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Ramadan 2011 : le sucre a un goût amer
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- Title
- Ramadan 2011 : le sucre a un goût amer
- Creator
- Boubié Gérard Bayala
- Publisher
- L'Observateur Paalga
- Date
- August 1, 2011
- Abstract
- Le prix du sucre vient de connaître une hausse avec le début du jeûne musulman. Une augmentation difficile à comprendre dans la mesure où, avec la crise sociopolitique, les autorités gouvernementales avaient décidé de faire diminuer les coûts des produits de grande consommation. Mais avec le carême, les vieilles habitudes son de retour.
- Language
- Français
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-article-0000528
- content
-
Le prix du sucre vient de connaître une hausse avec le début du jeûne musulman. Une augmentation difficile à comprendre dans la mesure où, avec la crise sociopolitique, les autorités gouvernementales avaient décidé de faire diminuer les coûts des produits de grande consommation. Mais avec le carême, les vieilles habitudes son de retour.
10 heures aux alentours du grand marché de Ouagadougou en ce samedi 30 juillet 2011. Comme de coutume, la zone fourmille de monde dans un désordre indescriptible. Initule de raisonner un cycliste ou un chauffeur de camion qui manoeuvre mal pour se frayer un chemin, le risque est grand de recevoir impuissant une insulte.
C'est dans ce tohu-bohu que nous parvenons à nous frayer un passage pour nous présenter à un commerçant de sucre. Assis les pieds croisés sur un banc en bois, notre interlocuteur, qui a requis l'anonymat, bavardait avec des amis sur cette affaire d'immeuble qui oppose Sayouba Sanfo et le jeune richissime Amédée Béréwoudougou. Nous réussissons à interrompre leur conversation pour y introduire notre sujet : combien coûte le sucre en cette veille du mois de ramadan ?
Comme chaque année, le goût du zom-koom sera amer, puisque les prix ont pris l'ascenseur. Le kilogramme du sucre blanc vendu à 650 F CFA s'achète aujourd'hui à 700 F CFA. Pire, le paquet de la SN-SOSUCO est passé de 750 F CFA à 900 F CFA. Quant au carton, dont le prix était de 17 750 F CFA il y a à peine quelques jours, il se négocie maintenant à 21 500 F CFA.
Pour ce demi-grossiste qui se prénommerait Adama, la valse des prix s'explique par l'augmentation subite du coût de la tonne : "Une tonne du sucre étiqueté Saint-Louis s'achète à 930 000 F CFA, et la tonne de SN-SOSUCO en sucres carreaux a changé de 750 000 à 820 000 F CFA en moins d'une semaine".
Or, à entendre un autre commerçant, grossiste celui-là, "en dehors de la SN-SOSUCO, personne n'a le droit d'importer le sucre Saint-Louis".
Le problème ne se situe donc pas au niveau des commerçants mais de l'usine installée à Banfora. Pour nos interlocuteurs, il ne faut pas chercher des poux sur un crâne rasé, car le gouvernement sait où se situe le problème et c'est à lui d'intervenir pour faire respecter ses propres mesures, prises en pleine crise socio-politique.