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Une nouvelle approche au service de la paix
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Burkina Faso
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- Title
- Une nouvelle approche au service de la paix
- Creator
- Gabriel Sama
- Publisher
- Sidwaya
- Date
- January 14, 2010
- Abstract
- La fédération Asalam internationale au Burkina Faso a fait sienne l'initiative du roi Abdallah d'Arabie Saoudite, gardien des deux mosquées saintes de l'Islam et du Pape Benoît XVI, chef de l'Eglise catholique sur le dialogue interreligieux et des cultures. Le président de cette Fédération, Mohamed Doumi, explique comment sa structure compte répercuter cet idéal dans le monde, afin de stopper l'intolérance et les violences.
- Subject
- Blaise Compaoré
- Coopération arabe
- Mendicité et talibés
- Philippe Ouédraogo
- Aïd al-Adha (Tabaski)
- Aïd el-Fitr
- Benoît XVI
- Réconciliation
- Violence
- Terrorisme
- Language
- Français
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-article-0000878
- content
-
La fédération Asalam internationale au Burkina Faso a fait sienne l'initiative du roi Abdallah d'Arabie Saoudite, gardien des deux mosquées saintes de l'Islam et du Pape Benoît XVI, chef de l'Eglise catholique sur le dialogue interreligieux et des cultures. Le président de cette Fédération, Mohamed Doumi, explique comment sa structure compte répercuter cet idéal dans le monde, afin de stopper l'intolérance et les violences.
Conflits, terrorisme, attentats-suicides, rébellion.... Le monde est devenu un théâtre de boucherie humaine perpétrée par la folie humaine. Et les religieux jugés souvent pour leur positivité, face à certaines injustices, ont donné un signal fort au plus haut niveau.
En effet, il y a maintenant deux ans, le Pape Benoît XVI, chef de l'Eglise catholique recevait au Vatican, le Roi Abdallah d'Arabie Saoudite, gardien des deux Mosquées saintes de l'islam. Une première avec un motif d'une importance capitale, la promotion du dialogue interreligieux pour réduire la violence et promouvoir la tolérance, la paix, la sécurité pour les peuples du monde entier.
"Les nations et les peuples doivent travailler ensemble à éradiquer le terrorisme", avaient déclaré les deux leaders religieux, à l'issue de leur entretien avant d'ajouter que "le dialogue entre musulmans et chrétiens et juifs est nécessaire pour promouvoir la paix, la justice et les valeurs morales".
Une démarche et un discours qui ont fortement séduit la Fédération Asalam internationale, Burkina (association à "uvrant dans le domaine de la paix) qui a décidé de matérialiser l'idée des deux leaders religieux en Afrique.
"Les deux leaders se sont engagés pour la paix mondiale et nous avons décidé de nous engager derrière cette initiative, car le monde est menacé", explique le président de la Fédération Asalam international, Mohamed Doumi, par ailleurs ambassadeur de la Fédération pour la paix universelle. Pour l'ambassadeur de la paix, M. Doumi, la démarche des deux leaders religieux au plus haut sommet constitue un signal fort, dans la mesure où les structures religieuses ne jouent pas suffisamment leur rôle. "Si les églises et les mosquées jouaient pleinement leur rôle, il y aurait la paix dans le monde.
Si les chrétiens et les musulmans éduquaient leurs fidèles dans les églises et les mosquées, il n'yaurait pas la faim, la mendicité, l'arrogance, l'acharnement", se convainc le président de la Fédération Asalam internationale. Et Mohamed Doumi de constater avec amertume, "Les mosquées et les églises sont pleines mais les coeurs sont vides" alors que le souhait de Dieu, c'est que nous nous considérions comme des frères.
En tant qu'ambassadeurs de la paix universelle, Mohamed Doumi et ses pairs ont plaidé pour la création d'un conseil religieux mondial, qui aura un rôle important (consultatif) au sein des Nations unies. Ce conseil qui pourrait regrouper toutes les tendances religieuses du monde, aurait son mot à dire sur les grands maux du monde, que les gouvernants ont du mal à endiguer.
Pour donner au dialogue interreligieux tout son sens, la Fédération Asalam internationale entend tenir au cours de l'année 2010, deux rendez-vous importants : une conférence sur la paix au Burkina Faso, qui regroupera les leaders religieux de toutes les confessions religieuses. Et au niveau africain, il est prévu un forum international sur la paix et chaque Etat sera représenté par des leaders religieux, des penseurs, des philosophes avec un seul point à l'ordre du jour : la paix dans le monde et comment faire pour y parvenir ?
Le président de Asalam internationale, croit au succès de telles rencontres, si toutes les conditions sont réunies, et les résultats devraient promouvoir des comportements positifs. "Un citoyen, quelle que soit sa religion, doit pouvoir apporter sa contribution à la paix dans son quartier avec les familles, dans les foyers et les familles qui se déchirent", soutient M. Doumi. Et cela dans la mesure où aucune religion sérieuse ne prône le mal. "Les trois plus grandes religions : l'islam, le christianisme et le judaïsme cultivent la paix, la justice, la réconciliation, l'amour du prochain" , note le président de Asalam internationale.
Lors de la grande prière de la Tabaski, à la place de la Nation, l'archevêque de Ouagadougou, Mgr Philippe Ouédraogo avait déjà marqué les esprits en allant y assister aux côtés des musulmans. Un acte unanimement salué et du côté de la Fédération Asalam internationale qui veut faire du dialogue interreligieux son cheval de bataille, la présence du prélat catholique burkinabè à la prière des musulmans est un geste fort, un signe de paix.
Portée sur les fonts baptismaux en 2009, la fédération Asalam internationale, Ã "uvre à l'avènement d'une paix durable en Afrique, gage de stabilité et de progrès. En une année d'existence, l'association s'est positivement illustrée en venant en aide à des orphelins de la capitale et en distribuant des vivres à des nécessiteux. En plus du dialogue interreligieux prôné par le Pape Benoît XVI et Roi le Abdallah de l'Arabie Saoudite, la Fédération soutient les médiations du président du Faso, Blaise Compaoré pour ramener la paix dans la sous-région ouest-africaine.