Article
20e anniversaire de la Libération nationale : le président Eyadéma a assisté aux offices religieux
- en
- fr
- Hierarchies
-
Togo
- Articles de journaux (1254 items)
- Agence Togolaise de Presse (260 items)
- Courrier du Golfe (2 items)
- La Nouvelle Marche (154 items)
- Togo-Presse (838 items)
- Publications islamiques (84 items)
- Le Pacific (6 items)
- Le Rendez-Vous (78 items)
- Documents divers (Togo) (4 items)
- Photographies (Togo) (4 items)
- Références (Togo) (77 items)
- Articles de journaux (1254 items)
- Title
- 20e anniversaire de la Libération nationale : le président Eyadéma a assisté aux offices religieux
- Publisher
- La Nouvelle Marche
- Date
- January 10, 1987
- Abstract
- Dans le cadre des manifestations marquant le 20e anniversaire de la Libération nationale, le président-fondateur du RPT, président de la République, le général Gnassingbé Eyadéma a assisté hier à des offices religieux à la Maison du RPT, et présidé l’apothéose des concours et foires-expositions agricoles ainsi qu’une exposition d’art, à Togo 2000.
- Page(s)
- 1
- 3
- 4
- number of pages
- 3
- Subject
- Gnassingbé Eyadéma
- Language
- Français
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-article-0005523
- content
-
Dans le cadre des manifestations marquant le 20e anniversaire de la Libération nationale, le président-fondateur du RPT, président de la République, le général Gnassingbé Eyadéma a assisté hier à des offices religieux à la Maison du RPT, et présidé l’apothéose des concours et foires-expositions agricoles ainsi qu’une exposition d’art, à Togo 2000.
Le président-fondateur du RPT, président de la République, le général Gnassingbé Eyadéma entouré des membres du Bureau politique et du Comité central, a assisté hier à la Maison du RPT à Lomé aux offices religieux d’action de grâces célébrés pour rendre gloire à Dieu d’avoir assisté le Togo au cours de ces vingt dernières années de son histoire. C’est l’archevêque de Lomé, Mgr Dosseh-Anyron qui a concélébré la messe catholique avec plus d’une vingtaine d’évêques et de prêtres ; le modérateur de l’Eglise évangélique du Togo, le pasteur Agbi-Awumey, le culte protestant avec de nombreux autres pasteurs des Eglises protestante et méthodiste.
La prière musulmane a été dirigée par l'imam de la grande mosquée de Lomé El Hadji Abdou Rahim Abdou Salami, entouré de plusieurs officiants. Tous ont rendu grâces à Dieu pour les bienfaits dont ils ont comblé le président Eyadéma et le peuple togolais depuis 1967, et implore sa bénédiction et son assistance pour le chemin qui reste à parcourir.
Des cantiques ont été chantés à la gloire de Dieu par les chorales méthodiste de Lomé, St Grégoire-Cécile de la Cathédrale et Hadzihagan de l’Eglise évangélique du Togo accompagnée de sa fanfare. Plusieurs membres du corps diplomatique ont assisté à ces offices religieux commémorant le 20e anniversaire de notre Libération nationale.
C’est aux environs de 6 h45 que le chef de l’Etat est descendu de voiture sur l’esplanade de la Maison du RPT. Il y a été accueilli par les membres du Bureau politique, les militants Kpotivi Têvi-Djidjogbé Laclé, ministre de l’Intérieur, Gbégnon Amégboh, ministre délégué à la présidence de la République, chargé de l’Information et Yao Kunalè Eklo, secrétaire administratif du RPT.
Le chef de l'Etat a écouté l’hymne national et reçu les honneurs militaires rendus par un détachement placé sous les ordres du commandant Sassaka. Ensuite, il a salué les officiers supérieurs des FAT, avec à leur tête le général de brigade Mawulikplimi Ameyi et les membres du gouvernement avant de faire son entrée dans la grande salle des congrès de la Maison du RPT, où ont été dits la messe catholique, le culte protestant et la prière musulmane.
Dans son homélie, l’archevêque de Lomé, Mgr Dosseh-Anyron a mis d’abord l’accent sur les valeurs de la vie sociale, avant de lire la lettre pastorale commune qu’il y a vingt ans, la conférence épiscopale du Togo adressait « aux Fils du cher pays ».
Selon l’archevêque, la vie sociale n’est pas pour l’homme quelque chose de surajouté ; c’est par l’échange avec autrui, par la réciprocité des services, par le dialogue avec ses frères que l’homme grandit selon toutes ses capacités et peut répondre à sa vocation. Eloge à la vie sociale, éloge également au domaine politique, « l’une des tâches terrestres que les chrétiens, citoyens de l’une et de l’autre cités doivent remplir avec zèle et fidélité en se laissant conduire par l'esprit de l'Evangile ». Vingt ans au service des frères avec nous tous et sous nos yeux ; et l’archevêque Dosseh-Anyron de lire la lettre pastorale commune du 9 avril 1967 demandant la naissance « d’un nouveau Togo dynamique et prospère, fraternel sérieusement appliqué au ralliement et au bonheur de tous ses enfants ». Selon le prélat, la lettre disait qu’après « les événements récents, lassé de tout de piétinements dans le cercle infernal des haines et des vengeances, des représailles déconcertantes, d’abus et d'exactions de toutes sortes, l'heure a sonné où les forces du bien, de la vérité et de l’amour doivent se regrouper pour se consacrer généreusement au service de ce renouveau national qu’appellent tous les vœux. Avec tous les Togolais, ajoute la lettre, nous souhaitons que règnent enfin dans notre cher pays l’union et la paix sans lesquelles rien de constructif ne pourra être entrepris. Disciples de Jésus-Christ, nous venons supplier tous les hommes de bonne volonté de vouloir mettre fin aux dissensions politiques, sociales, économiques et régionales qui nous ont fait tant de mal ».
Vingt années après règnent la joie, l’unité et la confiance, constate finalement Mgr Dosseh-Anyron qui a demandé la bénédiction du Seigneur Dieu. Maître des hommes et de l’Histoire au président Eyadéma, à sa famille, au gouvernement, à toutes les institutions de la nation et à tous les Togolais rassemblés dans l’union, la paix et la solidarité.
Dans sa prédication, le pasteur Agbi-Awumey citant le chef de l’Etat, a souligné que nous sommes à un tournant capital de notre histoire et qu’étant « devenus adultes » nous n'avons plus le droit de faire des erreurs que nos fils et nos petits-fils ne nous pardonneront pas.
Le modérateur de l’Eglise évangélique du Togo a invité « chaque Togolais à faire le vide en lui-même, à se débarrasser de tout et s’arrêter pour écouter la parole de Dieu, à nous adresser individuellement pour notre bien commun ».
Qu’as-tu fait durant ces vingt années pour avoir une raison de jubiler aujourd’hui en tant que fils, fille de ce pays ? Interrogea le pasteur Agbi-Awumey qui a indiqué qu'il est louable de reconnaître les bienfaits d'un homme qui le mérite mais que le mieux est de se mettre ensemble avec lui et travailler consciencieusement pour notre bien commun.
« Après plusieurs années de vie commune durant lesquelles pour la plupart nous tirions « le drap de notre côté», nous devons aujourd’hui concevoir la vie en « nous » et plus en « je » a-t-il précisé.
Et le pasteur Agbi-Awumey de poursuivre : « notre travail ne sera plus seulement un gagne-pain, mais un effort pour répondre à notre vocation première, celle de gardien du jardin de Dieu (la terre). Nous avons besoin d’un changement dans notre comportement, nos mentalités, ce qui pour le chrétien signifie : conversion, repentance.
Dans la prière musulmane qu’il a dirigée, l’imam de la grande mosquée de Lomé, El Hadji Abdou Rahim Abdou Salami a rendu gloire à Dieu Tout-puissant pour son assistance quotidienne au peuple togolais et à son chef. Il lui a demandé d’accorder au président Eyadéma son ferme soutien, la santé et la chance en toute circonstance, pour qu’il poursuive avec toujours plus de succès son œuvre de construction nationale et de paix en Afrique, pour le bonheur du peuple togolais.
L’imam a imploré la paix de Dieu pour les très vénérés parents du président Eyadéma, Maman N’Danida et Papa Gnassingbé.
Il a invoqué la bénédiction de Dieu sur le peuple togolais afin qu’il soit imprégné de l’idéal d'union et d’amour. Pour tous ceux qui ont des responsabilités, il a demandé à Dieu de leur donner de s’entendre entre eux et de pouvoir porter aide et assistance à leurs administrés.
Dans son sermon, le président de l’Union musulmane, M. Awrufo Omorou Nassiki, évoquant les versets 4 et 5 puis 12 et 13 de la Sourate 57 du Saint Coran a rappelé que Dieu, Maître Souverain des cieux et de la terre, le Premier et le Dernier, a le pouvoir sur toutes choses et détient la science de toutes choses. Il a indiqué qu’en cette période solennelle de transition d’une année à une autre et de commémoration de 20 années de paix et de progrès, nous devons nous souvenir plus que jamais du Créateur qui nous a permis, non seulement d’avoir passé 365 jours avec plus ou moins de bonheur, mais nous appelle à un autre itinéraire dans son univers matériel et spirituel. « Car l'homme est matière et esprit, de même que la vie est matérialité et spiritualité. Une vie qui se veut pleinement réalisée ne saurait sacrifier l’une au profit de l’autre ».
Déplorant à ce sujet l’esprit essentiellement matérialiste qui anime notre siècle, il a appelé au souvenir constant de Dieu, « le Clément », le « Miséricordieux ». « Car celui qui croit en Dieu est éclairé et peut réaliser pleinement sa vie ». Il a insisté sur le fait que nous ayons toujours eu Dieu à nos côtés, prêt à exaucer nos vœux de paix, d’union et de solidarité nationales malgré ou à cause des tentatives machiavéliques des adeptes de satan. Il a demandé à Dieu plus de paix, de concorde et de solidarité nationales pour les années prochaines ainsi qu’un plus grand développement économique et social au profit de tous les Togolais.
Dadja Anadé ADABI
Akuètè KOKODOKO
Têtê ATTIKOSSIE