-
Title
-
La fête de la Tabaski a été célébrée hier à Lomé
-
Date
-
October 21, 1980
-
Abstract
-
La communauté islamique de Lomé, a célébré hier, dans la ferveur et le recueillement, la fête de la Tabaski.
-
Page(s)
-
1
-
4
-
number of pages
-
2
-
Rights
-
-
Identifier
-
iwac-article-0005447
-
content
-
La communauté islamique de Lomé, a célébré hier, dans la ferveur et le recueillement, la fête de la Tabaski.
La journée a été essentiellement marquée par la prière qui a regroupé sur le terrain de football du Lycée de Tokoin, des milliers de fidèles de la religion musulmane.
Au cours de cette prière dirigée par l’imam El Hadj Alassane, la bénédiction divine a été implorée sur le peuple togolais et sur son vaillant leader, le général d'armée Gnassingbé Eyadéma, pour sa politique de paix, de réconciliation et d’union nationale. L’imam a également demandé à Allah d’assister le guide du Togo nouveau, dans l’accomplissement de sa tâche, pour le bonheur du peuple togolais.
Aux fidèles, il a demandé de s’unir et d’œuvrer pour la paix dans le monde.
Plusieurs personnalités parmi lesquelles, MM. Ouattara Fambaré Natchaba, et Ouro Bang’Na tous membres du Comité central, respectivement directeur de cabinet du Président de la République et chef de la circonscription de Lomé, Mama Fousséni, grand chancelier de l’Ordre du Mono, président d'honneur de l’Union musulmane du Togo, Elom Kokou Fourn, maire de la ville de Lomé ainsi que les membres du corps diplomatique accrédité au Togo et qui sont de religion musulmane, ont également participé à cette prière.
LA TABASKI EN CHINE
En Chine, selon un correspondant de l’Agence France Presse on a tué le mouton, pour la première fois depuis près de 15 ans, lundi à la grande mosquée de Pékin en l’honneur de l’Aid El Kebir, la fête du sacrifice d'Abraham dans la religion musulmane, ou fête de la Tabaski.
Cette cérémonie a marqué la réouverture solennelle de la mosquée qui vient d’être rénovée après avoir été saccagée durant la révolution culturelle à partir de 1966, époque à laquelle le culte avait été suspendu. La grande prière a été dite par l’imam de la Kunbing, dans la salle fraîchement restaurée.
Plusieurs centaines de musulmans chinois, coiffés de bonnets blancs — hommes et femmes, surtout des vieux, mais aussi quelques dizaines de jeunes gens et des enfants — ont psalmaudié des versets du coran en chinois et en arabe, et se sont prosternés devant l’imam qui s’adressait à eux par le truchement d’un microphone depuis une chaire en bois sculpté.
La plupart étaient, comme Shi Kunbing lui-même, des « Hui », la minorité nationale musulmane, représentée par environ 18.000 personnes dans la capitale.
Un petit groupe de fidèles ont ensuite assisté en silence au sacrifice du mouton pratiqué dans la cour de la mosquée par un abatteur professionnel musulman, lui aussi en calotte blanche, après la bénédiction de l’animal par l’imam.
Le mouton, à tête notre et corps blanc selon la tradition « hui» une fois saigné avec la gorge tranchée, l'officiant a ensuite entrepris de le dépecer avec dextérité dans une arrière cour.
Aucun sacrifice de mouton n'avait pu être pratiqué depuis 1966, a indiqué un des assesseurs de l'imam qui contemplait avec satisfaction le déroulement de la cérémonie du sacrifice d’Abraham que les Pékinois musulmans appellent « Xlao Kai Zhai ».
La Nouvelle Marche
Gnassingbé Eyadéma
Frédérick Madore
