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Title
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Klouto : l'imam Mourou Aliou n'est plus
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Date
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July 25, 1974
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Abstract
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Les obsèques de l'imam Morou Aliou, le grand prêtre musulman de la mosquée de Zongo à Palimé, décédé le 25 juin à l'âge de cent ans, se sont déroulées le 26 juin à Palimé.
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Page(s)
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5
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number of pages
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1
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Rights
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Identifier
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iwac-article-0006438
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content
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Les obsèques de l'imam Morou Aliou, le grand prêtre musulman de la mosquée de Zongo à Palimé, décédé le 25 juin à l'âge de cent ans, se sont déroulées le 26 juin à Palimé.
Parmi la grande foule d'amis et de parents qui a conduit le vénéré centenaire à sa dernière demeure, on notait la présence du chef de la circonscription administrative de Klouto M. Kwamé Amévor, de MM. Afiadenusin Améga, maire de la ville de Palimé, Louis Adékpui, président du conseil de circonscription, et des autorités militaires locales encadrées des adjudants — chefs Palanga et Gourma.
Assistaient également aux obsèques, le chef du quartier Zongo de Lomé, EI-Hadj Ousmam Salifou, et le trésorier général de l'Union Nationale des Musulmans du Togo, El-Hadi Issa Fousséni, représentant l'association.
Les prières rituelles d'inhumation ont été dites par l'imam Amadou Lémiou de Lomé. Faisant l'éloge funèbre du disparu, le maire de la ville, M. Améga a dit que la mort de celui que nous accompagnons aujourd'hui dans sa dernière demeure, n'est pas seulement une perte pour la communauté musulmane de Zongo et pour sa famille, mais pour toute la population de Palimé. Car, nous avons noté chez le disparu, l'adhésion totale à notre grand mouvement de salut qu'est le RPT, par ses sages conseils pour la bonne marche de la cellule n° 16 de Zongo dans laquelle il militait.
Sa forte personnalité imprégnée des connaissances de l'islam et son intégrité dans les affaires tant religieuses que politiques, ont fait de lui, l'imam respecté et respectable de ses ouailles et de la population.
Au cours de ses sermons, pendant nos offices religieux à l’occasion de nos fêtes nationales, il n'a cessé d'implorer la bénédiction d'Allah sur le Togo, et sur son dynamique et prestigieux président le général Gnassingbé Eyadéma.
En conclusion M. Améga a dit qu'avec la disparition de l'imam Morou la cellule n° 16 de Zongo perd un conseiller très écouté et la ville un militant convaincu, dévoué à la cause nationale.
L'imam Morou était marié et père de huit enfants. II laisse derrière lui trente et un petits enfants.
Togo-Presse
Frédérick Madore
