Le voyage en Libye, un événement que l'on n'oubliera pas de si tôt

Title

Le voyage en Libye, un événement que l'on n'oubliera pas de si tôt

Creator

Boniface Akuete

Publisher

Togo-Presse

Date

November 6, 1973

Abstract

Une poignée de main franche et sincère où le colonel Gaddafi semble dire au général Eyadéma : « L’Afrique a besoin d’hommes de votre trempe pour recouvrer sa personnalité et sa dignité, d’hommes de votre détermination pour se libérer tant sur le plan politique qu’économique.

Page(s)

1

4

5

number of pages

3

Spatial Coverage

Tripoli

Togo

Rights

Language

Français

Contributor

Frédérick Madore

Identifier

iwac-article-0006415

content

Une poignée de main franche et sincère où le colonel Gaddafi semble dire au général Eyadéma : « L’Afrique a besoin d’hommes de votre trempe pour recouvrer sa personnalité et sa dignité, d’hommes de votre détermination pour se libérer tant sur le plan politique qu’économique.

Une poignée de main franche et sincère où le général Eyadéma semble répondre au colonel Gaddafi : « Nous voici engagés tous deux sur la voie d’une solidarité agissante pour la libération complète de l’Afrique, pour le triomphe de la cause arabe dans le conflit du Moyen-Orient. Puisse cette coopération dépasser le cadre étroit du Togo et de la Libye pour atteindre tous les pays du continent africain animés de la même volonté et de la même détermination que nous.

Voir notre reportage photographique en pages 4 et 5.

Après l’accueil officiel à l’aéroport de Tripoli, après le premier tête-à-tête Gaddafi-Eyadéma, le chef de l’Etat libyen a offert dans la soirée de la première journée, un banquet en honneur du président Eyadéma et de sa suite. A l’issue du dîner auquel ont pris part les hauts dignitaires libyens et le corps diplomatique au grand complet, les deux présidents Gaddafi et Eyadéma se sont décorés de la plus haute distinction de leur pays respectif.

Après les félicitations d’usage, les deux présidents quittent la salle des banquets, clôturant ainsi une première journée particulièrement chargée pour le président Eyadéma et sa suite.

Tripoli est un vaste chantier. Partout dans cette ville on construit des immeubles d'habitation modernes, des usines à la mesure et à la dimension des moyens et de la volonté de la Libye. Ici, le président Eyadéma et sa suite visitent le chantier de la nouvelle usine textile de Tripoli d’une capacité de production de 21 millions de mètres de tissus

Le président Gaddafi répondant au discours du général Eyadéma, s’est félicité de la justesse des vues de son hôte qu’il a qualifié d’un des chefs d’Etat africains qui comprennent le mieux les problèmes africains.

Pendant que les étudiants de Tripoli recevaient le président Eyadéma, la Première dame du Togo suivait un autre programme avec Mme Gaddafi

Visiter le marché de Tripoli, c’est avoir une idée de l’opulence dans laquelle on vit à Tripoli, c’est découvrir la Libye, ouverte au monde extérieur mais jalouse de son originalité. Au marché on trouve tout, depuis les chaussures aux transistors, en passant par les tapisseries de haute qualité, l’orfèvrerie et la tannerie. La variété des produits a vivement intéressé le président Eyadéma qui, après le marché a visité la ville où le modernisme cohabite élégamment avec le style antique

L’économie libyenne repose principalement sur le pétrole, le pétrole qui a fait de ce pays à moitié désertique, un des pays les plus riches de l’Afrique du Nord Le président Eyadéma visitant la raffinerie de pétrole en construction dans la banlieue de Tripoli, une raffinerie couvrant une superficie de 2 km2 et d’une capacité de 40.000 barils par jour

La signature des protocoles d’accords entre le Togo et la Libye.

Les négociateurs libyens et togolais ont travaillé d’arache-pied pour parvenir à ces accords qui ouvrent entre le Togo et la Libye une nouvelle ère de coopération agissante. Plus bas, le président Eyadéma offre au colonel Gaddafi les présents du Togo symbolisant la lutte pour l’unité du continent africain

Les adieux du colonel Gaddafi au président Eyadéma

Ce qui frappe chez Gaddafi c’est su simplicité, c’est sa vitalité et su foi dans les possibilités du continent africain