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Le coin du militant : Dieu est avec Eyadéma et le peuple togolais
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Togo
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- Title
- Le coin du militant : Dieu est avec Eyadéma et le peuple togolais
- Creator
- Gabriel Nimon-Toki
- Publisher
- Togo-Presse
- Date
- February 12, 1974
- Abstract
- « Si ce que je fais est mauvais que Dieu me barre la route, mais qu'il me laisse la voie libre pour continuer ma mission si ce que je fais est dans l’intérêt de la Nation ».
- Page(s)
- 4
- number of pages
- 1
- Language
- Français
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-article-0006427
- content
-
« Si ce que je fais est mauvais que Dieu me barre la route, mais qu'il me laisse la voie libre pour continuer ma mission si ce que je fais est dans l’intérêt de la Nation ».
Cette petite phrase à la fois simple et profonde, le général Gnassingbé Eyadéma l'adressait aux dignitaires de l’Ordre National du Mono le 29 avril 1969.
Passée presque inaperçue, nous la rapportions au peuple togolais dans notre article de Togo-Presse n° 2454 du 18 août 1970 lors de la tentative du coup d’Etat manqué du 9 août 1970.
Cette parole trouve toute sa signification aujourd’hui sinon comment expliquer que le général Gnassingbé Eyadéma soit sorti indemne de cette catastrophe aérienne ?
En tout cas, Dieu est grand, le général Gnassingbé Eyadéma est bien vivant. Le Togo est sauvé. Loué soit l'Eternel.
Maintenant que notre Chef a parlé clair et net, les langues peuvent se délier.
Après la CNTT, les officiants des services religieux d'action de grâce célébrés par les catholiques, protestants et musulmans pour remercier Dieu pour avoir sauvé la vie au Timonier National et, partant, sauvé le Togo, et les étudiants qui ont tous parlé haut, il est temps que chacun de nous, dise ses ressentiments.
Si ce crime déguisé en accident d’avion avait réussi, la nation togolaise aurait été veuve et nous, orphelins. Entre le général Gnassingbé Eyadéma et le Togo il y a un mariage d'amour et de raison. Oui un mariage d'amour et de raison parce que, dès son avènement au pouvoir, le général Gnassingbé Eyadéma s'est attaqué aux véritables problèmes, aux véritables maux du pays à savoir : le tribalisme, le régionalisme, l’ignorance, la misère, la pauvreté, bref le sous-développement savamment entretenu par les prophètes de malheurs pour leurs intérêts égoïstes et sordides.
Quand le général Gnassingbé Eyadéma vint au pouvoir, il nous dit : « Togolaise ma sœur, togolais mon frère, dis-toi que Moba ou Gourma, Tchokossi ou Lamba, Losso ou Kabiyè, Tem ou Bassari, Tchamba ou Agnagnan, Ifé ou Akébou, Adélé ou Akposso, Ewé ou Guen, Ahoulan ou Ouatchi, Tamberma ou N’gangam, Komkomba ou Adja, etc..., tu es togolais, et qu'ensemble nous devons bâtir la cité de nos aïeux ». Les opposants ont crié : « le général Gnassingbé Eyadéma cherche une clientèle politique pour asseoir son autorité et se maintenir au pouvoir». Ce à quoi, nous avons répondu : quelle autorité ? Le général Gnassingbé Eyadéma en a suffisamment pour en vendre. Quel pouvoir ? Artisan du 13 janvier 1963, rien ne l’empêchait d’être le plus jeune chef d'Etat du monde avec à peine 26 ans. Et nous en passons.
Tous les fils du Togo qui voulaient sincèrement du bonheur pour leur pays le comprirent tout de suite et, répondant à son appel, ils se mirent à l’œuvre. Mais il s'est encore trouvé des gens dans ce pays pour laisser entendre : « Chef d’Etat ou non, Chef d’Etat-Major des FAT ou non, simple citoyen, tant que Gnassingbé Eyadéma vit, tout politicien, (politicard oui,) qui veut se donner une dimension nationale ne réussira jamais ».
Aujourd’hui, c’est clair et limpide comme l'eau de source. Ce propos était tenu en 1967. Il y a 7 ans de cela. « 24 janvier 1974 — Sarakawa » est une révélation à plus d’un titre comme le disent si justement nos braves étudiants « 24 janvier 1974 — Sarakawa » est une révélation à plus d’un titre répétons-nous, qui requiert des fils authentiques du Togo Nouveau une vigilance accrue et permanente.
Et être permanamment vigilant ne signifie pas avoir les yeux et les oreilles dans les poches. Etre parmanamment vigilant veut dire avoir l’esprit constamment en éveil pour déjouer en tout lieu et en tout temps les manœuvres d'où qu’elles viennent visant à nous asservir.
« 24 janvier 1974 — Sarakawa» est une révélation à plus d’un titre répétons-nous avec insistance. C’est celui qui se dévoue, s’acharne, se sacrifie pour sortir son pays et son peuple du sous-développement que les forces du mal ont voulu nous arracher brutalement ce jour-là. En écrivant ces lignes, nous le voyons non pas après l’attentat de Sarakawa, mais avant et plus précisément le 23 janvier en train de nous parler au camp du RIT, du pardon, de la vie, de la mort et du destin; nous le revoyons au soir du 12 janvier à la Maison du RPT, assis côte à côte avec le Général Mobutu, écoutant les militants animateurs, chanter leurs louanges et danser en leur honneur, nous le revoyons au matin du 11 janvier devant la même Maison, expliquant au peuple militant de Lomé, venu lui apporter son soutien pour les courageuses et importantes décisions qu'il a prises la veille, les raisons qui l’ont amené à agir ainsi.
Et bien ! non. Elles ne réussiront pas car son innocence, sa pureté, son intégrité, son patriotisme, son sens aigu de la dignité humaine et de justice, sa générosité et sa tolérance le rendent, grâce à Dieu, invulnérable. Elles ne réussiront pas parce que ses actes traduisent les aspirations profondes et légitimes du peuple togolais.
Si la matière, peut, elle, être détruite, l’esprit lui, est indestructible.
Sept ans avec le Général Gnassingbé Eyadéma, le peuple togolais a atteint un point de non retour dans l’évolution politique de son histoire. Durant ces 7 ans, le Général Gnassingbé Eyadéma, nous a déjà Inoculés le virus de l’amour pour sa patrie, le virus de penser Togo d'abord tant et si bien que, quand bien même, il ne serait plus, son esprit demeurera éternellement à travers ses œuvres, en nous, en nos enfants, en nos petits fils et arrière petits fils et en les générations à venir.
Ce sera alors l’Eyadév maïsme ou le Gnassingbéisme pour lequel nous militants convaincus du RPT sommes déjà engagés et « enragés».
Beaucoup de militantes et militants du RPT se posent à juste titre la question de savoir si ce complot lâche avait réussi, quel fils authentique du pays, digne de ce nom aurait accepté de jouer le rôle de marionnette locale de l'impérialisme pour nous retourner dans l'abîme duquel, le digne fils du pays, le Général Gnassingbé Eyadéma nous a retirés ?
Si ce coup bas avait réussi, quel fils authentique du pays, digne de ce nom aurait accepté de jouer le rôle de laquais local du colonialisme pour nous replonger au fond du gouffre duquel le digne fils du pays, le brave patriote Gnassingbé Eyadéma nous a sortis pour en faire des hommes libres, demandons-nous avec insistance ?
Bien sûr ! ce ne sont pas les valets locaux de l’impérialisme international qui manquent pour accomplir les sales besognes.
Pour ceux-là qui ont la main gauche sur le cœur (le Togo) et la main droite sur la poche du porte-monnaie (ailleurs) parce que s’étant inféodés à la finance internationale et ayant vendu leur âme au capital international, et par conséquent prêts à toutes les utilisations, les patriotes togolais à l’instar du Général Gnassingbé Eyadéma disent ceci : nous ne nous laisserons pas faire ; autant nous passer sur le corps, autant passer sur nos cadavres d'abord.
Il faut que ces valets et leurs maîtres sachent qu’il n'y aura pas de « Chili après Allende » deuxième édition au Togo.
Ainsi pour se prémunir contre les menées du capital international et de l'impérialisme, les fils authentiques du pays doivent méditer constamment cette citation de Karl Marx : < Garantissez un bénéfice de 10% et le capital est prêt à toutes les utilisations; avec 20%, il s'anime, avec 50%, il est positivement prêt à se casser la tête : avec 100%, il foule au pied toutes les lois de l’humanité ; avec 300%, il n'existe pas de crime qu'il ne se risquerait pas de commettre même sous la menace de la potence ».
Et le capital international allait bassement, froidement et ignominieusement liquider physiquement le meilleur de nous tous, notre chef, le Général Gnassingbé Eyadéma et ses quelques compagnons de lutte : Le Lieutenant-Colonel Alidou Djafalo, ministre de la Santé Publique et des Affaires Sociales, M. Benoît Yaya Malou, ministre de l'Education Nationale, M. Michel Baka, Attaché de Cabinet du Ministre du Commerce et de l'Industrie, tous membres du Comité Central du RPT, les membres de l'escorte et le personnel domestique présidentiels.
Le Lieutenant Gnémégna et le Sergent Palako, « dit de Gaulle » sont morts pour que le Togo vive libre. Que dans leur demeure, la terre leur soit légère.
Ce complot ne peut étonner personne. Parce que pour le capital international, le Général Gnassingbé Eyadéma a commis le crime d’apprendre à son peuple à être maître chez lui et à goûter un peu plus de paix et de bonheur. Parce que le Général Gnassingbé Eyadéma refuse que son pays et son peuple cessent d'être la proie des vautours et d'autres rapaces du même acabit.
Avec l’avènement du Général Gnassingbé Eyadéma au pouvoir, le peuple togolais a pris conscience de ses responsabilités qu’il entend assumer pleinement et entièrement. Partant, il a compris où se trouvent ses véritables intérêts qu’il entend défendre à tout prix.
Bien sûr, cela n'est pas pour plaire à certains pour qui, le Togo nouveau n’arrange pas les choses, pour qui, le Togo du Général Eyadéma cesse d’être la vache à lait.
Tout le monde sait l’acharnement voire l’entêtement du Général Gnassingbé Eyadéma à vouloir coûte que coûte sortir son pays du sous-développement. Il ne pouvait en être autrement pour ce fils authentique du pays dont les parents à force d'endurance, de persévérance et d’intelligence, réussissent à soutirer d'un sol ingrat leurs subsistances grâce à la culture en terrasses pratiquée depuis la nuit des temps et qui fait dire d'eux par ceux qui connaissent leur terroir qu'Ils font pousser leurs cultures vivrières sur des rochers. Et les mêmes admirateurs des parents de notre Général d’ajouter : à force également d’endurance, de persévérance et de recherches intelligentes, ces gens-là ont fait de ces mêmes rochers des Instruments de musique (lithophones) dont Ils peuvent se targuer à juste titre d'être les inventeurs et les seuls détenteurs actuellement au monde.
Il ne pouvait en être autrement pour le Général Gnassingbé Eyadéma répétons-nous car dès sa venue au pouvoir, il a tout de suite annoncé sa couleur ; il nous dit : « mes parents m’ont seulement appris à travailler avec dévouement, reconcilions-nous, instaurons la. Paix et mettons-nous au Travail pour le Bonheur de ce pays ; mais entendons-nous bien ajouta-t-il ; le chemin qui conduit au Bonheur ne passe pas par la Facilité ».
Ses réalisations, sa politique d’austérité financière et la chasse qu’il mène aux détourneurs de deniers publics, sa modestie et sa sobriété sont les preuves éloquentes de la couleur annoncée. Et pourtant...
Et pourtant, l’impérialisme avec la complicité de ses suppôts locaux cherche à abattre une si grande âme, un tel génie.
C’est si dégoûtant, c’est si révoltant que les slogans tels que « Impérialistes et colonialistes dehors » » Impérialistes et leurs valets locaux au poteau », » Le Général Gnassingbé Eyadéma n’a qu’un seul passeport: le passeport togolais », « la bataille de l'indépendance économique ne fait que commencer », « Patriotes Togolais, soyons toujours vigilants », « Aux ordres du Général Gnassingbé Eyadéma ! prêts pour le combat de l’indépendance économique » etc..., brandis devant la Maison du RPT le 2 février, jour du retour triomphal à Lomé du Timonier National, ne faisaient que traduire la réprobation et l'indignation totale du peuple togolais face à cet acte ignoble de l’impérialisme international et de ses laquais locaux.
Si le complot de Sarakawa peut nous servir de leçon, alors, nous dirons qu'à quelque chose malheur est bon.
Bien sûr, il y a ces nostalgiques d’hier, les aigris de toujours et leurs maîtres qui volent d'un mauvais œil la grande œuvre qui est en train de s'accomplir dans le Togo Nouveau pour le bonheur du peuple togolais, parce que cette œuvre ne porte pas leur griffe ; parce que leur prétention selon laquelle sans eux, rien de constructif, rien de noble ne peut se faire chez nous est mise à nu.
Mais au fait, si le complot de Sarakawa avait réussi, aurait-il profité à ces prophètes de malheur ?
A cette question, plusieurs militantes et militants du RPT, fils authentiques du pays, dignes de ce nom ont répondu avec un sourire comme celui de Kamikaze : « Il aurait fait chaud, très chaud au Togo ».
De tout ceci, une chose est certaine et qu'il est important de savoir: demain lorsque tous les préjugés seront tombés et que nous écrirons sans passion mais objectivement notre histoire authentique, les historiens les sociologues, bref les chercheurs retiendront immortellement le nom de celui-là qui fut, reste et demeurera pour toujours le symbole de tout un peuple, le peuple Kabiyè, l’artisan incontesté de l'unité de toute une nation et le bâtisseur de toute une nation, la nation togolaise : J’ai nommé le général Gnassingbé Eyadéma.
Mon Général, vous nous dites « Si ce que je fais est mauvais, que Dieu me barre la route, mais qu'il me laisse la voie libre pour continuer mon œuvre si ce que je fais est dans l’intérêt de la nation ».
Vous nous donnez chaque jour, des leçons concrètes de patriotisme, de votre attachement à ce pays et à son peuple.
Jeune homme, soldat, serviteur suprême du peuple togolais, vous venez, en refusant de vous laisser corrompre, plutôt vous venez en refusant de vendre notre patrie, de nous démontrer sans le vouloir et peut-être sans le savoir que vous êtes un génie.
C'est pourquoi, nous, fils authentiques du pays, militantes et militants convaincus du RPT, nous voudrons vous demander de bien vouloir nous permettre d’écrire ces quelques lignes à votre intention :
« Chère Mère Patrie, le Togo ! Qui de toutes test filles et de tous tes fils, des générations passées, présentes et à venir, t'a aimée t'aime et t'aimera autant et à priori, plus que le Général Gnassingbé Eyadéma ? ».