Issue
Islam Info #631
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- Articles de journaux (1648 items)
- Title
- Islam Info #631
- Publisher
- Islam Info
- Date
- January 10, 2018
- issue
- 631
- number of pages
- 16
- Subject
- Ibrahim Brédji
- Anzoumana Konaté
- Conseil des Imams Sunnites
- Boun Ladj Camara
- Adama Koné
- Radio Al Bayane
- Mendicité et talibés
- Hadj
- Terrorisme
- Rights Holder
- Éditions ALIF Islam Info
- Language
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0001226
- content
-
PHENOMENE DES BEBES JUMEAUX, ENFANTS TALIBÉS, PROFESSIONNALISATION DE LA MENDICITÉ
IMAM YOUSSOUF KONATE (Aumônier militaire et recteur de la mosquée contre-Amiral de la base navale de Locodjro)
Que dit
P 8-9
l’Islam
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Islam Info N°631 du Mercredi 10 au Mardi 16 Janvier 2018-du Araba 22 au Tarata 28 Rabiou Sani 1439H
TTORIAL
Un vent funeste souffle sur notre communauté
clés. C’est nées, la musulmane
dernières an-communauté de Côte
HMtiwmi mm i mm. su COMMENCE
RIZ - SUCRE. - DIVERS
Sir^n social ADJAME Boulevard du Général do Gaulle Adjamn Ex Renault
03 BP 292 ABJ 03 - kl : (225) 20 37 47 85 / 20 37 50 78 ■ Email : esL oviso.ci
« Toute âme goûtera à la mort », prévient Allah dans son livre saint. Au nom de cette parole divine, le spectre de la mort plane sur l’ensemble des créatures comme l’épée de Damo-
d’Ivoire a plus que jamais compris et expérimenté le sens de ce verset coranique avec le départ précoce et successif des ces érudits et figures emblématiques de la promotion de l’islam. Feu Imam Cheick Adam Koné du Conseil des Imams Sunnites en Côte d’Ivoire (CODIS) décédé en 2013, Feu Cheikh Yous-souf Diarra, en janvier 2017, suivi de l’Imam Brédji Ibrahim de la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA) en février 2017, Feu Cheikh Bah, fondateur du premier centre de mémorisation du saint Coran, décédé en décembre de la même année et Cheick Ladji Boun Ladji Ca-mara en ce début d’année 2018. Ce chapelet de ces grands serviteurs de Dieu que nous venons d’égrener nous emmène à nous apitoyer sur notre propre sort. A quand la fin de cet acharnement sur nos érudits ? Ceux là même qui sont une source de miséricorde pour notre la société. Vivement que ce vent funeste arrête souffler sur notre communauté. Sinon « Que deviendra la société sans savants? » Imaginons notre
société actuelle dépouillée de tous ses savants. Ce sera inéluctablement une déchéance de la société qui aujourd’hui est en proie à une immoralité sans précédent. Une déchéance encore plus accentuée du coté des familles musulmanes ; Ce, malgré la sensibilisation et la mise en garde de nos guides religieux qui ne se lassent pas de vulgariser les enseignements coraniques et paroles du saint Prophète (PSL). Si ces différents décès représentent pour la communauté musulmane toute entière une énorme perte, il reste pour celle-ci un défi; celui de perpétuer les actions de ces infatigables soldats de Dieu, à savoir la promotion du message authentique de l’Islam en Côte d’Ivoire. Il est aussi vrai que des relèves sont assurées pour chacune de ces personnalités décédées. Mais, il reste un défi pour ces héritiers de pouvoir assumer entièrement cette grande responsabilité. Nous disons haut et fort que ces défunts ont eu une bonne fin par la grâce de Dieu. Il nous incombe de nous poser les questions suivantes : A quand notre tour de goûter à la mort ? Sommes-nous suffisamment prêts à suivre aujourd’hui ces illustres disparus? Alors, que chacun tente de trouver des réponses à ces interrogations.
Par Abou Soufyane
ommaire
Editorial
Un vent funeste souffle notre communauté
Page 2
Chapelet
La valorisation de la femme par l'islam „
1 Page 3
Vie et Spiritualité
Doua à dire aux nouveaux mariés
Page 4
Focus
PHÉNOMÈNE DES BÉBÉS JUMEAUX, ENFANTS TALIBÉS, PROFESSIONALISATION DE LA MENDICITÉ...
Que dit l’Islam
Vie de la communauté
Hadja Mariame Konaté sur les traces de Cheick
Anzoumana Konaté page 11
confidence
C'est l'histoire d’un l’homme part revoir homme qui va voir un l’imam avec sa future imam pour se marier. femme.
Mon mari me bat depuis 7 ans
Page 15
Témoignage p^ ^
"Je devais attendre le verdict final"
Haditb femme
Y a t-il un djihad obligatoire pour les Page 15 femmes
Astuce beauté
Gommage au miel p
L’homme lui demande le prix de la cérémonie.
L’imam lui dis "tu sais plus ta femme est belle plus c'est cher".
Quelques jours plus tard
Il donne 1 Euros à l’imam.
L’imam lui dis: "attend je te rend ta monnaie".
Imagine la laideur de sa femme !
Islam Info N°631 du Mercredi 10 au Mardi 16 Janvier 2018-du Araba 22 au Tarata 28 Rabiou Sani 1439H
3
[Grégorien Hégirien 1439H
Mercredi Jeudi Vendredi 10 Janvier 22 Safar
11 Janvier Lamissa 23 Safar
12 Janvier Djouma 24 Safar
Samedi 13 Janvier Sibiri Kari Teniii Tarata 25 Safar
Dimanche 14 Janvier 26 Safar
15 Janvier 27 Safar
16 Janvier 28 Safar ?
RECEVEZ ZAMAN TAARE SUR RADIO TREICHVILLE 93.6 TOUS LES MARDI DE 22H A 00H ET SUR 106.1 TOUS LES JEUDI ET VENDREDI DE 16H A18H AVEC JAH OUSTAZ
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INFOLINE :
L 66 08 46 62 05 20 93 46 J
HEURES DE PRIÈRE
SOUBH: 05h 10
ZOUHR: 13h OO
ASR : 16h OO
MAGHRIB : 18h 20
ICHA 19h 15
Chapelet
Imam Meité Al Imam
La valorisation de la femme par l'islam
C’est par le truchement de l’islam que, depuis son avènement, la femme a pu trouver sa vraie valeur humaine. En dehors de l’islam, tous les systèmes qui affirment donner de la valeur à la femme ne la considèrent en réalité que comme un objet d’exposition, ne l’utilisant qu’à des fins économiques ou sexuelles. L’islam a apporté beaucoup de changements dans la vie de la femme en lui attribuant une valeur exceptionnelle. Pour bien comprendre cet état, il est important de savoir comment vivaient ces femmes et quel était leur rôle dans la société préislamique. Dans la société préislamique, le fort écrasait le faible, le pauvre, l’orphelin et le mendiant étaient mal considérés, la conscience intérieure était éteinte et les tyrans cruels et impitoyables se promenaient librement. Durant cette période, l’honneur de la femme était bafoué et elle subissait la barbarie de l’homme. Les femmes esclaves étaient utilisées comme des objets de désir et humiliées en permanence. Ne parlons pas de ces personnes cruelles qui n’hésitaient pas à enterrer vivante leur propre fille, l’ayant préalablement arrachée des bras de sa mère, craignant qu’elle ne finisse comme une prostituée ou qu’elle ne meure de faim.
Le Coran rapporte le cas de païens de la période préislamique qui lorsqu’on leur annonçait la naissance d’une fille, on voyait leur visage s’assombrir : « Et lorsqu’on annonce à l’un d’eux une fille, son visage s’assombrit et une rage profonde [l’envahit]. Il se cache des gens, à cause du malheur qu’on lui a annoncé. Doit-il la garder malgré la honte ou l’enfouira-t-il dans la terre ? Combien est mauvais leur jugement ! » (S 16/58,59).
Il est important de rappeler ici la parole de ‘Umar (RA) qui invite à poser un regard sur la femme telle que la considérait la société préislamique : « En vérité, nous ne donnions aucune valeur humaine à la femme. Ensuite, avec l’islam, et par l’intermédiaire des versets du Coran, Dieu le Très-Haut leur attribua un certain nombre de droits. »
En réalité, c’est l’islam qui donne une valeur exceptionnelle à la femme en lui permettant de vivre une existence emprunte de dignité. Si auparavant elle était méprisée et dédaignée, c’est dès l’avènement de l’islam qu’elle a pu véritablement acquérir son statut de femme. Si son droit à la parole était inexistant, c’est avec l’islam qu’elle a pu se défendre et c’est grâce à Dieu le Très-Haut et aux recommandations de notre Prophète (saw) que des droits leur ont été attribués.
Dieu le Très-Haut déclare explicitement dans un verset coranique : « Et comportez-vous convenablement envers elles... » (an-Nisa).
Notre Prophète (saw) vécut toute sa vie à la lumière de ce verset, conseillant et aidant son peuple à mieux vivre en leur compagnie.
Une tradition dit ceci : « Celui d’entre vous qui est le plus honorable, c’est celui qui se comporte le mieux avec sa femme. » (Ibn Maja).
« Que nul d’entre vous n’éprouve de la haine envers sa femme. S’il déteste l’une de ses qualités, il en aimera sûrement une autre. » (Muslim).
Aujourd’hui, nous pouvons constater que leurs droits sont bafoués et qu’elles sont sujettes à des violences qui en aucun cas ne peuvent être attribuées à l’islam. Nous ne voyons chez notre Prophète (saw) nul geste de violence envers quelque créature que ce soit, encore moins envers les femmes. Bien au contraire, il a toujours lutté contre toute forme de violence. De nos jours, la violence faite aux plus fragiles est perpétrée par des hommes dont les coeurs sont privés de l’éthique islamique. Dieu le Très-Haut a créé la femme d’une façon très particulière, l’ayant ensuite confié à son mari. Mais alors la question se pose : pourquoi toutes ces violences perpétrées à son encontre ? Ceci montre bien qu’il existe un déficit évident en matière de morale et de crainte révérencielle de Dieu le Très-Haut.
Ainsi donc, nous voyons que chez notre Prophète (saw), il n’y eut ni geste ni parole contenant de la violence ou de la répression. Bien au contraire, ses paroles et ses gestes n’étaient que courtoisie, élégance, délicatesse, tolérance, sacrifice, loyauté et gratitude. Voici un exemple qui témoigne de cette attitude : Un jour, ‘Umar (ra) décida d’aller rendre visite au Prophète (pbsl). Arrivé devant la porte de sa demeure, il demanda la permission d’entrer. À cet instant, aux côtés du Prophète (pbsl) se trouvaient des femmes qurayshites qui étaient en train de lui poser de nombreuses questions, le ton de leur voix, en termes de décibel,
étant supérieur à celui de notre Prophète (pbsl). Ces femmes apprirent que ‘Umar (ra) avait demandé la permission d’entrer, elles se ressaisirent aussitôt.
Lorsque ‘Umar (ra) eut reçu l’autorisation d’entrer, ce dernier vit notre Prophète (saw) arborer un large sourire. Étonné, il lui demanda la raison d’un tel sourire. Notre prophète (saw) lui répondit : « Je suis étonné de la manière dont ces femmes se sont ressaisies quand elles ont entendu ta voix. »
Umar (ra) rétorqua : « Ô Prophète ! Tu es plus digne que moi de recevoir le respect. »
Puis se tournant vers les femmes, il leur dit en les grondant : « Pauvre de vous ! Pourquoi vous sentez vous gênées à cause de moi ? C’est de notre Prophète que vous devriez vous sentir davantage gênées ! »
Là-dessus les femmes répondirent : « C”est parce que tu es d’un caractère dur et impitoyable que nous te redoutons toutes.»
Notre Prophète (saw) prit alors la parole : « Tout va bien ô ‘Umar, je jure par Allah que même avec tant de dureté et de grandeur, si le diable se trouvait en face de toi, il changerait de chemin et irait ailleurs ! » (Al-Bukharî).
Nous pouvons constater par le biais de ce récit que notre Prophète (saw) faisait toujours montre de tolérance et de douceur envers tous. Et notamment envers les femmes, il se montrait toujours courtois et affable. Lorsque les femmes rendaient visite à notre Prophète, il les complimentait, s’intéressait à elle, prenait de leurs nouvelles et en aucun cas ne restait indifférent (vis-à-vis d’elles). (Al-Bukharî). Lorsqu’il apprenait que l’une d’elles était malade, il allait express Islam sèment lui rendre visite et lui souhaitait un prompt rétablissement. (Al-Nasa’î). Lorsqu’une d’entre elles invitait notre Prophète, il honorait l’invitation. (Al-Bukharî,).
Notre prophète (saw) leur a même alloué une porte à la mosquée et leur faisait des discours lors de la prière du vendredi et des deux fêtes. En particulier, une fois par semaine, il répondait à leurs questions et leur apportait toutes sortes de conseils et de recommandations.
De leur côté les femmes percevaient notre Prophète (saw) comme un homme qui se souciait de leurs problèmes, réconciliant les couples lorsqu’il y avait mésentente, protégeant leurs droits, conseillant les hommes au sujet de leurs comportements envers les femmes. Certes notre Prophète (pbsl) était un exemple parfait puisqu’il appliquait concrètement dans sa vie ce qu’il disait, étant considéré par les femmes comme un ami et un bienfaiteur.
Voici encore un exemple concernant ‘Umar (ra), homme connu pour sa dureté, lequel, lorsqu’il rencontra l’éthique islamique, gagna les cœurs :
Durant le califat de ‘Umar (ra), un homme qui se plaignait du comportement de sa femme se rendit chez celui-ci pour s’en plaindre. Il s’assit devant la porte, attendant de voir sortir ‘Umar (ra). Après un court instant, un vacarme se fit entendre. Le grand calife se faisait hurler dessus par sa femme, celui-ci ne disant pas un mot, attendant que la tempête se calmât. L’homme qui attendait devant la porte hocha la tête en marmonnant : « Si notre calife qui est connu pour être dur et drastique réagit ainsi, comment pourrait-il apporter une solution à mon problème ? »
Il se leva ensuite et commença à s’éloigner lorsque ‘Umar sortit de chez lui. Ce dernier interpella l’homme en ces termes : « Toi, viens par ici, quel est ton problème ? »
L’homme répondit : « Ô Commandeur des croyants ! J’étais venu me plaindre à toi du comportement désinvolte et du mauvais caractère de ma femme. Lorsque j’ai entendu ta femme te tenir des propos vexants, j’ai décidé de renoncer à ma plainte et, faisant demi-tour, je me suis dit :
« Si la femme de notre calife se comporte ainsi, comment pourrait-il trouver une réponse à mon problème. »
‘Umar (ra) dit alors à l’homme : « Mon frère, c’est parce que ma femme a des droits sur moi que je me plie à ses colères.
Elle est à la fois ma cuisinière et ma boulangère, c’est elle qui s’occupe de mon linge et elle est la mère de mes enfants (car elle les a allaités). Elle n’est pas obligée de faire tout cela. De plus, elle m’aide à lui être fidèle (litt. elle m’aide pour que je ne commette pas d’adultère). C’est pour ces raisons que je me résigne à ses humeurs.»
Ayant entendu et reçu ces paroles, l’homme répondit : « Ô
Commandeur des croyants ! Ma femme ressemble en tout point à la tienne.»
‘Umar (ra) lui dit alors pour lui remonter le moral : « Allez mon frère, va et plie-toi à l’humeur de ta femme. Cette vie ne dure que le temps d’ouvrir et de fermer les yeux. » (Al- Dha-habî).
En islam, la femme est un être qui mérite que l’on soit tendre, respectueux, plein de compassion et courtois envers elle. C’est pour cette raison que notre Prophète (pbsl) a dit : « Le paradis se trouve sous les pieds des mères pieuses ! » (Al-Nasa’î). On posa avec insistance au Prophète (pbsl) la requête suivante : « O Prophète d’Allah ! Qui doit recevoir le meilleur traitement ? »
Notre Prophète (saw) répondit :«Votre mère, votre mère, puis votre mère. Ensuite votre père et pour terminer un proche parent.» (Muslim).
La terre et le ciel sont témoins que le paradis sur terre est paradis si le droit des femmes est respecté et il est enfer si celui-ci est bafoué. Notre Prophète (saw) nous rapporte ceci dans un hadith : « La femme qui satisfait son mari ira au paradis. » (At-Tirmidhî).
Lors de son dernier sermon, notre Prophète (saw) mit en garde les hommes, disant : « Ô Peuple, il est vrai que vous avez certains droits à l’égard de vos femmes, mais elles aussi ont des droits sur vous. Si elles se soumettent à vous, alors à elles appartiennent le droit d’être nourries et habillées convenablement.
Traitez donc bien vos femmes et soyez gentils envers elles car elles sont vos partenaires.
Et il est de votre droit de vous assurer qu’elles choisissent leurs amies avec votre approbation, aussi bien que de ne jamais commettre l’adultère.» (Bukharî).
En revanche, le système capitaliste d’aujourd’hui et son esprit égoïste est en train d’assécher les consciences, de rejeter la compassion et la bonté des cœurs, de remplacer la courtoisie et la grâce par l’égoïsme, la grossièreté et la vulgarité de nos désirs. La femme qui est un être sensible dotée de sentiments est la grande perdante de ce système capitaliste qui n’a aucune conscience et aucune âme.
De nos jours nous voyons les cas de divorce augmenter et les enfants qui sont les grands perdants, emportés par une vague qui peut les noyer à tout moment. Il ne faut pas oublier que dans les sociétés où la spiritualité de la femme est négligée, il ne peut y avoir de printemps humain.
La femme, en perdant sa vraie valeur, se retrouve à la rue. C’est comme si l’on jetait un diamant à la poubelle et ceci serait un fait bien regrettable. Une femme qui se retrouve à la rue, c’est la fin et l’éclatement du noyau familial. Ne parlons pas de la cruauté de ces femmes qui avortent en tuant le fruit de leurs entrailles et qui montre au final l’inhumanité de l’homme lorsqu’il y a un manque de spiritualité. Dieu le Très-Haut désire des croyants que leurs épouses soient éduquées. Et à cet effet, notre Prophète (saw) nous rapporte ceci : « Il y a trois choses que l’on m’a fait aimer, et l’une d’elle c’est une femme pieuse. » Et dans un autre hadith : « L’enfer est peuplé d’une grande majorité de femmes. » Ici, notre Prophète (pbsl) nous interpelle sur le fait que si la femme ne reçoit aucune éducation spirituelle, son sort sera bien triste.
En réalité, si la femme reçoit une éducation spirituelle, la société ne peut être que plus vertueuse. Mais si elle est loin de la spiritualité de lïslam et baigne dans la mentalité capitaliste, elle ne peut répandre que la misère. Aujourd’hui, le premier combat de la femme, c’est de protéger sa famille en lui donnant une éducation selon les normes islamiques. Son deuxième combat, c’est d’être une femme pieuse et de représenter les valeurs de l’islam. C’est la femme pieuse qui est le véritable architecte de la société. C’est d’elle que naissent des conquérants comme Fatihl. C’est elle qui porte le bébé pendant neuf mois dans son ventre, ensuite elle le porte dans ses bras et jusqu’à sa mort elle le portera dans son cœur. Dieu le Très-Haut n’a créé aucune autre créature semblable à la femme envers qui on ne doit jamais manquer d’amour et de respect.
Une femme qui se consacre et se voue entièrement à sa famille ne peut que recevoir un amour profond, un grand respect et un éternel remerciement. Seigneur Dieu, permets-nous d’élever des enfants pieux.
Amin....
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Islam Info N°631 du Mercredi 10 au Mardi 16 Janvier 2018-du Araba 22 au Tarata 28 Rabiou Sani 1439H
Islam D
Vie et Spiritualité
»ur ate de la semaine
Abou Ismaël
lossaire
Abou Ismaël
SOÛRATOU-D-DOUKHANE- LA FUMÉE-N°44 (SUITE)
LE TERME «TAWHID (OU TAWHÎD) »
TRANSCRIPTION : 7 ET 8
V.7: Rabbi As-Samâwâti Wal-'Ardi Wa Mâ Baynahoumâ 'ine Kountoum Moûqinîna
V.8: Lâ 'llâha 'illâ Houwa Youhyî Wa Youmîtou Rabboukoum Wa Rabbou 'âbâ'ikoumou Al-'Awwalîna
TRADUCTION : 7 ET 8
V.7: Seigneur des cieux et de la terre et de ce qui est entre eux, si seulement vous pouviez en avoir la conviction.
Le mot Tawhid (ou Tawhîd) veut dire Unicité . Ce terme est utilisé pour désigner l'unicité de Dieu, principe central de l'Islam. C'est pour cette raison que l'Islam est qualifié de "dîn al-tawhîd", religion de l'unicité.
V.8: Point de divinité à part Lui. Il donne la vie et donne la mort, et II est votre Seigneur et le Seigneur de vos premiers ancêtres.
(à suivre)
e la semaine
Abou Ismaël
Doua à dire aux nouveaux mariés
Bâraka- l-lâhou laka, wa bâraka alayka, wa jama-a baynakoumâ fîkhayrine. Traduction : "Qu’Allah bénisse pour toi (ton mariage), te bénisse et vous unisse dans le bonheur."
e saviez-vous ;
Abou Ismaël
La célébration d’un mariage et la quantité (de viande) nécessaire pour une telle
adith de la semaine
célébration :
Abou Ismaël
D'après al-Hossein Ibn Ali Ibn Abi Talib, le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) a dit : «Le vrai avare est celui qui entend citer mon nom et ne prie pas pour moi. » (Rapporté par At-Tirmidhi, 3546 et jugé bon par lui et déclaré authentique par al-Albani dans Sahih Sunan at-Tirmidhi).
Louanges à Allah.
Premièrement, la célébration du mariage se fait à l’aide de tout met pouvant être présenté aux invités, fût-il de l’orge. On lit dans al-mawsoua al-fiqhiyyah,45/250: «Les jurisconsultes malékites, chafiites et hanbalites soutiennent qu’il n’y a pas de minimum en matière de célébration du mariage. Il suffit de présenter une nourriture quelconque, fut il deux poignées d’orge, pour se conformer à la Sunna . Ceci s’atteste dans un hadith authentique selon lequel « Le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) a célébré le mariage de l’une de ses épouses en offrant (aux invités) un repas préparé grâce à deux poignées d’orge. Al-Qadi lyadh a rapporté un consensus (des ulémas) selon lequel il n’y a pas de minimum à propos des repas à offrir dans le cadre de la célébration d’un mariage et qu’on se conformerait à la Sunna en offrant un repas quelconque.
Pour les chafiites, le minimum pour une personne aisée est un mouton. Pour les autres, ils font ce qu’ils peuvent. Car il a été rapporté que le Prophète (Bénédiction et salut soient
sur lui) a dit à Abdourrahaman ibn Awf lors de son mariage: « Célèbre-le ne serait -ce qu’en égorgeant un mouton. » Pour an-Nachaai, cela veut dire que le minimum requis est un mouton puisque l’auteur du Tanbiih dit: « Il lui est permis de présenter ce qu’on est en mesure d’offrir en matière de nourriture. Celle-ci s’applique à ce que l’on donne à boire ou à manger lors de la conclusion d’un contrat de mariage; qu’il s’agisse de sucre ou d’autres denrées, même si le maître de cérémonie était aisée.
Un groupe d’hanbalites a déclaré qu’il est recommandé de ne pas offrir moins d’un mouton. Pour az-Zarkachi , l’usage du terme « mouton » les propos du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) : «Ne serait -ce qu’un mouton » vise - Allah le sait mieux- à indiquer que peu de chose suffit, comme un mouton.
Al-Mardawi dit: «On en déduit qu’on peut célébrer un mariage sans sacrifier un mouton. On peut encore en déduire qu’il faut faire plus car il (le Prophète) considère un mouton comme peu. »
(Source : Islam Q&A).
uestions-Réponses
Abou Ismaël
IN MEMORIAM
Décembre 2016 -janvier 2018 il y a deux ans que nous quittait
notre regretté mère :
En cette année du premier anniversaire de ce rappel à Dieu de sa créature, nous vous prions d’avoir une pensée pieuse pour elle. Par la même occasion, nous informons qu’une lecture Coranique sera organisée le dimanche 14 janvier 2018 à partir de 09h au domicile familiale a Angré djibi derrière le groupe scolaire Joachin Bony "cité des Anges”
Question : Elle est répudiée alors qu'elle était enceinte puis elle a avorté un fœtus dont les organes ne sont pas clairement formés et, croyant que son délai de viduité était terminé, elle s'est remariée. Quel jugement porter sur cela ?
Réponse: Louanges à Allah.
Si la répudiation est prononcée après la consommation du mariage, la femme concernée doit observer un délai de viduité. Si elle voit encore ses règles, elle doit laisser s'écouler trois cycles menstruels complets après la prononciation de la répudiation; quelque soit la durée des trois cycles. (....).
Ceci s'applique si la femme n'est pas enceinte car dans le cas contraire, son délai de viduité expire avec l'accouchement comme il est déjà expliqué dans la fatwa qui vient d'être citée. Il faut toutefois attirer l'attention sur le fait que la grossesse considérée dans le calcul du délai de viduité est celle qui concerne un fœtus clairement formé. La durée minimum de la formation d'un fœtus est de quatre-vingt jours après le début de la fécondation ou de quatre-vingt-dix jours le plus souvent. Si la femme avorte un fœtus qui n'est pas clairement formé, cela ne met pas fin à son délai de viduité selon l'avis le mieux argumenté. Bien au contraire, elle doit compter trois cycles menstruels (...).
Les malikites ne sont pas de cet avis car ils soutiennent que si le fœtus avorté n'était que du sang coagulé qui ne laisse apparaître rien de formé, son délai de vi-
duité serait terminé. On lit dans Moukh-tassar al-khalil (1/130): «Le délai de viduité à observer par une femme à la suite d'une répudiation ou d'un décès arrive à expiration avec l'accouchement, même si ce qui est accouché n'était que du sang coagulé.«Les jurisconsultes malikites expliquent le concept 'sang coagulé' dont l'évacuation met fin au délai de viduité selon eux en disant que c'est le sang qui ne se diluerait pas si on y versait de l'eau chaude. On lit dans Moukh-tassar al-khalil (4/143): «Il s'agit du sang qui ne se diluerait pas si on y versait de l'eau chaude.«
Vous, auteur de la question, vous avez mentionné que le fœtus ne comportait pas des organes clairement formés. Dans ce cas, votre délai de viduité n'a pas pris fin avec cet avortement selon l'avis le mieux argumenté. Vous auriez dû attendre l'écoulement de trois cycles menstruels.
Cependant, le deuxième mariage étant réalisé sur la base de votre croyance que votre délai de viduité était terminé et étant donne que cette croyance correspond à une doctrine adoptée par un groupe d'ulémas et se trouve être la doctrine des jurisconsultes malikites qui soutiennent que le délai de viduité se termine même avec un avortement qui ne consiste qu'à évacuer du sang coagulé, vu tout cela, il est permis de laisser l'avis de la majorité et de se référer à l'avis des malikites. ce qui permet de valider le deuxième mariage.
(Source : Islam Q&A).
Contact : 08-49-27-09 / 78-15-15-42
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COMMERCE RIZ SUCRE-DIVERS
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5
s
SPIRITUALITE
Les collections de Imam El Hadj Al-Imam Méité
es grandes ablutions al-ghousl)
b] Une réparation à cause de l’ajout: le “sujud al-baT
En position debout : si on a lu la sourate directement en oubliant de lire la Fâtiha d'abord, on fait la lecture de la Fâtiha et on refait la lecture de la sourate, on ne fait pas de sujûd réparatif. La prière reste valide.
Celui qui ajoute le(s) Sourate(s) (après la Fâtiha) dans les deux dernières Rak’at de la prière qui fait quatre rak’at n’a pas à réparer (à se prosterner) et sa prière reste valide. (Et même s’il fait dans ce cas le "sujûd al-ba'dî" sa prière restera toujours valide : car le "sujûd al-ba'dî" se fait après la prière (ce sera ici un ajout extrérieure à la prière).)
Si (par oubli) on a lu la Fâtiha à voix haute alors qu'elle devait être lue à voix basse, on doit faire: le "sujûd al-ba'dî", aussi après le salut final.
T estez vos connaissances
Comment s’appelait l’oncle du Prophète Mohammad surnommé le chasseur des lions ?
A) ABOU JAHL
B) ABOU TALIB
C) HAMZA
D) ABDALLAH
LA REPONSE A LA QUESTION DU N°630: B C J
U es étapes pour une bonne compréhension des écoles
LA RELECTURE UE LA FEMME HANS LE CURAN
5 Ces penseurs, pensent plutôt, que le terme d’Adam est un terme qui est le plus souvent utilisé dans le Coran, au sens large d’être humain, ou « genre humain ». C’est ce que précisera l’Imam Mohammed Abdou dans ses différents écrits, où il soutient qu’Adam signifie aussi, individu ou personne humaine, Al Insan ou Bashar... Adam, tel qu’il est mentionné précisément dans ce verset-là, semble donc désigner « l’humanité » dans son ensemble, ce qui revient à dire qu’en créant Adam, Dieu crée donc l’espèce humaine, mâle et femelle à la fois, dans sa forme initiale.
Cette lecture, que l’on appellera « réformiste » pour la différencier de la « classique », préconise donc une provenance unique de l’humanité autrement dit une humanité qui procède d’une seule matière et d’une même origine. Toujours selon cette vision réformiste, le but du verset décrivant la création serait de confirmer l’égalité humaine originelle à tous les points de vue. À l’opposé de la lecture classique qui traduit les termes de Nafss par l’homme ou Adam et Zawj par Eve ou la première femme, le terme de Nafss wahida désignerait ici et selon le point de vue de ces réformistes, l’essence d’origine, tandis que Zawj signifie le conjoint, ce qui conforte l’idée d’une égalité humaine à part entière et ce en dehors de toute considération de genre ou de race. L’humanité serait donc créée à partir de cette « entité première » ou « vérité première », comme va la définir l’Imam Mohammed Abdou qui par son interprétation singulière va se distinguer du reste des commentateurs classiques.
A SUIVRE
§ agesse de la semaine
Quiconque garde ses affaires en ordre avec Allah (suit Ses ordres sincèrement), Allah mettra aussi ses affaires avec les hommes en ordre. Quiconque crée un arrangement pour son salut, Allah arrangera ses affaires matérielles ; quiconque est un prêcheur pour soi-même, Allah le protégera également.
interprétation du Coran (texte et explication / Tafsir Ibn Kathir)
L’INTERPRETATION DE LA SOURATE “LA VACHE”
Souratoul-Baqara
Madaniyya, wa ayatuha sittun wa tamânûn”
Kay fa takfurûna bi-L-Lâhi wa Inmtum ’amwâtan fa’ahyâkum tununa yumitukum tumma yuAikum tumma ’ilaylii tuija‘ûn (28).
Comment pouvez-vous renier Allah, vous, qu’Allah a tirés du néant, qu’Il fera
mourir et revivre et près duquel vous retournerez un jour (281.
Dieu s’étonne de l’attitude des impies qu’ils renient Son existence et son pouvoir, adorent d’autres divinités en dehors de lui, du moment qu’il est le seul créateur qui a donné la vie aux hommes alors qu’ils n’existaient pas ? Il a confirmé ce fait par le verset suivant ; (Ont-ils été créés de rien ou sont-ils leurs propres créateurs? * Ont-ils créé les cieux et la terre ? Non, ils ne sont pas convaincus) [Coran LU, 25-26].
Ibn Abbas a dit ; «Les hommes étaient comme des morts dans les reins de leurs pères jusqu’à ce que Dieu leur a donné la vie, puis il les fera mourir, une mort inéluctable, ensuite
Il leur redonnera la vie lors de la résurrection. Ceci est pareil à ce qui a été dit dans ce verset ; (Notre Seigneur, Tu nous as fait mourir deux fois et deux fois Tu nous as fait revivre) [Coran XL, 11].
Suivant une autre version, Ibn Abbas a dit ; «Vous étiez du sable avant votre création, en voilà une première mort. Puis il vous a créés en donnant la vie, en voilà une première vie. Il vous fera mourir pour retourner aux tombes, en voilà une deuxième mort. Enfin II vous redonnera la vie au jour de la résurrection, en voilà une deuxième vie».
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Islam Info N°631 du Mercredi 10 au Mardi 16 Janvier 2018-du Araba 22 au Tarata 28 Rabiou Sani 1439H
IE DE LA COMMUNAUTE
YOPOUGON-NIANGON
CEREMONIE DE LANCEMENT ET DE RECONNAISSANCE
LONG “Pacte ancestrale” lance ces activités
Samedi 23 décembre 2017 à la mosquée Bamba Vamoussa de Yopougon-Niangon, les membres de rONG pacte ancestral ont rendu un vibrant hommage aux femmes musulmanes de Niangon.
Propos du...
Redynamiser et valoriser le lien ancestral et historique des cités de Kong, Bounkani, Gountougo et Dabakala, tel est l’objectif de l’ONG Pacte ancestral. Pour Diabagaté Adama, président de l’ONG, ce lien historique qui a soudé les enfants de ces zones, tendent à disparaître. Ainsi, cette structure a été mise en place pour sauvegarder l’héritage traditionnel, éduquer les personnes sur les alliances interculturelles et parentés à plaisanterie et leur former sur le pacte sacré de non-agression, de solidarité, de convivialité et de prix entre les peuples . Pour leur premier sortie, les membres de l’ONG ont décidé d’honorer plus de 200 femmes musulmanes exerçant dans divers secteurs d’activités. Ces femmes qui selon le président de l’ONG, ont contribué considérablement au processus de paix, de réconciliation et de cohésion sociale entre les populations de Yopougon après la crise postélectorale. Selon le président, depuis plus de 20 ans, ces femmes œuvrent au quotidien pour le bien-être des enfants en difficultés et organisent lors des examens à grand tirage, des lectures coraniques à l’endroit des enfants en classe d’examen. Au nom du parrain, le 1er Ministre Amadou Gbon Coulibaly, le professeur Diawara a offert 01 million aux femmes
, 700 mille pour l’achevement de la mosquée et remercier les membres de l’ONG pour cette belle initiative. Pour lui, la motivation est double car en tant que musulman, être invité par des musulmans répond non seulement à un acte spirituel, mais aussi à un acte socio-politique. Il termine en exhortant chacun à suivre l’exemple de ces femmes car sans la paix, impossible de parler de développement. Quant à Hadja Tata Traoré, présidente
des femmes musulmanes de Niangon, elle s’est dite toute heureuse du geste humanitaire de l’ONG à leur endroit et de la présence d’imminents guides religieux. Notons que pour cette cérémonie était présent les Imams Ousmane Diakité, secrétaire exécutif du COSIM, Ali Ouattara, président du COSIM Yopougon et Haroun Koné du CHU de Treichville.
Ibrahima Khalil
Diawara Adama (Conseiller du Premier Ministre) “Ces dames ont besoin d’être encouragé"
Quand vous avez des femmes qui se donnent la main pour œuvrer au quotidien, de faire en sorte qu’il est la réconciliation, l’union et la fraternité en Côte d’Ivoire dans un pays qui vient d’être déchiré par les démons de la division et même de la guerre. Ces dames ont besoin d’être encouragé, en tant que conseiller du 1er Ministre, je lui ferai un rapport complet afin de préserver et bonifier leurs œuvres qui est divine.
COCODY/AGHIEN
CELEBRATION DES 10 ANS DU GROUPE MINASSIGUI 2007
Le bilan de 10 ans jugé positif
Le samedi 06 janvier 2018, l'Association “ Minassigui 2007" a célébré ses 10 ans d'existence. C'était à la salle polyvalente de la mosquée des deux-Plateau d'Aghien.
2007- 2017. Cela fait 10 ans que le groupe “Minassigui 2007 a été créée. Les membres de ladite structure ont saisi cette occasion pour exprimer leur reconnaissance à Allah pour les nombreuses actions menées et implorer Son assistance. C’est par une séance de prière dirigé par les imams de la mosquée d’Aghien que la cérémonie a débuté. A cet effet, une lecture intégrale du noble Coran et les invocations ont permis à Hadja Ami Koné d’incruster leur association à la bonne grâce de Dieu. C’était aussi l’occasion pour la présidente de la structure de dresser le bilan des dix ans d’existence. Un bilan jugé positif en raison des nombreuses actions sociales menées en ci-peu de temps. Dons à des structures caritatives musulmanes, réfection de la mosquée Fatimat Za-hara de Bingerville, soutien à la radio Abayane, don de table-bancs dans une école à Korhogo sont entre autres les différentes actions à l’escarcelle de l’Association Minassigui 2007. Pour Hadja Ami Koné, Minassigui 2007 a pu mener ces actions de bienfaisance grâces à la disponibilité et l’engagement de ses membres ainsi que Hadja
Photo de famille des membres de minassigui 2017
Ormon Fanta qui a s’est dite prête à soutenir toutes les actions de la structure en tant que marraine. La Marraine Hadja Ormon Fanta,
a indiqué que c’est avec un grand honneur qu’elle répond toujours à l’appel de Minassigui 2007. Cependant, elle a invité les res-
ponsables de la structure à faire un bilan global de toutes les actions menées depuis la création jusqu’aujourd’hui. “ Ce qui permettra de faire des perspectives pour le futur”, précise la marraine. Mesurant la portée et le poids des actions de Minassigui 2007 dans la promotion du social, le Cheick Boikary Fo-fana, guide de la communauté musulmane, représenté par l’Imam Koné Abdramane, a encouragé Minassigui 2007 à continuer dans cette voie. Hadja Ballo Aïcha a animé une conférence dont le thème : « Comment mériter la grâce et la miséricorde de Dieu?» Elle en a profité pour rappeler aux femmes leur importance dans la société et particulièrement dans la religion musulmane. En s’appuyant sur l’histoire de Khadidjat (épouse du Prophète Mohamed), la conférencière n’a pas manqué d’inviter les membres de Minassigui 2007 à être des modèles pour mériter la miséricorde et la grâce de leur Seigneur, Allah. Précisons que Minassigui a reçu du Conseil Supérieur des Imams en Côte d’Ivoire 20 exemplaires du noble Coran.
Abou Soufyane
Propos du...
Hadja Ami Koné (Présidente de Minassigui 2007)
“C'est une satisfaction pour moi”
Je peux dire que le bilan des 10 ans a été positif. C’est une satisfaction pour moi. C’est une immense joie, c’est incommensurable. Pendant toutes ces années nous avons posé des actes sociaux donc il était vraiment de notre devoir de fêter ces 10 ans. C’est pour rendre gloire à Allah qui nous a permis de poser toutes ces bonnes actions pendant ces 10 ans dans la santé, dans la spiritualité, dans l’attente parfaite entre mes consœurs et moi. C’est la fois en Allah qui est notre secret.
Hadja Ormon Fanta (Marraine)
“ rapporterai toujours mon soutien à Minassigui"
Je peux dire que le bilan des 10 ans a été positif. C’est une satisfaction pour moi. C’est une immense joie, c’est incommensurable. Pendant toutes ces années nous avons posé des actes sociaux donc il était vraiment de notre devoir de fêter ces 10 ans. C’est pour rendre gloire à Allah qui nous a permis de poser toutes ces bonnes actions pendant ces 10 ans dans la santé, dans la spiritualité, dans l’attente parfaite entre mes consœurs et moi. C’est la fois en Allah qui est notre secret.
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.NTE
LES VERTUS SANTÉ DE LA POTASSE
Caractérisé par le symbole chimique K, le potassium est un minéral indispensable au fonctionnement de notre organisme. Indissociable du sodium avec lequel il noue des échanges essentiels pour la survie des cellules, le potassium assume différentes fonctions qui le rendent indispensable : maintien du système cardiaque, équilibre de l’activité nerveuse... À quoi sert-il véritablement ? Où le trouve-t-on ? Quelles sont les conséquences d’une carence ou d’un surdosage de potassium ? On vous donne toutes les réponses.
À quoi sert le potassium ?
Le potassium est principalement concentré dans l’eau des cellules, à l’inverse du sodium, qui lui, est plus largement répandu au niveau de l’eau extra-cellulaire au sein de laquelle se dissolvent les nutriments et où se produisent de multiples réactions chimiques. C’est la raison pour laquelle le sodium et le potassium sont intrinsèquement liés puisque ce sont les échanges entre ces deux minéraux qui régissent l’hydratation cellulaire, même si chacun possède individuellement des rôles spécifiques. Par exemple, le potassium assure une fonction prépondérante en matière de contraction cardiaque et musculaire. Il intervient également dans la transmission du message nerveux, dans la sécrétion de l’acide gastrique, ou encore dans la régulation rénale des ions sodium et chlore.
Quels sont les aliments riches en potassium ?
Le corps humain renferme entre 100 et 150 g de potassium, dont une large majorité est contenue dans les muscles. L’apport en potassium provient de l’alimentation humaine puisqu’il n’est absolument pas synthétisé par l’organisme. On retrouve ce minéral dans de très nombreux
fruits et légumes : avocats, bananes, agrumes, pommes de terre, pois, salades, tomates, brocolis, épinards. En outre, les produits laitiers constituent également une source de potassium importante, tout comme les céréales complètes, les poissons gras ou encore les noix.
Quels sont les apports conseillés ?
Les apports nutritionnels recommandés en potassium sont d’environ 4 à 5 g par jour chez les adultes, contre 3,5 à 4 g par jour chez les enfants de plus de 4 ans. Cependant, les besoins en potassium fluctuent légèrement selon les régions climatiques, les ethnies, les habitudes alimentaires et/ou le mode de vie des individus. Si les apports quotidiens en potassium devraient être, en théorie, bien supérieurs à ceux du sodium, ce n’est, dans les faits, pas le cas, surtout dans les pays industrialisés où les populations consomment beaucoup trop d’aliments salés. Ce déséquilibre alimentaire serait d’ail-
leurs un facteur de risque de développer des maladies cardio-vasculaires.
Qu’implique une carence en potassium ?
Les déséquilibres alimentaires peuvent être à l’origine d’une déficience en potassium. Il arrive également que des troubles rénaux, des maladies inflammatoires, des pathologies digestives, une sudation excessive, un régime hyperprotéiné ou encore l’utilisation excessive de laxatifs puissent engendrer ce type de situation. Dans certains cas, cette carence doit faire l’objet d’une supplémentation pour prévenir l’apparition de troubles apparentés qui peuvent être plus ou moins graves :
- troubles digestifs : vomissements, nausées...;
- troubles de la motricité : crampes, courbatures, douleurs musculaires, rhumatismes, paralysie... ;
- troubles du rythme cardiaque ;
- hypertension artérielle ;
- asthénie ;
-dépression...
Sur le long terme, une telle déficience peut engendrer des lésions nerveuses et cardiaques pouvant conduire au décès.
Et un surdosage ?
Lorsqu’un individu affiche un taux de potassium sanguin trop élevé, on parle d’hyperkaliémie. Pour information, le taux de potassium dans le sang doit normalement se trouver aux alentours de 0,2 g/l de sang. Cette pathologie est généralement secondaire à d’autres affections : hémorragie intestinale, troubles rénaux, infection. En général, un surdosage de potassium se manifeste par des vomissements et des troubles cardiaques. L’hyperkaliémie doit être prise en charge médicalement, car son issue peut être létale.
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INTERVIEW DE...
IMAM YOUSSOUF KONATE (Aumônier militaire auprès de l’Etat-major de la marine nationale et recteur de la mosquée contre-Amiral de la base navale de Locodjro)
Une personne ne doit pas mendier à cause d’un handicap
Longtemps associée à une pratique de la religion musulmane, la mendicité est avant tout un fait de société. Dans V interview qu’il a accordé au journal Islam Info, Imam Youssouf Konaté de la base navale de la marine de Locodjro donne la position de l’Islam sur ce phénomène, parle des us et coutumes qui y sont liés et met ces auteurs en garde contre les sanctions divines qu’ils peuvent encourir.
Qu’est-ce que la mendicité ?
La mendicité vient du mot latin mendicïta qui est l’action de mendier et la condition d’être mendiant. Celui qui mendie demande l’aumône, l’argent, la nourriture donnée par charité, ou sollicite la faveur des autres pour pouvoir subsister partiellement ou totalement de cette manière.
Est-ce normal qu’une personne se déplace d’un pays à un autre pour mendier ?
La mendicité n’est autorisée sauf dans trois cas que le Prophète Mouhammad (psi) a détaillé dans le hadith authentique rapporté par Mouslim dans son sahîh, d’après Qabissa ibn Moukhâriq Al-Hilâli il : “'Certes la mendicité n’est autorisée que pour trois types de personnes” : - Une personne s’étant chargée de verser une somme afin de mettre fin à une querelle : La mendicité lui est autorisée jusqu’à ce qu’il obtienne la somme désirée.
- Une personne ayant subi une catastrophe qui détruit ses biens : La mendicité lui est alors autorisée jusqu’à ce qu’il puisse satisfaire ses besoins primordiaux.
- Une personne étant victime d’une extrême pauvreté, dont peuvent témoigner trois personnes raisonnables parmi ses proches : La mendicité lui est alors autorisée jusqu’à ce qu’il puisse satisfaire ses besoins primordiaux.
Puis le Prophète (psi) d’ajouter “’en dehors de ces cas, Ô Qabissa, tout bien acquis par mendicité est illicite, et son propriétaire en fait alors usage illicitement.”
Le Prophète (psi) y a expliqué les différentes sortes de mendicités autorisées, et que ce qui est en dehors de cela, est illicite. Donc, celui qui possède, ce qui lui permet de subvenir à ses besoins comme revenus tirés d’un emploi, un commerce, des récoltes, de biens immobilier ou d’un travail manuel comme la menuiserie, laforgeronnerie, l’agriculture ou autre, il lui sera interdit de mendier ou de demander l’aumône. En revanche celui qui est dans la nécessité, il n’y a pas de mal à ce qu’il demande en fonction de ses besoins. Mais entreprendre un voyage pour la seule raison de mendier est un acte interdit et cette personne devrait savoir que c’est Allah qui est le garant de la réussite.
Peut-on mendier à cause d’un handicap physique sur le bras, le pied ou l’œil ?
Une personne ne doit pas mendier à cause d’un handicap. Avant de parler de
l’Islam, l’Etat ivoirien a aujourd’hui des centres de formation pour former les handicapés de toute sorte et chaque année, le chef de l’Etat fait des recrutements exceptionnels pour les handicapés pour leur insertion professionnelle à
« la mendicité est une blessure que l’on fait à son visage, sauf si on s’adresse
au gouverneur ou par réelle nécessité. »
la fonction publique. Pour ceux qui ne savent ni lire, ni écrire ou n’ont jamais été scolarisés, l’Etat les forme dans des métiers d’avenir. Concernant la religion islamique, le Prophète (psi) a encouragé chaque personne à gagner sa vie à la sueur de son front comme l’a fait Nabi Daoud que la Paix d’Allah soit sur lui.
Le fait de se promener avec les jumeaux pour mendier est une recommandation islamique ou une tradition 7
La promenade avec les jumeaux fait partie des us et coutume ou la tradition culturelle de certains groupes du nord de la
Côte d’Ivoire et non une recommandation islamique. En effet, selon les parents, pour éviter que les jumeaux fassent de la fièvre et d’autres maladies, ils encourageaient les parents à se promener chez les voisins, les membres de
la famille pour lui remettre quelque chose de symbolique afin de subvenir à ces besoins. Pour eux, ces dons permettraient à la femme de subvenir aux besoins des jumeaux car avoir un enfant est une charge et en posséder deux devient très difficile. Mais aujourd’hui, cette tradition est devenue un business et parfois, ces enfants sont de faux jumeaux.
Pourquoi la plupart de ces mendiants sont de confessions musulmanes ?
Beaucoup de ces mendiants sont de confessions musulmanes parce que c’est une faiblesse des musulmans et cette faiblesse est avant tout un pro-
blème de foi, et une des expressions les plus flagrantes de cette faiblesse est le recours abusif aux aides sociales dont ils peuvent disposer ici ou là. Nous voudrions seulement rappeler à nos frères et soeurs sur le mensonge qui accompagne la mendicité. Nombreux sont ceux qui mentent d’une manière ou autre pour mendier pour avoir un peu plus ou qui ne remplissent pas les conditions de mendicité. Les musulmans ont-ils oublié que c’est Allah qui accorde la subsistance. Le Prophète (psi) a dit : « La main qui donne est meilleure que la main qui reçoit.» rapporté Al Bukhâri. Il dit également : « L’un de vous ne cesse de mendiez jusqu’à ce qu’il rencontre Allah avec le visage décharné. » rapporté Muslim. En outre, Il dit aussi « la mendicité est une blessure que l’on fait à son visage, sauf si on s’adresse au gouverneur ou par réelle nécessité.» rapporté parAt-Tirmidhi.
Les musulmans ont-ils oublié que le mensonge est un grand péché ? Le Prophète (psi) a dit : « Celui qui mendie pour accroître ses biens ne mendie en réalité que des braises, qu’il demande peu ou beaucoup.» rapporté par Muslim. Que ceux qui mentent voient quelles sont les caractéristiques qu’il réunissent dans ce hadith dans lequel le Prophète (psi) a dit : « Il y’a quatre défauts, celui qui les possède est un hypocrite et celui qui en possède une, a en lui une caractéristique de l’hypocrisie jusqu’à ce qu’il délaisse ce défaut :
- Quand on lui fait confiance, il trahit.
Quand il parle, il ment.
- Quand il prend un engagement, il ne le respecte pas.
- Quand il est en litige, il piétine toute justice et toute morale. » Rapporté par Al Bukhâri.
Où est l’Islam en tout cela, et qui sont les musulmans qui disent : Nous croyons en Allah et au jour dernier et qui malgré tout, mentent (et mendient) pour obtenir ce qui ne leur revient pas.
Les musulmans ont oublié le côté social, l’un des piliers de l’Islam qu’est la zakat en le remplaçant par d’autres moyens.
Quelles sanctions encourent ces mendiants ?
La mendicité en Islam est un grand péché. C’est une pratique réprouvée et rejetée dans notre religion. Dans un hadith, le Prophète (psi) dit que Dieu réserve un grand châtiment pour les pratiquants de la mendicité. ^-^^.
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Vocus
INTERVIEW DE...
IMAM YOUSSOUF KONATE (Aumônier militaire auprès de l’Etat-major de la marine nationale et recteur de la mosquée contre-Amiral de la base navale de Locodjro) La mendicité en Islam est un grand péché
Un acte répréhensible par la loi et la morale. Une mauvaise conduite morale qui risque de mener son auteur à l’irréparable. Cette mauvaise pratique risque de rouiller et avilir notre religion et porter même atteinte à sa bonne moralité. Notre Prophète (psi) avait une aversion et une répugnance extrême pour cette pratique, sachant que cette indécente action portait atteinte à la pudeur et à la vertu des musulmans en général. Plusieurs hadiths ont été rapportés sur le Prophète (psi) qui pousse les gens à s’habituer au gain facile et à la vie malhonnête. Selon Abou Abdoullah Az Zou-beyr ibn Al’Awan, dit que le Prophète (psi) "Que l’un d’entre vous prenne ses cordes puis s’en aille en montagne afin de rapporter des fagots de bois sur son dos pour le vendre est meilleur pour lui qu’il mendie auprès des gens.” Rapporté par Al Boukhary.
« Jamais une personne ne peut manger une chose meilleure que ce qu’elle a acquis grâce au labeur de ses mains. Le fait que l’un de vous prenne une corde puis va à la montagne pour apporter un fagot de bois sur son dos et le vendre afin qu’Allah lui épargne l’humiliation de la mendicité est meilleur pour lui que tendre sa main aux gens, qu’ils lui donnent ou refusent de lui donner. Celui qui tient jalousement à sa dignité, Allah la lui préserve et celui qui se passe de l’aide des autres, Allah exalté soit-il le met au-dessus du besoin. » Ensuite le Prophète (psi) dit : « Aucun d’entre vous ne mange de nourriture meilleure pour lui que celle obtenue par le salaire de son travail. Et le Prophète d’Allah, Daoud mangeait du fruit de son labeur. » On note également des propos plus menaçants par endroits du Messager d’Allah (psi) : « Celui qui tend la main sans être dans le besoin est comme celui qui empoigne de braises. Nul n’aura de cesse de tendre la main jusqu’à ce qu’il comparaisse devant Allah le jour de la résurrection sans la moindre chair au visage. »
Ce grand fléau à travers le monde, concerne même la femme qui s’adonne de nos jours, à ce genre de pratique qui pourrait la pousser vers des situations encore plus graves. Attirée par l’argent facile, elle risque de tomber dans un péché encore plus grave, qu’est la prostitution et ses dépendances (Alcool, tabac, vol). Parfois, il arrive de voir une ou plusieurs jeunes mendiantes exposant aux passants des petits enfants, parfois des nourrissons. La femme étant plus faible que l’homme et plus portée sur la vie facile, donc plus tentée par le diable, risque facilement de vendre sa ‘’chair” pour contracter une grossesse. Devant cette grave et embarrassante situation, il n’y a pour elle que trois alternatives possibles. Accepter son sort, se
faire avorter dès les premiers signes, ou tout simplement éliminer cet indésirable après sa naissante et s’en débarrasser dans une décharge publique. Une mauvaise conduite réprouvée par Allah, mène indiscutablement à la perdition.
Au niveau de la Côte d’Ivoire, existe-il des dispositions légales ?
En Côte d’Ivoire, le phénomène de la mendicité et des enfants talibés a atteint une proportion inquiétante. L’on gagnerait à asseoir une bonne stratégie dans le sens de la lutte contre ce phénomène.
«La mendicité est qualifiée par le code pénal ivoirien de délit et punissable d’une peine privative de liberté»
C’est pour cela le gouvernement n’a pas observé la politique de la chaise vide. Depuis le 24 juillet 2013, une décision posait les jalons de l’interdiction de toute activité de mendicité aux carrefours des grandes rues du district autonome d’Abidjan et qui devait prendre effet le 05 août 2013.
La mendicité est qualifiée par le code pénal ivoirien de délit et punissable d’une peine privative de liberté. Ci-après ce que stipule l’article 190 dudit code : « Toute personne qui, capable d’exercer un travail rémunéré, se livre habituellement à la mendicité, est punie d’un emprisonnement de trois à six
mois et peut être frappée pendant cinq ans, d’interdiction de séjour, ou d’interdiction de paraître en certains lieux. »
Exemples : « Le gouvernement a promis qu’il travailleraient dans le but d’éliminer la mendicité dans les rues, en créant des emplois pour les gens qui sont obligés de vivre de la charité. La mendicité est résolue de deux manières : En donnant du travail aux mendiants capables de travailler et en fournissant une assistance publique à ceux qui sont handicapés. La men-
dicité dans les rues d’une ville riche est scandaleuse et honteuse. >> L’Islam qui appelle à l’excellence dans la sphère de la vie sociétale ne saurait être le chantre d’une pratique aussi déshumanisante et déplaisante. C’est fort de tous ces enseignements que ses comportements que ses compagnons immédiats, premiers khalifes et gouverneurs de l’Islam, ont formellement interdit, en mettant l’accent sur la collecte et la sainte distribution de la zakat pour ne pas donner de prétexte à certaines personnes de mendier. Cette même interdiction est encore actuelle aujourd’hui en Arabie Saoudite et dans
la quasi-totalité des pays musulmans. Tous ces supposées démunis ne sont dans le fond que des mendiants professionnels qui abusent de la grande largesse des musulmans. D’ailleurs, lorsque l’Islam parle de démunis, il s’agit d’individus ne disposant pas de moyens minimaux pour subvenir à leurs besoins et qui refusent de mendier. Les pauvres à aider ne sont donc pas ceux qui ont élu domicile aux abords des mosquées ou dans les rues. C’est donc à la communauté musulmane et aux autorités administratives d’agir en synergie pour éviter que ces lieux de culte, les rues et les espaces publics ne deviennent des foires à la mendicité pour préserver nos valeurs, nos dignités selon l’Islam vrai.
Quelle est la tragédie mise en place par les guides religieux musulmans pour combattre ce fléau ?
Le Conseil Supérieur des Imams (COSIM) est en train d’élaborer des stratégies qu’il va soumettre au gouvernement. Toutefois, il a en son sein un département chargé de la société civile et un autre en charge du social. Cette action visait à réveiller les ONG islamiques à s’organiser et encadrer leur nécessiteux dans leur commune et communauté. Beaucoup de séminaires et d’orientations ont été organisés dans ce sens. En réalité, ces structures sont limitées financièrement, n’ont pas d’apport extérieur. Malgré ce problème de financement, plusieurs actions de portées sociales ont été menées dans les communes et les quartiers où proviennent ces mendiants. Le COSIM étant limité dans ces actions et au niveau financier, ne peut en lui seul résoudre ce problème qui est un fléau frontalier car certains de ces mendiants viennent des pays de la sous-région. Il incombe au gouvernement d’organiser des rencontres avec les ambassadeurs de ces pays, les communautés, des experts pour trouver une solution à ce fléau qui n’honore personne.
Votre mot de fin
La mendicité étant un acte très répréhensible et immorale, il incombe à ces personnes qui s’adonnent à ces pratiques de revoir leur position. Au lieu de mendier les biens éphémères de cette modeste vie, il serait plus sage et plus raisonnable de mendier la Miséricorde d’Allah et aspirer aux biens éternels de l’autre vie. L’enfer dont le chemin est payé des plaisirs de la vie, est réservé non seulement à ces malheureux qui pratiquent la mendicité, mais également et surtout à tous ceux qui pratiquent une autre forme de mendicité, celle qui consiste à prêter l’oreille et l’esprit aux injonctions maléfiques des démons et de la mécréance. Le cas de ces derniers est impardonnable devant l’Eternel, s’il leur arrive de mourir dans ce pire état.
Par Ibrahima Khalil
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’ Fie de communauté
Par Abou Soufiyane. coll.Fanta
INTERVIEW DE...
CISSÉ ABDOUL KARIM (consul général de Côte d’Ivoire à Djedda)
“ Le hadj 2018, c’est maintenant qu’il faut préparer”
Présent en Arabie Saoudite dans le cadre du hadj 2017, nous avons rendu une visite au Consul Général de Côte d’Ivoire à Djedda Docteur Cissé Abdoul Karim, en vue d’éclairer la lanterne des lecteurs sur le rôle et la contribution du consulat général dans l’organisation du Pèlerinage à la Mecque.
Excellence, nous sommes justement à la fin du pèlerinage à la Mecque. Quel bilan partiel faites-vous justement du hadj 2017.
Je peux dire que nous sommes globalement satisfaits dans la mesure où la totalité des 5820 pèlerins ont pu effectuer le pèlerinage.
Les 5820 pèlerins, c’est le quota attribué à la Côte d’Ivoire ?
Oui. Parce que notre mission, est de recevoir les ivoiriens d’où qu’ils viennent quelque soit la structure par laquelle ils viennent est nous avons ce devoir d’assistance et d’appui et donc, globalement tous nos pèlerins ont pu effectuer le pèlerinage à la différence d’une seule personne qui a été victime d’un accident de circulation avant le départ pour le circuit rituel. Dieu merci ce dernier a pu regagner la Côte d’ivoire hier. C’est le premier challenge qu’il fallait relever. Maintenant, dans le détail, il y a encore beaucoup de choses à améliorer. Donc de mon point de vue, il faut toujours chercher à s’améliorer.
En tant que consul général, êtes vous satisfait de la prestation des différents acteurs impliqués dans l’organisation du pèlerinage.
Oui ! Les acteurs ont fait ce qu’ils avaient à faire. Les missions ont été accomplies. C’est ce qui a permis que presque tous les pèlerins ont accompli le pèlerinage. Maintenant dans le détail, il y a des choses qu’on peu améliorer, que ce soit le transport aérien, que ce soit la gestion même du temps. Vous savez tout ce qui est fait dans la précipitation des fois, il y a quelques manquements, on a beaucoup d’effort à fournir au niveau de la gestion du temps. Le hadj 2018, c’est maintenant qu’il faut préparer.
D’accord avant la préparation du hadj 2018, vous savez bien que l’Arabie Saoudite fait une classification des différents pays qui organisent le pèlerinage en Arabie Saoudite. Pensez-vous que cette année à travers le comportement des différents acteurs et les pèlerins la Côte d’ivoire pourrait être mieux vue par les dirigeants de l’Arabie Saoudite.
Oui tout à fait mais avec la mention “peut mieux faire”. La Côte d’Ivoire est toujours bien vue mais on mentionnera toujours peut mieux faire.
Et vous avez des échos déjà ?
Oui nous sommes au quotidien en contact avec les autorités saoudiennes. On sait ce que les arabes pensent de l’étape de Médine, ce qu’ils ont relevé qu’on pouvait éviter comme erreur à la Mecque également. Il y a très peu de choses à faire. Mais, je
crois qu’il y a des efforts à fournir lorsque nous allons nous retrouver, nous allons relever cela à l’endroit du commissariat pour que des dispositions soient prises à l’avenir.
Du coté des pèlerins, avez-vous pu constater les insuffisances?
Par exemple, il y a eu l’incapacité d’envoyer en direction de l’Arabie Saoudite des vols pleins. Parfois, nous avons eu 10 ou 15 pèlerins en moins. Ce sont des choses qu’on peut éviter. Le système électronique de gestion est très intransigeant. Lorsque vous avez annoncé l’arrivée de 450 pèlerins, c’est 450 qu’on attend et quand vous avez moins vous avez des explications à donner. Quand cela se répète, en ce moment ça devient gênant vis à vis des partenaires qui suivent au quotidien ce qui se fait.
Concernant le transport, les pèlerins ivoiriens ont connu les problèmes avec les cars qui leur ont été affectés?
C’est vrai qu’il y a eu très souvent des pannes dans le transport inter urbain. C’est exactement parce que nous sommes dans la période de haute chaleur en Arabie Saoudite au minimum 50°degré la journée et quand vous mettez des gens dans des véhicules qui ne peuvent pas avancer, c’est vraiment pénible. C’est des choses qu’il faut corriger aussi tôt. Nous allons saisir qui de droit pour que cela ne se répète plus.
Avez-vous un message particulier en l’endroit des différents acteurs du hadj ?
Ce que nous pouvons faire c’est d’abord revenir sur ce que nous avons l’habitude de dire, une bonne gestion du temps, commencer les choses tôt. C’est le monde en-
tier qui sollicite l’Arabie Saoudite donc plus vite vous commencez, mieux sera. Si vous attendez plus tard et bien vous serez servis parmi les derniers. Par exemple pour le transport aérien, nous terminons le transport retour de nos pèlerins samedi, Mais c’est ce même samedi que certaines délégations commencent à venir. Tout le temps, les pèlerins passent ici. C’est difficile. Il y a d’autres secteurs dans lesquels, il faut prendre des dispositions. Dieu merci en ce qui concerne le logement, nous sommes sous contrat triennal avec nos logeurs à la Mecque et à Médine. Ce qui fait que nous avons la garantie des bâtiments que nous voulons avoir. Ce qui faut améliorer globalement, c’est l’ouverture des campagnes. Il faut commencer tôt, permettre aux gens de s’inscrire tôt et leur permettre surtout de bien se former. C’est important parce que les gens ne s’inscrivent pas tôt et n’ont pas la possibilité de fréquenter les mosquées pour bénéficier des formations. C’est quelque chose qu’il faut améliorer. Ce qui faut également améliorer, c’est le quota des pèlerins. Je pense que pour l’année prochaine, il faudra revoir le quota à la hausse pour pèlerins de cote d’ivoire. Nous avions un quota de 7200 pèlerins. Pour des raisons liées à la conjoncture de l’extension de la grande mosquée, l’Arabie Saoudite avait demandé à chaque délégation de réduire de 20% de son effectif. Aujourd’hui, les travaux sont achevés. Tout le monde a la possibilité de réclamer les 7200. Il faut faire une bonne répartition entre le contingent étatique et le privé pour permettre à chacun de pouvoir se retrouver.
N’y a-t-il pas des frayeurs quand vous parlez de privé monsieur le consul général ?
Quand je dis privé ce sont des agents pri-
vés des fois on les appels des organisateurs privés. Je pense que ce n’est pas pour autant qu’on doit jeter la pierre aux structures privés. La naissance de ces structures privées relève de la volonté de l’Etat depuis 2007. Le hadj 2006, il y a eu l’impossibilité de convoyer 2000 de nos compatriotes. L’Etat s’est engagé en 2007 de normaliser cette organisation, de sécuriser les biens de nos pèlerins, de proposer un mécanisme d’organisation du pèlerinage à la communauté musulmane de façon graduelle pour qu’au bout de quelques années, la communauté puisse être majoritairement organisatrice. Ce n’est pas le rôle de l’Etat d’organiser le pèlerinage d’une confession religieuse. L’Etat apporte un appui déterminant. Je voulais donc profiter de ses instants pour renouveler toutes nos gratitudes au chef de l’Etat et à tout le gouvernement pour les efforts en faveur de l’amélioration des conditions des pèlerins. Et je dis cela ne nous surprend guère parce que quand on voit tous les efforts fait par l’Etat vis-à-vis de l’ensemble des confessions religieuses de Côte d’Ivoire, on comprend pourquoi ces efforts sont faits. Nous souhaitons que chacun se prépare au plutôt pour que vive le hadj 2018 le plutôt possible. Je souhaite bon séjour à votre délégation dans les locaux du consulat et j’espère que vous avez visitez les locaux rénovés et dont vous partirez avec quelques images. Saluez nos compatriotes en Côte d’Ivoire et nous sommes à leur disposition et nous attendons pour Oumra et bientôt pour préparer le hadj.
Est-ce que ses jeunes sont officiellement reconnus par le consulat ou justement le pays Arabie Saoudite.
Oui. Ce sont des jeunes gens qui sont recensés au consulat général et qui détiennent une carte consulaire et je peux vous dire que les effectifs sont allés grandissant. Nous avons commencé avec un effectif 50 les années suivantes nous sommes passé de 70 à 80. Aujourd’hui, environ 200 jeunes ivoiriens sont auprès de ses différentes structures des hôtels, des restaurateurs pour pouvoir apporter un plus au service qui est rendu aux pèlerins.
Ces jeunes sont-ils imposés au commissariat?
Il y a certain parmi eux qui sont recrutés à la demande du commissariat. C’est à dire le commissariat pour certaines commissions notamment le transport, l’ébergement a besoin de certaines personnes qui sont mise à la disposition du commissariat. Mais les autres sont sous contrat avec des partenaires privés donc qui sont les logeurs, les restaurateurs qui viennent en addition de ce qui est fait par le commissariat. Mais ce sont nos activités complémentaires mais qui sont séparées.
Suite et fin
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DE LA COMMUNAUTE
TREICVILLE
MAOULID DE RÊVE
Hadja Mariam Konaté sur les traces de Cheick Anzoumana Konaté
Le lundi 01 janvier dernier, P Association “Groupe Assalamoualeykoum” a organisé son traditionnel Maoulid de rêve dédié aux enfants. C’était devant le domicile de Feu Cheick Anzoumana Konaté sis au quartier Biafra en présence des imams Mohamed Konaté etAbouba-kar Konaté.
Cette énième célébration du Maoulid a été une occasion pour Hadja Mariame Konaté et ses collaboratrices de manifester leur attachement à l’éducation des enfants, valeur très chère à Feu Cheick Anzoumana Konaté qui a consacré toute sa vie à la protection et la formation des enfants. Cette cérémonie a réuni plus d’une centaine d’enfants afin de, non seulement inviter les parents à assumer leur responsabilité vis-à-vis des enfants, mais aussi d’égayer sainement les enfants autours des valeurs islamiques. Pour ce faire, à travers des questions relatives à l’Islam, les enfants ont fait valoir leur talent dans la connaissance de la religion musulmane. Un effort que le “Groupe Assalamouleykoum” n’a pas manqué de récompenser avec des jouets. Pour la présidente de cette structure, Hadja Mariame Konaté, il y a un laxisme notoire de la part des parents qui de plus en plus négligent l’éducation des enfants. Cette irresponsabilité,
selon elle, est la principale cause de certains phénomènes, tels le phénomène “des microbes”, la délinquance juvénile et la consommation de la drogue. “ L’enfant est ce que nous avons le plus cher. En tant que parents, devions en principe
mettre leur éducation au centre de toutes nos actions”, précise-t-elle en exhortant tous les parents à plus de responsabilité pour assurer un avenir meilleur aux enfants. Marraine de la cette édition, Hadja Madina Dieng a exprimé
sa reconnaissance au “groupe Assalamoualeykoum” pour l’honneur qui lui est fait à travers le choix porté sur sa personne pour le parrainage de cette activité religieuse. Aussi, a-t-elle rassuré Hadja Mariame Konaté de son soutien à toutes les actions que la structure mène. Précisons que dès l’entame de la cérémonie, Imam Magassouba Oumar a animé une conférence au cours de laquelle, il a félicité les membres de l’association pour toutes les initiatives en faveur des enfants. Rappelons à toute fin utile que le “Groupe Assalamoualeykoum” est une structure née en 2007 dans le but de perpétuer l’héritage de Feu Cheick Anzoumana Konaté. Depuis sa création, elle fait de la protection de l’enfant, son cheval de bataille. A ce jour, plusieurs actions de bienfaisance sont à son actif. Ce sont entre autres la distribution de repas aux enfants orphelins.
Abou Soufyane
DEUX-PLATEAU AGBAN
CÉLÉBRATION DU MAOULID
Mouhammad (saw),une miséricorde pour l’humanité”
Le samedi 09 décembre au stade bleu marine, la communauté musulmane Madjilisou khayroulAmam des deux-Plateaux a organisé la cérémonie de la célébration de la naissance du Messager d’Allah (saw).
Mouhammad (saw), une miséricorde pour l’humanité, c’est en ces termes que l’Imam Kobéna Yacouba a introduit sa conférence. Pour l’Imam, la célébration du maoulid est pour le musulman, un moment de rappel de l’effort qu’a vécu le Messager d’Allah (saw) pour l’expansion de l’Islam. Chaque musulman doit connaître la vie du Messager (saw), l’imiter, suivre sa tradition qui comprend ces injonctions, obligations et l’enseignement général. Concernant sa vie, Il est devenu très tôt orphelin, n’a pas connu l’amour maternel et paternel, mais était très aimé des hommes parce qu’il était gentil, poli, honnête, humble et respectueux. Devenu Messager d’Allah (saw), il a connu l’exil, rejeté par certains membres de sa famille, enduré la faim, la fatigue, la soif, la misère dans sa mission prophétique. Toutefois, ces épreuves et difficultés ne l’ont pas em-
pêché de répandre le message de l’Islam qui prône l’unicité de Dieu, l’obéissance à Ses lois, le vivre ensemble,
l’amour du prochain, le respect des autres et d’éloigner les humains de l’idolâtrie, du blâmable et du désordre. Même
après la conquête de la Mecque, le Messager d’Allah (saw) a été clément et juste envers les juifs, les enfants et les femmes. Pour recevoir la miséricorde divine et l’intercession du Messager d’Allah (saw) au jugement dernier, l’Imam exhorte chaque fidèle à revoir son comportement et à approcher les savants pour mieux apprendre la religion et la pratiquer .Lors de cette commémoration, les musulmans ont lu intégralement le saint Coran, dalailou khayrat (éloge du Prophète) et chanter des cantiques à la gloire d’Allah le Créateur et du Messager d’Allah (saw). L’Imam a clos l’activité en implorant Allah d’apporter son assistance et sa miséricorde pour la solidification de la cohésion sociale en Côte d’Ivoire.
Ibrahima Khalil
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ONTRIBUTION
CE QUE DOIT ETRE LE SERVICE CIVIQUE NATIONAL EN COTE D’IVOIRE
Le communiqué du Conseil des Ministres du 20 décembre 2017 indique l’adoption d’un projet de loi instituant le Service Civique National. Ainsi, il y est rapporté que ce projet de loi « met en place un ensemble d’actions qui visent principalement à l’épanouissement de la personnalité de l’individu et à sa socialisation pour en faire un citoyen conscient de ses devoirs envers l’État et de ses responsabilités envers la société. Il a l’ambition d’apporter des solutions aux problèmes d’incivisme et de dégradation morale pour permettre la construction d’une Nation ivoirienne forte, solidaire, fraternelle et disciplinée.»
Pour l’instant, à part cet objectif général, rien n’indique la forme et les modalités de mise en oeuvre de ce projet majeur d’intérêt général. Pour notre part, face aux défis majeurs sociétaux et de développement socio-économique auxquels est confronté la Côte d’Ivoire, l’instauration du Service Civique National vient comme un outil stratégique de transformation civique, sociale, culturelle et économique de la jeunesse ivoirienne.
Prenant le cas de la France, le Service Civique est « un engagement volontaire au service de l'intérêt général, ouvert à tous les jeunes de 16 à 25 ans, sans condition de diplôme, étendu jusqu’à 30 ans pour les jeunes en situation de handicap ; seuls comptent les savoirs-être et la motivation». Il faut ajouter qu’en France, tout jeune engagé dans le Service Civique bénéficie d’une indemnisation de 580 euros net par mois. En outre, 9 domaines d’intervention sont concernés : culture et loisirs, développement international et action humanitaire, éducation pour tous, environnement, intervention d'urgence en cas de crise, mémoire et citoyenneté, santé, solidarité, sport.
Même si l’esprit de bénévolat doit prédominer, pour notre part, nous soutenons que le Service Civique National soit obligatoire en Côte d’Ivoire. En effet, il doit avoir pour objectif principal d’être le moule essentiel de l’avènement de l’Ivoirien nouveau, acteur essentiel de l’émergence de la Côte d’Ivoire. Pour cela, le Service Civique National doit être à la fois un passage obligé et un creuset de réforme morale, psychologique, civique, patriotique, culturelle et professionnelle à la portée de tout jeune ivoirien.
Vu sous cet angle, le Service Civique National n’apparait plus comme une importation de l’extérieur. Il constitue un retour aux sources de nos traditions, si l’on tient compte des méthodes de formation des jeunes dans les sociétés africaines ante-co-loniales. En effet, chaque société africaine s’est donné des cadres de formation de sa jeunesse afin de garantir et perpétrer ses
institutions politiques, sociales, économiques, religieuses et culturelles. Ici en Côte d’Ivoire, des exemples qui résistent au temps sont là pour le confirmer : les Générations au sud, le Pôros au pays Sénoufo, les Castes chez les Malinkés, les écoles de formation des jeunes filles au mariage dans le Mandé etc. La disparition voire la destruc-
« un engagement volontaire au service de l'intérêt général, ouvert à tous les jeunes de 16 à 25 ans, sans condition de diplôme, étendu jusqu'à 30 ans pour les jeunes en situation de handicap ; seuls comptent les savoirs-être et la motivation».
tion de ces « écoles de vie » explique en partie, le manque de repère de notre jeunesse de nos jours. Aussi, l’instauration du Service Civique National devra-t-elle s’appuyer sur l’esprit de ces écoles tout en répondant aux objectifs de cohésion sociale et de développement socio-économique ac-
tuels de la Côte d’Ivoire.
Dans sa mise en oeuvre, le Service Civique National pourra s’étendre sur une durée de 6 à 12 mois et permettre à chaque jeune de servir bénévolement son pays dans son domaine de compétence professionnelle ou sociale. Par exemple, les engagés pourront consacrer de façon hebdomadaire, 32
heures aux activités professionnelles ou d’intérêt public et 8 heures à recevoir des formations dans les domaines de l’histoire, du civisme, de la culture, du vivre-ensemble, etc. Ainsi, cette disposition pratique viendrait-elle entre autres, pour apporter une solution structurelle à la problématique des
stages des étudiants après leur formation. Toutefois, la difficulté majeure à affronter reste la capacité à absorber les jeunes analphabètes et sans qualification précise. Pour ces cas, le Service Civique National doit prévoir un programme spécial qui permet à cette dernière catégorie de jeunes d’être alphabétisée et/ou d’apprendre un métier.
Dans cette dynamique, le service Civique National se présente d’une part, comme un moyen de reconstruction du vivre-ensemble ivoirien. D’autre part, il constitue un outil formidable d’insertion socio-professionnelle de la jeunesse ivoirienne. Sur le long terme, le Service Civique National apparait comme un moyen essentiel pour garantir la paix en Côte d’Ivoire voire dans la sous-région.
Ce projet exige bien entendu une véritable volonté politique. Car, pour sa mise en œuvre d’énormes infrastructures sont nécessaires telles que le logement, la restauration, la santé et les autres commodités de bien-être des pensionnaires du Service Civique National. Sans cela, cette belle opportunité de réforme de notre société risque d’être un rendez-vous manqué pour un saut qualitatif de la société ivoirienne. La formation étant la clé de tout changement, l’État ivoirien ne devrait pas rechigner à y mettre les moyens nécessaires.
NURUDINE OYEWOLE
Expert-consultant en communication onurudine 16@gmail. com
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yfNTERNATIONAL
ALGERIE
DES ÉTUDIANTS DE L’ECOLE POLYTECHNIQUE D’ORAN CRÉENT LA “PROBELLE”, LA PREMIÈRE POUBELLE INTELLIGENTE
Elles s’appellent « Probelle » et ont oublié d’être bêtes, les poubelles intelligentes, qui ont fait phosphorer les neurones de brillants ingénieurs algériens de l’Ecole polytechnique d’Oran (ENPO), devraient se substituer aux poubelles ordinaires dans un proche avenir, à l’horizon 2023.
« Une seule Probelle peut remplacer huit poubelles ordinaires ! », assure Akkal Aghi-las, un étudiant en électronique en 4ème année qui croit dur comme fer dans son projet novateur, au point d’être aux commandes de la Start-up bien nommée « Clean touch », créée en 2017 avec une quinzaine de ses camarades de promotion.
C’est dire si les « Probelle », à la pointe du High Tech, vont révolutionner la collecte et le ramassage des déchets, équipées qu’elles seront d’un panneau solaire, permettant une autonomie du produit ainsi qu’un système de localisation et de commande à distance !
Probelle
Les poubelles classiques prendront un sacré coup de vieux lorsque viendra le temps de déposer les ordures ménagères dans des poubelles multi-fonctions, d’une nouvelle génération. Dotées d’un système de compactage intégré qui permettra de réduire jusqu’à
huit fois le volume des déchets, les « Probelle » favoriseront l’élimination des odeurs et seront, à elles seules, de vrais supports de communication grâce à leur système d’affichage offrant des espaces publicitaires.
Des poubelles intelligentes pour une gestion des déchets forcément intelligente, telle est la vocation de Clean Touch, cette jeune pousse pleine d’avenir dont le projet utile et ingénieux a éveillé l’intérêt des autorités de nombreuses wilayas, au premier rang desquelles figure la wilaya d’Oran.
« Un intérêt particulier a été exprimé par les autorités locales de la wilaya d’Oran, principalement l’APC d’Oran, pour notre produit, dans le but de remplacer les poubelles utilisées actuellement », a indiqué non sans fierté Akkal Aghilas, en précisant que des solutions rivalisant d’intelligence sont à l’étude dans sa ruche bourdonnante.
Poubelles du 21ème siècle, programmées pour optimiser la gestion des déchets pour des villes propres et saines, les Probelle auront une vraie mission de salubrité publique à accomplir en Algérie.
oumma.com
AINAGAMZATOVA, LA PREMIÈRE CANDIDATE MUSULMANE À SE LANCER DANS LA COURSE À LA PRÉSIDENTIELLE EN RUSSIE
Depuis son Daghestan natal, Aina Gamza-tova, 46 ans, une célèbre journaliste musulmane, cristallise bien des espoirs depuis qu’elle a annoncé son intention de se lancer dans la course à l’élection suprême en mars 2018, prête à se mesurer à l’impressionnant et indétrônable maître du Kremlin : Vladimir Poutine.
Eminente personnalité de cette République russe fédérée, terre d’islam puisque ses préceptes y sont majoritaires, sa décision de se jeter dans le grand bain bouillonnant de la politique, en sa qualité de première candidate musulmane à partir à la conquête des urnes lors de la prochaine présidentielle en Russie, conforte son statut de pionnière aux yeux admiratifs de ses coreligionnaires.
Ayant plusieurs cordes à son arc et l’humanitaire chevillé au coeur, l’épouse du Mufti du Daghestan, Akhmad Abdulaev, préside aux destinées de lslam.ru - le plus grand holding médiatique musulman du pays, composé d’une chaîne de télévision, d’une radio et d’un groupe de presse - tout en s’affirmant comme une auteure prolifique sur l’islam et la directrice bienveillante de plusieurs associations caritatives.
Si l’annonce de sa candidature a fait sensa-
tion, à quelques encablures d’un scrutin national sans grand suspense qui semble d’ores et déjà acquis au président russe sortant, elle a surtout le mérite de combler d’aise ses concitoyens du Daghestan qui, loin de croire en son improbable victoire, sont toutefois convaincus qu’elle contribuera à améliorer la visibilité de leur communauté. Il est à noter que l’islam est la deuxième religion en Russie, après le christianisme ortho-
doxe.
Parmi les axes forts de son programme, l’outsider Aina Gamzatova est résolue à éradiquer le terrorisme aveugle, sans foi ni loi et quel que soit l’étendard dans lequel il se drape pour revendiquer ses crimes, restant à jamais marquée par l’attaque sanglante qui coûta la vie à son premier mari, le dirigeant musulman Said Muhammad Abubakarov.
« Même si elle perd, les gens réaliseront, grâce à elle, qu’une femme revêtue d’un hijab n’est pas seulement une mère ou une femme soumise, mais qu’elle est aussi une personne éduquée, compétente, sage et très respectée », a écrit sur Instagram Gaidarbek Gaidarbekov, l’ancien champion olympique de boxe et ministre adjoint des sports du Daghestan, l’un de ses plus fervents soutiens dans son combat politique titanesque.
Chantre de l’unité nationale et de la tolérance religieuse, Aina Gamzatova est parfaitement consciente qu’elle ne pourra pas rivaliser avec le tout-puissant Vladimir Poutine, assis sur un trône dont il sera difficile de le faire choir, alors que se profile à l’horizon la perspective extraordinairement stimulante d’un 4ème mandat long de six ans.
Bien mieux qu’un OVNI de la présidentielle russe de 2018, la première candidate voilée, qui s’autorise à rêver d’un grand destin, espère conquérir les cœurs de ses concitoyens de confession musulmane et faire un carton plein dans son fief, le Daghestan, afin de devenir une femme politique avec laquelle il faudra désormais compter en Russie.
oumma.com
ARABIE SAOUDITE
DEUX JUMELLES SIAMOISES PALESTINIENNES SÉPARÉES AVEC SUCCÈS
Des jumelles siamoises nées dans l’enclave palestinienne de la bande de Gaza ont été séparées dans une opération “réussie” à Riyad lundi, a indiqué l’agence de presse étatique saoudienne dans un communiqué.
Le Dr Abdullah bin Abdulaziz Al-Rabiah, qui dirigeait l’équipe qui opérait Farah et Haneen à l’hôpital spécialisé pour enfants King Abdullah, “a confirmé le succès de la chirurgie de séparation”, a déclaré SPA.
L’opération a débuté lundi matin et comportait neuf stades d’anesthésie et la séparation de plusieurs organes, y compris le foie, ainsi
que la restauration d’organes à Haneen.
La nouvelle vient plusieurs mois après qu’un médecin et un membre de la famille des jumeaux ont plaidé de Gaza pour que les bébés soient autorisés à se rendre à l’étranger pour la chirurgie complexe.
Allam Abu Hamda, chef de l’unité néonatale à l’hôpital Shifa de Gaza, a déclaré à l’AFP en octobre que les filles étaient collées au niveau de l’estomac et du bassin et que dans les conditions actuelles à gaza, les bébés ne pouvaient être traitée sur place.
islametinfo.fr
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Par Panianta
NUMEROS UTILES
^^^^= QUESTION DE LA DEMAINE
Une femme chrétien mariée à un musulman, peut-elle se permettre certains comportement licite dans sa religion et interdits chez le musulman, tel que porter des habits indécents des mèches ou encore boire de l’alcool ou manger de la viande illicite
★ LE PENSEUR
Je pense que l’Islam, en permettant aux musulmans de marier une chrétienne a tenu compte de tous ces aspects.
Je dirais en plus de cela qu’il n’est nul part écrit dans la bible qu’une femme peut s’habiller de façon indécente, à fortiori une femme mariée. D’ailleurs, la consommation de l’alcool et la viande de porc ne fait pas l’unanimité chez tous les chrétiens.
Toutes les religions révélées prônent les bonnes moeurs. Tout ce qui dérange la bienséance, la moralité est désapprouvé par ces religions. Même si le christianisme autorise certaines choses défendues par l’Islam, il y a des limites à ne pas franchir. Une épouse bien éduquée doit avant tout respecter son homme pour la cohésion du couple et vice-versa. Il n’y a pas plus belle femme que celle respectueuse, décente et exemplaire. Si la religion de l’époux interdit certains comportements, pourquoi ne pas éviter ceux-ci et vivre en bonne intelligence avec lui, si on l’aime vraiment.
Je pense que la femme qui ne partage pas la même confession religieuse que son mari doit se conformer à certains interdits connus dans la religion de son époux. Par exemple, en islam il est interdit de consommer la viande de porc ou bien l’alcool, elle a devoir de s’y conformer car la femme doit obéissance à son mari. Car l’obéissance au mari prime sur tout.
^ NADIA
Voilà l'une des raisons majeures pour laquelle il est préférable pour le musulman d'épouser une musulmane. Il n'est aucunement pas permis à une femme chrétienne ou autre de faire les interdits de l'islam chez le musulman.
Allah Seul est Savant...
Sujet à débattre prochainement
Peut-ont manger de la sauce contenant à la fois la viande de mouton et de porc ?
Donnez votre avis sur la question en participant à la rubrique “débat” sur le site d’Islam Info à l’adresse : www.islametinfos.net
» SECURITE
POLICE SECOURS
Tél: 111/170
DIRECTION GENERALE
DE LA POLICE 20 22 20 30
PREFECTURE DE POLICE
20 21 00 22
DIRECTION DE LA POLICE JUDICIAIRE 20 21 23 00
DIRECTION DE LA POLICE ECONOMIQUE 20 32 51 44
» DEFENSE
POMPIERS
Tél: 180
POMPIERS INDENIE
Tél: 20 21 12 89
POMPIERS YOPOUGON
Tél: 23 45 16 90
POMPIERS ZONE 4
Tél: 21 35 73 65
POMPIER DE YAMOUS-
SOUKRO
Tél: 30 64 11 00/ 30 64 42 12
COMMANDEMENT SU-
PERIEUR DE LA GENDARMERIE
Tél: 20 25 70 00
>AEROPORT
AEROPORT FELIX HOU-PHOUET BOIGNY
Tél: 21 75 79 01 /
21 75 79 02
At-tachahoud
1-At-Tahiyyâtou Lilâhi azakiyatoulilah wat-Tayyibâtou,-Sâlawâtoulilah as-Salâmou ‘alayka Ayyouhan-Nabiyyou wa Rahtmatou-Lâhi wa Barakâtouhou, as- Salâmou ‘Alayna wa ‘ala ‘ibâdillâh is-Salihina,
Ash-hadou an laa ILâha llla-llâhou wa ash-Hadou anna Muhammadan ‘Abdouhou wa Ras-soullouh.
Traduction :
Les salutations sont pour Allah, ainsi que les prières et les bonnes oeuvres.
Que le salut soit sur toi, ô Prophète, ainsi que la miséricorde d’Allah et Ses bénédictions.
Que le salut soit sur nous et sur les serviteurs vertueux d’Allah.
J’atteste qu’il n’y à pas de divinité digne d’adoration en dehors d’Allah, Et j’atteste que Muhammad est Son serviteur et Son messager.
2- Allahoumma Salli ‘ala Mouhammadin wa ‘ala Alî Mouhammadin, kama sallayta ‘ala Ibrâhima wa ‘ala Alî Ibrâhima, Innaka Hamîdoun Majid. wa Bârik ‘ala Mouhammadin wa ‘ala Âli Mouhammadin, kama Bârakta ‘ala Ibrâhîma wa Âli Ibrâhima, Innaka Hamidoun Majid
Traduction :
Ô Seigneur, prie sur Muhammad et sur la famille de Muhammad
Comme Tu as prié sur Ibrahim et sur la famille d’Ibrahim, Tu es certes Digne de Louange et de glorification.
Ô Seigneur, accorde Tes bénédictions à Mouhammad et à la famille de Muhammad Comme Tu as accordé Tes bénédictions à Ibrahim et à la famille d’Ibrahim, Tu es certes Digne de Louange et de Glorification.
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LAM AU FEMININ
- onfidence
Sira
moL^na^e
Cissé A
Mon mari me bat depuis 7 ans
AVERTISSEMENT
J’ai honte de le dire mais j’ai besoin d’aide. Je ne peux plus continuer dans cette situation. Je suis mariée depuis maintenant 7 ans et 7 ans que je subis les coups de mon mari. Il me bat pour un oui ou un non, finalement je ne sais plus comment me comporter avec lui. Tout est raison pour que je reçoive un coup. Plusieurs fois des parents, témoins et amis sont intervenus pour lui faire entendre raison. Il promet de changer mais rien. J’ai peur de faire des enfants dans cette situation. Je veux divorcer mais beaucoup de personnes me le déconseillent. Je n’en peux plus je suis trop malheureuse et j’ai peur qu’il ne me tue un jour. Aidez-moi.
Avoir une communication posée avec lui
Pour résoudre votre problème, vous avez recours à des personnes extérieures, cela est important. Mais il est important d’être votre propre avocat. Amener votre mari à s’ouvrir à vous chercher le pourquoi de son compor-
tement. Ecouter le plus vous pourrai saisir bien de facette de son comportement. Amener le à se rendre compte qu’il vous fait du mal et par la même occasion à votre couple tout en mettant en péril le projet de voir agrandir la famille. Sûrement que dans les débuts de votre relation il ne se comportait pas ainsi, alors faite lui un rappel des bons moments que vous avez partagé dans l’attente et le bien-être. Et ce que pourrait être votre vie si l’entente revient. Choisissez le moment propice dans votre communication pour lui dévoiler toute votre souffrance intérieure et tout l’amour que vous avez pour lui. N’oubliez toutefois de lui faire savoir que cette situation ne peut plus durer parce que vous aspirer à mieux. Cette communication doit se faire dans un cadre solennel et propice. Un cadre où toutes les barrières sont baissées, pourquoi pas dans le lit conjugal à une heure où même la respiration s’entend.
A suivre
L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne cessent d'accorder à «Témoignage ». Et, nous
tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos lecteurs à, non seulement réagir par rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs
réflexions par rapport à leur aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage...
Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à : Abou Soufyane (08 69 24 55) ou écrivez à temoignagesabou@gmail.com
"Je devais attendre le verdict final"
ïe de couple
Cissé A
CE QUI TUE L’AMOUR
Pour que votre couple marche, inutile de chercher des recettes miracles. En revanche, vous pouvez éviter certains pièges qui risquent à la longue d'affaiblir les liens qui vous unissent. Petit guide des mauvaises habitudes à fuir absolument !
Il existe des types de musulmans qui font tout ce qu'ils veulent au cours de l'année sans tenir compte des recommandations divines, mais dès que le mois de Ramadan s'annonce ils deviennent comme des agneaux. Notre directeur faisait partie de ceux là. A chaque fois qu'une idée déplacée ou hors norme lui venait en tête, il se rangeait tout de suite comme si une voix souterraine lui disait "arrête, tu jeûnes". D'ailleurs 15 jours après le début du mois de ramadan, le directeur est parti en congé. Alors j'en ai profité pour doubler mes prières pendant ce mois saint. Je priais jour et nuit pour que Dieu mon créateur et le Miséricordieux me guide, me protège et me montre le sentier à suivre. Je passais des nuits entières à prier et à faire des zikrs. Les problèmes de papa avaient commencé par la grâce d'Allah à se résoudre et il prévoyait revenir définitivement au pays pour investir. Cependant, il avait besoin de certaines informations pour mener à bien ses activités. C'est ainsi qu'il a fait la connaissance d'Ahmed qui évidemment lui a apporté un grand coup de main dans son domaine. Après ses congés, mon patron est revenu au service. Il avait changé. Ce n'était plus le même homme. C'était comme si ce mois lui avait
permis de laver son cœur, d'abandonner ces idées maléfiques et d'embrasser la religion sous toutes ces formes. Tout d'abord, il a tenu à s'excuser pour tout ce qu'il m'avait fait subir. Il m'a rassurée quant à mon embauche prochaine et m'a promis de tout faire pour se faire pardonner. Je sortais de son bureau lorsqu'il m'a rappelé et m'a demandé de m'asseoir. Dieu est merveilleux mes sœurs et frères. J'ai reçu un vrai témoignage de mon patron. En effet, il m'a expliqué, comment depuis un certain temps; il se sentait mal pour ce qu'il m'avait fait subir. « C'est comme si j'avais quelque chose dans la gorge qui m'empêchait de respirer à chaque fois «m'a-t-il dit. Aujourd'hui je suis la femme de M.Kouyaté Ahmed. L'entreprise de mon père est née et je suis la directrice générale. Depuis 7 mois, j'ai démissionné pour me consacrer à la réalisation de ce projet et à mon foyer. J'ai la paix du cœur et Allah dans sa miséricorde me donne chaque jour la force et l'expertise pour mon entreprise et me permet de prendre soin de ma maisonnée. J'attends un bébé et je demande à mon Seigneur de mettre sa Main sur cet enfant afin qu'il soit un MUSULMAN. Maasalam !
L'inattention
L’un des autres grands ennemis du couple, c'est le manque d'attention. Et il ne s'agit pas ici d'offrir des fleurs ou des petits cadeaux, mais simplement de le (la) regarder. De remarquer quand il (elle) a été chez le coiffeur ou a acheté une nouvelle veste. Surtout n'hésitez pas à lui dire quand vous le (la) trouvez élé-gant(e) ou qu'il (elle) vous impressionne par ses remarques pertinentes. Car les compliments sont toujours agréables. Mais uniquement s'ils sont pensés !
La jalousie excessive
Arrêtez de le (la) surveiller ou de lui poser des questions à tout bout de champ. Car la base d'un couple, c'est la confiance réciproque. A force de le (la) soupçonner, vous aller finir par lasser votre partenaire et le (la) pousser dans
les bras d'un(e) autre ! Lire à ce propos notre article :
L'abstinence !
La vie sexuelle est importante dans un couple. S'il est normal de s'assagir avec le temps, ce ne doit pas devenir la règle ! Car il faut garder de la fantaisie et de l'imagination ! Réservez-vous des périodes d'intimité, variez les lieux et les positions... Pour renouer avec le désir ou découvrir les conseils du Kama-Sutra, n'hésitez pas à consulter notre rubrique.
La belle-famille
Non, bien sûr, toutes les belles-familles ne sont pas celles que l'on se plait à décrier au cinéma. Et l'entente est souvent cordiale entre le partenaire et les beaux-parents. Mais le tout est de savoir ne pas insister ou reconnaître quand l'autre en a un peu assez. Ne lui imposez pas le déjeuner du dimanche chaque semaine si vous sentez qu'il commence à "saturer". Et bien sûr, cette règle vaut aussi pour vos soirées entre collègues, réunions d'anciens de la fac...
A suivre.
Suite et fin.
stuce beauté
Gommage au miel
Pour gommer la peau tout en douceur, nous avons besoin :
• de sucre en poudre (ou de gros sel)
• de yaourt nature bio
• d’huile d’olive
• de miel
Comment faire ?
Dans un bol, mélanger 3 cuillères à soupe de miel à une cuillère à soupe d’huile d’olive, une cuillère à soupe de
adith femme
A. Pamanta
yaourt nature bio
et
une cuillère à
soupe de sucre ou de gros sel.
Appliquer le mélange sur l’ensemble du corps en utilisant un gant ou avec les mains en effectuant des cercles larges. Les gestes doivent être doux pour ne pas irriter la peau. Rincer à l’eau tiède et hydrater. Ce gommage peut être réalisé une fois par semaine.
A. Pamanta
Y a t-il un djihad obligatoire pour les femmes
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
D'après Aicha (qu'Allah l'agrée), j'ai dit: Ô Messager d'Allah, y a t-il un djihad obligatoire
pour les femmes? Le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Un djihad dans lequel il n'y a pas de combat leur est obligatoire: le hajj et la 'omra ».
(Rapporté par Ibn Khouzeima)
Premier groupe de presse musulman en Côte d’Ivoire paraissant depuis Ramadan 2005
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DIRECTEUR DE PUBLICATION : CISSE Mamadou Cel : 05 94 33 82. REDACTEUR EN CHEF : KOULIBALY Y Khayder Cel : 06 24 71 18. REDACTRICE EN CHEF ADJOINTE: Aïssata PAMANTA
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Islam Info N°631 du Mercredi 10 au Mardi 16 Janvier 2018-du Araba 22 au Tarata 28 Rabiou Sani 1439H
NÉCROLOGIE
DÉCÈS DE CHEICK LADJI BOUN LADJI CAMARA
les musulmans disent adieu à leur guide
La mosquée Fitiya d’Abobo (Pétroi-voire) a débordé de monde ce jeudi 4 Janvier 2018, à l’occasion de la prière mortuaire du Président du Conseil Des Imams Sunnites en Côte d’Ivoire (CODIS).
Décédé le mercredi 03 janvier 2018 des suites de maladie, Cheikhoul Islam El Hadj Boun Ladj Moryféré Camara, a été inhumé le lendemain jeudi 04 au cimetière municipal d’Abobo. A pied, à moto ou en voiture personnelle ou commune, l’ensemble de la communauté musulmane ont effectué le déplacement vers la mosquée “Petrolvoire” pour prendre part à la prière mortuaire du président des imams sunnites en Côte d’Ivoire avant de l’accompagner pour son voyage vers l’au-delà. Un hommage mérité à un serviteur de Dieu qui aura vécu que pour la défense de la tradition du Prophète Mohammed (Paix et Salut de Dieu sur Lui). Son rappel à Allah est un coup de massue sur la tête la communauté musulmane qui peine à sortir du traumatisme causée par le départ virulent et fulgurant de ses savants. Les auditeurs de la radio Albayane regretteront plus que jamais ce grand et éminent prêcheur que fut Ladji Boun Ladji Camara. Lui, le défenseur des opprimés de la société. Il avait la connaissance et la maîtrise des sujets d’ordres sociaux notamment, le droit des filles de ménage, l’éducation des enfants et bien d’autres thèmes d’actualités. Cette dernière communion du Cheikh Camara avec sa communauté a enregistré la présence de plusieurs autorités politiques et religieuses dont celle de l’Imam Cissé Djiguiba représentant le Cheikh Al Aïma Boikary Fofana.
Rappelons que El Hadj Boun Ladj Moryféré Camara a été jusque-là, le président du Codis après le décès de l’ex-président de ladite structure, le Cheikh Adam Koné en 2013.
Par ailleurs, enseignant et guide religieux, le Cheikh Boun Ladj Camara a aussi été l’un des grands Imams de la mosquée Rahma sise à Adjamé Nords-Est Bracodi, et une référence pour la jeunesse musulmane sunnite en Côte d’Ivoire. Son décès vient ajouter un poids de plus sur la perte successive de guides religieux musulmans en Côte d’Ivoire ces dernières années. L’année dernière a été marquée par le décès de son binôme Cheikh Youssouf Diarra aussi Imam de la moquée Rahma, décédé en janvier 2017, suivi de ceux d’Imam Bredji Ibrahim, Imam de la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA) en février et du Cheikh Bah, fondateur de l'institut de mémorisation du saint Coran, Dar El-Qourâne El-Karim, à Anyama décédé en décembre de la même année.
Koriyan Camara en Col Soufyane
Part of Islam Info #631