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Le musulman doit avoir un comportement irréprochable
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- Title
- Le musulman doit avoir un comportement irréprochable
- Creator
- Waliou A. Adeguerou
- Publisher
- Sidwaya
- Date
- July 18, 2013
- Abstract
- Le monde est en perpétuelle mutation. Les habitudes changent et les aspirations évoluent. Les comportements épousent la vision du temps auquel nous appartenons. Lesquels comportements constituent le socle d'une société. Dans son milieu et dans ses rapports avec ses semblables, le musulman est appelé à adopter un comportement.
- Language
- Français
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-article-0000731
- content
-
Le monde est en perpétuelle mutation. Les habitudes changent et les aspirations évoluent. Les comportements épousent la vision du temps auquel nous appartenons. Lesquels comportements constituent le socle d'une société. Dans son milieu et dans ses rapports avec ses semblables, le musulman est appelé à adopter un comportement.
L'éducation est un maillon capital de la société. De la naissance jusqu'à la mort, on ne cesse de forger son éducation, son comportement. Et le Prophète rappelle aux croyants que ce n'est pas uniquement votre amour pour quelqu'un ou votre désir pour guider les gens qui va faire convertir quelqu'un, mais plutôt, votre comportement, votre attitude.
L'attitude à dire la vérité même si cela est à vos dépends, œuvrer à avoir la confiance des autres, travailler à ce que l'on ait point peur de votre langue en tant que médisant, de votre présence en tant que calomniateur ou rapporteur et à ne pas s'emparer des biens d'autrui par des échanges frauduleux.
Le musulman doit être un homme équitable, charitable envers les proches, bienveillant à l'égard des pauvres et plein d'amour pour les personnes en détresse. Le Prophète Mahomet a dit : « Sois bienveillant, car à chaque fois que la bienveillance pénètre une chose, elle l'embellit. A chaque fois que la bienveillance manque dans une chose, cette dernière est ternie".
Le comportement d'un musulman doit être irréprochable envers ses frères de religion et même ceux qui ne partagent pas sa foi. A l'exemple de ce hadith de Abou Hourayra selon lequel le messager de Dieu a dit : « savez-vous qui a fait faillite ? » ils répondirent : « nous considérons comme en faillite parmi nous, celui qui a perdu son argent et ses biens ».
Et le messager de Dieu de répondre : « le failli de ma communauté est celui qui viendra le jour de la résurrection ayant fait la prière, observé le jeûne et payé l'impôt (la zakat). Il vient après avoir insulté celui-ci, accusé celui-là de dévergondage, mangé l'argent de tel autre, répandu le sang de celui-là, et frappé tel autre. On repartit ses bonnes actions entre ses victimes et, si elles ne suffisent pas à le racheter auprès d'elles, on prend de leurs péchés, on les jette sur lui et il est ensuite jeté en Enfer ».
« L'islam, c'est le juste milieu », a dit le Prophète Mahomet. Pas d'extrémisme, ni de fanatisme ; et il a ajouté : « Rendez les choses faciles et ne les compliquez pas. Apaisez les gens et ne les effrayez pas ». La société est un lieu de repos pour tous et l'on ne doit pas être inquiété ni pour sa personne physique ni pour ses biens et encore moins pour sa pensée.
Allah lui-même a déclaré qu'il n'y a point de contrainte en religion, bien qu'Il ait informé que les Hommes et les djinns n'ont été créés rien que pour l'adorer.
L'adoration de Dieu n'est pas une raison pour être en marge des événements de la société surtout quand il s'agit de faire largesse. Faire largesse à ses père et mère, à ses proches et aux pauvres ; ne volez pas le fisc et encore moins détourner les deniers publics à l'image de ce qu'a rapporté Abdurrahman Asa'idi : « le Prophète a désigné comme collecteur de l'impôt-zakat un homme de la tribu de Azd nommé Ibn Alloutbya.
Une fois de retour, le message de ce dernier dit : « Ceci est à vous et cela m'a été offert comme cadeau ». Le Prophète monta sur la chaire, prononça la louange et la glorification de Dieu puis dit : « Or donc ! Voilà que je charge l'un de vous de collecter ce que Dieu a mis à ma disposition et voilà que cet homme vient nous dire : « Ceci est à vous et cela m'a été offert comme cadeau ».Que ne reste-t-il donc dans la maison de son père et de sa mère pour voir si ces cadeaux viennent à lui, si ce qu'il dit est vrai ! Par Dieu ! Aucun d'entre vous ne prendra illégalement quoi que ce soit sans rencontrer plus tard Dieu en portant ce qu'il a pris le jour de la résurrection ! Je renierai certainement quiconque d'entre vous rencontrera Dieu en portant un chameau qui blatère ou une vache qui beugle ou une brebis bêlante ». Puis il leva ses mains jusqu'à dévoiler la blancheur de ses aisselles et dit : « Seigneur Dieu ! Ai-je bien transmis ? »
Quant à la femme, c'est du devoir de son époux de bien la traiter comme il est dit dans le Saint Coran : « Ô vous qui croyez, il n'est pas licite pour vous de prendre les femmes comme patrimoine. Vous ne devriez pas les coincer en prenant part à ce que vous leur avez donné, à moins qu'elles ne soient coupables d'indécence manifeste. Et les traiter gentiment. Alors si vous les détestez, il se peut que vous n'aimiez pas une chose alors qu'Allah a placé beaucoup de bonnes choses en elle ».
La femme en Islam est loin d'être un suppléant de l'homme et sa vie ne doit aucunement dépendre des sautes d'humeur de son époux. La vie d'un être humain est capitale et Dieu l'a signifié en disant : « N'attentez guère à la vie qu'Allah a rendue sacrée ».
Et sous aucune raison, hormis une décision de justice, la vie ne peut être ôtée en Islam. Aussi, la turpitude et l'impudence sont proscrites afin de rendre la vie heureuse aux humains en attendant la miséricorde de leur Seigneur dans l'au-delà.
Un jour, nous étions assis en conférence chez l'Envoyé de Dieu, et voici que se présenta à nous un homme vêtu d'habits d'une blancheur resplendissante, et aux cheveux très noirs. On ne pouvait distinguer sur lui aucune trace de voyage, alors que personne d'entre nous ne le connaissait.
Il prit alors place en face du Prophète. Il plaça ses genoux contre les siens, et posa les paumes de ses mains sur les cuisses de celui-ci et lui dit : « O Mohammed, fais-moi connaître l'islam ».
L'Envoyé de Dieu, dit alors : « L'islam consiste en ce que tu dois témoigner qu'il n'ait d'autre divinité que Allah, et que Mohammed est Son Envoyé, accomplir la prière rituelle, verser la zakat (impôt rituel), accomplir le jeûne de ramadan, ainsi que le pèlerinage à la Maison de Allah si les conditions de voyage rendent la chose possible ».
Son interlocuteur lui répondit : « Tu as dit vrai », et nous de nous étonner tant de sa question que de son approbation.
Puis, il reprit « Fais-moi connaître la foi ». Le Prophète répliqua : « La foi consiste en ce que tu dois croire à Allah, à ses anges, à ses livres révélés, à ses prophètes, au jugement dernier. Tu dois croire encore à la prédestination touchant le bien et le mal ».
L'homme lui dit encore : « Tu as dit vrai » et il reprit : « Fais-moi connaître la vertu » ; et le Prophète lui répondit :
« La vertu consiste à adorer Dieu, comme si tu Le voyais, car si tu ne Le vois pas, certes, Lui te voit ».
L'homme lui dit encore : « Fais-moi connaître l'heure du jugement dernier », et le Prophète lui répondit : « Sur l'heure du jugement, l'interrogé n'est pas plus savant que celui qui le questionne ».
Là-dessus, l'homme lui dit : « Mais fais-moi connaître les signes précurseurs », et le Prophète lui répondit : « Ce sera lorsque la servante engendrera sa maîtresse, lorsque tu verras les va-nu-pieds, ceux qui vont nus, les miséreux, les pâtres se faire élever des constructions de plus en plus hautes ».
Là-dessus, l'homme partit. Je demeurai là longtemps, puis le Prophète dit : « Ô Omar, sais-tu qui m'a interrogé ? ». « Non », répondis-je ! « Allah et son Envoyé, en cette matière, sont plus savants ». « Cet homme-là était l'Ange Gabriel. Il vient de la sorte à vous pour vous enseigner votre religion ».
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