Article
Hadj 2015 : avis de turbulences
- Title
- Hadj 2015 : avis de turbulences
- Type
- Article de presse
- Publisher
-
L'Observateur Paalga
- Date
- September 2, 2015
- Abstract
- Un vent d'insurrection souffle contre les conditions d'organisation du hadj 2015. Des postulants à l'observance du cinquième pilier de l'islam s'indignent contre ce qu'ils considèrent comme des «bizarreries constatées dans l'organisation du pèlerinage» cette année.
- Language
- Français
- Contributor
-
Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-article-0000483
- content
-
Un vent d'insurrection souffle contre les conditions d'organisation du hadj 2015. Des postulants à l'observance du cinquième pilier de l'islam s'indignent contre ce qu'ils considèrent comme des «bizarreries constatées dans l'organisation du pèlerinage» cette année.
Ils jugent principalement l'augmentation du coût du rituel (de 1 130 000 FCFA à 2 300 000 FCFA) exagérée et infondée.
L'amertume des candidats au hadj 2015 est d'autant plus grande que les agences de voyage dont le nombre est passé «bizarrement » de 12 l'an passé à 39 cette année, s'en lavent les mains dans ce renchérissement du voyage, préférant les orienter vers le comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque.
Ne sachant plus à quel saint se vouer, les fidèles musulmans s'en remettent aux autorités de la Transition.
Dans le surcoût du billet précisément, sont pointées du doigt certaines rubriques comme les 15 000 FCFA pour l'organisation (alors que le texte de création du comité signé par le MATDS en date du 24 juin dernier précise que les dépenses liées à son fonctionnement sont supportées par l'Etat), 25 000 FCFA pour les transferts d'argent (l'avionneur NAS Air disposant pourtant d'un compte au Burkina), les 150 000 FCFA pour la restauration (libre les années précédentes).
Des frais qui auraient pu être également supportés par les 500 millions de FCFA qu'aurait laissés l'ancien comité d'organisation sur son compte.
Il est alors exigé ici et maintenant la démission des organisateurs dont les propos tels que « Celui qui veut se rendre en terre sainte de l'islam doit en avoir les moyens », sont jugés révoltants.