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Islam Info #565
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- Title
- Islam Info #565
- Publisher
- Islam Info
- Date
- October 12, 2016
- issue
- 565
- number of pages
- 16
- Subject
- Mamadou Koné
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans de Côte d'Ivoire
- Terrorisme
- Radicalisation
- Rights Holder
- Éditions ALIF Islam Info
- Language
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0001197
- content
-
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NOUVEAU DESIGN. PLUS D’INFORMATIONS :
N° 565 du Mercredi 12 au Mardi 18 Octobre 2016
Prix : 500 Fcfa
Isla^
DU ARABA 10 AU TARATA 16 MOUHARAM 1437H
L’INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM
EDITORIAL
LA PLACE DE LA “FATIHA” DANS LA PRIERE
P2
a sourate “Al-fâtiha” occupe une place importante dans le Coran, plus encore, selon certaines sources, c’est la sourate la plus importante du Coran au même titre que Ile plus important verset à savoir “le verset du trône”.
LA SOURATE "AL FATIHA”
PRESENTATION DE VŒUX AU KHALIFE MOUSTAPHA SONTA „, Les valeurs cardinales de la fraternité et de la tolérance religieuse prônées
RENCONTRE INTERRELIGIEUSE P6
SBLes 30 ans de l’Esprit d’Assise célébrés
< VIE ET SPIRITUALITÉ Le sens des mois du calendrier lunaire J
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Islam Info N° 565 du Mercredi 12 au Mardi 18Octobre 2016-du Araba 10 au Tarata 16Mouharam 1437H
Koulibaly Y Khayder
LA PLACE DE LA “FATIHA” DANS LA PRIÈRE
La sourate “Al-fâtiha” occupe une place importante dans le Coran, plus encore, selon certaines sources, c’est la sourate la plus importante du Coran au même titre que le plus important verset à savoir “le verset du trône”. Du fait de son importance, elle a été placée au début du Coran. C’est pour cette raison qu’elle a été nommée « celle qui ouvre le Coran». Ceci prouve son importance et son rang car elle n’a été placée au début du Coran qu’en raison de son importance.
Mais, quel est le statut de la récitation de la « fâtiha » pendant la prière ?
Une
des
raisons
supplémentaires relative à l’importance de cette « sourate » réside dans le fait, qu’Allah, Le Tout-Puissant, a rendu obligatoire sa récitation à Ses serviteurs dans toutes les unités de prière. La majorité des gens de science sont d’avis qu’il est obligatoire de la réciter pendant la prière et que toute personne qui ne la récite pas pendant sa prière, verra cette dernière annulée conformément à la parole du Prophète (saw). Sa récitation est obligatoire pour tous ceux qui prient, tant pour l’imam que pour celui qui prie derrière lui et pour celui qui prie seul conformément au hadith du prophète, sala Allah ’alayhi wa salam : « La prière de celui qui ne récite pas la fâtiha n’est pas valable ». L’imam Malik précise pour dire que la récitation de la
sourate “Al-Fatiha”. A la page 5, le Cheick Sonta (Khalife général des tidjanis en Côte d’Ivoire) a eu droit aux vœux du nouvel an hégirien 1438 de la part du conseil supérieur des guides et Mouqaddams tidjanis de Côte d’Ivoire soutenu par les autres organisations de la communauté tidjanie en Côte d’Ivoire. Au bas de la même page, notre correspondant de Bouaké nous fait revivre l’élan de solidarité tabaski des généreux donateurs turcs à l’occasion de la célébration de l’AÏD EL KEBIR. A la page suivante, dans le cadre d’une rencontre interreligieuse, la communauté de Sant’Egidio a célébré les 30 ans de l’esprit d’Assise. Cette rencontre historique a enregistré la participation des représentants d’autres obédiences religieuses au nombre desquels, les représentants du COSIM, de la Haute autorité des imams pour la paix et la cohésion communautaire en Côte d’Ivoire. Le message de la célébration d’Achoura a été entendu. A la page 7,
l’Association
Islamique
sourate
“Al-Fâtiha”
est
obligatoire pendant les prières à voix basse. Celles où l’imam ne récite pas à voix haute comme de 13 heures “ DHOUR” et celle de 16 heures “ASR” et affirment que cette récitation n’est pas nécessaire lors des prières à voix haute car celle de l’imam suffit, en ce sens que ceux qui prient derrière lui doivent observer le silence et écouter attentivement. Dans les pages 8 et 9 du focus, l’imam Camara de la Mosquée Bilal de Grand-Bassam a accepté de nous édifier sur les bienfaits de la
Culturelle Ghandi (A.I.C.G) de Yopougon Port-Bouët 2 a organisé sa traditionnelle célébration d’Achoura 1438 du nouvel an hégirien dans la nuit du samedi 08 octobre 2016. Le conseil des imams de l’AEEMCI a procédé à la formation de ses encadreurs à travers l’édition du CIMA 2016. A l’occasion de l’accueil des pèlerins de leurs ressortissants précisément aux pages 11 et 12, les fidèles de Kani et de Sifié prié pour la paix au pays. A la page 13, l’Ong turque “DENIZ FEDERI” en collaboration avec l’Ong “ASSAB” a procédé à la prière inaugurale du vendredi de la nouvelle Mosquée “AYSEL VE SERIF FINDIKKAYA” de N’Douci. La page 16 est consacrée à la cérémonie officielle de mariage de la fille d’EI Hadj Mamadou Cissé (Directeur de publication de l’hebdomadaire “Islam Info”).
Bonne lecture et à la semaine prochaine!
Editorial
La place de la “Fatiha” dans la prière Page 2
Chapelet
Le Coran se décrit lui-même
Page 3
Vie et Spiritualité
Le sens des noms des mois lunaires
Page 4
Focus
SOURATE FATIHA:
La clé du de la réussite Page 8-9-10-11
Vie de la communauté
PRESENTATION DE VŒUX AU KHALIFE SONTA Les valeurs cardinales de la fraternité et de la tolérance religieuse prônées
nage a
Hadith femme
La permission de l'époux
Page 15
Témoignage
Un amour vrai! page15
Confidence
Un étrange sentiment de soulagement
Page 15
Astuce / Beauté
De beaux ongles avec le henné
Page 15
LE FOU GUERI
Par CISSE A
Un fou dit à son père: "papa, je suis guéri” - "Ah bon. Bonne nouvelle. Mais comment le sais-tu?”
Le fou répond: " Mais papa, avant je mangeais les papayes non mûres. Maintenant, je les braise avant”
Islam Info N° 565 du Mercredi 12 au Mardi 18 Octobre 2016-du Araba 10 au Tarata 16Mouharam 1437H
Grégorien Hégirien
Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche Lundi Mardi Il2 Octobre 13 Octobre Araba lamissa Diouma Sibin Kari 10 Mouharam 11 Mouharam
14 Octobre 12 Mouharam
15 Octobre 13 Mouharam
16 Octobre 14 Mouharam
Ténin
17 Octobre 15 Mouharam
18 Octobre Tarata 16 Mouharam
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ZOUHR: 13h00
ASR : 16hOO
MAGHRIB : 18h30
ICHA 19h30
C HAPELET
Imam Meité Al Imam
Le Coran se décrit lui-même
Le Coran s'est présenté à nous et nous a fait connaître son rôle dans notre vie sous une variété d'expressions et de noms. Ces expressions et noms qui le désignent ne sont pas que de synonymes divers pour désigner une seule et même chose. Non, loin de là, ce sont des descriptifs dont chacun indique une signification différente et décèle une dimension particulière. En d'autres termes, chacun des noms du Coran recèle une vérité spécifique.
Ainsi, le Coran est une «Lumière» qui dissipe les ténèbres qui voilent le cœur, et illumine ses sentiments. C'est une Lumière qui dissipe les noirceurs accumulées autour de l'intellect et libère ainsi ses idées. C'est une Lumière qui chasse les obscurités enveloppant l'âme et ravive ainsi ses désirs. C'est une Lumière qui dissipe les ténèbres qui planent sur la vie, nous permettant de découvrir ainsi la voie de notre mouvement:
«Une Lumière et un Livre clair
vous sont venus d'Allah», (sourate 5/ verset 15).
Le Coran est une source de «Clairvoyance». Or, la clairvoyance est la conscience ou l'oeil intérieur par lequel nous voyons la Vérité et le Bien - et nous les suivons -, ainsi que le Faux et le Mal - et nous les évitons. Elle est comme l'oeil extérieur qui requiert une lumière pour pouvoir voir, et c'est le Coran qui est sa lumière:
«Ceci (Le Coran) constitue pour les hommes une source de clarté, un guide et une miséricorde pour les gens qui croient avec certitude», (sourate 45/ verset 20).
Le Coran est aussi une «Guidance (un Guide)» vers le Droit Chemin après l'égarement et la déviation. Or, aucun d'entre nous ne saurait retrouver quoi que ce soit dans l'obscurité. Avez-vous essayé de voir un objet après une panne d'électricité et l'extinction de la lumière?: «Voilà le Livre, Il est sans aucun doute une guidance pour les Gens pieux», (sourate 2/ verset 2).
ANNONCE
A lire dans le prochain numéro d’Islam Info,1a cérémonie d’inauguration du siège du COSIM-Abobo et les differents dons offerts à la communauté musulmane par la Fondation Almamy Toungara.
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P MÛCCrtE DE 10 MODE &0HQUE EN CÔTE DNO©E
IN MEMORIAM
Bismillahi Rahmani Rahim Inna lilahi wa inna ilehi radjioun 13 octobre 2008 -13 octobre 2016
Il a plu à Allah Soubhana wa taala de rappeler à Lui son fidèle et fervent serviteur, notre bien aimée :
Hadja TRAORE Hadiara née KONATE
Ex infirmière D.E Spécialiste
Ex-Présidente de l’AFMR3 (Association des Femmes musulmanes de la Riviera 3)
El Hadj Docteur TRAORE Adama, Enfants et petits-enfants, les familles TRAORE, KONATE et Alliées à Abidjan, Bouaké et Tengréla, rappellent à tous ceux qui l’ont connue et aimée le souvenir de cette douloureuse épreuve, et les prient d'avoir une pensée pieuse et des bénédictions pour la défunte. Al Fatiha.
Assalam aléikoum ramatoullah Wa barakatouhou.
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Islam Info N° 565 du Mercredi 12 au Mardi 18 Octobre 2016-du Araba 10 au Tarata 16Mouharam 1437H
Abou Ismaël
Abou Ismaël
uestions-Réponses
iiirate de la semaine
SOÛRATOUL FATH-N°48- LA VICTOIRE ÉCLATANTE (SUITE):
TRANSCRIPTION : 15
V.15: Mathalou Al-Jannati Allatî Wou'ida Al-Mouttaqoûna Fîhâ 'Anhâroun Mine Mâ'ine Ghayri 'âsinine Wa 'Anhâroun Mine Labanine Lam Yataghayyar Jamouhou Wa 'Anhâroun Mine Khamrine Ladhatine Li-ch-châribîna Wa 'Anhâroun Mine Asaline Mouçaffane Wa Lahoum Fîhâ Mine Koulli-th-thamarâti Wa Maghfiratoun Mine Rabbihim Kamane Houwa Khâlidoun Fî-n-nâri Wa Souqoû Mâ'ane hamîmane Faqattaa 'amâ'ahoum
e saviez-vous
Abou Ismaël
La raison pour laquelle les mois du calendrier lunaire portent les noms qu'on leur connaît
Louanges à Allah.
Avant l’avènement de l’islam, les Arabes employaient des noms pour désigner les mois lunaires auxquels ils se référaient à l’époque. Au fils du temps, ces noms évoluèrent et s’unifièrent en pays arabes pour prendre leur forme actuelle à partir de la fin du 5e siècle (AC) du vivant de Kilaab, le cinquième ancêtre du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui).
L’appellation donnée aux mois lunaires qui continue encore de nos jours, repose sur des causes et des sens indiqués par les oulémas. Voici ce qu’en dit al-Hafedz Ibn Kathir (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) :«Cheikh Alamouddine as-Sakhawi a mentionné dans un écrit intitulé al-mashehour fii asmaa ash-shouhour que :
«Mouharram est appelé ainsi parce qu’il est un mois sacré. A mon avis, on lui a donné ce nom pour mettre en relief son caractère sacré car des arabes le manipulaient de manière à le prendre tantôt pour sacré tantôt pour profane. Il (as-Sakhawi) poursuit : le pluriel de Mouharram peut être mouharramaat ou mahaarim ou mahariim.
Safar doit son nom à l’évacuation des maisons par leurs propriétaires partis faire la guerre ou en voyage. C’est dans ce sens qu’on dit safara al-makaanou : le lieu s’est vidé. Le pluriel de Safar est asfaar.
Rabii premier est appelé ainsi parce qu’on s’y sédentarisait pour se livrer à des activités du printemps. Le pluriel de rabii est arbiaa à l’instar de nassib et ansibaa, et arbiaa comme raghiif et arghifa. Rabii dernier est comme Rabii premier.
Djoumadaa est appelé ainsi parce que l’eau s’y congelait. » As-Sakhawi poursuit encore :
adith de la semaine
Abou Ismaë
Le Messager d’Allah (que la paix et le salut d'Allah soient sur lui) a dit : « Ô vous les gens ! Votre Seigneur est unique et votre père est unique ; vous descendez tous d’Adam et Adam provient de la terre. Assurément, le plus noble d’entre vous auprès d’Allah est le plus pieux, et l’arabe n’a pas plus de mérite que le non-arabe sauf s’il se distingue par la piété. » Authentifié par Albâny dans At-targhîb wa At-tarhîb.
Achoura ( ou Ashoûra) est le dixième jour du mois de Mouharram (premier mois du calendrier lunaire islamique). C’est un jour de jeûne facultatif. On célébrait, à l'origine, à cette occasion, la libération des enfants d’Israël de l'oppression de Pharaon ainsi que le repentir d'Adam chassé du Paradis, le salut de Noé, d'Abraham et de Moïse sauvé des eaux du Nil, comme la sortie de Jonas du poisson, sur eux la paix et la bénédiction de Dieu. C’est aussi une Fête de bienfaisance et de générosité envers la famille, les parents, les orphelins et les déshérités. Abou Ismaël
TRANSCRIPTION : 15
V.15: Voici la description du Paradis qui a été promis aux pieux: il y aura là des ruisseaux d une eau jamais malodorante, et des ruisseaux d'un lait au goût inaltérable, et des ruisseaux d'un vin délicieux à boire, ainsi que des ruisseaux d'un miel purifié. Et il y a là, pour eux, des fruits de toutes sortes, ainsi qu'un pardon de la part de leur Seigneur. [Ceux-là] seront-ils pareils à ceux qui s'éternisent dans le Feu et qui sont abreuvés d'une eau bouillante qui leur déchire les entrailles?
( à suivre)
«Selon leur calcul, les mois ne connaissaient pas la rotation. » Ceci est discutable car, pour eux, les mois dépendaient du mouvement des croissants lunaires donc de leur évolution. Peut-être lui donnèrent-ils le nom Djoumadaa au début à cause du gel de l’eau consécutif au froid. Il donne au pluriel djoumadiyyaat comme houbaara et houbaariyyat. On le traite indifféremment comme un nom masculin ou féminin. C’est pourquoi on dit Djoumada al-oulaa ou al-awwal et djoumadaa al-akhira ou al-akhir (Premier ou première, dernier ou dernière)
Radjab dérive de tardjiib qui signifie vénération. Au pluriel, il donne ardjaab, ridjaab et radjabaat.
Chabaan renvoie au déploiement des tribus dans différentes directions pour lancer des raides. Au pluriel, il donne chaabiin et chaabanat.
Ramadan évoque l’intense chaleur. C’est dans ce sens qu’on dit ramadat al-fassail= les chamelles ont soif. Au pluriel, il donne ramadanaat, ramaadiine et armidha.
Chawwal provient de chawaalat al ibilou bi adhnaabiha litiraq= les chamelles écartent leurs queues pour s’accoupler. Au pluriel, il donne chawawil, et chawaalat chawawiil.
Qaada ou Qi’da renvoie à la pause observée dans la conduite de la guerre et les déplacements. Au pluriel, il donne dhawaat qaada.
Hidjdja ou Hadjdja est appelé ainsi à cause du pèlerinage qu’on y organise. Au pluriel, il donne (dhawaatal-hidjdja. » (Extrait deTafsir ibn Kathir (4/128-129). Voir al-moufassal fii tarikh al-arab qabl al-islam par l’historien érudit Djawad Ali (16/91) et suivants).
Q.1: La conclusion d’un mariage au cours du mois Muharram est-il réprouvé comme je l’ai entendu de certaines personnes ?
R.1: Louanges à Allah.
Il n’ y a aucun inconvénient à se marier ou à initier des fiançailles au cours du mois sacré d’Allah (Muharram) qui ouvre l’année lunaire. Cela ne fait partie ni des choses réprouvées ni des choses prohibées (....).
Q.2: Est-il permis d'offrir de la viande des sacrifices à des voisins non musulmans?
Est-il permis d'offrir de la viande des sacrifices à nos voisins non musulmans? Cher frère, j'espère que vous répondrez à ma question conformément au livre et à la Sunna et en citant des versets.(...).
R.2: Louanges à Allah.
Il n'y a aucun inconvénient à offrir de la viande du Sacrifice à un non musulman. C'est surtout le cas quand le bénéficiaire est un proche parent, un pauvre et un voisin. Ceci s'atteste dans la parole du Très-haut:« Allah ne vous défend pas d'être bienfaisants et équitables envers ceux qui ne vous ont pas combattus pour la religion et ne vous ont pas chassés de vos demeures. Car Allah aime les équitables.» (Coran,60:9). Leur offrir de la viande est une œuvre de charité autorisée par Allah. D'après Moudjahid on a égorgé un mouton au profit de la famille d'Abdoullah ibn Amer. Quand ce dernier arriva, il dit: en avez-vous offert à notre voisin juif? Offrez-en à notre voisin juif. J'ai entendu le Messager d'Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) dire: «Gabriel n'a cessé de me recommander mon voisin au point que
oua de la semaine
Doua pour (e voyage
Allâhou akbarou, Allâhou akbarou, Allâhou akbarou. Soubhâna l-ladhî sakhkhara lanâ hâdhâ wa mâ kounnâ lahou mouqrinîn, wa innâ ilâ rabbinâ la-mounqaliboûn. Allâhoumma innâ nas-alouka fisafarinâ hâdhâ al-birra wa t-taqwâ wa mina-l-amali mâ tardâ. Allâhoumma hawwin alayna safaranâ hâdhâ wa-twi annâ bou’dahou. Allâhoumma antassâhibou fi s-safari, wa-l-khalîfatou fî-l-ahli. Allâhoumma innî aoûdhou bika mine wa’thâ'i-s-safari wa ka'âbati-l-manzarl, wa soû‘i-l-mounqalabi fi-l-mâli wa-l-ahli.
Au retour (du voyage), répéter l'invocation et ajouter : Âyiboûn, tâ'iboûn, âbidoûn, li-rabbinâ hâmidoûn.
Traduction : "Allah est le Plus Grand, Allah est le Plus Grand, Allah est le Plus Grand. « ... Gloire à Celui qui a mis ceci à notre service alors que nous n’étions pas capables de les dominer. - Et c’est vers notre Seigneur que nous devons retourner, (sourate « L’Ornement », versets 13 et 14) » Ô Seigneur ! Nous Te demandons dans ce voyage la bonté pieuse, la crainte ainsi que tout acte qui procurera Ta satisfaction. Ô Seigneur ! Tranquillise-nous dans ce voyage et diminue-nous-en la distance. Ô Seigneur ! Tu es le compagnon de voyage et le remplaçant dans la famille. Ô Seigneur ! Je me mets sous Ta protection contre les fatigues du voyage, contre tout paysage source de chagrin, et contre tout mal qui nous frapperait, de retour dans nos biens et nos familles.
Au retour (du voyage), on ajoute à l’invocation : "Nous voilà donc de retour, pleinement soumis et dévoués, et proclamant la Louange de notre Seigneur".
lossaire Le terme
j'ai cru qu'il en ferait l'un de mes héritiers.» (Rapporté par at-Tirmidhi (1943) et jugé authentique par al-Albani).
Ibn Qoudama dit: «Il est permis d'en faire manger un non musulman..» Car il s'agit d'une aumône surérogatoire. Dès lors, il est permis d'en faire manger un citoyen non musulman et un captif comme on en fait avec toute autre aumône surérogatoire.» (Extrait d'al-Moughni (9/450)).
On lit dans les fatwas de la Commission Permanente (11/424:«ll nous est permis d'en faire manger le mécréant, le combattant dans le chemin d'Allah, le non musulman bénéficiant d'une protection et le captif de la viande des sacrifices. On peut leur en offrir pour leur pauvreté, leur lien de parenté, leur statut de voisin ou pour gagner leurs cœurs, compte tenu de la portée générale de la parole du Très-haut:» Allah ne vous défend pas d'être bienfaisants et équitables envers ceux qui ne vous ont pas combattus pour la religion et ne vous ont pas chassés de vos demeures. Car Allah aime les équitables.» (Coran,60:8). C'est aussi parce que le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) donna à Asmaa Bint Abi Baker (RA.a) l'ordre d'en offrir en un temps de trêve à sa mère alors polythéiste.
Cheikh Ibn Baz (Puisse Allah lui accorder sa miséricorde) dit: «Le mécréant qui n'est pas en guerre contre nous, le protégé et le non musulman résident chez les musulmans en vertu d'un accord peuvent recevoir de la viande du sacrifice et de l'aumône.» (Extrait de Madjmou' fatwa Ibn Baz (18/48)).
« Achoura ( ou Ashoûra) » |
Islam Info N° 565du Mercredi 12 au Mardi 18Octobre 2016-du Araba 10au Tarata 16Mouharam 1437H
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ABOBO PK18
CEREMONIE DE PRESENTATION DE VŒUX AU KALIFE MOUSTAPHA SONTA
Les valeurs cardinales de la fraternité et de la tolérance
religieuse prônées
Le samedi 08 octobre 2016, le conseil supérieur des guides et Mouqaddams tidjanis de Côte d’Ivoire a organisé la présentatation officielle des vœux de nouvel an 1438 Hégire au Cheick Moustapha Sonta (Khalife général des tidjanis en Côte d’Ivoire). C’était à Abobo PK 18 précisément au domicile familial Sonta.
Le Président de la fondation tidjanie de bienfaisance, Dramane Konaté souhaitant la bienvenue aux membres de la communauté tidjanie qui font leur entrée dans la Mosquée.
Plus d’une centaine de fidèles musulmans au nombre desquels vingt organisations tidjanites d’Abidjan et d’ailleurs ont répondu présents à l’important rendez-vous de présentation de vœux. Cette rencontre était placée sous le signe de la de la fraternité et de la tolérance religieuse. Cheick Mamady Sanding de Yamoussoukro (l’un des invités spéciaux) a dans son adresse reconnu la place et les valeurs cardinales de la morale religieuse qu’incarne le Khalife Moustapha Sonta. En outre, il lui a prêté allégeance en rassurant qu’il le
soutiendra dans sa lourde tâche d’éclaireur de la communauté. Il a ajouté pour indiquer que le Khalife est un serviteur qui valorise la fraternité religieuse, invite à la solidarité et à l’entraide sans oublier de nombreux messages de cohésion sociale et de tolérance véhiculés sans cesse. Cheick Aboubacar Diabaté (porte-parole du conseil supérieur des Mouqaddams de Côte d’Ivoire) est revenu sur les actions de générosité de l’homme avant de faire des bénédictions à son endroit et à sa famille. Les porte-paroles des organisations tidjanites que sont la
fondation tidjanie de bienfaisance, l’association des femmes tidjanis de Côte d’Ivoire, l’association des jeunes tidjanis de Côte d’Ivoire, le comité national de coordination des activités de la tidjaniya, le Bureau de la ziyara tidjani de Côte d’Ivoire, les coordonnateurs, la voie de la tidjaniya, le COSIM, les familles Oumarienne, de Médoune Cissé, la communauté tidjanie de Madina Gounass en Côte d’Ivoire, Nasroul Houda, la communauté Ahloul Bait, la fédération des Dahira Cheick Ahmad Tidjani nationale, l'association Renndo, le haut conseil islamique Nigérian Côte d’Ivoire, le conseil supérieur tidjani nigérian nationale, les communauté peuls et Djaka ont tous rendu gloire à Allah pour leur avoir donné le Kahalife Sonta comme guide. Ils ont formulé à son endroit les vœux de prospérité, de santé et de réussite dans sa mission de guide de la communauté musulmane. Pour eux, cette activité traduit le degré de considération qu’ils ont à l’endroit du Kh a I i f e Sonta. Le représentant du Cosim communal d’Abobo a également transmis la confiance de son organisation à l’endroit du Cheick Moustapha Sonta. A son tour, le Khalife a retourné les mêmes vœux à l’endroit de tous ceux qui lui ont traduit leurs sentiments. Les bénédictions de clôture ont mis un terme à la rencontre.
MOTS DE...
CHEICK MOUSTAPHA SONTA
(Khalif général des tidjanis en Cl)
"Je remercie la communauté musulmane pour ses vœux”
Je remercie la communauté musulmane pour ses vœux de nouvel an hégirien 1438. Je présente en retour mes vœux de santé, de prospérité à toute la communauté musulmane du monde entier. Mes vœux très chers vont à l’endroit aussi du Président de la république Alassane Ouattara, au Cheick Boikary Fofana et aux détenteurs de la tidjaniya dans le monde. Je n’oublie
pas les mouquaddams et le Cosim pour avoir valoriser l’image de l’Islam.
BOUAKE
ŒUVRE DE SOLIDARITE RELIGIEUSE
Soumahoro Moussa (Correspondant)
la communauté musulmane reconnaissante aux
bienfaiteurs turques
Lundi 12 septembre 2016, l’Ong turque “Mahmud Vaqfi” a fait don de soixante bœufs à la communauté musulmane de Bouaké. L’opération de l’immolation des bêtes a eu lieu à la Mosquée centrale de Dougouba en présence de nombreux bénéficiaires.
La fête de Tabaski représente également un symbole pour les croyants soumis à la volonté de leur Créateur. Nombreux sont les fidèles de la communauté musulmane qui immole individuellement des béliers dans l’optique de se conformer aux recommandations du Messager Rassoul (saw). Parmi ces fidèles, d’autres n’ont pas voulu se limiter à cette seule action de générosité, ils ont accepté de matérialiser leur solidarité aux fidèles démunis qui éprouvent des difficultés à offrir de quoi manger à leurs
familles respectives. Les généreux donateurs turcs réunis autour de l’ONG “Mahmoud Vaqfi” ont respecté encore leur tradition d’aider les pauvres durant la fête de Tabaski. Ils ont offert à l’occasion de la fête plus d'une soixantaine de bœufs aux personnes nécessiteuses, aux démunis, veuves et personnes en détresse. La cérémonie d’immolation de soixante bœufs s’est effectuée en présence des autorités religieuses dont l’imam Idriss Sidibé (Secrétaire particulier du Président régional du Cosim). Celui-ci a saisi
l’occcasion pour adresser les mots d’encouragement des généreux donateurs du jour. Il a adressé des bénédictions particulières au Cheick Mahmoud (généreux bienfaiteur turc). Les autorités administratives dont le Sous-préfet, le Maire de la ville de Bouaké, Djibo Youssouf Nicolas ont exprimé leur reconnaissance face à cet acte de générosité. Après l’immolation et le partage de la viande, les bénéficiaires et les donateurs ont formulé ensemble des vœux de bonheur mutuel.
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Islam Info N° 565du Mercredi 12 au Mardi 18Octobre 2016-du Araba 10 au Tarata 16Mouharam 1437H
TREICHEVILLE
RENCONTRE INTERRELIGIEUSE
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Les 30 ans de l’Esprit d’Assise célébrés
A l’initiative du Pape Jean-Paul II, les responsables de différentes confessions religieuses se sont retrouvés dans la ville italienne d’Assise, du 18 au 20 septembre 1986, pour réfléchir sur les moyens de préserver la paix dans le monde. De cette rencontre historique est né un esprit : “L’Esprit d’Assise”.
PROPOS DE...
Par KOMARA Mamadou
MGR GIORGIO EPISTERRI
“Les religions sont devenues plus proches et se connaissent mieux”
La grande salle de conférence de la communauté Sant’Egidio a abrité la | cérémonie commémorative des 30 ans de l’Esprit d’Assise, dimanche 02 octobre 2016 à Abidjan.
C’est un moment de rencontre et de prières pour la paix. Il est très important de se mettre ensemble pour se découvrir les uns les autres, pour se connaître mieux. Parce que la collaboration est fondamentale entre nous dans le respect de la diversité, on peut marcher ensemble.
Durant ce cheminement, il y a eu des aspects positifs
comme malheureusement des aspects négatifs. Mais, nous retenons que les religions sont devenues plus proches et se connaissent mieux. Je demande aux peuples du monde de rester dans cet esprit particulier de la Côte d’Ivoire, un pays de paix, de grandir dans le respect mutuel et trouver les solutions dans les communautés de base (dans les familles, les
villages, les villes, les campements).
BAMBA MESSAMBA
(Directeur Général des cultes)
“Toutes les religions se sont retrouvées et ont prié
L’ESPRIT D’ASSISE
C’est cet esprit qui a pris corps dans l’histoire de l’humanité, il y a trente ans, que la communauté de Sant’Egidio de Côte d’Ivoire a commémoré le dimanche 02 octobre 2016, à son siège d'Abidjan Treichville. Et comme à Assise, toutes les confessions religieuses étaient présentes pour rappeler à la face du monde que la paix est une quête quotidienne ; qui s’impose à tout humain, quel que soit son sexe, sa religion ou origine : « La paix est le nom de Dieu. Ceux qui invoquent le nom de Dieu pour justifier le terrorisme, la violence et la guerre, n’avancent pas sur Sa voie : la guerre faite au nom de la religion devient une guerre contre la religion elle-même », dixit la déclaration d’Abidjan.
LA CÉRÉMONIE D’ABIDJAN 30 ANS, SOIF DE PAIX
Au plan protocolaire, plusieurs personnalités religieuses, diplomatiques et administratives ont pris part à cette célébration œcuménique. Au rang desquelles, le nonce apostolique Mgr Giorgio Episterri, Son Éminence Cheick Wakil KONÉ Daouda, imam Sanogo Mamadou, Son Excellence Kanon Luc et des Révérends et pères de l’église de l’assemblée de Dieu, du christianisme Céleste, des sœurs de plusieurs congrégations religieuses en Côte d’Ivoire.
Au programme, il y a eu des projections de films qui retracent le chemin parcouru sur la voie de la recherche de la paix, la remise symbolique de copies de “l’Appel d’Abidjan” aux représentants de la société civile ivoirienne.
LA REMISE DE L’APPEL D’ASSISE À LA SOCIÉTÉ CIVILE
Cette image a pour objectif de mettre en mission les destinataires auprès de leurs militants ou membres et de partager avec ces derniers “L’esprit d’Assise” qui « engage les Hommes à être attentifs aux besoins authentiques des personnes et des peuples, à prévenir les conflits par la collaboration, à vaincre les haines et surmonter les barrières par la rencontre et le dialogue ».
Entamée à 15 heures précises, la commémoration du trentenaire de la rencontre d’Assise s’est achevée à 18 heures, par des accolades entre guides religieux, personnalités politiques ou administratives et la population ivoirienne de toutes les tendances et obédiences politiques. La célébration a été entrecoupée par chants liturgiques et des prières à l’endroit des acteurs et des victimes des pays en guerre dont la liste a égrenée. Afin que la paix gagne les cœurs de tous pour un monde apaisé, humain et prospère.
Ce qu’il faut saluer aujourd’hui, c’est que ce n’était pas une affaire de chrétiens ou de musulmans exclusivement. Mais, toutes les communautés religieuses se sont retrouvées pour magnifier la paix. Nous pensons que cela est très important pour notre pays
pour la paix”
qui va entrer bientôt dans une phase de consultations électorales. Et il faudrait que la paix habite toutes les parties en présence et le cœur de tous les ivoiriens.
Enfin, je voudrais, au nom du ministre d’État Hamed Bakayoko, féliciter le responsable de Sant’Egidio Côte d’Ivoire
Hlf 7
pour tout le travail de médiation qui a été fait.
CHEICK WAKIL IMAM DAOUDA KONE, (Président de la Haute Autorité des Imams pour la Paix et la Cohésion Communautaire en Côte d’ivoire)
« Que cette cérémonie se répète pour nous procurer la paix »
Nous souhaiterions que cette célébration soit répétée constamment, car cela peut nous procurer la paix. La paix doit être pratiquée pour qu’elle soit une réalité.
M GEORGESADON
(Responsable national de la communauté Sant’Egidio)
“Nous avons prié pour la paix en Côte d’Ivoire et dans le monde”
IMAM SANOGO MAMADOU
(Représentant le Conseil Supérieur des Imams en Côte d’ivoire)
(( L’islam est une religion de paix et nui appelle à la paix »
L’islam est une religion de paix puisque le mot “islam” signifie “Salam”. Donc partout où on parle de la paix, nous en tant que guides religieux musulmans, devons y être pour apporter notre soutien à l’édification de cette paix sans laquelle le monde ne peut pas aller de l’avant. Notre présence à cette célébration témoigne de l’adhésion des imams et de la communauté musulmane à la paix, à la lutte contre le terrorisme qui n’a pas de religion ni de pays.
Je voudrais avant tout dire merci aux autorités ivoiriennes et particulièrement à l’État de Côte d’Ivoire représenté par le Directeur Général des cultes. Cet après-midi, nous avons organisé la trentième édition de la journée internationale de prières pour la paix qui a été initiée par le Pape Jean-Paul II en 1986. C’est important de nous retrouver pour la paix
avec nos hommes politiques et nos guides religieux. Nous avons tous prié pour la paix dans le monde.
Comme vous le savez, aucun pays n’est épargné par le fléau du terrorisme aujourd’hui. Et la Côte d’Ivoire en a été victime cette année. Alors, il est temps que chacun prie pour qu’il y ait la paix en Côte d’Ivoire et partout dans le monde. Je voudrais remercier tous
les hommes de Dieu et toutes les personnes qui ont effectuéle déplacement pour participer à cette rencontre œcuménique pour la paix.
Islam Info N° 565 du Mercredi 12 au Mardi 18 Octobre 2016-du Araba 10 au Tarata 16Mouharam 1437H
YOPOUGON
CELEBRATION D’ACHOURA 1438H
Soumahoro Moussa (Correspondant)
Le Cheick Malick Konaté l’humilité dans la Foi
Le samedi 08 octobre 2016, VAssociation Islamique Culturelle Ghandi (A.I.C.G) de Yopougon Port-Bouët 2 a organisé sa traditionnelle célébration d’Achoura 1438 du nouvel an hégirien. C’était sur l’esplanade de la grande Mosquée dudit quartier en présence de nombreux fidèles et guides religieux et spirituels de la tidjaniya.
Célébrer Achoura, c’est commémorer la victoire du Prophète Moussa (AS) sur le pharaon. Deux conférences ont marqué la cérémonie religieuse. Le premier portant sur le thème de : « la dimension spirituelle du mois de Mouharram » a été animée par El Hadj Moukadam Cheickna Vié, membre de l’association “Ikwate”. Ce dernier a su tenir en haleine l’assistance sur les grands enseignements et leçons à tirer sur ce mois de valeur. Après avoir remercié le Tout-Puissant Souverain des Mondes, le premier conférencier a indiqué qu’il y a des moments que Dieu a bénis pour le croyant. Il s’agit du premier mois lunaire “Mouharam” qui fait partie des quatre mois bénis de Dieu au nombre desquels, ceux de Dhoul-Qada, de Dhoul-Hidja et de Ramadan. Selon lui, il est important pour tout musulman de non seulement valoriser ces mois, mais aussi les événements liés aux jours de ces mois. Car, le fidèle qui s’y prête à ce rituel bénéficiera du bonheur d’ici-bas et de l’au-delà. Pour plus de précision, il nomme le valeureux jour d’Achoura qui est célébré le dixième jour de Mouharram. « C’est une recommandation du Prophète (saw) à laquelle tout bon musulman doit obéir », a-t-il ajouté. Il précise que chaque musulman doit avoir
l’humilité d’apprendre à mieux connaître le calendrier lunaire qui procure du bonheur au croyant. Selon lui, il faut saisir l’occasion du Mouharam pour exprimer sa marque de générosité, de fraternité et d’entraide. Il n’oublie pas d’inviter chacun à préserver l’esprit de tolérance religieuse qui garantit la paix et la concorde. A son tour, le conférencier principal, Cheick Malick Konaté (guide spirituel de GRISE) a exposé sur le thème : « Achoura et la cohésion sociale en Islam ». Selon lui, le musulman doit travailler avec la raison qu’il dispose. Pour lui, il ne faut pas se prétendre savant et ignorer les réalités de son environnement immédiat. Par exemple, il enseigne qu’il faut avoir l’humilité d’accepter les réalités qui ne sont pas contraires à la religion musulmane. Il invite chacun au courage et à la persévérance dans l’adoration. Car, nul ne peut prétendre avoir la Foi sans être éprouvé. Il a pris le cas du Prophète Mouhammad (saw) qui subit de rudes épreuves malgré le fait qu’il soit le bien-aimé de son Créateur. Il en a profité pour tirer des leçons de la persévérance du Prophète Moussa (AS) face aux pressions du pharaon. « Malgré les épreuves, le Prophète Moussa (AS) reste soumis à la volonté de Dieu. Et le Tout-Puissant Créateur le gratifia de la
libération du peuple d’Israël, marquant ainsi la victoire du Messager Moussa (AS) sur le pharaon », a-t-il enseigné. Le Cheick Malick Konaté a rappelé les circonstances de la célébration du jour d’Achoura avant de recommander à chacun de jeûner les 9ème et 10ème jours tels que souhaité par le Prophète (saw) de son vivant. Poursuivant, il apprend que c’est au jour d’Achoura que le Prophète Adam (AS) est sorti du Paradis ; le Prophète Ayoub (AS) a retrouvé la guérison ; le Prophète Younous (AS) a été libéré du ventre de la baleine, le Prophète Souleymane (AS) a retrouvé sa bague royale. Il termine en invitant chacun à préserver l’esprit d’humilité qui est la voie du salut Eternel. A cette occasion, le parrain Abou Touré a remercié les organisateurs et les fidèles du quartier d'accueil pour leur marque d’engagement et de dynamisme religieux. Quant au Porte-parole du Forum des jeunes musulmans, a encouragé l’Association Islamique Culturelle Ghandi (A.I.C.G) de Yopougon Port-Bouët 2 pour son implication dans la vie communautaire musulmane en Côte d’Ivoire. Celui-ci a terminé par le rendez-vous de la traditionnelle festivité religieuse qu’ils organisent dans quelques mois. A Mouhamed Diao d’encourager l’Association Islamique Culturelle Ghandi, "il faut mettre en application les enseignements reçu des brillants conférenciers”. Il a adressé une prière spéciale à l’imam Koudous afin retrouve la guérison. Le Président de la République n’a pas été oublié. Il a aussi bénéficié des prières pour la prospérité dans sa noble mission républicaine. Ce dernier a clos par les mots de remerciements de tous ceux qui ont contribué à la réussite de leur activité. Les bénédictions de clôture faites par le Cheick Malick Konaté ont marqué la fin de la cérémonie.
PROPOS DE :
Cheick Malick Konaté (Conférencier principal) k Nous avons mis un accent particulier sur l’esprit d’humilité à préserver pour le bonheur des croyants »
En ce mois béni de Mouharram, nous avons donné des enseignements à nos coreligionnaires. Ensuite, à partir de l’histoire véhiculée, nous avons pu tirer des leçons. Nous avons mis un accent particulier sur l’esprit d’humilité à préserver pour le bonheur des croyants. Nous remercions les organisateurs pour avoir
gratifié la communauté musulmane de
Yopougon Port-Bouët 2.
Abou Touré (Parrain) u Je voudrais saisir cette opportunité pour inviter chaque musulman à accorder du crédit à la célébration d’Achoura»
Je suis heureux d’avoir parrainer cette importante cérémonie d’Achoura. Nous avons beaucoup appris sur l’événement d’Achoura et l’intérêt de sa célébration pour le croyant. Je voudrais saisir cette opportunité pour inviter chaque musulman à accorder du
crédit à la célébration d’Achoura
Cheick Hamad Tidjane Koné (Guide spirituel de l’association IKWATE)
Diao Mouhamed (Membre de l’association islamique culturelle Ghandi)
« Nous souhaitons que chacun applique à la lettre ce qu’il a appris »
Nous sommes comblés de joie au terme de cette cérémonie. Les conférenciers ont invité chacun à la préservation de l’humilité qui détermine le croyant. A côté de cela, il y a la solidarité, la fraternité et la tolérance qui ont été abordées par nos conférenciers. Nous avons remarqué l’intérêt de l’assistance face aux enseignements des conférenciers. Nous souhaitons que chacun applique à la lettre ce qu’il a appris. Nous prions pour le Président Alassane Ouattara la prospérité dans sa mission et pour la guérison du Président Koudous du Conseil National Islamique (CNI).
«A travers cette cérémonie, nous avons voulu prôner la cohésion sociale comme d’habitude »
Nous avons eu le plaisir de vivre les moments chaleureux de la célébration de l’Achoura 1438 de l’année hégirienne. Plusieurs enseignements découlent de ce mois béni. A travers cette cérémonie, nous avons voulu prôner la cohésion sociale comme d’habitude. Nous
souhaitons que les fidèles puissent en bénéficier.
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INTERVIEW DE...
IMAM ABOUDRAMANE CAMARA (MOSQUÉE BILAL DE GRAND-BASSAM)
« La sourate "Al Fatiha" reurésente un véritable svmbole
pour tout musulman n
Le glorieux Coran est Lun des Livres saints contenant la parole du Tout-Puissant Créateur de l’univers destinée à la créature humaine dotée de faculté de discernement entre le bien et le mal. Son contenu est aussi bien riche en sourates qu’en versets. Au nombre des sourate s, figure “Al-Fatiha” qui est très prisée voire indispensable à la prière recommandée par le Messager Rassoul (saw). Pour comprendre les bienfaits de ladite sourate^ l’imam Aboudramane CAMARA a accepté de nous donner des enseignements.
au même moment ?
Oui ! Je tiens à rappeler que la sourate “Al-Fatiha” comporte sept importants versets. Effectivement, les sept versets ont été révélés au Messager Rassoul (saw) au même moment à la Mecque. En plus, cette sourate est traduite par « le prologue « ou « l’ouverture ».
obligatoirement “Al-Fatiha” avant les autres sourates. Le Prophète (saw) dit à ce propos, celui ou celle qui prie sans réciter la sourate “Al-Fatiha”, la prière de cette personne est incomplète et non valide.
Quelles sont les dispositions
“Celui qui s’attache à la sourate “Al Fatiha” bénéficie de nombreux mérites. Dans un hadith koudoussy. Allah dit : « la prière et la richesse sont partagées entre Moi (DieuJ et
Mes serviteurs ainsi que tous ce qu’il demanderont à Allah ».”
Que représente la sourate "Al Fatiha" dans la vie du musulman ? La sourate "Al Fatiha" représente un véritable symbole pour tout musulman. C’est le symbole par excellence. C'est la sourate de l'ouverture dans le glorieux Coran. En substance, tout ce qui concerne le Coran commence par la sourate "Al Fatiha".
Quels sont les moments propices
“Il est vivement conseillé de clore les invocations que l'on fait par la sourate "Al Fatiha". En Plus, la sourate "Al Fatiha" est elle-même une invocation. Les sept différents versets qui la comportent sont aussi des invocations très recommandées au musulman croyant”
à la récitation de cette sourate ?
Il est vivement conseillé de clore les invocations que l'on fait par la sourate "Al Fatiha". En plus, la sourate "Al Fatiha" est elle-même une invocation. Les sept différents versets qui la comportent sont aussi des invocations très recommandées au musulman croyant.
Les versets de cette sourate ont-ils été révélés au Prophète (saw)
Littéralement, “Al-Fatiha” signifie l’ouverture mais cette sourate possède d’autres noms tels que « les sept répétés », car composée de sept versets que nous répétons à chaque rakat de toutes les prières. Elle est également appelée « la mère du Coran », « la guérison », « la préservatrice », ou encore « la base du Coran ».
Comment a-t-elle été recommandée au musulman ?
Ibn Abbas (RA) a raconté : « tandis que Djibril AS) se trouvait chez l’Envoyé d’Allah (saw), celui-ci entendit un bruit au-dessus de lui. Djibril leva le regard vers le ciel et dit : « c’est une porte du ciel qui est ouverte et elle ne l’a jamais été auparavant ». Un ange descendit et vint trouver le Prophète (saw) et lui dit : « Réjouis-toi de recevoir deux lumières qu’aucun Prophète avant toi n’a reçu. Elles sont « L’ouverture du Coran » et les derniers versets de la sourate « La vache ». Tu ne récites une de leurs lettres sans que tu ne sois exaucé », hadith rapporté par Mouslim. Dans chaque rakat, il est recommandé au musulman de réciter
spirituelles à observer afin d'en tirer profit dans un meilleur délai ? Le musulman doit être sain dans le corps et dans l’esprit. Il doit être sincère dans sa croyance, car cette sourate est appelée la sourate de la prière et de la richesse.
Quels sont les mérites du fidèle qui s'attache à cette sourate ?
Celui qui s’attache à la sourate “Al Fatiha” bénéficie de nombreux mérites. Dans un hadith koudoussy, Allah dit : « la prière et la richesse sont partagées entre Moi (Dieu) et Mes serviteurs ainsi que tous ce qu’il demanderont à Allah ». Ibn Kathir explique que Allah a partagé cette sourate avec le serviteur car elle contient des invocations. Le Prophète (saw) a dit : « Allah dit : « J’ai partagé la prière en deux parts, l’une pour Moi, l’autre pour Mon serviteur, et à Mon serviteur ce qu’il demande ». Si Mon serviteur dit : « Louanges à Allah, Seigneur des Mondes. », Je dis : « Mon serviteur M’a loué ». S’il dit : « Le Clément, Le Miséricordieux. »,
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rocus
Par Koulibaly Y Khayder
INTERVIEW DE...
IMAM ABOUDRAMANE CAMARA (MOSQUÉE BILAL DE GRAND-BASSAM)
« Les avantages matériels de la sourate “Al-Fatiha” sont
nombreux »
Je dis : « Mon serviteur M’a rendu les hommages ».
S’il dit : « Le Maître du Jour de la Rétribution. », Je dis : « Mon serviteur M’a glorifié ». S’il dit : « C’est Toi que nous adorons et c’est Toi dont nous implorons secours », Je dis : « Cela Nous
“La sourate “Al-Fatiha” a des vertus thérapeutiques. C’est pour cela, elle est nommée l’ouverture du Coran ffatiha oul-KitabJ, la mère du Coran, les sept versets qui se répètent, la guérison parfaite, le remède utile, la parfaite rokyah, les clés de la richesse et du succès”
concerne Moi et Mon serviteur, et à Mon serviteur ce qu’il demande ». S’il dit : « Guide-nous sur le droit chemin. Le chemin de ceux que Tu as comblés par Tes bienfaits, non le chemin de ceux qui ont encouru Ta colère ni de ceux qui se sont égarés », Je dis : « Cela est pour Mon serviteur, et à Mon serviteur ce qu’il demande » ». C’est d’ailleurs la seule sourate après laquelle nous devons dire « Amine ! ». La sourate “Al Fatiha” contient des versets qui renferment un refuge auprès d’Allah. Elle guérit des maux. Il est conseillé de la réciter aux malades comme l’ont fait les compagnons. Cette sourate permet d’être protégé, préservé et guidé car elle contient les versets : « Guide-nous dans le droit chemin, le chemin de ceux que Tu as comblé de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés », (V 6-7).
Quels avantages matériels cette sourate peut procurer au musulman ?
Les avantages matériels sont nombreux. Par exemple, lorsque le musulman récite au quotidien cette sourate, tout ce qu’il entreprendra dans la vie, connaîtra une progression. La récitation de la sourate procure la paix du cœur.
Est-ce vrai que cette sourate est la solution à de nombreuses difficultés mondaines ?
Oui, car c’est une sourate dénommée “Achiffa” qui veut dire tout simplement “le
remède” à tous les problèmes.
Que nous enseigne le Prophète (saw) à propos de la sourate "Al Fatiha" ?
Abou Houreira (RA) a rapporté que le Prophète (saw) a dit à propos de la
sourate “Al Fatiha” : « Allah n’a jamais révélé ni dans la Thora, ni dans la bible, ni dans les Psaumes, ni même dans le Coran une sourate semblable à celle-ci. Elle est la mère du Coran, les sept versets répétés et elle est divisée en deux moitiés entre Allah et Son serviteur », hadith rapporté par At-Tirmidhi et An-Nassaï.
Pourquoi doit-on absolument réciter cette sourate dans la prière?
Certes, les bienfaits des sourates du Coran sont innombrables. Parmi celles-ci, la sourate “Al Fatiha” est la première selon l’ordre de classement et la cinquième dans l’ordre de la révélation. Cette sourate compte sept versets. Le chiffre sept a un très grand symbolisme et a une connotation magique et sacrée. Le chiffre sept symbolise l’achevé. C’est donc une sourate complète. Elle peut remplacer toutes les sourates du Coran sans pour autant que d'autres sourates la remplacent dans la prière. Elle ne peut être lue à moitié. Elle est toujours récitée en entier. Chacune de ces versets traduit l’immensité de Dieu et de sa religion. Nous avons uniquement les invocations dans la sourate “Al Fatiha”. En plus, cette sourate contient des noms de Dieu au nombre desquels nous pouvons identifier cinq. Il s’agit de “Ya Allahou”, c’est le Tout-Puissant nom propre de Dieu ; “Ya Rahman”, c’est un attribut qui qualifie Dieu de “Clément” ; “Ya Rahim”, c’est aussi un attribut qui qualifie Dieu de “Très Miséricordieux” ; “Ya Rabbi”, ce n’est pas
un attribut mais plutôt un dérivé du nom “Dieu” ; “Ya Maliki”, c’est un attribut qui qualifie Dieu de “Roi, Souverain”.
Est-ce qu’il y a eu des personnes qui ont réussi à opérer des miracles avec la sourate "Al
Fatiha" ?
Bien sûr, il y avait un des compagnons du Prophète (saw) qui se nommait Kalif Ibdoulwatif (un chef de guerre). Lorsqu’il était en déplacement, les mécréants lui ont demandé s’il pouvait faire des miracles ? Le chef de guerre s’est servi de la sourate “Al Fatiha” pour réaliser son miracle. Lorsqu’on lui proposa de boire du poison, il récita la sourate “Al Fatiha” avant de boire. Il n’est pas mort. Depuis lors, le groupe des mécréants a accepté l’Islam.
A-t-elle des vertus thérapeutiques?
Elle est nommée l’ouverture du Coran (fatiha oul-Kitab), la mère du Coran, les sept versets qui se répètent, la guérison parfaite, le remède utile, la parfaite rokyah, les clés de la richesse et du succès. Elle est aussi celle qui préserve la force, qui dissipe l’angoisse, le souci, la peur et la tristesse pour celui qui en connaît la valeur, lui accorde son droit, l’applique correctement sur sa maladie, sait comment se soigner et se traiter par elle et connaît le secret pour lequel elle est ainsi. La sourate “Al-Fatiha” recèle des secrets qui ne sont connus que d’Allah et les savants enracinés à qui
Allah a accordé la clairvoyance sur les secrets de son Livre sublime. L’une de ses caractéristiques les plus importantes est sa capacité thérapeutique inouïe. Si on la récite avec Foi et conviction, on verra des miracles. Nous avons l’exemple de ce grand compagnon qui récita pour soulager une morsure de serpent. Mais il faut rester clairvoyant ; car malgré sa capacité thérapeutique, son efficacité ne se parachève que par la ferme résolution, la Foi sincère et la conviction ancrée de celui qui l’a récite. Ensuite, vient l’acceptation du malade, à savoir, sa prédisposition psychologique à recevoir ce traitement et le considérer comme efficace. Quand le musulman récite “Al-Fatiha” pour se soigner d’une maladie, il doit avoir à l’esprit ses sens sublimes, ressentir ses significations et ses doux secrets.
Combien de fois devons-nous réciter cette sourate afin de jouir des mérites ?
Je conseille tout musulman de réciter autant de fois que possible la sourate “Al Fatiha” par jour afin de profiter pleinement du bonheur d’ici-bas et de l’au-delà.
Quel est votre message de fin ?
Je conseille les fidèles musulmans à s’attacher à la récitation de la sourate “Al Fatiha” et aux autres sourates du Coran afin d’en tirer le maximum de profit.
Koulibaly Y Khayder
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KO MAR A Mamadou
CIMA 2016, L’AEEMCI FORME SES ENCADREURS
Koné mamadou : « c’est le creuset de l’élite musulmane en Côte d’Ivoire h
Du 30 septembre au 02 octobre 2016, l’association des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI) a organisé son traditionnel atelier deformation de ses encadreurs, à son siège sis à la mosquée An Nour de la Riviera 2. Placée sous l’autorité spirituelle de l’imam Sékou SYLLA, ce conseil des imams de l’AEEMCI (CIMA) a réuni des participants venus de toutes les régions du pays.
INTERVIEW AVEC
Par KOMARA Mamadou
KONÉ MAMADOU(Amir de l’AEEMCI)
“L’AEEMCI a le devoir d’améliorer chaque fois la formation qui est donnée à ses militants ; et cette formation ne peut pas être améliorée sans les formateurs.”
Le conseil des imams de l’AEEMCI (CIMA) s’est tenu cette année autour du thème central: « AEEMCI, 40 ans de formation, quelles stratégies pour véhiculer le creuset ? ». C’est un atelier annuel de formation des imams et des encadreurs des sections des Sous-comités et des Secrétariats Régionaux qui est organisé depuis plusieurs décennies par l’association des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire. Selon le président KONÉ Mamadou, « l’AEEMCI est une structure qui forme les élèves et étudiants musulmans à mieux connaître leur religion ». Pour ce faire, cette association a des formateurs qui sont chargés de dispenser le savoir aux apprenants
et de diriger les prières. Et l’objectif du CIMA est de « renforcer les capacités de ces personnes et de mettre à niveau leurs connaissances ». Cela passe par le partage d’expériences et le recyclage des formateurs. Pour cette édition, les participants ont bénéficié de cinq (05) modules de formation. Ce sont : L’historique des tendances idéologiques en Islam, la personnalité du guide religieux musulman, les techniques de préparation d’une communication, la stratégie de médiation en période de crise dans une structure de jeunesse : cas de l’AEEMCI et les méthodes de formation pour rehausser le niveau de connaissance des Aeemcistes.
L’atelier s’est déroulé sur trois sous l’égide et avec le soutien des imams centraux Sékou Sylla, Mahmoud Sanogo et Mamy Doumbia. L’AEEMCI est une association qui ne défend pas une idéologie quelconque. Elle regroupe les élèves et étudiants de toute obédience religieuse, pourvu qu’ils soient musulmans. L’AEEMCI est un creuset de la jeunesse scolaire et estudiantine musulmane pour son épanouissement religieusx et intellectuel. En conséquence, elle ne saura accorder de place à la discrimination. « L’AEEMCI est une structure nationale, nous souhaitons que la formation qui est donnée à l’Aeemciste à Bouaké soit la même que celle donnée à Korhogo, Gagnoa, Divo, et partout en Côte d’Ivoire » a-t-il insisté. Et pour le président KONÉ Mamadou, si cette formation est maîtrisée par l’ensemble des élèves et étudiants, cela leur permettra de faire face aux nouveaux défis tels que le terrorisme et les phénomènes de radicalisation dont est victime l’islam.
C’est le lieu de féliciter les parents ainsi que toutes les personnes qui soutiennent l’AEEMCI dans ce travail « précurseur de formation des esprits fragiles » face aux dangers de la manipulation et de l’instrumentalisation de la religion musulmane.
PROPOS DE
TOURÉ YOUSSOUF, (Imam de l’AEEMCI dans la région du Gôh) “Le CIMA s’améliore chaque année”
J’ai été élève Aeemciste depuis 1987. J’encadre les Aeemcistes qui me sollicitent pour les conférences et les séminaires. Ils me consultent et avec ma petite expérience, je leur prodigue des conseils. Je suis à ma troisième participation au CIMA (Conseil des imams de l’AEEMCI). Et comme je l’ai fait remarquer aux personnes avec qui j’ai échangé après les communications, je leur ai dit que cette fois ci, s’il fallait comparer aux deux CIMA antérieurs auxquels j’ai participé, c’est le meilleur. Tous les intervenants ont maitrisé leurs thèmes et nous en avons tiré profit des exposés, surtout nous qui devons communiquer ce que nous avons reçu à la base.
N’DIAYE MOUHAMED, Formateur de l’AEEMCI (Fresco) “J’ai appris beaucoup de chose que je vais transmettre aux élèves de Fresco”
C’est ma première participation au CIMA. Je suis vraiment impressionné et j’ai jugé très utile de participé à cette formation. J’ai appris beaucoup de choses. En rentrant à la base, je vais transmettre le savoir aux élèves du département de Fresco.
A la faveur du conseil des imams de l’association des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire qui s’est tenu à Abidjan, du 30 septembre au 02 octobre dernier, le président de l’AEEMCI nous dit davantage sur cet atelier de formation des formateurs.
Qu’est ce que le CIMA?
Le CIMA (conseil des imams de l’AEEMCI) existe depuis plusieurs dizaines d’années.
Comme vous le savez, l’AEEMCI est une structure d’apprenants, qui aide les élèves et étudiants à mieux connaître leur religion. Il y a des personnes qui encadrent, nos imams, encadreurs et formateurs, sur l’ensemble du territoire national. Et nous avons estimé qu’à un moment donné, il fallait se retrouver afin de renforcer les capacités de ces personnes qui encadrent les Aeemcistes au quotidien.
À quoi répond l’organisation du CIMA?
C’est la formation continue de nos encadreurs, c’est un atelier annuel de recyclage de nos imams, formateurs, encadreurs et délégués culturels de différentes sections. La formation est difficile, même dans nos cycles de formation conventionnelle, il y a des séminaires qui sont organisés à l’intention de nos enseignants. Et c’est ce que nous faisons pour harmoniser le contenu des enseignements donnés aux militants. L’AEEMCI est une structure nationale, nous
souhaitons que la formation qui est donnée à l’Aeemciste A à Bouaké soit la même qui est dispensée B à Odienné. C’est clair que ce ne sera pas fait avec les mêmes mots, mais nous souhaitons que l’essentiel de la formation donnée soit maîtrisée.
Vous convenez avec moi que compte tenu de l’actualité, les jeunes qui sont des personnes très fragiles ont besoin de formation pour mieux pratiquer leur foi. À ce niveau, je voudrais remercier et traduire la reconnaissance de l’AEEMCI à tous les parents qui nous font confiance et qui lui permettent d’apporter ce plus à la formation religieuse de nos frères et sœurs.
On nous fait confiance et cette confiance doit être méritée. L’AEEMCI a le devoir d’améliorer chaque fois la formation qui est donnée à ses militants ; et cette formation ne peut pas être améliorée sans les formateurs. C’est donc une formation des formateurs, une formation des imams et des encadreurs qui se tient chaque année. Avec le besoin, nous sommes en train de voir la possibilité de la faire plusieurs fois dans l’année en vue de rehausser le niveau de nos militants.
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YOPOUGON
IL
rIE DE LA CO
ACCUEIL DES PELERINS
A.Pamanta
Les hôtes de Dieu célébrés par les ressortissants de Kani
PROPOS DE :
Par A .P amant a
El Hadj Soumahoro Mamadou (Chef du village)
Le samedi 1er octobre 2016, les ressortissants du département de Kani (Région du Worodougou) situé au nord-ouest de la Côte d’Ivoire, ont une fois de plus sacrifié à la tradition à travers raccueil de leurs pèlerins. Le quartier Sicogi sis dans la commune de Yopougon, a abrité cette cérémonie.
le patriarche a institué cette cérémonie pour que les pèlerins fassent des bénédictions pour leurs tuteurs avant partir”
Une vue des pèlerins (de P édition 2016) ressortissants de Kani.
e sont 24 femmes et 07 hommes qui, après avoir répondu à I l’appel de Dieu par l'accomplissement du cinquième pilier de l’Islam (le Hadj), ont reçu un accueil de leurs proches Kanika. Pour la circonstance, cinq bâches ont été planté sur l’espace du quartier sicogi afin d’abriter cette masse humaine constituée de parents, amis et connaissances des désormais "El Hadjs et Hadjas”. D’entrée de jeu, l’occasion a été donnée à Imam Méïté Moulkou Souleymane d’introduire la rencontre par un rappel sur l’importance du Hadj pour le musulman. Le Prophète Mouhammad (paix sur lui) a dit : « Le Modjaahid et le pèlerin sont les visiteurs d'Allah, Il les a invités et ils ont répondu à Son invitation, et s'ils L'invoquent, Il exaucera leurs invocations » (Hadith rapporté par Ibn Maadjah). Voulant profiter des bienfaits de cet enseignement relatif
à l’exaucement des bénédictions faites par le pèlerin, place a ensuite été faite à la séance de bénédictions des pèlerins. Successivement, les 31 hôtes de Dieu ont offert une pluie de bénédictions adressées au pays, aux autorités en charge, aux ressortissants de Kani et à toute la
Kani) de clos cette série de bénédictions. "Je demande à Dieu d’agréer notre Hadj, de l’accorder à tout musulman et de dissiper tous nos soucis" a-t-il souhaité avant d’adresser ses remerciements. "Au nom du patriarche Méïté Ismaël dit "Tébo” j’adresse les remerciements à toute la communauté musulmane en général et à celle de Kani en particulier pour cet accueil”. Il y a lieu de préciser que cette cérémonie d’accueil des pèlerins de Kani à Abidjan, est une initiative de Méïté Ismaël dit "Tébo”, (patriarche de Kani) et de Soumahoro Mamadou (Chef du village de Kani). Rappelons que cette rencontre est à sa quatrième édition. Elle a été instituée en vue de traduire la reconnaissance des pèlerins à l’endroit de leurs
Comme l’on dit, toute naissance se fait dans la douleur. La fondation de l’organisation de cette cérémonie a été douloureuse. Le Patriarche Méïté Ismaël
communauté musulmane etc. L’honneur a été donné à Soumahoro Mamadou (pèlerin et chef village de
tuteurs à Abidjan, chez qui ils s’établissent avant leur départ, et à leur retour de la terre sainte.
El Hadj Méïté Vafoumgbé (pèlerin)
” Nous demandons à Allah d’exaucer toutes nos prières”
Nous sommes allés sains et saufs et nous sommes rentrés sains et saufs. Nous rendons gloire à Allah de nous avoir offert cette chance d’effectuer le Hadj. Tout s’est bien passé. Nous remercions par la même occasion toutes ces personnes qui sont venues nous accueillir en organisant cette cérémonie. Nous demandons à Allah d’exaucer toutes nos prières.
dit "Tébo” a insisté qu’on organise cette cérémonie, afin qu’à Abidjan, les ressortissants de Kani, quand ils reviennent de la Mecque, se réunissent en une place et font des bénédictions pour leurs tuteurs parce que les résidents à Abidjan ont une part dans la réussite de leur pèlerinage. Chaque pèlerin, quand il vient de nos villages, il s’établit chez quelqu’un, il mange chez quelqu’un, il est logé chez quelqu’un
à Abidjan. A leur retour également c’est la même chose. Le patriarche a donc institué cette cérémonie pour qu’ils fassent des bénédictions pour leurs tuteurs avant partir. C’est donc ce que nous sommes en train de perpétuer. Je me félicitais de cette initiative de Tébo et je tiens à préciser que l’un de ses soutiens est notre Maire Méïté Yaya.
Hadja Dissama (Pèlerine et présidente des femmes ressortissantes de Kani)
‘ Nous remercions le Seigneur de nous avoir accordé l’accomplissement du Hadj dans de très bonnes conditions”
Nous remercions le Seigneur de nous avoir accordé l’accomplissement du Hadj dans de très bonnes conditions. Nous avons bénéficié d’un très bon encadrement. Nous tenons à cet effet à dire merci au gouvernement de Côte d’Ivoire pour les efforts fournis. Nous remercions également la direction générale des cultes, le commissariat du Hadj et tous ceux qui
nous soutenus de près ou de loin.
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Islam Info N° 565 du Mercredi 12 au Mardi 18Octobre 2016-du Araba 10 au Tarata 16Mouharam 1437H
ADJAME
IE DE LA CO]
KO MARA Mamadou
RETOUR DU HADJ 2016
Sifié célèbre ses pèlerins
Les pèlerins du département de Sifié-Dioulassoba, ont été accueillis par leurs frères et sœurs « de la diaspora » vivant à Abidjan, ce dimanche 02 octobre à la cité RAN d’Adjamé. Le pilotage de cette importante cérémonie était assuré par la mutuelle du développement du département, dirigée par M Habib Sanogo.
ParKOMARA Mamadou
HABIB SANOGO, PRÉSIDENT DE LA MUTUELLE DE SIFIÉ-DIOULASSOBA
PROPOS DE...
u Nous rendons grâce à Dieu d’avoir permis à nos pèlerins d’accomplir le hadj »
Cette manifestation que nous
organisons chaque année a pour but de permettre aux
populations de la diaspora de bénéficier des premières
bénédictions de nos pèlerins. Cette année, Dieu nous a donné 22 pèlerins dont 14 femmes et 08 hommes qui sont allés à la Mecque et sont revenus, en bonne santé. C’est aussi une
manière de rendre gloire à Dieu d’avoir permis à nos parents d’accomplir le hadj et de revenir sains et saufs.
MAMADOU MÉITÉ DIT “POMELI”
(PCO de la cérémonie)
« C’est une cérémonie de prière en l’honneur de tous les pèlerins de Sifié-Dioulassoba »
C*est désormais une tradition < pour les ressortissants de Sifié-Dioulassobo à Abidjan de « prendre les premières bénédictions » de leurs frères et sœurs qu’ils ont reçus avant leur départ pour les lieux saints d'Arabie Saoudite.
Les pèlerins au nombre de 22 dont 14 femmes et 8 hommes ont reçu des présents et des sommes d’argent de la part des cadres et du bureau de la mutuelle du département.
C’est sous une pluie interminable que s’est déroulée la cérémonie d’accueil des pèlerins de Sifié, ce dimanche 02 octobre 2016. Dès 09 heures, une foule de parents et d’amis a investi la place de la cérémonie. Malgré la pluie, les habitants d’Adjamé et les ressortissants du département de Sifié résidant dans la capitale économique se sont déportés pour voir, toucher les pèlerines et les pèlerins de l’édition 2016 du pèlerinage à la Mecque. Mais, ils sont surtout venus recueillir leurs prières et bénédictions, eux qui viennent de visiter les lieux saints de Médine et de la Mecque : la Raouda, la mosquée du Prophète (Psi), la Kaaba, Mina, Arafat, Moudzalifa et ont accompli les séances de lapidation des Jamarats. « Ils sont purs, débarrassés de tout péché, car ils sont les hôtes d’Allah (Le Très Haut), Qui s’est réjoui de les voir, en train de L’adorer, au pied du mont de la miséricorde (Jabbal Rahmat) le
jour du hadj », dit le texte coranique. Rappelons pour mémoire que le pèlerinage proprement dit a eu lieu le 9 Zhoul hidja 1437 Hégire, correspondant au samedi 10 septembre 2016.
Pour bénéficier au mieux des faveurs des pèlerins, les organisateurs ont planifié le passage à tour de rôle de chaque pèlerin et pèlerine, pour
population de Côte d’Ivoire. Les témoignages des Hadjas d’abord, ensuite des hadjs se sont faits au rythme de chants liturgiques.
Au terme de la cérémonie, chaque pèlerin a eu droit à un kit composé d’une valise à l’effigie de la mutuelle, d’une pièce de pagne et une enveloppe en guise de contrepartie aux vœux et prières formulés par les
échanger avec l’assistance sur des aspects du hadj qui les ont marqués, et aussi pour formuler des prières à l’intention des populations du département de Sifié-Dioulassoba. Il faut préciser qu’avec l’immensité de la miséricorde divine et la ferveur qui les animaient, les pèlerins ne pouvaient pas se priver de prier pour les autorités ivoiriennes, les organisateurs du hadj et pour toute la
hôtes de Dieu.
Dirigée de main de maitre par le bureau de la mutuelle, en l’occurrence le président Habib Sanogo et son Secrétaire Général Mamadou Méité, la réception des pèlerins de Sifié-Dioulassoba, s’est achevée autour de 14 heures par le partage d’un repas avec toutes les personnes présentes.
Cette cérémonie est organisée à l’honneur de tous les pèlerins du
département de Sifié-Dioulassoba. Depuis quelques années, la mutuelle de
développement organise une réception en leur honneur en vue de faire des prières pour tous les ressortissants de Sifié et pour tous les ivoiriens avant de repartir dans leurs localités
respectives. C’est
l’occasion pour les cadres d’offrir des présents et des enveloppes aux pèlerins, en contrepartie de leurs prières et bénédictions.
HADJA INZATA, DITE “GÉNITO” « Nous remercions le président Ouattara et les organisateurs du hadj »
Les enfants nous ont honorés, au-delà de nos attentes. Dieu les a guidé et ils nous permettent aujourd’hui d’accomplir le pèlerinage à la Mecque. Nous ne pouvons que remercier le Seigneur et Lui demander de rehausser chaque jour les filles et fils de Sifié. Nous remercions aussi le président Alassane Ouattara pour la réussite du hadj. Car les pèlerins ivoiriens n’ont manqué
de rien, les encadreurs étaient à nos soins pour tout. Et nous remercions tous les organisateurs du hadj pour leurs efforts.
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N’DOUCI
IE DE LA CO
INAUGURATION DE MOSQUEE DE VENDREDI
Abou. A (Correspondant)
l’ONG turque “DENiz federi” offre une Mosquée à la communauté musulmane
Le vendredi 07 octobre 2016, l’ONG turque “DENIZ FEDERI” en collaboration avec l’Association Souléitine pour les Actions de Bienfaisance (ASSAB) ont procédé à l’inauguration officielle de la Mosquée “AYSEL VE SERIE FINDIKKAYA” de N’Douci couplée avec la cérémonie d’intronisation de l’imam principal. C’était au “quartier Commerçant” de ladite localité.
PROPOS DE...
Par Abou. A (Correspondant)
CHEICK ABDOUL AZIZ SARBA (Président de l’ONG ASSAB)
«Aujourd’hui, le rêve des musulmans de N’Douci est devenu une réalité »
Rappeler les valeurs cardinales de la morale religieuse à travers les valeurs de la fraternité religieuse, la cohésion sociale, la solidarité et la tolérance a été les points saillants à l’ordre du jour. Le Cheick Abdoul Aziz Sarba (Président de l’Ong “ASSAB”) a conduit une forte délégation venue d’Abidjan pour la circonstance. Les travaux de l’édifice religieux inauguré ont débuté en 2014 sous la supervision de l’Ong “ASSAB” partenaire des généreux donateurs turcs. A l’achèvement des travaux en 2016, l’on a pu enregistrer comme coût de réalisation l’important montant de 27 millions de Francs
recommandés par le Prophète Mouhammad (saw). Car, selon lui, face aux épreuves, tout musulman doit être un bon Ambassadeur de sa religion auprès des fidèles d’autres obédiences religieuses. Valoriser l’image de l’Islam, signifie pour lui montrer le vrai visage de l’Islam qui rime avec la paix, la tolérance, la solidarité et la fraternité. Il a mis un accent particulier sur le sens de la tolérance religieuse pour préciser qu’il est impératif de préserver le navire ivoire opportune à tous les habitants de la Côte d’Ivoire. Il a formulé les vœux de prospérité et de succès au Président Alassane
l’honneur a été donné à l'imam Adam Sawadogo d’officier la prière inaugurale du vendredi. Ce dernier a dans son sermon invité ladite communauté musulmane à préserver les valeurs du vivre-ensemble. Il a souligné l’importance de la construction d’une Mosquée pour le croyant. Cet acte de générosité et de bienveillance à l’égard de la communauté musulmane traduit le degré de foi en Dieu. Il ajoute que tous ceux qui posent un acte de générosité dans le cadre religieux auront une bonne rétribution à la hauteur de leurs attentes. Une prière spéciale a été adressée au Président de la république de Turquie, Récep Tawip Erdogan. Les victimes du coup d’Etat manqué de la Turquie n’ont pas été manqués. Ils ont eu droit également à une prière afin que leurs âmes reposent en paix. Une séance de tafsir du glorieux Coran a précédé la prière inaugurale du vendredi. Saliou Sylla (Maire de Tiassalé) a saisi l’occasion pour rappeler que ce qui gangrène la religion musulmane, c’est la jalousie et la haine non fondées. Pour lui, il faut cultiver l’unité religieuse pour le salut de l’Eternel. L’imam principal de ladite
Je suis satisfait d’avoir participé à cette cérémonie inaugurale de la prière du vendredi. Nous sommes le principal partenaire ivoirien de l’Ong bienfaitrice turque. A ce titre, nous avons supervisé les travaux de la construction de l’édifice religieux du début jusqu’à la fin de construction de la Mosquée le Ramadan dernier. Hier, la communauté de N’Douci a rêvé. Aujourd’hui, ce rêve est devenu une réalité. J’invite les fidèles à conserver jalousement ce lieu de culte. Pour le
réussir,
il faut le savoir vivre-
ensemble. Il faut qu’ils soient à mesure de présenter la bonne image de l’Islam. Que Dieu nous guide sur le droit chemin !
SALIOU SYLLA
(Maire de Tiassalé)
« Il faut désormais s’éloigner des maux qui minent notre religion »
CFA. La Mosquée est dotée d’une capacité d’accueil de plus de 500 fidèles. Dès la fin des travaux, le lieu de culte musulman a ouvert ses portes depuis le mois de Ramadan dernier en attendant la date de son inauguration officiel. Ont pris part à cet important événement, l’imam Mouhamed Doumbia (représentant du Président communal du Conseil Supérieur des Imams en Côte d’Ivoire (COSIM)), la dizaine d’imams des localités environnantes, le représentant du Sous-préfet ainsi que Saliou Sylla (Maire de Tiassalé). A l’occasion, le Cheick Abdoul Aziz Sarba a invité à la préservation des comportements exemplaires tels que
Ouattara et son gouvernement afin qu’ils accomplissent sa mission républicaine dans le bonheur partagé. Pour la circonstance,
Mosquée, Ibrahim Naon a été investi avant la séance photo de famille qui a mis un terme à la rencontre.
C’est avec une grande joie que nous vivons ce moment chaleureux dans la ferveur religieuse. Le plus important, c’est de sauvegarder l’esprit de cohésion entre les membres de la communauté musulmane. Il faut désormais s’éloigner des maux qui minent notre religion à savoir, la jalousie et la haine non-fondée. Si nous y parvenons, nous pourrons valoriser l’image de l’Islam en
montrant
son vrai visage de paix qui rime avec la tolérance, la solidarité et la fraternité.
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Islam Info N°565du Mercredi 12 au Mardi 18Octobre 2016-du Araba 10 au Tarata 16Mouharam 1437H
Par Pamanta
NUMEROS UTILES
DEBAT
Est-il permis à des fiancés de s’appeler par des petits noms (noms de caresse) ?
MAGGIC. S
A mon avis, je pense qu’il est permis aux fiancés de s’appeler par des petits noms de caresse. Si on cultive cette habitude, on l’appliquera dans le couple après le mariage. Car, les guides religieux et spirituels nous recommande de donner de petits noms de caresse à nos partenaires avec qui on partage la vie conjugale. Comme l’étape des fiançailles précède celle du mariage, il est opportun selon moi de s’inscrire dans la logique d’appeler son ou sa fiancé (e) par des noms de caresse. Cela, renforcera davantage les liens entre les deux entités une fois le mariage consommé.
» SECURITE
POLICE SECOURS Tél: 111/170
DIRECTION GENERALE
DE LA POLICE
20 22 20 30
PREFECTURE DE
POLICE
20 21 00 22
DIRECTION DE LA
POLICE JUDICIAIRE
20 21 23 00
DIRECTION DE LA
POLICE ECONOMIQUE
20 32 51 44
SAUF KÉITA
» DEFENSE
Je pense qu’il est hors de question que des fiancés s’appellent par des noms de caresse. Etant donné qu’ils ne sont pas encore mariés, il ne faut pas leur permettre de rêver au lieu de passer aux choses sérieuses. Les encourager sur cette voie, c’est inviter les imprudents à croire que le mariage n’en vaut pas la peine. Alors que c’est juste une étape qui précède le mariage, voire l’union conjugale et licite. Il faut dans le cas d’espèce, décourager tous ceux qui comptent s’aventurer sur cette voie qui n’est que illusion.
POMPIERS
Tél: 180
POMPIERS INDENIE
Tél: 20 21 12 89
POMPIERS YOPOUGON
Tél: 23 45 16 90
SALAH ABDOUL KARIM
POMPIERS ZONE 4
Tél: 21 35 73 65
Il faut permettre aux fianciés de franchir l’étape du mariage avant d’admettre qu’ils s’appellent affectueusement par des noms de caresse. Toute relation intime n’est permis qu’après la validation du mariage des conjoints. Pourtant, dans de pareils cas, les fiancés sont dans une étape où ils n’ont pas encore franchi définitivement celle du mariage. Que Dieu nous donne la bonne compréhension.
SUJET A DEBATTRE PROCHAINEMENT
Sujet: L’Islam autorise-t-il l’envoûtement de l’être aimé en vue de gagner l’amour de ce dernier?
POMPIER DE YAMOUSSOUKRO Tél: 30 64 11 00/ 30 64 42 12
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» AEROPORT
Donnez votre avis sur la question en participant à la rubrique “débat” sur le site d’Islam Info, à l’adresse : wwwdsjaminfosmet
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21 75 79 02
At-tachahoud
1-At-Tahiyyâtou Lilâhi azakiyatoulilah wat-Tayyibâtou,-Sâlawâtoulilah as-Salâmou ‘alayka Ayyouhan-Nabiyyou wa Rahtmatou-Lâhi wa Barakâtouhou, as- Salâmou ‘Alayna wa ‘ala ‘ibâdillâh is-Salihina, Ash-hadou an laa ILâha llla-llâhou wa ash-Hadou anna Muhammadan ‘Abdouhou wa Rassoullouh.
2- Allahoumma Salli ‘ala Mouhammadin wa ‘ala Alî Mouhammadin, kama sallayta ‘ala Ibrâhima wa ‘ala Alî Ibrâhima, Innaka Hamîdoun Majid. wa Bârik ‘ala Mouhammadin wa ‘ala Âli Mouhammadin, kama Bârakta ‘ala Ibrâhîma wa Âli Ibrâhima, Innaka Hamidoun Majid
Traduction :
Les salutations sont pour Allah, ainsi que les prières et les bonnes œuvres.
Que le salut soit sur toi, ô Prophète, ainsi que la miséricorde d’Allah et Ses bénédictions.
Que le salut soit sur nous et sur les serviteurs vertueux d'Allah.
J’atteste qu’il n’y pas de divinité digne d’adoration en dehors d’Allah, Et j’atteste que Muhammad est Son serviteur et Son messager.
Traduction :
Ô Seigneur, prie sur Muhammad et sur la famille de Muhammad
Comme Tu as prié sur Ibrahim et sur la famille d’Ibrahim,
Tu es certes Digne de louange et de glorification.
Ô Seigneur, accorde Tes bénédictions à Mouhammad et à la famille de Muhammad Comme Tu as accordé Tes bénédictions à Ibrahim et à la famille d’Ibrahim, Tu es certes Digne de louange et de glorification.
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LAM AU FEMININ
^^onfidence
Sidibé Ramatou
moignage
Par Abou Soufyane
Envoyez vos confidences, réactions et suggestions en écrivant à Confidencesira@yahoo.fr Cel : 08 65 34 62
Un étrange sentiment de soulagement
L enfant adulte a parfois un troublant ressenti de soulagement au décès de son parent. Ceci n'est absolument pas en contradiction avec le fait qu'il souffre de la disparition de son parent qui aimait peut être plus que tout. Ce soulagement -qui n'est bien sûr pas présent chez tous les enfants adultes en deuil- est très subtil et se décline sur deux axes: le premier est un soulagement face à l'arrêt de la souffrance de son parent -celui-ci ne doit plus désormais s'épuiser à lutter contre son cancer, il est enfin affranchi de l'enfer de l'Alzheimer etc. Sa mort signe la fin de ses tourments et ceci est source d'apaisement pour l'enfant adulte.
Le deuxième axe est plus intime. Le parent a été celui qui a régi une partie de l'existence de l'enfant. Son influence, son jugement, ses critiques parfois affectent et influencent profondément l'enfant, même quand celui-ci atteint l'âge adulte. Combien d'hommes et de femmes adultes continuent à moduler leurs choix et leurs décisions (consciemment ou non) en fonction de ce qu'ils croient que leur parent va en penser? Avec le décès du parent, c'est comme si I1 "Œil de Moscou" se fermait à tout jamais: l'enfant adulte n'a plus de "compte à rendre", il n'a plus de décisions à
prendre en prenant plus ou moins consciemment en compte les jugements ou critiques potentielles de son parent. La mort du parent réduit son emprise psychique sur l'enfant adulte, même s'il n'avait pas conscience d'être sous cette influence.
Il en résulte souvent un sentiment de liberté que l'enfant adulte ne parvient pas toujours à s'expliquer. Il se culpabilise même de ressentir cet embarrassant soulagement, alors même que son parent est décédé et qu'il se dit qu'il devrait être totalement écrasé de douleur. Ce sentiment n'est pas antinomique de la peine, il n'est pas non plus antinomique de l'amour: même des personnes ayant des relations paisibles avec leur parent peuvent éprouver ce subtil ressenti de liberté. Il n'a pas lieu de se culpabiliser. C'est un mouvement naturel du deuil qui parle de l'affranchissement intérieur d'une contrainte psychique parfois inhibante. Le soulagement provient également du constat que le processus de deuil ouvre, au fil des mois ou des années, à une relation intérieure plus pacifiée et plus profonde avec son parent, comme si le travail de deuil permettrait de "nettoyer" les composantes névrotiques de la relation pour n'en conserver que les aspects positifs.
AVERTISSEMENT
L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne
cessent d'accorder à «Témoignage ». Et, nous tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos
Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à : Abou Soufyane (08 69 24 55) ou écrivez à temoignagesabou@gmail.com
UN AMOUR VRAI !
J’avoue qu’ils s’aimaient encore comme quand ils s’étaient connus .La première épouse du monsieur a commencé à tempêté. Il lui a dit que « Bon, écoute tu as le choix, tu restes ou tu t’en vas, ce qui est sûre celle là je l’épouse ». Et quand il l’a marié ils étaient toujours ensemble. C’était comme un nouveau couple. Chaque jour que Dieu fait car aussi par la grâce de Dieu il avait les moyens, il lui envoyait des cadeaux, il l’a traitait comme une jeune fille. Elle était resplendissante. Malheureusement le monsieur est décédé il y’a deux ans. La femme est là, elle a soixante deux ans, mais jusqu’à présent elle garde un bon souvenir de ce monsieur là ainsi que de son premier mariage. Même
lecteurs à, non seulement réagir par rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs réflexions par rapport à leur aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage...
lorsqu’elle était dans son premier mariage, chaque fois si il avait l’occasion il lui envoyait des cadeaux où même quand elle venait en Côte d’Ivoire en courts séjours. Vraiment il était toujours là. Et ce monsieur le jour de sa mort, il n’est pas mort de maladie, allait à la Mosquée. Il a quitté la cour de sa première épouse, ensuite il est venu chez elle après la Mosquée pour la prière de Fadjr, lui apporté son petit déjeuner. Ensuite il est allé dans son « grain de thé » causé avec ses amis. Il s’est assis près d’une dame, il causait et il est décédé de crise cardiaque. Elle dit qu’elle a vécu heureuse.
A suivre
ie de couple
Cissé A
stuce beauté
Aïssata P amant a
12 habitudes qui ne font pas du bien à vos seins
De beaux ongles avec le henné
Prenons soin de nos seins!
On veut toutes avoir de beaux seins, mais certains gestes que nous faisons au quotidien abîment notre poitrine sans qu’on en soit vraiment consciente.
Zoom sur 12 habitudes qui abiment nos seins. Parce que toutes les femmes peuvent avoir une jolie poitrine... sans trop d’effort!
Porter un soutien-gorge mal adapté
Choisir le bon soutien-gorge est un art. Ni trop serré, ni trop ajusté, ni trop large, ni étouffant, ni trop ajusté, etc. Si vous hésitez, allez dans une boutique spécialisée où l'on pourra vraiment bien vous conseiller.
Aussi, il est important de toujours essayer les soutiens-gorge avant de les acheter. Selon les marques et les modèles, il se pourrait que vous ne preniez pas la même taille ou la même grosseur de bonnet.
Porter de vieux soutiens-gorge
A chaque variation de poids, on devrait renouveler notre garde-robe de lingerie. Nos soutiens-gorge s’abîment rapidement (à moins d’en prendre un soin fou, mais qui le fait à tous coups?).
C’est pourquoi, on devrait se forcer à faire le ménage plus souvent dans notre tiroir à lingerie et ne pas s’obstiner à porter un soutien-gorge trop ajusté juste parce qu’il est trop beau! Tant pis! A la poubelle! Et ensuite, on va faire les magasins. C’est une excellente excuse, non?
Ne jamais les hydrater
La peau du buste doit garder toute son élasticité. Un peu de crème chaque jour (ou presque!) vous aide à garder votre peau belle et lisse. Prenez l’habitude d’en mettre à la sortie de la douche. Un rituel gagnant qui porte fruit... au fil des jours, des semaines, des mois...
riiez la femme musulmane, le henné sur les ongles est une recommandation inscrite dans la Wsounnah pour la distinction entre l’homme et la femme. En plus, il a un caractère esthétique, il dure longtemps et est 100% naturel. Pour l'obtention d'une couleur foncée, mélangez du jus de citron à la poudre de henné et laissez reposer dans un récipient à température ambiante
H adith femme
La permission de l'époux
D'après Anas, Le Messager d’Allah (saw) a dit :
« Toute femme qui sort de la maison conjugale sans la permission de son mari, appelle le mécontentement d’Allah jusqu’à ce qu’elle retourne chez elle ou que son mari lui pardonne.»
toute la nuit. Notez que plus le mélange sera acide et aura reposé, plus la couleur au final sera foncée.
NB : la poudre de henné se conserve au congélateur (ainsi que la pâte restante que l’on ne souhaite pas jeter). Car le henné perd de ses propriétés avec le temps, la chaleur et la lumière. Donc pour une couleur optimale ayez le réflexe congélateur!
Aïssata Pamanta
Islam
Premier groupe de presse musulman en Côte d’Ivoire paraissant depuis
Ramadan 2005
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Islam Info N° 564du Mercredi 05 au Mardi 11 Octobre 2016-du Araba 03 au Tarata 09 Mouharam 1437H
IE DE LA COMMUNAUTE
LA CEREMONIE DU MARIAGE RELIGIEUX DU COUPLE “LATIF OUATTARA ET MYRIAM CISSE” EN IMAGE
Latif Ouatta et Myriam Cissé rompent avec le célibat
Latif Ouattara a fait sauter les verrous du célibat en convolant en juste noce avec Myriam Cissé (fille du Directeur de publication de l’hebdomadaire “Islam Info”. Les mariés sont tous deux des sympathisants avérés de la vie associative musulmane. Le mariage a été scellé le jeudi 06 octobre 2016 à la grande Mosquée du Lycée technique précisément dans la commune de Cocody par l’imam Mouhamed Lamine Kouyaté en présence de nombreux invités de marque. Nos vœux de bonheur et de réussite accompagnent les mariés.
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La délégation du Conseils National Islamique (CNI) dirigée par El Hadj Kouman était de la partie.
Les invités ont été conviés à partager le repas après la cérémonie.
El Hadj Mamadou Cisse (pere de la mariee et DP d’Islam Info) avec son épouse.
Les maries attentifs aux conseils du guide religieux, Mouhamed Lamine Kouyaté.
Les amis des familles des mariés venus massivement soutenir leurs frères et soeurs.
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Le couple Latif Ouattara et Myriam Cisse devant Dieu et les Hommes.
Les parents de la mariée recevant les invités marque.
Part of Islam Info #565