Article
Associations islamiques du Burkina : une seule voix, un seul "muezzin"
- Resource class
- Article
- Item sets
- L'Observateur Paalga
- Title
- Associations islamiques du Burkina : une seule voix, un seul "muezzin"
- Creator
- Hamidou Ouédraogo
- Publisher
- L'Observateur Paalga
- Date
- December 15, 2005
- Abstract
- Les 16, 17 et 18 décembre prochains, Ouagadougou abritera le congrès constitutif de la Fédération des associations islamiques du Burkina Faso. Le comité national d'organisation de ladite rencontre a animé à cet effet une conférence de presse le 14 décembre 2005...au domicile du président de la Communauté musulmane, El Hadj Oumarou Kanazoé, pour donner l'état des préparatifs.
- Subject
- Congrès FAIB (2005)
- Ittihad Islami
- Oumarou Kanazoé
- Souleymane Compaoré
- Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques
- Fédération des Associations Islamiques du Burkina
- Mouvement Sunnite du Burkina Faso
- Spatial Coverage
- Ouagadougou
- Language
- Français
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-article-0000465
- content
-
Les 16, 17 et 18 décembre prochains, Ouagadougou abritera le congrès constitutif de la Fédération des associations islamiques du Burkina Faso. Le comité national d'organisation de ladite rencontre a animé à cet effet une conférence de presse le 14 décembre 2005...au domicile du président de la Communauté musulmane, El Hadj Oumarou Kanazoé, pour donner l'état des préparatifs.
Il se tiendra les 16, 17 et 18 décembre prochains à Ouagadougou, le congrès constitutif de la Fédération des associations islamiques du Burkina Faso (FAIB).
L'état des préparatifs de cet événement a été fait par le comité d'organisation du congrès le 14 décembre au cours d'une conférence de presse au domicile du président de la Communauté musulmane, El hadj Oumarou Kanazoé.
C'est après la « fatiha », comme il se doit à une rencontre de musulmans, et le mot de bienvenue du maître des lieux, que le porte-parole du comité d'organisation, El hadj Souleymane Compaoré, a livré sa déclaration liminaire. L'idée d'une fédération des organisations islamiques du Burkina, selon ce dernier, a commencé à germer depuis 2000.
Les initiateurs sont des associations et des personnalités du monde islamique de notre pays, soucieuses de la cohésion au sein de la communauté des musulmans du Burkina. Il s'agit de la Communauté musulmane, de la Tidjania, du mouvement sunnite, du CERFI, de l'AEMB, de l'Ittihad islami.
Tout est parti, a dit le porte-parole du comité d'organisation du congrès, du constat du nombre sans cesse croissant des structures associatives se réclamant de l'islam.
Face donc à cette situation, le groupe d'initiative a estimé qu'il était temps d'essayer de créer un regroupement de toutes ces associations pour assurer : un meilleur rayonnement et une meilleure implantation de l'islam au Burkina, la solidarité et l'unité d'action des associations islamiques, la désignation d' un porte-parole unique et pour toucher les musulmans et pour le reste du monde.
C'est ainsi qu'il a été créé un comité réunissant des représentants de toutes les associations ci-dessus citées.
Des précautions pour éviter la zizanie
Composé de 14 membres, ce comité a eu, depuis 2002, à faire l'état des lieux de l'islam au Burkina en explorant les origines de la religion dans notre pays, les réalités de l'époque, les figures de proue, les obstacles que les pionniers ont rencontrés au fil des ans, L'objectif étant de trouver le type de structure correspondant non seulement au mieux aux préoccupations des musulmans burkinabè, mais aussi à l'environnement politique et social en cours dans notre pays.
D'où l'idée d'une fédération ouverte à toute association islamique, légalement reconnue dans notre pays, sans distinction de taille, d'âge ou de lieu d'implantation. Même la doyenne des organisations islamiques, entendez par là la Communauté musulmane que préside El hadj Oumarou Kanazoé, y sera traitée sur le même pied qu'une structure villageoise.
Tous les facteurs potentiels de division des musulmans et des associations ont été diagnostiqués par le comité de réflexion et des mesures préventives ont été prises à cet effet. C'est ainsi que dans cet esprit, il est proscrit au sein de la structure qui sera portée sur les fonts baptismaux le 18 décembre prochain la compétition pour le leadership ou la recherche de position sociale.
L'élection n'est pas le premier mode de désignation des responsables, mais le consensus, qui, du reste, a été à la base de la rédaction des textes qui régiront la fédération. Un collège électoral est chargé de choisir les membres de l'équipe dirigeante de l'organisation.
Le congrès, préparé par 9 associations nationales et soutenu financièrement par El hadj Oumarou Kanazoé, faut-il rappeler, s'ouvrira le samedi 17 décembre 2005 à partir de 9 heures à la maison du Peuple, et la clôture interviendra le lendemain dimanche au stade du 4-Août à 16 heures.
A la date de la présente conférence de presse, 110 associations (à raison de 3 représentants chacune) ont annoncé leur intention de prendre part à cette rencontre. Le thème retenu est « Cohésion des musulmans pour le rayonnement de l'islam et le progrès de la nation ».
Et à en croire l'orateur du jour, El hadj Compaoré, le succès de cette fédération, au-delà du monde musulman, profitera à toute la nation, car elle entend aussi participer activement au développement du pays à l'image d'autres organisations religieuses sur notre territoire
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