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Title
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Le chef de l'Etat hier aux offices religieux placés sous le signe de la paix et de la réconciliation
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Date
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January 13, 2000
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Abstract
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Les Togolais célèbrent aujourd’hui le 33e anniversaire de l’accession du président Eyadèma à la magistrature suprême. Cet anniversaire est placé sous le signe de la paix et de la réconciliation nationale.
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Page(s)
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5
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7
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number of pages
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2
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Rights
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Identifier
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iwac-article-0006044
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content
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Les Togolais célèbrent aujourd’hui le 33e anniversaire de l’accession du président Eyadèma à la magistrature suprême. Cet anniversaire est placé sous le signe de la paix et de la réconciliation nationale.
A cette occasion des offices religieux ont eu lieu hier matin au Palais des congrès de Lomé. A assisté à ces offices le président de la République, Son Excellence Gnassingbé Eyadèma. Le chef de l’Etat a été accueilli à 8 H par le Premier ministre, M. Eugène Koffi Adoboli et le président de l’Assemblée nationale, M. Agbéyomé Kodjo. Il a écouté l’hymne national, passé en revue un détachement des FAT (Forces Armées Togolaises) placé sous les ordres du commandant Kabia Egbamgbam, salué les officiers supérieurs des FAT, les membres du gouvernement, les députés à l’Assemblée nationale ainsi que les autorités administratives et traditionnelles avant de faire son entrée dans la salle du Palais des congrès.
CULTE PROTESTANT
Le culte protestant a été présidé par le révérend pasteur Ahoga Komi.
Celui-ci a, dans sa prédication, indiqué que nous nous sommes réunis aujourd’hui pour fêter le 13 janvier par des louanges au Tout-Puissant afin que sa parole nous réconforte. L’officiant a fait remarquer que nous vivons dans une société en lambeaux, malade, et qu’il nous faut un remède.
Pour la communauté chrétienne, l’année 2000 est une année de jubilé, c’est un moment qui donne sens et vérité à la vie, c’est une année de grâce et d’abondance, de pardon, de réconciliation et de paix sincère. Ainsi pour que notre société en lambeaux soit restaurée, il faut que nous nous tournions vers Jésus dans la joie de l'espérance qui, seul, peut nous guérir et nous sauver.
Dans sa prière d’intercession, le révérend pasteur Seloame Eho a imploré la bénédiction divine sur le chef de l’Etat qui nous dirige comme un père pendant les bonnes et mauvaises saisons que nous traversons. Il a demandé à Dieu d'accorder sa sagesse et esprit de tolérance aux membres du gouvernement, la paix à toute la nation togolaise, pour la réussite de la jeunesse, la réconciliation entre tous les fils du pays. Selon le révérend pasteur Eho nous ne pouvons parler de la vraie réconciliation sans nous repentir, sans nous pardonner. C'est pourquoi nous devons, a-t-il ajouté, prier Dieu afin de nous réconcilier en créant en nous des cœurs ouverts à l’amour et fermés à la haine.
Auparavant, dans une prière d’introduction au culte, le révérend pasteur Kpogo de l’Eglise des Assemblées de Dieu a souligné que nous ne devons pas nous juger nous-mêmes. C’est Dieu qui nous juge. C’est pourquoi il a demandé aux fidèles de remettre tout ce qui nous arrive à Dieu. Il a imploré l’entente et la miséricorde de Dieu sur tous les Togolais.
PRIERE MUSULMANE
C’est El Hadj Idrissou Sakibou qui a dirigé la prière musulmane. Il a déclaré que depuis l’accession au pouvoir du chef de l’Etat, celui-ci n’a jamais cessé de penser à l’avenir en s’évertuant toujours à trouver ce qui est bon pour le peuple Pour l’orateur, le 13 janvier est une date que le chef de l’Etat a choisie pour aller se confier à Allah afin de lui renouveler ses énergies physique, spirituelle et intellectuelle. Ceci pour lui permettre de poursuivre sa lourde tâche à la tête du pays. De même il a prié pour que Dieu accorde bonne santé au chef de l’Etat, à sa famille et à tout le peuple togolais.
Selon El Hadj Ahmed Tétou, les Togolais se sont une fois encore retrouvés pour unir leur pensée et implorer le pardon et la protection d’Allah sur le pays. Le 13 janvier apparaît donc aux croyants selon lui comme un destin sacré dans l’histoire du Togo, a-t-il indiqué. Il a invité les croyants à la solidarité et leur a demandé de se pardonner comme Allah le demande et de s’entraider, de s’aimer car « Nul ne peut être un vrai croyant si ses voisins ne se sentent pas en sécurité avec lui ».
Toyi ASSIH
Togo-Presse
Frédérick Madore
