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Islam Info #427
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- Articles de journaux (1648 items)
- Title
- Islam Info #427
- Publisher
- Islam Info
- Date
- January 29, 2014
- issue
- 427
- number of pages
- 12
- Subject
- Aïssata Cissé Diaby
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans de Côte d'Ivoire
- Gnénéfoli Mamadou Ouattara
- Groupe de Rélexion Islamique Spirituelle et Esotérique
- Radio Al Bayane
- Fondamentalisme islamique
- Islamisme
- Extrémisme
- Rights Holder
- Éditions ALIF Islam Info
- Language
- Français
- Source
- Issouf Binaté
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0001261
- content
-
EA CAISSE. D'EPARGNE Pèlerinage - Tabaski - Ramadan Banque de proximié____InfolinEI 22 528 ÏOO
UMIRimilll
N° 427 du Mercredi 29 au Mardi 04 Février 2014 Prix : 300 Fcfa
Islam
DU ARABA 20 AU TARATA 26 RABIOUL AWAL 1435H
L’INFORMATION A LA LUMIERE DE L’ISLAM
EVENEMENTS MUSULMANS 2014
+ Voyage Nocturne (Ascension du Prophète):
26 Mai 2014
> Nuit de demande de pardon : 13 juin 2014
> Ramadan (Début du Jeûne): 28 Juin 2014
> Pèlerinage (Arafat): 03 Octobre 2014
+ Tabaski : 04 Octobre 2014
[Dossier
Crise en
Centrafriqu
B AMB AISSIAKA (Imam ivoirien rescapé de guerre) “J’ai prié Dieu pendant 60 ans pour retourner un jour ______ au pays!”
oupol iue?
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L’ABBE RICHARD FILAKOTA
IMAM DIAKITE MOHAMED LAMINE
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‘Nous n'avons jamais connu de guerre religieuse par le passé”
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MAI JUIN JUILLH AOUT SEPT OCT NOV DEC
“Voici comment j’ai réussi à promouvoir l’islam en Centrafrique”
IMAM OMAR
KOBINE LAYAMA
“Nous pouvons réussir le dialogue inter-religieux”
2
Islam Info N° 427 du Mercredi 29 Janvier au Mardi 04 Février 2014 - du Araba 27 Rabioul awal au Tarata 03 Rabiou Sani 1435 H
1 EDITORIAL: la centrafrique et nous pd^
Les 14 mesures qui om sauvé la Côte d’Ivoire d’une gueire religieuse
^ rOTRE SELECTION
Avant toute chose, voici ce que le représentant des Nations Unies rapporte sur la CENTRAFRIQUE" le jeudi 16 janvier 2014 en tant que chef du Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires de l'ONU (OCHA). "Tous les éléments sont réunis pour qu'il y ait un génocide. Il y a tous les éléments que nous avons vus dans des endroits comme le Rwanda, la Bosnie, ...; les éléments sont là pour un génocide....; le conflit avait été déclenché par des personnes extrêmement violentes ayant leur propre objectif (et) qui essaient de convertir la situation en un conflit inter-religieux".
Les propos d'un centrafricain sur France 24 :".... je ne comprends pas... ; les gens avec qui on jouait tous les jours, se sont brusquement retournés contre nous...; Ils ont tout cassé et tout pillé chez moi... ; je suis obligé de quitter et aller vers le Tchad où je ne connais personne... ; mais que faire ?". Les propos d'une centrafricaine : "....on vient nous attaquer et personne pour nous protéger... ; pourquoi ne pas diviser alors le Tchad entre chrétiens et musulmans... ".
Habiba Bakary : « Le 17janvier 2014, nous étions à la Mosquée, en pleine prière, lorsque les anti-balaka sont entrés avec des machettes. Ils s’en ont pris à tous les fidèles. Il y a eu des dizaines de morts. Certains ont pu s’échapper. Dans ma course, je suis tombée et l’un des anti-balaka m’a donné un coup de machette au genou. Il voulait m’égorger mais lorsqu’il a vu un fidèle résister à son ami, il a préféré aller l’aider ».
Ce qui se passe en Centrafrique ne peut laisser aucun ivoirien en général et aucun musulman en particulier indifférent. Car à peu de choses près, nous avons failli traverser le même genre de crises. Des hommes politiques ont failli exporter leurs divergences idéologiques sur le terrain religieux. Il a fallu en Côte d'Ivoire prendre 14 mesures appropriées pendant et après la crise.
Pendant la crise :
1. Le courage et la détermination de certains hommes religieux musulmans et chrétiens pour protéger à la fois la
OMMAIRE
Actualité oblige. La crise en
Centrafrique est depuis des semaines l’apanage des médias nationaux comme internationaux. Islam Info vous dévoile une autre facette de ce conflit qui semble glisser sur le terrain religieux. Guerre politique ou
religieuse ? Découvrez le dossier de la
rédaction, de la page 6 à
Salam !
la page 9. « À beau durer dans Teau, le bois ne deviendra jamais un crocodile », dit l’adage. Ce fut le cas de Bamba Issiaka, qui après 60 ans de vie en Centrafrique, retourne dans son pays natal la côte d’ivoire dans des circonstances particulières. Un témoignage exclusif proposé à la page 8. Chose promise, chose
communauté musulmane et la communauté chrétienne ainsi que leurs édifices.
2. La patience et la discipline de la communauté musulmane face à certaines provocations comme les incendies et destructions de Mosquées ainsi que les exactions commises contre des imams.
3. Le fonctionnement d'institutions du dialogue inter-religieux comme le Forum des confessions religieuses,...
4. La solidarité spontanée, manifestée par la hiérarchie chrétienne vis-à-vis des musulmans victimes d'exactions.
5. La condamnation systématique de certains hommes politiques des actes de nature à compromettre les relations entre les chrétiens et les musulmans.
6. Le refus de la majorité des acteurs politiques ivoiriens de tomber dans la surenchère religieuse.
7. La détermination du Chef de l’Etat lui-même à bannir l’esprit de revanche à son niveau personnel et dans son entourage.
Après la crise :
1. Une réorganisation rapide et efficace des forces de sécurité.
2. La mise au pas des forces parallèles.
3. Le lancement de procédures judiciaires.
4. La mise en place d’institutions de dialogue et de réconciliation.
5. La cessation immédiate de la diffusion des messages de haine et d’exclusion dans les médias publics.
6. L’implication personnelle du Chef de l’Etat tant au niveau des signaux politiques de tolérance et de réconciliation que de la reconstruction physique des zones géographiques les plus meurtries.
7. Et la reprise économique progressive et visible.
Ces 14 mesures ont permis de ne pas continuer à exacerber les clivages entres les ivoiriens. En un mot comme en cent, tant que les bonnes volontés restent vigilantes, sincères et prêtes à aller au combat contre les extrémistes de tout bord, l’espoir est permis. Prions pour nos frères et soeurs de la Centrafrique.
Kanaté K.
due. Losséni Camara, griot du Cheick Matché Boiké Samassi, fait des révélations sur sa rencontre avec l’homme saint de Kélindjan. Mariée à un homme ou à toute une famille ? telle est la question à laquelle tente de répondre Sidibé Ramatou dans la rubrique Confidence.
Bonne lecture à toutes et à tous !
Par CISSÉ.A
■ Citations du Prophète
I Lorsque vous entendez le tonnerre, dites : « Gloire à Allah « (1 ), et non : « Allah est Grand » (2).
(1 ) Soubhhanal llah. Ceci marque l'étonnement de l'homme par rapport aux créations d'Allah.
( 2) Allahou akbar. Alors que celle-ci indique l'infériorité des choses humaines par rapport à Allah.
> Si le démon joue avec l'un de vous durant le sommeil, qu'il n'en informe pas les autres.
> Lorsque l'âne brait, cherchez un refuge en Allah contre les embûches de Satan le lapidé.
■ Proverbes
lUn seul homme peut déclencher une guerre mais il faut être deux pour faire la paix.
L’hyène qui passe son temps à hurler n’aura jamais sa proie.
Le temps est une lime qui travaille sans bruit.
PUne main toute seule ne peut pas applaudir.
Papoutouau cimetière avec son père.
Son père lui dit :
-Papoutou voilà la tombe de ta Mémé, elle est au ciel. Celui-ci répond:
-Hann Papa dèhhh, tu es trop fort dans les blagues, notre maîtresse dit que c’est par l’avion qu’on peut monter au ciel.
Yao et son Père en causerie
-Papa, c’est vrai que l’argent ne fait pas le bonheur ?
-Je ne sais pas. Comme je n’ai jamais eu là.. .Je ne peux pas savoir si c’est vrai... !
Gbaguidi avec sa mère
-Maman pourquoi tu tues les fourmis qui sont sur ma bouteille de sirop ?
- C’est pour ne pas qu’elles y entrent.
- Mais, maman tu m’as dit que c’est quand on a la toux qu’on boit le sirop non ! Peut-être qu’ils ont eux aussi la toux.
Deux abrutis au cambriolage
- Djoh, la police arrive dèhhh !
- Non, toi aussi, on a porté des Réhs noirs (lunettes noires), ils ne vont pas nous voir.
C hronique du vendredi :le temps et nous kü^
Le bonheur, c’est quoi même ?
Les 15 recettes du bonheur :
Y a-t-il une recette pour le bonheur réellement ? Non, évidemment et heureusement. Car on pourrait plutôt parler de plusieurs recettes pour le bonheur. Ce bonheur absolu, en permanent n’existe pas. Mais on peut le vivre régulièrement si on sait s’y prendre et à temps. En voici quelques recettes.
1. Découvrez chaque jour ce que vous avez, le minimum que vous avez et qui vous permet d’espérer le maximum que vous souhaitez.
2. Soyez juste avec vous-même en regardant ce que vous pouvez, ce à quoi vous avez droit et ce que vous méritez vraiment.
3. Préparez toujours une alternative possible à ce que vous ne pouvez pas avoir.
4. Remettez- vous toujours en question avant d’en vouloir aux autres.
5. Ne croyez jamais que votre bonheur ou malheur dépend uniquement et absolument des autres.
6. Profitez des moments de bonheur pour préparer les moments moins heureux. Car ils sont inévitables.
7. Dans les moments difficiles, il y a toujours possibilité d’en tirer des avantages. Efforcez-vous d’en trouver absolument.
8. Un moment de bonheur n’est jamais total sur
(suite et fin)
toute la ligne. Trouver le chaînon manquant ou pensez- y en permanence pour mieux savourer les moments de bonheur.
9. Se connaître soi-même permet de mieux découvrir les sources de votre bonheur. Et connaître les autres permet aussi de mieux participer à leur bonheur pour partager leur malheur.
10. Apprenez d’abord et suffisamment les qualités de votre entourage afin de pouvoir le rendre heureux.
11. Evitez d’insister à tout moment sur les défauts et les faiblesses de votre entourage.
12. Soyez capable d’évaluer correctement vos comportements sur la qualité de vie de votre entourage familial et professionnel.
13. Autant que faire se peut, ne demandez pas trop, et toujours l’usage des biens des autres. Ne vous donnez pas plus de droits sur les biens des autres quelque soient vos rapports ou ce que vous avez pu faire pour la personne.
14. Quand quelqu’un vous refuse quelque chose, pensez immédiatement à tout ce qu’il a déjà fait pour vous, ou votre entourage, ou à ce qu’il pourrait faire demain pour vous et votre entourage.
15. Ne pensez pas à tout ce que vous avez fait pour les autres. Pensez plutôt à ce que les autres pourraient faire pour vous et pour vos proches demain.
Islam Info N° 427 du Mercredi 29 Janvier au Mardi 04 Février 2014 - du Araba 27 Rabioul awal au Tarata 03 Rabiou Sani 1435 H
3
Grés lorien Hégirien j
Mercredi 29 Janvier Araba 27 Rabioul awal
Jeudi 30 Janvier Lamissa 28 Rabioul awal
Vendredi 31 Janvier Djouma 29 Rabioul awal
Samedi 01 Février ■s "B 30 Rabioul awal
Dimanche 02 Février 01 Rabioul sani
03 Février renin 02 Rabioul sanil
04 Février Tarata 03 Rabioul saniy
RADIO ^ 93 6 g 'uwo^wdOO® * RECEVEZ ZAMAN TAARE SUR RADIO LES MARDI DE 22H A 00H ET SUR 106 VENDREDI DE 16H A18H AVEC Info dédikas - jeux - musik - de FREICHVILLE93.6T 1 TOUS LES JEUDI JAH OUSTAZ îvinette - Publi F ous ET cité
Zaman Taare, 50% Haoussa - 50% Français - Jah Oustaz
Avec Zaman Taare, Tout Abidjan va crier Haka také
HEURES DE PRIÈRE
SOUBH: 05h 20
ZOUHR: 13h 00
ASR : 16h 00
MAGHRIB : 18h 30
ICHA 19h 30
à Bouaké au service du pays profond
| Portrait
Imam Meité Al Imam
Quelles leçons tirer des récits des Prophètes P (suite et fin)
Il faut rappeler que le tiers du Coran et un bon nombre de ses versets portent sur les histoires des Prophètes. Ceci nous conduit à nous interroger : pourquoi tant de versets ont pour sujet les histoires des Prophètes? Quel en est l’objectif? Et c’est dans cette introduction que je chercherai à énumérer ces buts.
5- on demanda au Prophète quel était le nombre des Prophètes et il répondit qu’ils étaient au nombre de cent vingt quatre mille dont trois cent quinze messagers. Les versets Coraniques affirment aussi que : «... // n’est pas une nation qui n’ait déjà eu un avertisseur », (S 35: 24) et «...Et Nous n’avons jamais puni un peuple avant de lui avoir envoyé un Messager », (S 17: 15). Notre Prophète est sans doute le dernier Messager et nous avons un Hadith dans lequel le Prophète dit : « Je fus envoyé moi et l’Heure (le jour dernier) comme ces deux (en montrant deux doigts voisins) » ce qui, en d’autres termes, signifie que le jour de la résurrection est assez proche. Nous sommes tous responsables de transmettre son message aux autres et c’est pour cette raison qu’aucun Prophète ne lui a succédé.
8- Qui sont les oulou al ‘azm (les Prophètes doués de fermeté et d’endurance)? Ils sont cinq : Nouh (Noé), Ibrahim (Abraham), Moussa (Moïse), Issa (Jésus) et Mouhammad (saw). Ils furent tous mentionnés dans ce verset : « Lorsque Nous prîmes des Prophètes leur
engagement, de même que de toi, de Noé, d’Abraham, de Moïse et de Jésus fils de Marie : et Nous avons pris d’eux un engagement solennel », (S 33: 7). Ils ont eu cette appellation à cause de leur patience et de leur persistance devant les difficultés. Et, nous qui sommes les fils du cinquième Prophète endurant, que faisons nous devant les péchés ? Et où sont notre patience et persistance? Autrefois, un savant disait « Ô celui qui a peu de courage et de persistance, ce chemin est un chemin dans lequel Noé a dépensé toute sa vie, Abraham a été jeté dans le feu, Yaya (Jean-Baptiste) a été tué, Zakaria (Zacharie) a été découpé par les scies et Mouhammad a été torturé alors que toi, tu ne te donnes même pas la peine d’accomplir deux rakats pendant la nuit? Où donc ta persistance est-elle passée ! ».
Je vous conseille surtout de demander à Allah Sa protection contre les grands péchés et contre le fait d’insister sur les petits péchés. C’est une invocation que beaucoup de gens sur Arafat (pendant le pèlerinage) faisaient. Et, si jamais tu retombes dans un péché, ne désespères point et aie de l’espoir dans la grande miséricorde d’Allah.
Incha’Allah nous allions commencer par l’histoire du début de la création et quelle fut la première chose créée, ensuite comment Adam fut créé et, nous poursuivrons les histoires des Prophètes après cette introduction.
Qu’Allah nous assiste.
5 Wapelet
III
Imam Meité Al Imam meiimam @yahoo .fr
LES VERITABLES CRITERES DE L'ENGAGEMENT RELIGIEUX
Il existe différentes formes d'engagement de l'homme au service des valeurs spirituelles. Les hommes sont en effet différents quant à leurs contributions, leurs positions et les services qu'ils rendent. On a celui qui rend des services aux autres conformément à l'enseignement du Coran. On a des gens qui font de leur vie une action au service du Message dans le sens où la nécessité s'impose de transformer les raisons, les intelligences des gens, afin d'ouvrir leurs raisons à la production du vrai, de les éloigner de l'erreur, pour que leurs cœurs soient ouverts à l'amour et
AVIS DE REMERCIEMENTS
La grande famille des Touré Maméridougou, La grande famille de Vakabalah, La grande famille de Sinissidougou, La grande famille Camara à Kimbirila, Samatiguila, Odienné, Abidjan, Bouaké, Daloa, Gagnoa, Paris, USA, Canada, Bouaflé. La famille de feu EL Hadj Moustapha Baba Camara à Koumassi, Les familles de feu El Hadj Balla Camara à Treichville, feu Vakaba Camara à Anyama, feu Moriféré Camara à Abobo gare, feu Abou Dramane Kamara à avocatier, Le Professeur Yahaya Diaby, doyen de l’UFR communication, information et arts à l’université Félix Houphouët Boigny de Cocody et Madame Fatou Camara Professeur au CBCG de Bouaké, Kamara Adama à Abobo (Marahoué), Kamara Youssouf aux impôts à Bouaké, Kamara
Soumaïla ex-employé de la CIDT à la retraite, Les enfants : Matagali, Youssouf, Asta, Massandjé, Yaya, Fatou, Makêmè, Vakaba, Adama, Mamadou, Sékou, Ibrahim Khalil, Fanta, époux et épouses, petits enfants.
Les grandes familles Ouattara, Cissé, Diaby, Diomandé, Sy Savané, Samassi, Fofana, Koné, Bérako, Fadiga, Sidibé, Sangaré, Doukouré, Sylla, Ouédraogo, à Odienné, Abidjan, Kong, Daloa, Gagnoa, Lakota, Bouaflé, Paris, Londres, Canada, USA, Mali ; Très sensibles aux nombreuses marque de solidarité, de sympathie et de compassion qui leur ont été témoignées lors du rappel à ALLAH de leur regrettée épouse, sœur, mère, tante, belle mère, grand-mère.
Hadja Bagaba Camara 1934-06 janvier 2014
Et dans l’impossibilité de toucher tous ceux qui de près ou de loin ont compati à leur douleur, les remercie très sincèrement et les prient de bien vouloir trouver ici, l’expression de leur profonde gratitude pour le soutien moral, spirituel, matériel et financier.
fermés vis-à-vis de la haine, afin que leur vie suive la ligne du bien et non pas la ligne du mal, que leurs actions soient centrées sur l'action qui est l'appel à la cause d’Allah, au sacrifice pour faire triompher la religion de Allah et pour assister les déshérités.
Vous avez considéré comme égaux l'un et l'autre. Ces deux hommes considéraient que la valeur, toute la valeur, consiste dans le fait de porter de l'eau aux pèlerins ou d'entretenir la Mosquée sacrée et de reconstruire ses parties détruites. Vous avez traité à pied d'égalité la charge de cet homme et l'action de l'homme qui croit en Dieu et au Jour dernier, qui combat
pour la cause de Dieu, à savoir Ali. Celui-ci a consolidé les assises de l'Islam, qui a mis l'Islam à l'abri des polythéistes, qui a permis à l'Islam de devenir une puissance face à celle des polythéiste, une puissance qui a pu finir par les vaincre. Non, ils ne seront point égaux devant Dieu. Dieu ne saurait guider les injustes. Ceux qui auront cru, quitté leur pays et combattu de leurs biens et de leurs personnes pour la cause de Dieu, tiendront un rang plus considérable auprès de Dieu. Ceux-là auront gagné la félicité, (S 9, V19-20).
Ce Verset, peut-être, peut avoir une circonstance particulière de révélation. Pourtant, il nous montre ce qu'est le critère de la valeur
lorsque nous établissons une distinction entre les gens sur la base de leur valeur et de leur proximité par rapport à Dieu. Dieu, le Très-Haut, dit à ce propos : “Dieu a préféré les combattants par rapport à ceux qui se détournent du combat en leur assignant une récompense infiniment immense” (S 4,V 95). Les gens qui font monter des projets caritatifs peuvent avoir des mérites, mais les combattants ont des mérites beaucoup plus grands car ils défendent la religion de Dieu et la Nation, et ils luttent pour que la parole de Dieu soit la parole supérieure et la parole des mécréants soit la parole inférieure.
A suivre.
J IKR DE LA SEMAINE "””"'“
Doua contre les malheurs et les maladies
Selon l’Imam al-Sâdiq (s) quiconque dit chaque jour cent fois :
“Lâ hawla wa lâ qouwwata illâ billâh”
(Il n’y a ni force ni pouvoir en dehors d’Allah),
Allah éloigne de lui 70 malheurs dont le moins dur est le souci.
AGESSE DE LA SEMAINE ^.^
Al Imam
Quand la Salât t'appelle, ne la laisse pas sur répondeur. Car la mort risque de t'appeler en masqué.
4
Islam Info N° 427 du Mercredi 29 Janvier au Mardi 04 Février 2014-du Araba 27 Rabioul awal au Tarata 03 Rabiou Sani 1435 H
Abou
Ismaël
Surate de la semaine
Abou Ismaël
SOURATOUL-QAMAR -N°54- LA LUNE (SUITE ET FIN)
TRANSCRIPTION 53 A 55
V.53: Wa Koullou çaghîrine Wa Kabîrine Moustataroun
V.54: Inna -l-Mouttaqîna Fî Jannâtine Wa Naharine
V.55: R Maq-adi Çidqine Inda Malîkine Mouqtadirine
Ridith de la semaine
TRADUCTION 53 A 55
V.53: et tout fait, petit et grand, est consigné.
V.54: Les pieux seront dans des Jardins et parmi des ruisseaux,
V.55: dans un séjour de vérité, auprès d'un Souverain Omnipotent.?
Abou Ismaël
Le Prophète entra dans le jardin d’un homme où se trouvait un chameau. Ce dernier, après avoir aperçu le Prophète (saw), vint à lui. Soudain, il se mit à pleurer. Le Prophète sécha ses larmes et le chameau cessa de pleurer. Ensuite, le Prophète appela le propriétaire de la bête et lui dit : « Ne crains-tu pas Allah au sujet de cette bête qu’Allah t’a attribuée ?! Cette bête s’est, en effet, plainte de toi, car tu l’affames et tu lui imposes un travail qu’elle ne peut supporter».
Rapporté par Aboû Dawoûd et authentifié par Albâny.
de la semaine
e Saviez-vous?
Informations sur les arbres dans le Coran
Pour faciliter une entreprise, un projet, le musulman peut réciter la doua suivante:
"Allahoumma la sahla ilia ma ja-âltahou sahlane wa anta taj-âloul hazna idha chiitta sahlane
Traducteur : O Seigneur, il n'y a de choses faciles que celles que Tu facilites et Tu es Capable si telle est Ta Volonté de rendre facile ce qui est difficile.
Louange à Allah.
Le Coran et la Sunna ont mentionné de nombreux arbres dont nous allons évoquer certains :
• Le dattier
C’est le bon arbre cité par Allah en guise de parabole pour parler de l’effet du mot de l’unicité divine qui s’installe dans un coeur sincère et se traduit par des actes qui consolident la foi. A ce propos, le Très Haut dit : « N' as- tu pas vu comment Allah propose en parabole une bonne parole pareille à un bel arbre dont la racine est ferme et la ramure s' élançant dans le ciel. », (Coran, 14 : 24).
C’est l’arbre utilisé encore dans la parabole du croyant en raison de la généralité de son utilité, de sa longévité et la diversité de ses avantages. D’après Ibn Omar, le Prophète (saw) a dit : « Il y a parmi les arbres, un dont les feuilles ne tombent pas. Elle est comme le musulman. Dites-moi quel est cet arbre ? ».
- Les gens se mirent à citer des arbres de la brousse - Abd Allah dit : «Il me vint à l’esprit qu’il s’agissait du dattier, mais j’eus honte de le dire...». Ensuite les gens dirent : «dites-nous quel est cet arbre, ô Messager d’Allah
? - C’est le dattier, dit-il », rapporté par Boukhari, 60).
• L’olivier béni la cité en exemple par Allah en raison de la pureté de son huile.
« Allah est la Lumière des deux et de la terre. Sa lumière est semblable à une niche où se trouve une lampe. La lampe est dans un (récipient de) cristal et celui-ci ressemble à un astre de grand éclat; son combustible vient d'un arbre béni: un olivier ni oriental ni occidental dont I1 huile semble éclairer sans même que le feu la touche. Lumière sur lumière. Allah guide vers Sa lumière qui II veut. Allah propose aux hommes des paraboles et Allah est Omniscient. », (Coran, 24 : 35) et : « ainsi qu'un arbre (l'olivier) qui pousse au Mont Sinaï, en produisant l'huile servant à oindre et où les mangeurs trempent leur pain. », (Coran, 23 : 20). D’après Abou Assid, le Prophète (saw) a dit : « Consommez de l’huile (d’olive) et frottez-vous en le visage, car elle provient d’un arbre béni », (rapporté par at-Tarmidhi et cité dans le Sahih al-Djami).
• Le plant de courge:
L’arbre qu’Allah fit croître
pour donner une nourriture et un remède à Jonas (s).
A ce propos, le Très Haut dit:« Jonas était certes, du nombre des Messagers. Quand il s'enfuit vers le bateau comble, Il prit part au tirage au sort qui le désigna pour être jeté (à la mer). Le poisson l'avala alors qu'il était blâmable. S'il n'avait pas été parmi ceux qui glorifient Allah, il serait demeuré dans son ventre jusqu'au jour où l'on sera ressuscité. Nous le jetâmes sur la terre nue, Indisposé qu' il était. Et Nous fîmes pousser au-dessus de lui un plant de courge, », (Coran, 37 : 139-146). Les exégètes disent que le terme: « Yaqtin » désigne la courge . Certains d’entre eux attribuent à cette plante des avantages parmi lesquels, la rapidité de sa croissance, l’ombre qu’offrent ses feuilles en raison de leur grande taille et de leur souplesse. La qualité nutritive de ses fruits, la possibilité de les consommer cuits ou crus, l’utilité de ses écorces et le fait que les loups ne s’en approchent pas».
Il a été rapporté de façon sûre que “le Messager d’Allah (saw) aimait la calebasse et en récupérait des fragments des bords du récipient.", (Voir le Tafsird’lbn Kathir).
Abou Ismaël
Abou Ismaël
* Le grand arbre du ciel auprès duquel notre Prophète Mouhammad a vu son père Ibrahima (s).
Samra Ibn Djoundoub rapporte du Prophète (saw) à propos de son rêve qu’il a dit : « Nous nous rendîmes à un jardin verdoyant au sein duquel se dresse un arbre imposant. A son tronc, se tenait un vieillard et des enfants. Près d’eux, un homme était en train d’allumer du feu. Ils me firent monter sur l’arbre et m’introduisirent dans une maison qui fut la plus belle que je n’avais jamais vue. Des vieux, des jeunes gens, des femmes et des enfants se trouvaient là dedans. Ils me firent sortir et me firent remonter sur l’arbre et m’introduisirent encore dans une maison plus belle et meilleure que la première et dans laquelle se trouvaient des vieux et des jeunes et je dis : vous m’avez fait faire un tour cette nuit, dites-moi ce qu’il en est de tout ce que j’ai vu. Ils répondirent que le vieillard assis au tronc de l’arbre était Abraham et que les enfants qui l’entouraient étaient la progéniture des Hommes », (Boukhari).
(A suivre)
Question: Ma mère a juré de ne plus me donner des biens... Mais elle veut
m’en
donner
maintenant... moi je n’en veux pas... Qu’est-ce que je dois faire ? Devrais-je prendre les biens ?
Réponse : Louange à Allah. Il n’y a aucun mal à ce que vous preniez ce qu’elle vous offre pour lui faire du bien. Dans ce cas, elle doit expier son serment qu’elle a violé. Cette expiation consiste soit à distribuer à dix pauvres une nourriture de moyenne
qualité prélevée denrées que
des l’on
consomme soi-même, soit à leur fournir des habits, soit à libérer un esclave. La nourriture est fixée à un kilogramme et demi des denrées consommées localement, qu’il s’agisse de dattes, de blé ou d’autres, accompagné d’ingrédients appropriés. Et, ce pour chaque pauvre pris à part.
Si l’on trouvait une famille
musulmane
pauvre
composée de dix personnes ou deux familles ou trois dont l’ensemble des membres ne dépasse pas dix personnes, et leur donnait quinze kilogrammes de riz avec un peu de viande, cela serait suffisant. De même, si l’on distribuait dix repas de déjeuner ou de dîner dont chacun suffit pour
lossaire
Abou Ismaël
le terme h Arabesque »
Ce mot est en réalité un terme d'architecture et vient de l'italien Arabesco'. C’est un décor de lignes sinueuses et rinceaux dont certains éléments se sont largement éloignés de formes naturelles et sont très stylisés. Ce type de décoration de lignes continues, qui n'imite pas la nature, correspondrait aux principes de l'Islam (....).
COMMUNIQUE
Les familles COULIBALY, SORO, CAMARA, SYLLA, SALL. CISSOUMA, KONE et KONATE ont le plaisir de vous annoncer le mariaee de leur fille CISSOUMA Adja Fanta avec leur fils KONATE FANDAN.
Le mariage aura lieu le jeudi 13 février 2014 à partir de 9H 00 à la mosquée Fatimah Zahara de Grand-Bassam.
Les familles demandent à la communauté des prières et des bénédictions pour le futur couple.
Islam
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nourrir une personne moyenne, cela serait suffisant.
Par habitude, on entend ce
qui
suffit
pour
l’accomplissement de la prière. Si votre mère se trouve incapable d’assurer la nourriture, l’habillement et la libération d’un esclave, qu’elle jeûne trois jours compte tenu de la parole d’Allah, le Puissant et Majestueux : «Allah ne vous sanctionne pas pour la frivolité dans vos serments, mais II vous sanctionne pour les serments que vous avez
l'intention
d'exécuter.
L'expiation en sera de nourrir dix pauvres, de ce dont vous nourrissez normalement vos familles ou de les habiller, ou de libérer un esclave. Quiconque n ' en trouve pas les moyens devra jeûner trois jours. Voilà l'expiation pour vos serments, lorsque vous avez juré. Et tenez à vos serments. », (Coran, 5 : 89).
Nous vous conseillons d’éviter ce qui suscite la colère de votre mère. Elle n’a certainement juré que parce que vous aviez fait quelque chose de nature à lui déplaire. Puisse Allah nous assister à faire du bien.
(Source: Sheikh Muhammed Salih Al-Munajjid)
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DE LA COMMUNAUTE
GRAND-BASSAM
CEREMONIE COMMEMORATIVE DE LA NAISSANCE DU PROPHETE (SAW)
le COSIM et la LlPCl de Bassam célèbrent la naissance du Messager de l’islam
Dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 janvier 2014, le COSIM départemental du Sud-Comoé et la LIPCI en collaboration avec la famille N’Diaye de Grand-Bassam ont organisé la traditionnelle cérémonie de commémoration de la naissance du Prophète Mouhammad (saw). C’était devant la grande cour familiale de feu Imam Sékou N’Diaye (Ex-imam central de Bassam).
Pour certains,
l’anniversaire de la naissance du Prophète de l’Islam mérite d’être célébré pour bénéficier de la miséricorde divine à travers lui. Pour d’autres, ses vertus sont à promouvoir afin de guider les fidèles musulmans vers la voie du salut. Loin d’être un simple événement religieux, le Maoulid est devenu une institution pour les musulmans du monde entier qui y trouvent un moyen de recueillement spirituel. La communauté musulmane de Bassam n’a pas voulu rester en marge de cette oeuvre de manifestation d’amour au Messager (saw). Placé sous le signe de la cohésion, de l’éthique et de la morale, l’important événement a été meublé par cinq thématiques différentes. Plus de 1000 fidèles en provenance de la banlieue bassamoise et d’Abidjan, y compris ceux de Bassam ont été enregistrés à l’occasion. Le premier conférencier en la personne de l’imam Mohamed Sankanou, a édifié l’assistance sur le sous-thème de la « Biographie du Prophète Mouhammad (saw) ». Selon lui, la vie du Messager (saw) fut très particulière car, il n’est pas né de la même façon que les autres bébés. Ensuite, l’un des faits marquant l’humanité, c’est qu’il est né un lundi, a reçu la prophétie un lundi et a été rappelé à Allah un lundi. Pour terminer, il a rappelé que l’existence du Prophète de l’Islam est une miséricorde pour toute l’humanité. Donc,
A l’issue de la cérémonie festive de l’édition 2014 du Maoulid à Grand-Bassam, la famille N’Diaye et le COSIM ont invité l’assistance à une photo de famille.
pour bénéficier de cette miséricorde, il faut manifester son amour pour lui. Le deuxième sous-thème animé par l’imam Abdramane Camara, s’articulait autour du « droit d’Allah et le droit du Prophète (saw) sur la communauté musulmane ». A ce sujet, il a été enseigné que Dieu n’a créé les humains que pour l’adorer. « Tout fidèle doit agir comme s’il voyait Dieu », a-t-il précisé. En outre, il a invité ses coreligionnaires à ne pas céder aux tentations et à résister contre les désirs et passions de l’âme. L’imam Camara a déconseillé la pratique de l’idolâtrie qui est source de désobéissance divine. Enfin, il a interpellé les usagers de la route à rester prudent au volant afin d’éradiquer le fléau d’accidents de la circulation. A son tour, l’imam Al Bachirou Diakité intervenant sur la thématique « des dérives dans les festivités du mariage
», n’a pas failli à son rôle d’éveilleur de conscience. Après avoir énuméré les différentes causes de cette mauvaise pratique, il a indiqué quelques pistes pour s’en éloigner. L’avant dernier sous-thème à l’ordre du jour animé
Le Check N’Diaye Ibrahim (aîné de la la famille N’Diaye) en compagnie de ses illustres invités.
par l’imam Idrissa Sanogo sur « les causes de la dépravation de la jeunes », n’a laissé
personne indifférent. Selon lui, la dépravation des moeurs par certains jeunes qui s’adonnent à la consommation abusive des substances toxiques que sont la drogue, l’alcool, le tabac et d’autres stupéfiants, doit être combattu à chaque niveau de la classe sociale. L’imam Ibrahim Diakité (dernier conférencier), a tenu en haleine le public sur l’importance de « l’invocation en Islam ». La qualité, la clarté et la pertinence des messages des conférenciers, ont réussi à maintenir en éveille l’assistance de 20
heures jusqu’à l’aube. Cette cérémonie a été émaillée par une séance de questions-réponses sur la vie du Prophète (saw) et d’une phase de partage de repas. La rencontre a pris fin par la prière de Fadjr suivie des
accolades et photos de famille.
Koulibaly Y Khayder kkader02 @yahoo.fr
PROPOS DE... Par Koulibaly Y Khayder
Cheick Imam Ibrahim N’Diaye (Membre d’organisation)
« Nous sommes totalement satisfaits »
Je suis très ému à l’issue de cette cérémonie de manifestation d’amour au Prophète (saw). Les fidèles ont effectué massivement le déplacement pour être des témoins oculaires de cet important événement. Les conférenciers ont vraiment été à la hauteur de leurs prestations. Et nous avons reçu des cinq thématiques proposées, des enseignements riches en connaissances qui pourront servir à mieux guider nos fidèles. Cette activité montre à quel
Imam Diakité Al Bachirou (Représentant du COSIM local) (( On peut dire que notre objectif est atteint »
Nous venons de suivre une activité riche en connaissance spirituelle. L’occasion nous a été donnée d’éveiller la conscience de nos fidèles musulmans qui cherchent la voie du salut. Nous pensons qu’ils ne regretteront pas d’avoir participer à cette importante cérémonie d’hommage au Prophète Mouhammad (saw). On peut dire que notre objectif est atteint.
point, le Prophète de l’Islam mérite d’être célébré. Nous sommes totalement satisfaits.
AEEMCI
BILAN A MI-PARCOURS DU COMITE EXECUTIF
M.Ouattara Mamadou: "La promotion de la soeur aeemciste est l’un des objectifs stratégiques de notre combat"
Le dimanche 29 Décembre 2013 a été une journée de francs échanges entre le Comité Exécutif de l’Association des Elèves et Etudiants Musulmans de Côte d’Ivoire et ses sous-comités. Au cœur de la rencontre ; le bilan à mi-parcours du mandat 2013-2015. C’était au siège social de l’AEEMCI à la riviera II (Mosquée An Nour).
Venus d’Abidjan et de l’intérieur du pays, ils étaient nombreux ces aeemcistes à ne pas se faire conter l’événement. A travers la confection de manuels
L’Amir Ouattara Mamadou a dressé le bilan à mi-parcours de son mandat.
d’apprentissage, la construction de l’école de l’AEEMCI à Ayama, l’obtention de bourses d’étude pour 34 personnes auprès de la Banque Islamique de
Développement (BID) et la collecte de CV des diplômés aéémcistes pour opportunité d’emploi, le Comité Exécutif entend s’engager non seulement dans la formation
religieuse et intellectuelle de ses membres, mais aussi dans la promotion de l’emploi jeune. Dans son exposé, l’Amir Ouattara Gnenefoli Mamadou a indiqué que les
objectifs fixés par son Bureau sont à moyen et à long terme. Poursuivant, il a souligné que la promotion de la sœur aeemciste est l’un des objectifs stratégiques de leur combat. Le président de l’Amical des Anciens de l’AEEMCI (3A), Ouattara Abdoulaye, quant à lui, a jugé satisfaisant ce bilan à mi-parcours de ses cadets. Il s’est par la suite engagé à soutenir les projets du Comité Exécutif de l’AEEMCI. Toutefois, il a exigé une franche collaboration entre les deux structures afin de mener à bien les objectifs fixés. Pour lui, l’AEEMCI, dans ses initiatives, doit tenir compte de l’environnement et de
l’évolution des TIC. Il a en outre conseiller à ses cadets d’être davantage humbles et d’etre des leaders dynamiques et qu’ils donnent partout où ils sont, l’envie aux autres jeunes de les imiter et d’être des militants aeemcistes. C’est en cela que le jeune musulman doit être une référence, une lumière pour les autres. «Dans nos différentes entreprises, nous travaillons à être des modèles. Nous n’avons pas honte de pratiquer notre réligion et d’être au service de la communauté. Et je pense que nos cadets vont aller dans ce sens là» a t-il exhorté.
Camara Koriyan Camarakoriyan@yahoo.fr
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^jocus
DOSSIER : CRISE EN CENTRAFRIQUE
JNTERVIEW DE... '
L’IMAM DIAKITE MOHAMED (Imam de la grande Mosquée d'Angré Deux-Plateaux)
“Voici comment j’ai réussi à promouvoir l’Islam en Centrafrique”
Par Abou Khal Fatim en coll. avec Kanaté K.
L’Imam DIAKITE Mohamed Lamine est l’imam de la grande mosquée d’Angré-Deux Plateaux. En 1994, il a été recruté par une institution musulmane basée aux USA (la Fondation SAAR) et envoyé comme missionnaire et conseiller technique de la communauté musulmane de Centrafrique. H apprend la langue nationale, le Sango. H contribue à organiser la communauté durant sa présence. H nous livre ici son expérience et ses sentiments sur le drame actuel d’un pays et d’un peuple qui l’a adopté et qu’il a aimé.
Imam Diakité Mohamed: «Islam a connu un changement notable après mon passage en Centrafrique».
F MAI
JUIN JUILLET AOUT SEPT OCT NOV DEC
Quand et comment êtes-vous arrivé en Centrafrique ?
Je suis arrivé en octobre 1994. Je représentais la fondation SAAR. C’est une fondation internationale qui exerçait dans beaucoup de domaines avec son siège principal aux USA. La fondation SAAR m’avait affecté en Centrafrique comme conseiller technique de la communauté musulmane en Centrafrique.
Pourquoi une institution musulmane américaine décide d’envoyer en mission un imam ivoirien en Centrafrique ?
Tout simplement, parce que cette fondation après une enquête minutieuse en Afrique, avait vu dans l’Islam ivoirien un modèle d’organisation moderne ou les imams et les cadres occidentalisés travaillaient ensemble et dans un environnement de dialogue inter religieux exemplaire. La Fondation avait acheté en Côte d’Ivoire un immeuble, une plantation de citron avec une usine de traitement. Son projet majeur était le projet de construction d’un Lycée polytechnique avec internat sur un terrain acquis à Bassam. Et en m’envoyant en mission en Centrafrique la Fondation SAAR voulait voir la communauté musulmane de Centrafrique organisée à l’image des musulmans de Cote d’Ivoire. Donc, j’y suis allé. J’ai trouvé que c’est un terrain facile et difficile.
Pourquoi c’est facile ?
Parce que quand on dit la vérité aux centrafricains, ils peuvent l’accepter. Une personne qui accepte la
vérité est gérable. Souvent, il y a des personnes qui n’acceptent pas la vérité même si elles savent que c’est la vérité. Le centrafricain est une personne réceptive à la vérité. Donc, le terrain est facile pour la Dawa (appel à Dieu).
En quoi c’est difficile ?
C’est difficile parce que j’ai trouvé l’Islam renfermé en Centrafrique. Quand tu embrassais l’Islam en Centrafrique, on disait que tu es devenu ‘arabe’. Le centrafricain trouve l’Islam très fermé. Parce que le sermon est dit en arabe. Même les cours en Islam sont dispensés en arabe.
Donc, la communauté musulmane vivait renfermée sur elle-même par rapport aux autres communautés.
Effectivement. Il existe 3 religions là-bas a savoir, l’Islam, le christianisme et le protestantisme. Mais, les musulmans sont minoritaires soit 20% de la population totale.
Où est localisée la communauté musulmane en Centrafrique ?
C’est exactement à l’image de la côte d’ivoire. La situation géographique joue un grand rôle. Le nord centrafricain fait frontière avec le Tchad. L’est fait frontière avec le Soudan. L’ouest avec le Cameroun. Au sud, c’est le Congo Brazzaville et le Congo Kinshasa. Il y a des zones au nord qui sont islamisées depuis 1600. il y a eu des confrontations entre les musulmans et les colons en 1800. Au nord, il y avait le sultanat de Sanoussi en
Centrafrique. C’est le colon qui les a vaincus à leur arrivée. Mais, il y a un endroit où règne toujours le sultanat. Il n’y a pas de Mairie là-bas.
Quel est le nom de cette ville ?
Il s’appelle Ndélé. Le Maire s’appelle le sultan. Ils ont tout fait pour changer, mais en vain. Parce que la communauté musulmane a une forte densité dans cette zone. Et les chrétiens comme les musulmans dans cette zone s’habillent presque de la même façon. Le chrétien peut vous lancer la Salam à Ndélé. Je suis allé dans un endroit pour voir comment cette cohabitation pacifique existait à l’époque.
En m'envoyant en mission en Centrafrique la Fondation SAAR voulait voir la communauté musulmane de Centrafrique organisée à l'image des musulmans de Côte d'Ivoire.
A votre arrivée, comment avez-vous été accueilli par la communauté musulmane ?
J’ai été très bien accueilli. Parce que je suis rentré dans leur philosophie. Quand tu vas dans un endroit, il faut t’oublier, il faut viser ton objectif principal. Ils m’observaient; moi aussi je les observais. Un ivoirien qui ne mange pas le riz est un véritable problème pour ce dernier. Alors que les centrafricains ont pour habitude alimentaire le manioc. En mangeant le manioc je restais toujours sur ma faim. Mais, cela était nécessaire pour qu’il m’accepter comme un des leurs. J’ai épousé leur culture. Cela les a impressionnés. Il y avait déjà un embryon d’organisations. J’ai trouvé le CEKA, la jeunesse musulmane, le croissant rouge et près de 17 autres associations. A l’époque, il y avait un Ministre de l’intérieur du nom de Saliou Nimaga.
Sous quel Président à l’époque ?
Sous le règne du Président Patassé. Ce Ministre a fait beaucoup pour la communauté musulmane. Il
a poussé celle-ci à l’union. L’association vivait mais sans vie. Durant ma mission, je contactais individuellement les cadres musulmans. Ainsi un jour, je rencontre Mr. T. B., Dg de la télévision et converti à l’Islam depuis longtemps. Je me suis présenté à lui comme ivoirien en mission pour les musulmans tout en ajoutant que, j’ai appris qu’il est musulman. Très décontracté il me dit « C’est’ la première fois qu’il reçoit la visite d’un frère musulman depuis ma conversion à l’Islam ! ». Il était tellement content...je lui ai dit que j’avais besoin de lui pour que les cadres musulmans se retrouvent. Il m’a promis immédiatement son
engagement pour la cause. Aussi tôt, nous avons programmé la première Assemblée Générale des cadres musulmans de Bangui. Le jour du rassemblement, j’avais moi-même peur parce que la police faisait la ronde. Malgré cela, j’ai tenu quand même la réunion. J’ai dit que je suis là pour les aider. Donc, j’ai proposé d’encadrer les hommes chaque samedi et les femmes chaque dimanche. Bien avant cela, j’ai mis en place une stratégie afin que les cadres s’approprient le travail de la prédication. Ainsi, je demandais aux cadres de faire une présentation de 15 minutes sur des sujets de leur choix.
Je me suis intéressé aussi aux prédicateurs. Certains sont partis en Arabie Saoudite avec le niveau Brevet et niveau Bac. Il y avait seulement deux qui avaient la Licence. J’ai fait venir des milliers de livres pour la bibliothèque. Après les cadres, je me suis intéressé aux étudiants. Je donnais des cours aux étudiants à l’université. Il y avait des non musulmans qui voulaient saboter notre travail et auxquels les étudiants
Effectivement. Il existe 3 religions là-bas à savoir, l'Islam, le christianisme et le protestantisme. Mais, les musulmans sont minoritaires soit 20% de la population totale.
musulmans voulaient s’opposer violemment. Je leur dit non. Nous devons les recevoir et établir une opportunité de présenter l’Islam. Mais, nous les avons reçus poliment et calmement. Dieu a fait que ces non musulmans eux-mêmes venaient prendre les cours. Enfin de compte, plus d’une dizaine ont embrassé l’Islam parmi ces étudiants non musulmans. Pour boucler la boucle, j’ai demandé aux opérateurs économiques de s’organiser pour pouvoir prendre en charge le travail de prédication et les causes sociales non seulement au niveau des musulmans mais aussi en faveur de tous les centrafricains nécessiteux.
Donc, vous avez organisé les cadres, ensuite les étudiants ?
Oui. En plus de cela, il y avait les scouts et le Croissant rouge. Mais, je n’ai pas pu trouver grand-chose pour eux.
Le centrafricain est une personne réceptive à la vérité. Donc, le terrain est facile pour la Dawa (appel à Dieu).
Qu’en était-il de l’utilisation des médias publics comme la télé et la radio ?
Le grand imam du nom de Moussa Naibou qui animait les émissions de la radio était très âgé. Mais, il a accepté nos propositions de reformater l’émission avec la présence d’une équipe et le traitement de thèmes théologiques et sociologiques. Après un mois de travail, les gens ont commencé à écouter la radio. On a fait des émissions sur la salubrité, la foi, la loyauté, etc. En tout cas, un chrétien peut s’y retrouver. Moi, je ne participais pas directement à la présentation des émissions. Mais, on le préparait ensemble. Et le programme dans toute la
société centrafricaine.
Mais, et à la télé ?
On n’a pas pu avoir gain de cause à la télé.
Donc, vous avez organisé toutes ces composantes de la communauté musulmane en
Centrafrique. Mais, quel était le résultat au bout de deux ans ?
Au bout de deux ans, il y a eu des changements majeurs. Une grande partie des imams a accepté de faire le sermon soit en français soit en Sango la langue nationale au lieu de le faire en arabe exclusivement comme par le passé. Ce changement a entraîné deux conséquences. Les musulmans
centrafricains ont mieux compris le message de l’Islam et les non musulmans ont découvert le message de l’Islam et la pratique des musulmans. Et depuis lors, chaque vendredi, il y avait de nombreuses conversions. Au niveau des cadres, on a
commencé à faire des conférences publiques pour sortir l’Islam des mosquées.
La première conférence avait pour thème : l’Islam et la famille qui s’est tenue dans le palais des douaniers de l’Afrique centrale. . Ils ont demandé qu’on le fasse dans une mosquée. Je leur dis que si on faisait là-bas, les cadres ne viendraient pas ni les chrétiens, et ni les journalistes. Alors que notre objectif était de rassembler toute la composante de la société centrafricaine. Ils ont accepté ma proposition. Tout le monde est venu ce jour. Ce fut un grand succès.
A suivre...
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DOSSIER : CRISE EN CENTRAFRIQUE
JNTERVIEW DE... '
L’IMAM OMAR ET L’ABBÉ RICHARD CATÉGORIQUES
" La crise qui secoue notre pavs est d’origine politique”
L’imam Omar Kobine Layama, président de la Conférence Islamique de RCA, et l’Abbé Richard tentent encore d’éviter le pire entre les communautés chrétiennes et musulmanes en Centrafrique. Cette crise ayant pris l’allure d’un conflit entre les deux communautés, ces deux hommes de Dieu en appellent à la retenue afin de reconstruire le pays en proie à la guerre civile.
Imam Omar: “Nous pouvons réussir le dialogue inter-religieux”
Comment expliquez-vous ces tueries entre chrétiens et musulmans depuis un mois à Bangui ?
Nous vivons cette crise où les Centrafricains s’entretuent. On dit que ce sont les musulmans et les chrétiens qui s’entretuent, mais ce n’est pas une crise religieuse, c’est politique. Les politiques veulent se cacher derrière ça et faire cet amalgame pour que la religion puisse vraiment endosser la responsabilité.
Le bon musulman tout comme le bon chrétien n’estpas un acteur de tuerie> c’est un acteur de paix.
Nous condamnons ces tueries, que cela soit fait par ceux qui se disent musulmans ou ceux aussi qui se réclament chrétiens. Le bon musulman tout comme le bon chrétien n’est pas un acteur de tuerie, c’est un acteur de paix.
Quand est-ce que la défiance est apparue entre les différentes
communautés ?
Depuis le 10 décembre 2012, cela a pris naissance lorsque la Séléka a commencé à entreprendre sa descente sur Bangui. Le pouvoir en place commençait déjà à dire que les Séléka sont seulement des musulmans qui viennent instaurer la charia dans le pays, l’islamisation du pays pour transformer les écoles en madrasas et qu’il fallait que tous les Centrafricains se lèvent pour leur barrer la route. C’était déjà un début et l’esprit est resté.
C’était la propagande du régime de François Bozizé
?
Oui, contre les musulmans. Et ensuite la Séléka aussi dans sa course pour le pouvoir, il y a eu des amalgames, il y a eu des éléments incontrôlés qui ont fait empirer la situation, qui ont transformé le visage de la rébellion avec des pillages de tout bord, des tueries. Ce fait a augmenté la haine de nos frères, les victimes, qui confondaient la Séléka, avec une structure musulmane. Or non, la Seleka est composée à la fois de chrétiens et de musulmans.
A l’arrivée des rebelles Séléka au pouvoir en mars 2013, beaucoup de chrétiens se sont alarmés de voir des églises attaquées et des fidèles rançonnés pendant la messe du dimanche matin. Est-ce que vous comprenez leur émotion ?
Oui, je comprends et de tout temps, j’ai condamné cela. Les églises sont des maisons de Dieu et n’appartiennent à personne. Ce sont des lieux sacrés. Il ne faut jamais s’en approcher, ni les profaner. Aujourd’hui, les mosquées connaissent le même sort.
En tant que Président de la Conférence Islamique de Centrafrique, vous êtes un homme de dialogue entre les religions. Mais, est-ce que c’est le cas de tous les autres imams de Bangui et de Centrafrique ?
Les imams de Bangui, même si certains ont des réactions des fois qui ne sont pas ce que nous voulons, écoutent notre appel. Nous pouvons faire vraiment un dialogue pour la paix avec la quasi-totalité des imams. Nous n’avons pas des imams tellement extrémistes en Centrafrique. S’il y en a, ils ne se sont pas encore présentés comme tels.
Le pasteur protestant Guerekoyamé-Gbangou a dit que depuis quelques mois, de nouveaux imams venus du Tchad et du Soudan sont arrivés à Bangui et ne tiennent pas le même langage que vous ?
Je n’ai pas encore appris la présence de ces imams. S’il y en a, je devais les enregistrer et je devais les connaître.
Dans nos mosquées, nous avons un Conseil des imams et il y a un Bureau des imams qui est là et qui travaille sous ma supervision. Donc, je n’ai pas enregistré la présence d’imams étrangers. Peut-être qu’il s’agit de prédicateurs. Ces jours-ci, toutes les administrations ne
fonctionnent pas et s’il y a des nouveaux prédicateurs qui sont arrivés, c’est une information pour moi, je vais faire le découpage pour vous donner ma position.
Y a-t-il à Bangui des imams qui prônent la charia ?
Les imams qui prônent la charia, ce ne sont pas des imams qui ont le pouvoir de prononcer la charia. Ils n’ont pas l’autorité politique et spirituelle de la religion. Nous incarnons cette autorité et les imams sont convaincus que le pays est un pays laïc où la minorité musulmane ne pourrait jamais imposer la charia dans le pays. Même si les musulmans étaient majoritaires, ils n’ont pas aussi le pouvoir d’imposer la charia, même à la minorité des chrétiens non plus. Parce que l’Islam, Dieu nous dit dans le Coran : « pas de contrainte en religion ». Aucun musulman n’a le droit d’imposer l’Islam à quelqu’un.
Vous croyez à une paix encore possible dans les mois qui viennent après les tueries qui viennent de se produire ?
Il ne faut jamais profaner les lieux sacrés!
L’optimisme n’est pas religieux. Il y aura la paix parce qu’il y a des frères africains, musulmans. La majorité n’est pas pour ce qui se passe en ce moment, parce qu’au début c’était difficile, mais en ce moment, il y a des frères chrétiens qui viennent me voir pour poser leurs problèmes. Et je reçois tout le monde en tant que leader musulman. Ça veut dire que mon message est entendu et que tous les Centrafricains reconnaissent vraiment notre autorité religieuse.
Source : rfi.fr
Pouvez-vous nous parler un peu de l’Islam en
Centrafrique. Qu’en est la situation actuelle ?
L'Islam en Centrafrique s'est longtemps montré discret du fait que l'espace socioreligieux était monopolisé par les confessions religieuses chrétiennes (catholique et protestante). Pour la première fois, cette religion est sortie de l'ombre suite à la conversion de Bokassa en 1976 au terme de sa rencontre avec le Colonel Kadhafi. Aujourd'hui, les données ont énormément changé suite à la montée en
Les musulmans de Centrafrique représentent entre 15 à 17% et occupent une place non négligeable dans reconomie centrafricaine.
puissance de l'Arabie Saoudite, la révolution iranienne, la montée de l'islamisme dans le monde arabo-musulman, le
repositionnement de
Kadhafi en Afrique subsaharienne suite à la fermeture de certaines bases militaires françaises, notamment en Centrafrique. Les musulmans de Centrafrique représentent entre 15 à 17% et occupent une place non négligeable dans l'économie
centrafricaine (élevage, commerce de gros et petit bétail, commerce de pierres précieuses et des produits de premières nécessités, import et export), dans la fonction publique, dans les représentations diplomatiques et dans les organismes internationaux tels que BONUCA, PNUD pour ne citer que ceux-là...
Est-ce qu'il se présente avec des particularités?
Essentiellement sunnite de rite malékite, l'Islam en Centrafrique a été longtemps dominé par les courants confrériques telle que la Tidjaniyya et la Mouridiyya. Dans ses expressions religieuses et sa pratique, cet Islam s'est toujours montré tolérant et respectueux des autres
religions. Nous n'avons jamais été confrontés à des conflits religieux entre chrétiens et musulmans comme au Soudan, au Nigeria et quelquefois au Tchad. Cependant, l'Afrique au sud du Sahara et particulièrement le Centrafrique est traversé en ce moment par un mouvement de réveil islamique encore difficile à diagnostiquer.
Contre toute attente, cet Islam qui était maintenu pendant plus de deux décennies à l'écart de la sphère publique, a survécu aux changements politiques et à la domination des églises chrétiennes. Progressivement, il refait surface et tente de s'affirmer là où il était exclu...
Est-ce que c'est un défi pour les chrétiens?
Le mouvement de réveil islamique à l'œuvre aujourd'hui en Centrafrique repose essentiellement sur des agents islamiques centrafricains qui ont fait leurs premières expériences religieuses dans le catholicisme et le protestantisme. Pour une raison ou pour une autre, ils ont été amenés à embrasser l'Islam. Ces nouveaux convertis ont l'avantage de manipuler le Coran et la Bible. Il leur arrive souvent dans les campagnes de prédication publique de recourir à la Bible (quelquefois avec contre sens) et à leur savoir religieux accumulé au cours de leur catéchèse pour convaincre l'auditoire chrétien sur des thèmes assez sensibles tels que la Trinité et la divinité de Jésus. Ils se sentent beaucoup plus à l'aise pour attaquer les églises chrétiennes, puisqu'ils viennent de là, à la différence des musulmans d'origine. Certains d'entre eux qui ont été acquis aux idées des réformistes prétendent organiser l'Islam en Centrafrique pour le rendre plus compétitif au côté de la religion chrétienne, jusqu'ici considérée comme la religion dominante.
L'Arabie Saoudite est pour beaucoup de ces adeptes du réformisme ou du
L’Abbé Richartd: “l'Islam en Centrafrique a été longtemps domine par les courants confrériques”._______ fondamentalisme ce que représente Rome pour nombre de chrétiens catholiques. Cependant, l'Arabie n'est pas seulement le gardien de la sainte tradition. Elle est aussi le producteur de l'idéologie wahhabite au moyen de laquelle les biens du salut islamique sont gérés à partir des lieux saints (Mecque, Médine) et véhiculés à travers le monde. Depuis la conférence de la Ligue arabe tenue du 1er au 4 décembre 1982 à la Mecque sur l'Islam en Afrique, une stratégie
Nous n'avons jamais été confrontés à des conflits religieux entre chrétiens et musulmans.
globale a été mise en place pour renforcer le mouvement de l'islamisation au cœur du continent africain: elle va de la prise en compte de l'environnement culturel africain des personnes à islamiser à la réfutation des erreurs de différents courants de pensée. Pour ce faire, les protagonistes de cette stratégie procèdent à la diffusion des opuscules islamiques, à la réfutation des calomnies portées sur l'Islam, recourent à des méthodes efficaces et adaptées à l'époque moderne pour s'opposer aux entreprises
d'évangélisation, encouragent la création de centres islamiques de manière à étendre la propagande islamique au domaine médical, éducatif et caritatif.
P. Tonino F. Nyabenda
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1JOCUS DOSSIER : CRISE EN CENTRAFRIQUE
L’Etat de Côte d’Ivoire fait rapatrier ses citoyens
Vu la situation de crise en Centrafrique, l’Etat de Cote d’ivoire a dépêché un avion afin d’évacuer ses ressortissants. Près de 250 personnes à fouler le sol ivoirien, ces rapatriés se retrouvent pour certains en famille, et pour la plupart dans des centres d’accueil, sans papier d’identification, avec des enfants en âge de scolarisation. En attendant ils racontent leur calvaire dans le bourbier centrafricain où certains ont vécu plus d’une trentaine d’années tout en présentant quelques doléances au Chef de l’Etat qu’ils remercient
LE SOUHAIT DES RÉFUGIÉS IVOIRIENS Par K K
Ledjou Kouassi Jean président de la communauté ivoirienne en Centrafrique
infiniment.
Au départ était la guerre politique
Jeudi 23 janvier 2014. Nous arrivons à Abobo N’Dotré dans la banlieue nord d’Abidjan où une centaine de rapatriés ivoiriens ont été accueillis par une ONG Côte d’Ivoire Prospérité. Cette ONG luttant dans l’humanitaire abrite une bonne partie du contingent ivoirien ayant fui les violences dans le pays de l’ex président Michel Djotodia. Pour Ledjou Kouassi Jean, président de la communauté ivoirienne vivant en Centrafrique. « Cela fait 34 ans que je vis en Centrafrique. Et en tant que chrétien, mon
entourage est dominé par les musulmans. Mes locataires sont pour la plupart des musulmans », a-t-il indiqué. Poursuivant, c’est cette familiarité qui lui a valu le surnom de “père” dans son quartier. « À chaque fête de Ramadan comme de tabaski, je suis invité par mes frères musulmans. C’est comme ça que nous vivions ».
Dagnogo Lassina, un autre rapatrié ivoirien, accuse aussi surtout les politiciens. « J’ai été en Centrafrique depuis 1973. Il n’y avait pas de problème entre musulman et chrétien. On vivait en harmonie. Personne ne savait que j’étais
ivoirien tellement je me suis intégré dans la société centrafricaine. Mais ce sont tes politiciens qui sont à la base de tout ce désordre ».
Maïga Bosso, jeune ingénieur en bâtiment de confession chrétienne, raconte comment il a perdu ses êtres chers. « Mes deux enfants de 7 et 02 ans ont été tués par les milices anti Balaka, bien que je sois chrétien. Pour vous dire combien la situation était mélangée ». Dame Manika Méité, commerçante ivoirienne vivant en Centrafrique depuis 20 ans, ne dira pas le contraire. « Ma boutique et ma maison n’ont
pas échappé au pillage des milices. », se lamente-t-elle.
L’appel des rapatriés à l’Etat de Côte d’Ivoire
« Nous avons trois doléances : d’abord que nos enfants retrouvent le chemin de l’école. Ensuite que nous ayons des pièces d’identité pour pouvoir mieux circuler. Enfin que nous soyons réinsérés dans la vie active afin de subvenir à nos propres besoins » a plaidé Ledjou Kouassi Jean, président de la communauté ivoirienne vivant en Centrafrique.
Kanaté K.
delbigote@gmail.com
“Que l’Etat nous vienne en aide”
D’abord, je demande à la Ministre de la Solidarité et des Affaires Sociales de trouver un centre d’accueil pour que nos enfants retrouvent le chemin de l’école. Ensuite, nous voulons des pièces d’identité afin de circuler librement à Abidjan ainsi que sur toute l’étendue du territoire. Enfin, nous demandons que l’Etat nous aide à nous insérer dans le tissu socio professionnel en mettant un fonds à notre disposition.
TEMOIGNAGES DE
BAMBAISSIAKA
Kanaté K en coll K.Y.K
(Imam ivoirien, rescapé de guerre)
« J’ai toujours prié Dieu pour que je puisse retourner un jour au pays avant mes derniers jours... je dois la vie sauve au Président OUATTARA... »
Au plus fort de la crise centrafricaine qui s’est transformée en conflit religieux, les autorités politiques ivoiriennes ont pris l’initiative de ramener les expatries ivoiriens en danger. Islam Info a pu rencontrer certains parmi eux, dont l’octogenaire Bamba Issiaka originaire d’Odienné qui nous fait partager ses mésaventures dans la crise centrafricaine.
Bamba Issiaka:
«Les musulmans n’ontjamais attaqué les églises».
Quand et pourquoi êtes-vous allé en Centrafrique ?
J’ai quitté la Côte d’Ivoire, mon pays natal depuis 1952 pour la Centrafrique. Je suis allé dans le but de poursuivre mes études coraniques. Finalement, j’ai choisi d’y rester. A cette époque, ce pays avait pour nom le Congo et non la Centrafrique. Depuis mes soixante ans de vie d’expatrié, je n’ai pas eu de problèmes avec les habitants de là-bas.
Il nous a été rapporté qu’il y avait des conflits entre les chrétiens et les musulmans. Est-ce vrai ?
Depuis mon arrivée en Centrafrique, je n’avais jamais vu de conflits de ce genre. A mon avis, jamais, c’était un conflit politique qui s’est transformé en guerre religieuse. Ce sont les politiciens qui sont à l’origine du conflit entre les chrétiens et les musulmans. D’ailleurs, je n’ai jamais voulu me mêler des affaires politiques de ce pays. Et, j’ai toujours respecté l’autorité en place. Je pense qu’il faut accepter le chef que Dieu a choisi pour vous gouverner. Il faut éviter de contester pour rien, ça ne fait que compliquer les choses davantage. Dans le passé, il n’y a pas eu de problèmes majeurs entre les chrétiens et les musulmans.. Actuellement, si un chrétien se retrouve dans le camp des musulmans, il doit absolument prouver qu’il est des leurs sinon il perdra la vie. C’est aussi le cas chez les chrétiens qui cherchent à tuer tout musulman qui se retrouve dans leur zone. Une chose importante pour moi est de témoigner que les musulmans n’ont jamais attaqué une église durant mon séjour en Centrafrique. J’ai été imam dans la campagne où je résidais avec ma famille. Au début de la crise que nous connaissons actuellement, les fidèles de la ville m’ont sollicité pour y passer quelques jours avec eux. Depuis cet instant, je n’ai pas pu me retourner à cause de la tension qui était vive partout dans le pays. Face à la gravité des atrocités, il nous a été proposé de retourner en Côte d’Ivoire à partir de la
ville d’accueil. J’avais reçu les échos que presque toutes mes réalisations avaient été détruites. Notamment, mes magasins qui ont été pillés, les habitations détruites et même ma plantation brûlée. J’ai compris que si j’accepte de retourner au pays, je dois tout reprendre à zéro. Mais, j’ai demandé qu’on me fasse venir de la campagne mes deux fils afin que je puisse retourner au pays. Et cela a été fait. J’avais quand même une grande famille. Tous mes enfants étaient mariés à part mes deux fils. La plupart ont fui la guerre pour aller se réfugier au Cameroun, au Congo Brazzaville et au RD Congo. Avant de prendre l’avion, je posé la question de savoir ce qui nous était réservé lorsque l’avion allait atterrir à Abidjan. On nous a répondu que le devoir de l’Etat, c’est de nous envoyer à Abidjan et que chacun se débrouillerait par la suite. Mes deux fils et moi sommes arrivés à Abidjan un lundi. Et c’est en ce moment que je me suis rappelé encore qu’après soixante ans d’aventure, j’avais laissé derrière moi, mes enfants et mes biens (magasins, maisons, plantations, etc.). Si mes deux fils restaient en Centrafrique, ils allaient perdre la vie. J’ai toujours prié Dieu pour que je puisse retourner un jour au pays avant mes derniers jours. Je pense que ce vœu s’est réalisé. Aujourd’hui, je suis arrivé en Côte d’Ivoire et j’ai intégré ma famille. Mais, je me soucis de la scolarisation de mes fils.
Manika Méité, commerçante vivant en Centrafrique.
“ Nous souhaitons que nos enfants retrouvent le chemin de l’école”
Nous n’avons plus rien depuis notre arrivée ici. Nos enfants non plus ne vont pas à l’école. Je remercie au président Ouattara. Nous avons un problème de moyens. Nous voudrions que le Président de la République nous aide. Nous avons déjà fini pour nous. Ce sont nos enfants qui nous préoccupent maintenant.
Dagnogo Lassina, rapatrié ivoirien “Les nouvelles autorités centrafricaines doivent entretenir un bon climat...”
“Les nouvelles autorités centrafricaines doivent entretenir un bon climat...” J’interpelle les nouvelles autorités centrafricaines à entretenir un bon climat entre chrétien et musulman. Qu’elle contienne tout le monde pour que la paix règne en Centrafrique. Aux autorités ivoiriennes, c’est de venir en aide aux rapatriés et surtout aux enfants afin qu’ils retournent sur le chemin de
l’école. Qu’elles viennent en aide aux personnes vulnérables parmi nous.
Edith Blé, ivoirienne vivant en Centrafrique “On ne faisait plus de tri entre Musulmans et Chrétiens”
On ne faisait plus de tri entre Musulmans et Chrétiens. Ils s’attaquaient à tout le monde. Après notre évacuation en Côte d’Ivoire, on se sent abandonné par les autorités. Nous voulons que l’Etat nous aide à scolariser nos enfants. Et qu’il nous donne un fonds de commerce pour reprendre nos activités.
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^ocus
DOSSIER : CRISE EN CENTRAFRIQUE
TEMOIGNAGES DES 2
Reportage de Fraternité Matin du 27 janvier 2014 avec Jules Claver AKA (envoyé spécial)
' ONU EN CENTRAFRIQUE
journaldebangui.com
MUSULMANS DE BANGUI
El Hadj Ahmadou Tidjani, Imam de la mosquée centrale de Bangui
“La vie des musulmans est en danger”
TOUS LES ELEMENTS SONT REUNIS POUR UN EVENTUEL GÉNOCIDE EN CENTRAFRIQUE
Existe-t-il un conflit entre musulmans et chrétiens comme on l’end dire ces derniers temps ?
Au départ, le conflit n’avait rien de religieux, mais depuis quelque temps, nous constatons que la vie des musulmans est en danger, car ils sont la cible des anti-balaka. Aujourd’hui, à Bangui, il y a qu’au PK 5 qu’ils sont en sécurité. Dans les autres quartiers, ils font l’objet de pillage et de viol pour les plus chanceux, Sinon, on les tue à la machette. C’est ainsi que la crise a pris une autre tournure.
Comment le conflit a-t-il pris une autre tournure ?
Ceux qui agressent et tuent les musulmans étaient opposés au régime de Djotodia. Dès son départ, ils ont commencé à
s’attaquer à notre communauté partout
HABIBA BAKARY, fidèle de la grande Mosquée de Bangui-Boussembelé
dans le pays. On fait descendre les musulmans des taxis et minicars et on les tue.
Les musulmans ont il posé des actes sous le régime de Djotodia qui les rattrapent aujourd’hui ?
Parmi les éléments de la Séléka, il y avait des musulmans, mais cela ne signifie pas que toute la communauté musulmane doit payer pour leurs actes répréhensibles. D’ailleurs, nous les condamnons, quels que soient leurs auteurs. Et nous disons que c’est anormal que des musulmans cherchent à venger, même si certains sont les victimes. La religion condamne la
vengeance. Il y a d’ailleurs des musulmans qui ont causé du tort à leurs coreligionnaires, tout
comme des chrétiens. Nous demandons aux uns et autres d’avoir de la retenue. Nous ne voulons pas de problèmes entre musulmans et chrétiens. Laissons la politique aux
politiciens.
Vous dites que les musulmans sont pris pour cible. Continuer vous à prier en groupe comme par le passé ?
Par la grâce de Dieu, nous prions en groupes. Mais dans certains quartiers où la tension est vive, c’est claire que les fidèles ne peuvent pas se retrouver pour faire leurs prières. Ce qui est grave dans cette affaire, c’est qu’ont agresse les
musulmans sans distinction de
nationalité. Nous lançons un appel à la retenue à nos frères.
Le témoignage de John Ging, le chef du Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires de l'ONU (OCHA),
“Il v a tous les éléments que nous avons vus dans des endroits comme le Rwanda, la Bosnie, les symptômes d’un génocide sont présents...” Tous les éléments sont réunis pour qu’il y ait un génocide en Centrafrique, a averti jeudi, 16 janvier, 2014 le chef du Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires de l’ONU (OCHA), John Ging, appelant à une large mobilisation humanitaire et militaire.
Il y a tous les éléments que nous avons vus dans des endroits comme le Rwanda, la Bosnie ; les éléments sont là pour un génocide... Des atrocités sont commises de façon continue. Les gens ont peur des autres communautés. Ce n'est pas un conflit interreligieux pour l'instant mais cela pourrait le devenir. Le conflit avait été déclenché par des personnes extrêmement violentes ayant leur propre objectif (et) qui essaient de convertir la situation en un conflit interreligieux. Nous devons créer les conditions pour que la peur disparaisse. Le calme pouvait revenir
John Ging: «les conséquences vont être dramatiques si nous n’agissons pas immédiatement».
très rapidement en cas de mobilisation internationale rapide et à large échelle. Les conséquences vont être dramatiques si nous n'agissons pas
immédiatement. Le pays s'est effondré, les services publics se sont effondré aussi (...), l'armée et les forces de police ont aussi été désintégrées.
« Il voulait m’égorger mais.... »
« Le 17 janvier 2014. Nous étions à la mosquée, en pleine prière, lorsque les anti-balaka sont entrés avec des machettes. Ils s’en sont pris à tous les fidèles. Il y a eu des dizaines de morts. Certains ont pu
s’échapper. Dans ma course, je suis tombée et l’un des anti-balaka m’a donné un coup de machette au genou. Il voulait m’égorger mais lorsqu’il a vu un fidèle résister à son ami, il a préféré aller l’aider».
Suivez Aldiouma Bokoum sur Al Bayane à travers les émissions:
Ambêh nôdo: les Dimanches à 11h00
Kibaroya: les Jeudis à 20h10 rediffusion Dimanches à 17h15
Kênêya: les Jeudis à 09h00 rediffusion à 23h00
Baro: Tous les Dimanche à 20h05
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VHE DE EA COMMUNAUTÉ ▼
BOUAKE
CELEBRATION DU MAOULID
RADIO AL BAYANE
Un événement à la dimension du Messager de OIEU
Placé sous le signe de la paix et de la symbiose, Vimportante cérémonie de l’anniversaire de la naissance du Prophète (saw) organisée par la communauté musulmane de Bouaké, a eu lieu dans la nuit du dimanche 12 au lundi 13 janvier 2014 dans presque tous les quartiers de la ville.
Hommes, Femmes, jeunes et vielles personnes vêtus dans leurs beaux boubous, ont vécu cette commémoration spirituelle dans l'ambiance et le recueillement. A N'Gattakro par exemple, les fidèles musulmans ont assisté à une organisation sobre avec plus d'une centaine de participants. L'imam Méité Yaya de la Mosquée du quartier, a édifié l’auditoire sur la prodigieuse naissance du Prophète de l’Islam et quelques miracles qu’il a pu réaliser dans sa vie. Face à des fidèles soumis et attentionnés, l'imam s’est imposé par la clarté et la pertinence de ces enseignements. Une forte délégation de dignitaires musulmans et de sages de la Mosquée ont rehaussé cette manifestation par leur présence. Prenant la parole, le Président du comité de gestion de la Mosqué de N’Gattakro, Méité Vadji a
BONDOUKOU
CELEBRATION DU MAOULID.
La MUDEK donne le coup d’envoi du développement de Bandakagni Sokoura.
Regroupés au sein de MUDEK, les fils et filles de Bandakagni Sokoura vivants à Abidjan et autres localités du pays se sont retrouvés dans ledit village pour commémorer ensemble la naissance du Prophète Mouhammad (saw). C’était le 12 janvier 2014.
Doter Kotokôrô des infrastructures de développement afin d’y faciliter la vie, tel est l’objectif que s’est fixée la Mutuelle de Développement de Kotokôrô (MUDEK) depuis sa création. C’est pourquoi, après une série de réunions de mobilisation faites dans ses sections de Williamsville, Koumassi et Abobo, le président de MUDEK, Sergent-chef Kamagaté Mahaman a mis en place un comité d’organisation pour cette grande fête d’anniversaire du Messager de l’Islam. Cette fête était aussi l’occasion pour le bureau de réunir tous les fils du quartier kotokôrô à Bandakagni dans le but de prôner la paix, l’entente et la fraternité entre eux pour que dans la synergie, ils travaillent pour le développement de ce vaste quartier. Selon le président de la mutuelle, quelques jours avant sa mort, le Grand Cheikh El hadj Tidjane kamagaté (grand imam du Baribô décédé en 1994) a recommandé aux
La communauté musulmane de Bouaké était en efferversence dans la nuit du dimanche 12 au lundi 13 janvier 2014.
salué l’esprit d’union qui anime les fidèles de sa communauté. Poursuivant, il s’est dit heureux de constater que ce climat de cohésion a renforcé sa foi en DIEU. La présence des policiers à cette cérémonie a été saluée par les membres de l’organisation. Après la visite de la Mosquée de N’Gattakro, le cap a été mis
(De la gauche à droite) Kamagaté tidjane, Kamagaté Fetigué, Sidi Kamagaté
ressortissants de venir commémorer le Maoulid au village. C’est pour mettre en application les injonctions de ce grand serviteur d’Allah que ce regroupement de jeunes a effectué massivement le voyage vers Bandakagni Sokoura, pour la célébration du Maoulid. La nuit du samedi un prêche est organisé en la mémoire des parents décédés durant l’année 2013. Houstaz Souhalio Kamagaté a d’abord imploré le pardon d’Allah pour tous les défunts. Ensuite, il a invité son auditoire à plus de retenus car, pour lui, cette vie est trompeuse. «
sur la Mosquée centrale du quartier Koko communément appelé "Koyaka Missiri”. La place aménagée pour la cérémonie a refusé du monde. Interrogé, Oustaz Dosso Moustapha (participant) n’a pas manqué de manifester les sentiments qui l’animent eu égard à la forte mobilisation et au soutien
Nous devons penser au jour où nous irons seuls dans notre tombe. Ce jour sera terrible » a-t-il insisté. Dans la nuit du dimanche, habillés de boubous blancs, les fidèles se sont déferlés vers le lieu de la cérémonie chantant le nom du Mouhammad (saw). A 22 heures, la première conférence débute autour du thème : « La constance dans la Salat (prière), un remède ». Le conférencier Houstaz Kamagaté Tidjane a instruit l’assemblée sur l’importance de la prière sur le Prophète. Pour lui, la prière sur le Prophète revêt beaucoup de
considérable des fidèles. « La naissance du Prophète (saw) et les faits extraordinaires qui ont eu lieu », était le thème à l’ordre du jour. Le Président du Comité de gestion de la Mosquée, M. Traoré Nouh a remercié l’assistance pour sa large contribution. Au quartier de Mangorotou, le Maoulid organisé par les ançardines a enregistré plus de deux milles fidèles. A cette occasion, le Vice-Président de ladite association a saisi l’opportunité pour prôner la paix et l’entente entre les musulmans. C’est à l’issue de l’exposé de l’imam Bakary Konaté de Bouaké sur quelques enseignements concernant la question de l’éducation parentale, de la vie conjugale d’un homme aventurier, de la dette et de l’aumône que le chapitre des festivités du Maoulid s’est refermé.
Soumahoro Moussa (correspondant
vertus. « Tous ceux qui s’adonnent à la l’invocation sur le Prophète ne seront jamais affligés le jour de la résurrection ». a-t-il déclaré. Quand à Houstaz Fétigué Kamagaté, infirmier à la SITARAIL, il a d’abord remercié le bureau de la MUDEK pour la réussite de cette première édition de la fête de Maoulid. Ensuite, il a exposé sur l’importance de la fraternité en Islam. Il estime que le village Bandakagni Sokoura ne pourra être développé que si la fraternité prend son véritable sens entre ses enfants. Il faut souligner que cette nuit a été l’occasion pour les talibés (élèves) de Houstaz Oussène Kamagaté d’esquisser quelques pas de danse pour exprimer leur joie. La journée du lundi était dédiée à la visite des tombes afin de prier pour les morts et implorer le bon Dieu pour le développement du village.
Abou soufyane (stagiaire) kam_souf@yahoo.fr (Envoyé spécial à BARIBO
2EME EDITION DU SUPER MAOULID
La radio Al Bayane célèbre le Maoulid avec les enfants
La Radio Nationale Islamique Albayane a organisé le lundi 13 Janvier 2014 à son siège, la 2ème édition du Super Maoulid dédié aux enfants à travers l’émission «le Jardin des Enfants ».
Ce sont plus de 500 enfants qui ont pris part à ce Super Maoulid qui a tenu toutes ses promesses. Car, tous les enfants qui ont assisté à cette fête, se sont retournés avec les mains chargées de cadeaux comme l’ont voulu les organisateurs. Selon Mme Cissé Aïssata Diaby, Directrice des programmes de la Chaîne Nationale, ce Maoulid a pour objectif de faire connaître la vie du Prophète Mouhammad (saw) aux enfants. Jeux, enseignement et
prestations de chantres musulmans tels Alima Coulibaly ont donné une touche festive à ce super Maoulid. Le point culminant de ce Super Maoulid fut sans aucun doute, le concours de la plus belle poésie sur le dernier Messager. Cette
compétition a été remportée par Souléiman Abdoul, après l’approbation
La 2ème édition du Maoulid à Al-Bayane, a enregistré la participation de nombreux enfants.
Le gagnant du jeu a reçu un vélo de la part des organisateurs.
du public. Il est âgé de 05 ans. Il a affirmé en ces termes : « Je suis très heureux aujourd’hui, je suis pressé de rentrer à la maison pour montrer mon nouveau vélo à mes parents ». Son lot lui a été remis par Elhadj Cissé Moussa, qui s’est dit heureux d’avoir participé à cette fête dédiée aux enfants. Quant à la Marraine Adja Sianatou, elle s’est réjouie de la bonne organisation du Super Maoulid. « Je voudrais dire que vous avez fait un bon travail et fasse Allah que l’année prochaine, nous puissions célébrer davantage cette noble créature qui est Rassoul », a-t-elle ajouté. Rappelons que chaque enfant a eu droit à un cadeau et un goûter. Vive le Super Maoulid 2015.
Barakissa Bamba Stagiaire à Radio Albayane
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LAM AU FEMININ
onfidence
Sidibé Ramatou
Envoyez vos confidences, réactions et suggestions en écrivant à confidencesira @ yahoo .fr
moignage
Dao Fatime Kaba
Mariée à un homme ou à toute une famille ?
Je vais bientôt me marier et je commence à avoir quelques appréhensions. Le hic est que je vais dans la cour familiale avec ma belle-mère et les neveux de mon fiancé. Elle a pris de l’âge et tout le monde pousse des ouf de soulagement tout en approuvant mon mariage. La seule phrase que j’entends, est que je vais venir décharger ma belle-mère des tâches ménagères dont elle avait la charge. Cela me préoccupe au fur et à mesure que la date du mariage approche. Je ne sais plus si c’est pour être la boniche de la famille que je me marie ou pour être femme d’un homme. Et, avec l’expérience des autres femmes avec leur belle-mère, j’avoue que j’en perds le sommeil et l’appétit.
Le mariage a toujours été une période importante mais délicate pour la jeune fille appelée à devenir femme. Comme toute nouvelle situation, les craintes, les doutes, les peurs et l’appréhension de l’inconnu font faire passer des nuits blanches. La fille doit quitter sa famille d’origine qui l’a vue naître et grandir, pour une autre dont elle ignore les règles,
les interdits, l’ambiance. Mais rompre avec le célibat est certes un moment de joie mais aussi de soucis.
Des inquiétudes justifiées
il est normal que le mariage bouleverse des choses en nous, et même chez nos proches car il ne s’agit pas du tout d’une simple grosse fête à organiser, c’est beaucoup plus que ça. Imaginez votre premier jour d’école, de travail ou même de prise de décision importante, que de tourments et de questions intérieures.
Le mariage, même si l’amour est au rendez-vous entre les fiancés, ne manque pas de remuer d’autres choses en nous, liées à notre histoire personnelle, et même qu’on peut se trouver déstabilisée. Il est donc bien facile de comprendre vos appréhensions en tant que future mariée et surtout avec tout ce qui vous attend. Aussi faut-il comprendre que c’est la perception d’une chose qui nous la rend plus ou moins insupportable.
L’expérience des autres n’est pas une fin en soi
La vie est toujours faite de succession d’événements et il ne faut pas toujours penser que nous sommes les seuls à y être
confrontés. Mais, ces événements ne sont pas vécus et ne sont pas appréhendés pas tous de la même manière. Avoir l’avis des autres concernant un sujet de la vie ne signifie pas qu’on la vivra de la même façon, dans les moindres détails. Cela permet d’avoir une opinion d’ensemble sur la question. Mais il ne faudrait pas se dire que notre vie va être pareille. Essayez de vous départir de ces idées. Dites-vous simplement que chacun a son expérience selon sa personnalité.
Vous n’auriez certainement plus de manque de sommeil et d’appétit si vous vous attelez à voir en cette nouvelle famille la vôtre dont vous aurez la responsabilité de garantir la joie de vivre. Votre mère (toute votre famille, peut-être) vous conseillera sûrement le jour de l’honorable séparation de prendre votre belle-mère comme elle et votre belle famille comme celle que vous quittez. Partant de là, il est sûr que vous ne vous attirerez que des bénédictions en acceptant d’apporter de l’aide à votre "nouvelle mère” plus ou de la même manière que vous feriez avec votre propre mère.
A suivre.
AVERTISSEMENT
L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne
cessent d'accorder à «Témoignage ». Et, nous tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos
lecteurs à, non seulement réagir par rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs réflexions par rapport à leur aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage...
Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à :
Mme Dao Fatime Kaba (01 28 28 70) ou écrivez à islaminfoci@yahoo.fr.
GÉRALDINE, VOILÉE, CONVERTIE
« J’ai choisi l’Islam, pas les musulmans »
Géraldine ne savait pas ce qu’étaient le rejet et le racisme avant de mettre le voile. Avec sa peau blanche et ses yeux bleus, elle dit qu’elle est l’archétype de « la française de souche ».
Troublée par des sœurs en niqab
Le niqab s’immisce dans la conversation. Beaucoup de femmes qui le portent sont des converties. Si elle revendique le droit de se couvrir ou de se dévêtir
librement, Géraldine entend le scepticisme dont le voile intégral fait l’objet : « Nous vivons dans un pays où le visage est important. Moi-même, il m’arrive d’être troublée par des sœurs en niqab [...]. Je pense qu’il est toujours nécessaire de s’adapter à la culture dans laquelle on vit. De toute façon, il y a une loi». Elle tripote ses lunettes de soleil quand elle raconte des choses plus personnelles. Sa naissance en Haute-Savoie, ses nombreux
déménagements (elle habite aujourd’hui en région parisienne) et le divorce de ses parents, très tôt. Son père, décoré de la Légion d’honneur, est catholique, sa mère soixante-huitarde et athée : « Je suis une vraie fille de la République ». Après son bac, elle passe plusieurs années à travailler dans le social, puis suit plusieurs formations pour devenir psychothérapeute, un métier qu’elle exerce aujourd’hui en région parisienne. A suivre.
y îe de couple bamaroun@yahoo.fr
Surpassez vos craintes en couple ! (suite et fin)
^ Astuce beauté
PAMANT A Aïssata
Bien dresser le drap du lit
(Suite et fin)
3-Battez
Pour avoir un lit agréable au coucher, soyez assez réveillée et pour battre énergiquement, les oreillers, les draps, les miettes dans les draps, les cheveux et tous les intrus qui peuvent attirer une foule de parasites.
4-Remettez en place
Rabattez les draps sur vos oreillers et bordez le tout sur le lit.
Pour gagner du temps, optez pour une couette dont vous changerez la housse régulièrement et qui est plus facile à manipuler pour les semaines difficiles.
5-Arrangez les coussins
Si vous avez encore deux minutes, vous pouvez vous consacrer au clin d’œil esthétique : remettez-vous, au choix, votre collection de poupées, votre famille de nounours , vos coussins de toutes les couleurs, de manière à rendre votre travail sans reproche.
Vous êtes tracassé(e) à l’idée que votre relation arrive dans une impasse à cause de vos peurs ? Rassurez-vous, tout le monde connaît ces craintes. Le tout, si vous aimez votre partenaire, c’est de trouver les clés pour les dépasser !
Ce sera moins excitant sexuellement.
Les ébats passionnés vous semblent un lointain souvenir ? Evidemment, les débuts d’une relation sont un moment à part dans la vie du couple, car vous n’êtes pas préoccupés par les lessives ou les déjeuners chez la belle-mère. Les moments charnels sont importants, ne laissez pas la fatigue ou un emploi du temps chargé vous en priver !
Je finirai par lui reprocher les sacrifices que j’ai faits. Quand le quotidien ne ressemble pas à ce qu’on
avait prévu, il est tentant de rejeter la faute sur telle ou telle chose. Y compris sur votre partenaire. Ne jouez pas à ce jeu-là, car la relation implique des concessions et que les choix que vous faites-vous appartiennent. Blâmer un partenaire pour vos déceptions ne vous fera pas vous sentir mieux, mettez plutôt en place de nouvelles perspectives.
Il finira par me quitter pour quelqu’un de plus jeune et de mieux !
Beaucoup de femmes ont peur de vieillir, surtout qu’on a tendance à penser que les hommes vieillissent mieux et se bonifient avec le temps. L’apparence est une chose, mais la vie commune et le désir ne reposent pas que sur cela, il faut avant tout s’efforcer de travailler sur soi pour être bien dans sa peau. Il y aura toujours quelqu’un de plus attrayant, mais
combien de personnes comme vous ? Aucune.
Les problèmes d’argent vont ruiner notre mariage.
Dans la vie, on traverse des crises, comme la perte d’un emploi par exemple. Parler à votre partenaire des difficultés et ne rien vous cacher sur le plan financier est la meilleure façon d’éviter de créer un climat d’angoisses et de stress. Les problèmes sont moins lourds à porter à deux.
Je ne serai jamais sa priorité...
Que vous pensiez à sa famille, ses amis, son travail ou ses hobbies, vous avez l’impression que vous ne serez jamais en tête de liste. Ne vous rendez pas malheureux et expliquez ce que vous ressentez à votre moitié. Certains petits réglages peuvent parfois apporter de grandes améliorations dans le bien-être de chacun.
! ^adith femme
Le deuil de l’épouse
PAMANTA Aïssata
Le Messager (SAW) a dit : « // n’est pas permis à une femme qui croit en Allah et au jour dernier de porter le deuil sur un mort au-delà de trois jours, à moins qu’il ne soit son mari, dans ce cas, le deuil sera de quatre mois et dix jours. » Rapporté par Al Boukhâri
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El Hadj Losséni CAMARA, griot du Cheick Matché Boiké Samassi
“J’ai été éprouvé par le Cheick de Kélindjan”
Nul ne connaît sa destinée. Un adage devenu célèbre par sa véracité dans l’existence des hommes. Jeune homme ayant fait son printemps dans les années 90 au côté des artistes chanteurs tels que Ismaël Isaac, le Bishop Guy Vincent, Losséni Camara se retrouve aujourd’hui, au fond de la savane, loin des bruits de la ville, au coté du Cheick Matché Boiké Samassi, le saint homme de Kélindjan. Mais qu’est-ce qui a bouleversé autant sa vie ? découvrons ce témoignage vérité.
Comment avez-vous vécu pendant votre jeunesse ?
J’ai fait ma vie d’enfance à Treichville à l’avenue 12 rue 17, cinéma el Mansour. J’ai eu une jeunesse tumultueuse et d’ambiance. Je suis parmi les précurseurs du mouvement “Ziguéhi” (les gros bras) en Côte d’Ivoire. Même le bishop Guy Vincent qui est mon ami d’enfance peut témoigner de ce fait. Le “Ziguéhi” a été créé dans la cour de mon grand père à l’avenue 12 à Treichville. j’ai même été le chef de la sécurité d’Ismaël Isaac lors de son premier album sur Nelson Mandela dans les années 90. Donc imaginez un peu comment je vivais à cette époque. J’ai également été secrétaire de sécurité du parti politique PDCI du temps du Député-maire André Kouassi Le Noir. Après cela, je suis allé en Italie et en France. De retour au bercail, je ressentais toujours ce manque en moi.
Qu’est ce qui vous manquait ?
Je ressentais un manque de spiritualité, de lumière dans ma vie. Mais c’est un événement qui a tout déclenché.
ABOB
3e EDITION DE LA JOURNEE DU PROPHETE MOUHAMMAD
Le GRISE en quête de l’amour de Dieu
Le Groupe de Réflexion Islamique Spirituelle et Esotérique (GRISE) a célébré sa journée dédiée au Prophète de l’Islam, le mercredi 1 er janvier 2014 au carrefour première boutique sis à Abobo. Cette cérémonie a vu la participation de nombreux guides religieux venus soutenir le Cheick Malick Konaté.
Grand modèle pour la communauté musulmane par son comportement et son message laissés en héritage, le Prophète Mouhammad (saw), reste au cœur des activités de la cellule GRISE.
ORGANISATION DE
CIRCUITS TOURISTIQUE
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'HE DE LA COMMUNAUTE TEMOIGNAGE EXCLUSIF !!!
Quel était cet événement ?
C’était au cours de ma fonction en tant que secrétaire de la sécurité du député-maire de Treichville, André Kouassi. Quand le PDCI a changé de candidat pour les prochaines élections au profit de Amichia François, nous avons été débarqué lors du partage du “gâteau” pour la seule et unique raison que nous soutenions André Kouassi. Depuis cet événement, j’étais déçu de la politique. Une politique émaillée de mensonge, de coup bas et de trahison. J’avais très mal. C’est pourquoi, j’ai décidé de prendre du recul, en allant à Odienné. Cependant, là-bas j’ai constaté les mêmes conflits politiques entre le RDR, le PDCI et le FPL Les mêmes causes produisant les mêmes effets, je décide de mettre le cap sur le village de ma maman, Samatiguila. A mon arrivée, on me parla d’un homme saint dont la rencontre changera ma vie. Séance tenante, je marchai 15 km, de Samatiguila à Kélindjan où se trouvait l’homme en question. Le jour de notre rencontre, je lui demandai de me faire des bénédictions pour que j’aie la foi. Il me répondit ainsi : « mon fils, il y a beaucoup de
Ce qui justifie cette cérémonie devenue une coutume pour cette organisation. A cet effet, ce sont des cantiques, des lectures de Dalaïlou Khaïrat et des conférences qui ont constitué les temps forts de cette cérémonie. La mobilisation a été effective avec la participation des hommes, femmes et enfants qui n’ont pas désempli les bâches, nattes et chaises mis à leur disposition. La cérémonie proprement dite a débuté aux environs de 09 heures 30 par la lecture intégrale du Saint Coran et une séance de zikr collectif des participants. La série de conférences a débuté par celle de lïmam Idriss Traoré
El Hadj Camara Losséni: «L’Islam a pour fondation, le comportement».
personnes qui viennent chercher des bénédictions auprès de moi. Mais, toutes viennent pour la recherche de ce bas monde. Alors que toi, tu es venu chercher la foi. Sache que la foi ne s’obtient pas facilement ». C’est dans ce sens qu’il m’a mis à l’épreuve.
Comment vous a-t-il mis à l’épreuve ?
Il m’a mis à l’épreuve de deux manières. D’une part, il m’a demandé de m’éloigner de la vie urbaine pour venir vivre avec lui dans la “brousse” ; où il n’y avait pas d’électricité, de bruit, de « show » pour m’investir dans la méditation spirituelle à Kélindjan. D’autre part, il m’a confié le poste de
Le Cheick Malick Konaté a édifié les fidèles musulmans sur la quête de l’amour de Dieu.
qui a fait un rappel sur le créateur de toute chose, Dieu, à travers sa largesse envers les hommes et surtout la communauté musulmane.
muezzin de la mosquée depuis 1998. Cela fait 16 années que j’assume cette responsabilité par la grâce de Dieu ! Mais je tiens à vous faire une confidence.
Laquelle ?
Le Cheick m’a confié qu’au fond, il avait demandé à Dieu de lui faire venir un Camara qui l’aidera à bâtir et à fortifier son village. Un Camara qui va reprendre sa parole lors des cérémonies. « Ainsi tu es le premier Camara à venir vers moi. C’est Dieu qui t’a envoyé vers moi », m’a-t-il confié.
Le Camara a-t-il un rôle particulier chez vous?
Oui. Chez nous les “odiennékas”, le Camara est celui qui ouvre et clôture les cérémonies par des prières (salat) sur le Prophète (saw). Cela est une tradition venant de nos aïeux. En plus, le Camara est chargé d’unir les personnes en conflits et d’établir les liens entre les chefs et le peuple.
Après avoir vécu 16 années auprès du Cheick, quel regard portez-vous sur sa personnalité ?
Cheick Matché Boiké Samassi est une personne qui a un caractère sacré de la religion. L’Islam, selon lui, a
L’imam Oumar Sanogo de préciser que la participation massive des fidèles musulmans à cette cérémonie n’est que la
pour fondation le comportement. Il n’a jamais voulu qu’on commette des péchés auprès de lui. En voyant ces qualités, je me suis dit que cet homme pourrait me conduire vers la félicité, la lumière. Après la confidence du saint homme, j’ai commencé à faire attention. Je me suis dit que peut être Dieu avait un plan pour moi. Ainsi depuis ce jour, je me suis engagé auprès de lui. J’ai bâti toute ma vie auprès de lui. J’ai deux épouses, et 7 enfants dont 4 filles et 3 garçons. D’ailleurs, c’est grâce à Dieu et à lui que je suis allé au Hadj en 2012. C’est pour dire qu’ici (Kélindjan), nous ne faisons qu’adorer Dieu.
Quels conseils pouvez-vous prodiguer à la jeunesse d’aujourd’hui ?
Je pense que nous devons suivre la religion. Nos jeunes frères et soeurs n’ont aucun comportement musulman. Pour la plupart, ils manquent de repères. C’est pourquoi, il est impératif que nous ayons des guides, des sages à l’image du Cheick de Kélindjan, qui nous mettent la pression pour que nous suivions la voie de Dieu.
Kanaté K. (envoyé spécial à Kélindjan)
manifestation de l’amour que tous portent au Prophète Mouhammad (saw). Pour lui, “aimer Dieu sans aimer le Prophète (saw) n’est qu’un amour vain”. Propos soutenus par le Cheick Chétif Oumar Abdoul Aziz lors de son intervention. Pour ce dernier, porter un amour incommensurable au Prophète (saw) n’est que montrer son appartenance et sa croyance en sa religion. Tous les intervenants ont tenu en haleine l’assistance en rappelant les qualités du Prophète de l’Islam. C’est pourquoi ils ont tous exhorté les musulmans à suivre ses valeurs afin de se rapprocher davantage de Dieu.
Sira
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