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Tension entre Koglwéogo et gendarmes : la LIPF prêche la paix à Zabré
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Burkina Faso
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- Title
- Tension entre Koglwéogo et gendarmes : la LIPF prêche la paix à Zabré
- Creator
- Karim Tarpaga
- Publisher
- Le Pays
- Date
- November 21, 2017
- Abstract
- Le 18 novembre 2017, la Ligue islamique pour la paix au Faso (LIPF), avec à sa tête le Cheik Mocktar Ouédraogo, a effectué une sortie dans le département de Zabré, dans la région du Centre-Est. Cette commune avait connu un affrontement entre les groupes d'auto-défense Koglwéogo de quelques villages de Zabré, et les gendarmes de la localité. C'est d'ailleurs pour tenter de résoudre ce problème que la Ligue islamique s'est rendue sur les lieux.
- Spatial Coverage
- Ouagadougou
- Language
- Français
- Source
- Le Pays
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-article-0000355
- content
-
Le 18 novembre 2017, la Ligue islamique pour la paix au Faso (LIPF), avec à sa tête le Cheik Mocktar Ouédraogo, a effectué une sortie dans le département de Zabré, dans la région du Centre-Est. Cette commune avait connu un affrontement entre les groupes d'auto-défense Koglwéogo de quelques villages de Zabré, et les gendarmes de la localité. C'est d'ailleurs pour tenter de résoudre ce problème que la Ligue islamique s'est rendue sur les lieux.
C'est une délégation d'une quinzaine de personnes, composée pour la plupart de chefs coutumiers, d'imams et de fervents musulmans, qui a effectué cette sortie de sensibilisation.
Une fois arrivée sur les lieux, la Ligue islamique pour la paix au Faso s'est entretenue avec l'imam de la localité, El Adji Issa Guira, pour lui faire part de l'objet de sa visite dans la commune. Aussitôt mis au parfum, l'imam fit appel aux Koglwéogo de la commune de Zabré. « Nous ne sommes pas venus pour trancher en faveur de qui que ce soit. Nous sommes venus demander aux deux camps de faire profil bas», prévient le Cheik Mokhtar Ouédraogo, avant de demander la source du problème. A entendre les explications de Ousmane Simporé, vice-président des Koglwéogo de Zabré, tout serait parti d'un conflit opposant un ressortissant de la localité aux groupes d'auto-défense de quelques villages de Zabré. « Les Koglwéogo retenaient ce dernier dans leurs locaux et lui avaient fait endurer toutes sortes de souffrances. Cette torture a été filmée et balancée sur les réseaux sociaux. Quand ce dernier fut ensuite relâché, il s'est empressé d'aller à la Justice pour déposer une plainte contre ses oppresseurs, estimant qu'il avait été torturé à tort. C'est suite à cette plainte que la gendarmerie a été saisie par la Justice pour remettre une convocation aux Koglwéogo. Refusant de répondre à cette convocation, les Koglweogo ont commencé à s'en prendre aux gendarmes et c'est lors de cette bagarre qu'un gendarme a reçu une balle à la jambe », explique-t-il. Pour le président des Koglwéogo de la commune de Zabré, la visite du Cheik Mocktar lui va droit au cœur et cela témoigne de sa volonté de trouver une solution au problème. Pour lui, cette situation n'honore pas les Koglwéogo. Il rassure le Cheik et son équipe de sa détermination à régler ce différend dans les jours à venir. Après cette rencontre avec les groupes d'auto-défense, le Cheik Mocktar Ouédraogo et ses compagnons sont allés à la brigade territoriale pour s'entretenir avec le commandant de la gendarmerie. A la fin de la tournée, c'est un Cheik qui s'est dit ravi, qui a tenu les propos suivants. Pour sa part, les échanges ont porté fruit. « L'essentiel, c'est que les deux camps acceptent le pardon et continuent de travailler ensemble pour l'objectif commun, celui de préserver la paix à travers leurs actions. Je crois que chacun des deux camps a compris le message. Par contre, ce qui a été dit sur l'origine du conflit, dès que nous retournerons à Ouagadougou, nous allons nous concerter afin de voir quelles solutions définitives apporter à ce problème », a-t-il conclu.
Karim TARPAGA (Collaborateur)