure est meilleur que prier une nuit durant sans cœur. » Et selon Al-Fudayl : « La pensée est un miroir qui te renvoie tes bonnes et mauvaises actions. » Il a été dit à Ibrâhîm : - Ta méditation est longue. - La réflexion est la moelle de la raison, a-t-il répondu. Sufyân Ibn ‘Uyayna avait l’habitude de citer ces vers : « L'homme réfléchi, de tout puise un enseignement. » « La pensée est une lumière qui pénètre les cœurs. »
Comptoir Commercial du Togo
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Rendez-Vous N° 97 du 10 octobre 2007
Part of Le Rendez-Vous #97