Mosquée de Korono : rupture collective de jeûne pour cent femmes

Title

Mosquée de Korono : rupture collective de jeûne pour cent femmes

Creator

Mamoudou Traoré

Publisher

Le Pays

Date

September 17, 2008

Abstract

La mosquée de vendredi du secteur 8 de Banfora, Korona, a connu une animation particulière le dimanche 14 septembre 2008 dans la soirée.

Subject

Femme en islam

Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques

Spatial Coverage

Banfora

Rights

Language

Français

Contributor

Frédérick Madore

Identifier

iwac-article-0000347

content

La mosquée de vendredi du secteur 8 de Banfora, Korona, a connu une animation particulière le dimanche 14 septembre 2008 dans la soirée.

Pour cause, la cellule féminine du CERFI de Banfora, avec le soutien du centre culturel américain, a convié tout ce beau monde pour une rupture collective du jeûne. Selon madame Bonkoungou Mariam, membre de la cellule féminine du CERFI/Banfora et point focal de la cérémonie, cette activité a été rendue possible grâce au soutien de l'ambassade américaine au Burkina qui a pris en charge la préparation des mets. Au-delà de la rupture collective, la cérémonie a été organisée pour informer les fidèles musulmans des conditions de vie de leurs coreligionnaires aux Etats-Unis.

Pour ce faire, une conférence a été animée par madame Guira Bissiri Awa qui a fait partie d'une mission de musulmans burkinabè qui ont été au pays de l'Oncle Sam constater de visu comment vivent les fidèles musulmans. Pour prendre le contre-pied de ce que pensent certaines personnes de la confession musulmane, un film de 26 mn a été projeté à l'attention du public. Il en ressort que les musulmans d'Amérique ne sont ni martyrisés, ni oppressés. Ils ont, au contraire, une liberté de croyance et de pratique de leur religion.

A la fin de la cérémonie, les organisatrices se sont dit satisfaites de la mobilisation. Elles habitent des quartiers éloignés de la mosquée et, pendant ce mois de carême, leurs occupations sont nombreuses, a dit madame Bonkoungou. Elle a poursuivi en relevant que, malgré tout, elles ont pu obtenir l'autorisation de leur mari pour répondre à l'invitation.