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La scolarisation de la fille dans les écoles franco-arabes décortiquée
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- Title
- La scolarisation de la fille dans les écoles franco-arabes décortiquée
- Creator
- Steven Ozias Kiemtore
- Publisher
- Sidwaya
- Date
- January 15, 2010
- Abstract
- L'étudiant Néré Sawadogo a orienté les recherches de son mémoire de Maîtrise en sociologie sur la situation de la fille dans les écoles franco-arabes. Le contenu du travail a été livré, le mardi 12 janvier 2010, à l'Université de Ouagadougou.
- Spatial Coverage
- Ouagadougou
- Language
- Français
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-article-0000807
- content
-
L'étudiant Néré Sawadogo a orienté les recherches de son mémoire de Maîtrise en sociologie sur la situation de la fille dans les écoles franco-arabes. Le contenu du travail a été livré, le mardi 12 janvier 2010, à l'Université de Ouagadougou.
Eduquer la fille selon les principes établis par le saint Coran fait d'elle, la femme exemplaire, éducatrice et savante dans la société. Cette vision est celle des parents d'élèves interrogés par un étudiant en fin de cycle au département de sociologie de l'Université de Ouagadougou, Néré Sawadogo. Il a présenté les fruits de ses recherches au cours d'une soutenance, le mardi 12 janvier 2010. Le mémoire a été présenté sous le thème de : "Approche socio-antropologique de la demande d'éducation des filles dans les écoles franco-arabes de la ville de Ouagadougou".
Après deux années de recherches et de fouilles à travers les écoles franco-arabes, institutions scolaires, bibliothèques, il ressort que la majorité des parents qui scolarisent leurs filles dans les écoles franco-arabes sont issus, eux aussi, des écoles musulmanes, en l'occurrence la madersa et l'école coranique.
Pour ces derniers, l'école franco-arabe est la bonne voie pour amener les filles à être de bonnes épouses et de bonnes mères dans leur communauté. Selon le nouveau maître en sociologie, l'offre et la demande d'éducation constatées dans les écoles franco-arabes expliquent de nos jours, le malaise que vivent les parents et les élèves face à l'éducation offerte par l'école classique.
Le besoin de créer une éducation nouvelle prenant en compte leurs aspirations n'est pas en reste. Aussi, d'autres facteurs rentrent en ligne de compte lorsqu'il s'agit d'expliquer les raisons qui amènent les parents à opter pour les écoles franco-arabes et non celles classiques.
Il s'agit entre autres, de facteurs démographiques, économiques, sociaux et financiers.En effet, pour M. Sawadogo, les frais de scolarité moins élevés dans ces écoles est une alternative économique trouvée par les parents pour contourner les coûts élevés qu' offrent les établissements classiques privés. Si les parents avancent des raisons surtout religieuses pour scolariser leurs enfants dans les écoles franco-arabes, les filles, elles, estiment plutôt que c'est le manque de volonté nourri par leurs géniteurs qui fait qu'elles ont été scolarisées dans ces écoles.
Les élèves des écoles franco-arabes de la ville de Ouagadougou ne sont pas nantis comme leurs collègues des écoles classiques. Ils sont confrontés à la précarité des infrastructures (bâtiments construits en banco), au manque de matériel didactique.
Aussi, la rareté des ressources financières mettent les enseignants dans des situations de précarité permanente. Mais le plus grand problème des filles lorsqu'elles sortent des écoles franco-arabes, est la non reconnaissance par l'Etat, des diplômes délivrés.
Ainsi, elles sont d'office disqualifiées des concours et examens lancés dans le pays. Face à cette réalité, Néré Sawadogo a fait des recommandations qui sont adressées aux différents ministères en charge de l'Education et à la communauté musulmane. Il s'agit entre autres, pour ces ministères, à de rendre effective la nouvelle réforme engagée en réintégrant l'éducation civique et morale dans les programmes , ce qui permettrait de lever les inquiétudes chez les parents, afin de les amener à envoyer leurs filles dans les écoles classiques.
Auss, i il faudra créer des passerelles pour permettre aux élèves des écoles franco-arabes de continuer dans le classique. La communauté musulmane doit coordonner de manière efficiente, les aides octroyées par les pays arabes, afin de les orienter efficacement dans l'éducation. Siaka Ouattara et Mme Fatoumata Badini/Kinda ont apprécié le travail de M. Sawadogo et l'ont sanctionné de la mention "B" (15/20).