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Title
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Radio Ridwane pour le développement : la voix de l'islam sur la 100.3 FM
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Date
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March 16, 2010
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Abstract
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Sous la présidence de la présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC), Béatrice Damiba et le parrainage du président du présidium des associations islamiques du Burkina, El hadj Oumarou Kanazoé, la radio islamique Ridwane pour le développement a officiellement lancé ses programmes, le samedi 13 mars 2010 à Ouagadougou.
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Rights
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Identifier
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iwac-article-0000764
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content
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Sous la présidence de la présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC), Béatrice Damiba et le parrainage du président du présidium des associations islamiques du Burkina, El hadj Oumarou Kanazoé, la radio islamique Ridwane pour le développement a officiellement lancé ses programmes, le samedi 13 mars 2010 à Ouagadougou.
La 100.3 FM est la nouvelle fréquence qui émet officiellement dans la capitale burkinabè depuis ce samedi 13 mars 2010. Radio Ridwane pour le développement, située à Cissin secteur n°13, a une vocation confessionnelle. La grille de programmes propose des émissions visant l'enseignement islamique et la consolidation de la foi.
Ridwane qui signifie "Grâce" en langue arabe, a, conformément aux cahiers des charges du CSC, prévu des émissions sur d'autres domaines dont la santé, l'environnement, la femme, la famille, les enfants, la jeunesse, les questions de développement... La Radio Ridwane pour le développement émet tous les jours de 6 heures à 22 heures. Elle est l'initiative de Cheick Aboubacar Doukouré, secrétaire général de l'ISESCO.
Le parrain, El hadj Oumarou Kanazoé a salué cette perspective nouvelle de diffusion de l'islam au Burkina Faso. Il souhaite que cela se fasse selon les principes de l'islam et les règles communes de bienséances. Pour lui, Ridwane doit être une voix pour la consolidation de la paix et l'affermissement de l'islam au Burkina.
La présidente du CSC "appelle à la tolérance et à la modération dans un esprit démocratique bien compris", (...), étant donné que la radio est une arme à double tranchant. Autant elle peut contribuer à la cohésion sociale, autant elle peut engendrer des fractures sociales. Dans un monde où se manifeste de part et d'autres l'intolérance, Mme Damiba tout en appréciant la coexistence pacifique interreligieuse au Burkina Faso, dit ouvrir l'œil sur les radios confessionnelles et même les autres pour éviter tout écart, conformément aux clauses de conventions qui les lient au CSC.
Le promoteur de Ridwane, le secrétaire général de l'ISESCO, Dr Cheick Boubacar Doukouré, vu d'ailleurs comme un homme pondéré, a pleinement conscience du maniement délicat de la radio. L'idée de cette radio a germé en 1985 et le Cheick Doukouré avoue avoir attendu 3 décennies, afin de mûrir la réflexion et de réunir les hommes qu'il faut. Car, soutient-il, pour utiliser une radio en bien, il faut que les animateurs soient des hommes sérieux et bien intentionnés, qu'ils soient instruits, connaissant le mal et le bien, distinguant l'utile et le nuisible.
Pour marquer son autonomie et éviter à la radio d'être à la solde d'individus ou de toute autre forme d'influence pouvant l'orienter vers des actions contraires à la vision du promoteur et aux intérêts de la nation, Dr Doukouré tout en saluant tous les appuis dont le projet a bénéficiés, dit avoir évité que le projet soit pris en charge exclusivement par qui que ce soit. Ridwane selon son promoteur est en plus de sa vocation religieuse, une radio culturelle, éducative dont le but est de servir les citoyens, leur présenter tout ce qui est utile pour leur vie ici bas et dans l'au-delà, tel que prescrit par l'islam...
Toute contribution visant à améliorer les prestations de la radio est la bienvenue, et Dr Doukouré prie d'avance les auditeurs d'être tolérants et indulgents. Avec Ridwane, le Burkina Faso compte désormais 40 radios confessionnelles. La présidente du CSC souhaite qu'à l'instar des autres, la radio Ridwane serve à l'affermissement de la foi et au développement du Burkina Faso.
Assétou BADOH (badohassetou@yahoo.fr)
Sidwaya
Organisation du Monde Islamique pour l'Éducation, les Sciences et la Culture
Frédérick Madore