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Title
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Islam Info #560
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Date
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September 7, 2016
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issue
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560
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number of pages
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16
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Rights
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Identifier
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iwac-issue-0001194
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content
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N° 560 du Mercredi 07 au Mardi 13 Septembre 2016
DATES IMPORTANTES
Prix : 500 Fcfa
Islawp, DU ARABA 05 AU TARATA 11 ZOUL HIDJA 1437H
L’INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM
^ La station Arafat: le dimanche 11 septembre 2016
^ La fête de Tabaski: le lundi 12 septembre 2016
REGLES DE AID EL KEBIR
SPITUALITÉ
J.O RIO 2016
Doua à dire le jour de Arafat
Les champions du Taïkwendo reconnaissants au Cheick Boikarv Fofana
COMMUNIQUE RELATIF A LA RENTREE UNIVERSITAIRE 2016-2017
La Direction de L'Institut International de l'Imamat en Afrique (31 Afrique), démembrement de l’Univcrsiié Musulmane Africaine (LIMA) porte à la connaissance des candidats que le dépôt des dossiers pour le test d’entrée a commencé depuis le 25 juillet 2016, il se poursuit jusqu’au 19 septembre 2016
Une Photocopie légalisée du baccalauréat • Une copie d’exlrail de naissance • 06 photos d identité de même tirage
i^£rii^l!Ùiî&^ ^^ ^IotocoP*e légalisae du Relevé de notes • Une photocc ‘rne k la a a e d id ntité» 5.000f franc ( 1 kd ! iC h.
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Islam Info N° 560 du Mercredi 07 au Mardi 13Septembre 2016-du Araba 05 au Tarata 11 Zoul Hidja 1437H
DITORIAL
LE SENS PROFOND DE L’AÏD EL KÉBIR COU TABASKIJ
ommatre
L’Aïd El Kébir est la fête commémorant le sacrifice du Prophète Ibrahim (AS), le père du monothéisme pur. Elle intervient après le jeûne du ramadan, soit le 12ème jour du dernier mois lunaire (Zhoul hidja). C'est une autre opportunité que le Créateur de l'univers donne aux croyants pour se rapprocher davantage de Lui, en s'éloignant des péchés. Qui constituent de toute évidence le rempart entre Allah et les hommes.
MAIS QUE FAUT-IL FAIRE POUR EN PROFITER ?
Il faut tout simplement passer ces moments en méditations, en prières, en invocations et en la lecture coranique. Il faut aussi poser des actes de générosité dans ce mois, pour permettre aux démunis de se réjouir pendant la fête. Et la bête doit être immolée pour Allah Seul. Car, ni la viande ni le sang ne parviennent à Allah, c’est l’intention qui anime le croyant en posant l’acte qui importe chez Dieu.
LES 10 PREMIERS JOURS DE ZHOUL HIDJA
Le mois de Zhoul hidja est le douzième mois lunaire. C’est aussi le mois aucours duquel a lieu le pèlerinage à la Mecque. Le jeûne de la première décade de ce mois est très recommandé selon la tradition prophétique. En effet, un seul jour de jeûne équivaut à 70 jours jeûnés en dehors de cet intervalle.
LE JEÛNE DU JOUR DE ARAFAT
La station de Arafat a lieu le 9ème jour du mois de Zhoul hidja. Ce jour correspond à l'accomplissement du Hadj proprement dit. Car selon le noble Coran, « Le hadj c'est Arafat ». Cependant, pour le fidèle musulman qui n'effectue pas le pèlerinage à la Mecque, il peut bénéficier de la valeur du " jour le plus béni par Allah", en observant le jeûne, ce jour. La récompense: la rémission de deux années de péchés, dont une année écoulée et une année en cours.
LA FÊTE DE L'AÏD EL KEBIR
Également appelée la fête du sacrifice, la fête de l’Aïd el Kébir ou Aid el Adha rappelle l'intervention divine par l'intermédiaire de l'archange Gabriel pour éviter que le Prophète Abraham (AS) réalise sa promesse d’immoler son fils Ismaël. C'est alors qu'un bélier fut substitué à l'enfant. Et cela constitue une victoire pour l'humanité qui est ainsi
débarrassée du sacrifice humain comme moyen d’adoration de Dieu.
ACTES À ACCOMPLIR LE MATIN DE LA FÊTE
Lorsque le croyant se lève le matin, après ses prières et invocations quotidiennes, il propage le “Salam” autour de lui, dans sa famille et son voisinage. L'objectif est d'évacuer les différends ou les incompréhensions qui ont pu subsister au cours de l'année. Pendant cette journée, et si possible avant d aller à la prière, il est recommandé de poser des actes de générosité à l’égard des pauvres de son entourage (du quartier, de la mosquée, etc). Cela comporte beaucoup de mérites. Ensuite, il se lave (par la grande ablution), porte son plus bel habit et se dirige vers la mosquée ou la place de prière indiquée. Il prend le soin de ne pas manger ni boire, avant la prière. Et c’est à son retour de la mosquée qu’il devra rompre son jeûne avec une partie de la viande du mouton immolé pour la fête. Après les deux rakats de la prière de l’Aïd el Kébir, il attend que l’imam immole sa bête avant de rentrer à la maison pour répéter le geste. Sur la voie du retour, il emprunte une voie différente de celle qu’il a prise en allant à la prière. Sur le lieu de la prière, il n’y a pas de prière surérogatoire (Nafila) à faire ni avant ni après la prière.
RECOMMANDATIONS À L’ENDROIT DE LA JEUNESSE
La fête de l’Aïd el Kébir est avant tout une occasion d’adorer Allah, Le Très Haut. Elle est certes un moment de réjouissance, mais le musulman doit en profiter pour dire sa reconnaissance à Dieu pour lui avoir permis de vivre cette célébration en famille et dans la joie. Il faut bannir les comportements répréhensibles tels que la fréquentation des bars, des maquis ou autres lieux analogues où l’on sert de l’alcool, pour célébrer la Tabaski. Il faut être modéré dans l’usage de la musique et surtout ne pas négliger les heures de prières canoniques à cet effet. En définitive, la célébration de la fête de Tabaski comme toute activité religieuse, doit amener le fidèle musulman à méditer sur ses actes, à jeter un regard rétrospectif sur sa vie depuis la dernière fête et à prendre des résolutions pour améliorer sa pratique islamique.
BONNE FÊTE DE L’AÏD EL KÉBIR À TOUTES ET À TOUS DANS LA FERVEUR RELIGIEUSE !
X
Editorial
Le sens profond de l’aïd el kébir (ou tabaski)
Page 2
Chapelet
Histoire de la fête du sacrifice
Vie et Spiritualité
Page 3
Doua à dire le jour de Arafat
Page 4
Focus
RÈGLES DE AÏD EL KEBIR
Les enseignements à tirer Page 3-9-10-11
Vie de la communauté
Le Cosim et le Codis invités à sensibiliser contre l’immigration clandestine
Page 13
Hadith femme
S’unir avec son ou sa conjoint(e) dans les actes d’adoration Page 15
Témoignage
“Tout ce qui vous arrive, c’est le fait de vos propres mains” Page 15
Confidence
Une promotion stressante
Page 15
Astuce / Beauté
Des solutions pour un teint tout frais
Page 15
"La Direction Générale des éditions ALif -Islam Info et Mme Coulibaly née Oumou (épouse du
général
Abdoulaye
Coulibaly) expriment ses vives félicitations à un de ses fidèles lecteurs, Ciss Saint Moise, désigné “meilleur artisan 2016”
par
l’Etat de
d’Ivoire. Qu'Allah,
Côte Le
Très miséricordieux le protège et l'assiste dans sa carrière!
GLOIRE A Dieu
CD
7 °^ v^rirQ 9°9o!n
UNE VOITURE QUI
FAIT QUATRE PATTES Par cisséa
Dans un asile de fou, les patients sont soumis à un texte de guérison. On enlève les roues d’une voiturette et d’un camion, on les fait rouler sur les gentes et on pose la question aux patients :
-Que fait-on là à côté de ces deux voitures? Aucune réponse pendant trois minutes. Un fou lève subitement la main, tout le monde dit : « Ouf ! Il y a un qui est guéri. » Il dit : « La grande voiture là, on l’apprend à marcher pieds nus et la petite voiture là, on l’apprend à faire quatre pattes. »
Islam Info N° 560du Mercredi 07 au Mardi 13Septembre 2016-du Araba 05au Tarata 11 Zoul Hidja 1437H
Grégorien
Hégirien
Vendredi
07 Septembre 05 Zoul Hidja
08 Septembre 06 Zoul Hidja
|09 Septembre 07 Zoul Hidja
10 Septembre 11 Septembre 08 Zoul Hidja
09 Zoul Hidja
112 Septembre 10 Zoul Hidja
113 Septembre 11 Zoul Hidja
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Imam Meité Al Imam
HISTOIRE DE LA FETE DU SACRIFICE
Au Nom de Dieu Le Miséricordieux par Essence et par Excellence
Ibrahim (Abraham) avait auparavant laissé son fils Ismaël avec sa mère Hajar seuls dans le désert de l'Arabie sans moyens, ceci sous ordre divin....
Plus tard, les années passèrent, Ibrahim (Abraham) vit dans le rêve qu'il sacrifie son fils Ismaël. Il s'agissait là d'une révélation divine et d'une grande épreuve pour ce Prophète patient et obéissant...
Ibrahim s'adressa alors à son fils et avec tout l'amour et l'affection d'un père, il lui demanda son avis, le fils fort par sa certitude et sa croyance, répondit sans hésitation: "O mon cher père fait ce qu'on t'a ordonné, tu vas trouver en moi, par la volonté de Dieu, la patience et l'obéissance". Dieu dit dans le Coran à ce propos : « Quand il Ismaël fut en âge de marcher (dans la vie) à ses côtés, il (Ibrahim) dit : « Mon petit ! Je me vois en rêve en train de t’égorger. Il dit : « Père ! Fais ce qu’on t’ordonne et tu me trouveras, si Dieu veut, de ceux qui se montrent patients ». Malgré les conditions très difficiles et les épreuves, cette famille avait un coeur orienté vers le Seigneur et soumis à Sa volonté, car le monde d'ici-bas pour eux n'était qu'éphémère...
Satan a essayé de tenter Ibrahim (et l'inciter à désobéir) trois fois
mais en vain. Ibrahim lapida le tentateur trois fois (ce qui est à l’origine du rite de la lapidation des stèles qui fait partie intégrante du grand pèlerinage en Islam). Et la lame du couteau passa sous la gorge d'Ismaël...
Mais, miracle, le couteau par ordre divin perdit sa fonction de couper!
Et Dieu envoya un grand et beau mouton pour remplacer ce courageux jeune homme...
Ce mouton était, dit-t-on, l'offrande d'Habel qui a été agréé par Dieu auparavant contre celle de son frère Caïn ingrat et rebelle...
Dieu dit dans le Coran à ce sujet : « Quand ils se soumirent à la volonté de Dieu et qu’il le renversa sur le front. Nous l’appelâmes alors : « O Abraham ! » « Tu as effectivement cru à ce que tu as vu en rêve. C’est ainsi que Nous récompensons les gens de bien». C’est là de toute évidence la mise à l’épreuve. Nous le rachetâmes par une énorme bête (mouton) à égorger. Nous lui laissâmes un bon renom dans les générations ultérieures». Ainsi fut instauré une fois pour toute pour les musulmans la sounna du sacrifice en commémoration de cet événement, et c'est un grand jour de fête et de partage.
Abidjan, le 04 Septembre 2016
COMUCAN
Communauté
Musulmane de Cocody Angré 05 701 870/47 788 416
Bureau Exécutif
N / Réf : 002 / PR / SG / 08 / 20 / 16
A
Monsieur le Directeur Général
De Islam Info
NECROLOGIE
INNALILAHI, WA INNA ILAHI RADJOUNE
La grande famille Kéita et Diarrassouba ont la profonde douleur d’annoncer le rappel à Allah de leur mère, grand-mère, épouse,
Nassira Diarassouba épouse Kéita.
Décès survenu le samedi 03 septembre 2016. L’enterrement a eu lieu le lundi 05 Septembre dernier au cimetière de Williamsville. Les cérémonies de 7èmo jour se tiendront à la Mosquée de la Riviera Palmeraie-Avicenne le dimanche 11 Septembre 2016 à 10h00.
Objet : communiqué de presse de l’heure de la prière d’Aid El Kébir,
Assalamou aleikoum,
La Communauté Musulmane de Cocody Angré (COMUCAN), informe toute la communauté musulmane nationale et particulièrement celle d’Angré que la grande prière (AID AL AHDA 2016 / 1437H) du jour de la fête de Tabaski (AID EL KEBIR) prévue pour le Lundi 12 Septembre 2016 est fixée à
8h30, dans l’enceinte de ladite mosquée sise à Angré après le terminus 81/82.
Elle prie tous les fidèles de prendre les dispositions nécessaires pour le respect de l’heure indiquée, compte tenu de la journée très chargée du jour de la fête. Elle souhaite par la même occasion, une bonne fête à toutes et à tous.
Qu’Allah nous accorde ce jour, Amine !
Le Président El Hadj SORO PORLO Abdallah
COMMUNIQUE DE REMERCIEMENTS
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COMMUNAUTE MUSULMANE DU PLATEAU Mk<^^>irWvJcJ
CMP
Son Eminence CISSE Djiguiba, recteur de la Mosquée Salam du Plateau,
Monsieur KESSE Feh, président du Comité de Construction de la Mosquée Salam du Plateau Au nom de la Communauté Musulmane de la Mosquée Salam du Plateau, Voudraient remercier très sincèrement tous les fidèles musulmans et les non-musulmans, qui ont bien voulu apporter leurs contributions financières à la construction de la Mosquée Salam du Plateau, suite a l'appel de dons lancé en Août 2013. Us prient ALLAH TOUT-PUISSANT afin qu'il leur accorde tous les bons bénéfices de leur soutien inestimable. Ils ont le plaisir d'annoncer aux généreux bienfaiteurs que le montant total des sommes récoltées, selon le constat établi par Maître Ahamel Meledje, Huissier de Justice commis à cet effet, se chiffre au 23 Mai 2016, à la somme de soixante-dix millions sept cent cinquante-huit mille cinq cent cinquante-sept Francs CFA (70 758 557 F CEA). Le constat d'huissier
certifie également que les versements effectués du 18 Août 2013, date de départ de l’opération au 23 Mai 2016, n'ont subi aucun retrait, à l'exception des ordres de débits de la banque, d'un montant de 183 800 F CFA, au titre des finis de tenue de compte. L’Imam CISSE Eÿguiba et Monsieur KESSE Feh, président du Comité de Construction, informent par ailleurs les généreux donateurs que la somme recueillie sera utilisée au règlement des factures relatives à certains travaux effectués à l'intérieur et à l'extérieur de la salle de prières. Aussi, ils informant tous les hommes et les femmes de bonne volonté, qui voudraient apporter leur contribution à l’édification de cette belle oeuvre dédiée à Allah, qu’ils peuvent continuer de le faire jusqu'à la fin des travaux sur le compte N° 101100002524. ouvert dans les livres de la United Bank for Afiica (UBA), sise au Plateau, Boulevard Botreau Roussel.
Que leur acte de générosité ait l’Agrément d’Allah !
Coin du bonheur
v DI AO Ramata et Mariétou DI AO. *
La direction générale de l’hebdomadaire “Islam Info” a le plaisir de porter à votre connaissance la naissance des filles de deux de ses fidèles lecteurs, DIAO Mouhamed et DIAO Yaya deux frères. Les deux anges dont DIAO Ramata et DIAO Mariétou sont nées respectivement les dimanche 19 juin et le lundi 25 juillet 2016, sont les fruits de l’union des couples de (DIAO Mouhamed et DIAO Oumou) et de (DIAO Yaya et DIAO et DIAO Nana). Les cérémonies de baptême a eu lieu le dimanche 28 août 2016, avec la participation de l’Ong “Ikwate” au domicile familial à Yopougon Port-Bouet. Qu’Allah bénisse les nouveaux-nées et que leur naissance soit un bonheur pour les géniteurs !
Islam Info N° 560du Mercredi 07 au Mardi 13Septembre 2016-du Araba 05 au Tarata 11 Zoul Hidja 1437H
Islam
Vie et Spiritualité
•urate de la semaine
Abou Istnaël
SOÛRATOUL FATH-N°48- LA VICTOIRE ÉCLATANTE (SUITE):
TRANSCRIPTION : -2
TRANSCRIPTION : 1-2
e saviez-vous <
Abou Ismaël
Les bienfaits et les méfaits, amplifiés en fonction du mérite du temps et de l’espace dans lesquels ils se sont déroulés
V.5 : Sayahdîhim Wa Youçlihou Bâlahoum
V.6: Wa Youdkhilouhoumou Al-
Jannata Arrafahâ Lahoum
V.5 : Il les guidera et améliorera leur condition,
V.6 : et les fera entrer au Paradis qu'Il
leur aura fait connaître.
(A suivre)
uestions-Réponses
Abou Ismaël
Q.1 : Une personne (..) voudrait faire un sacrifice et se demande s’il lui est permis de sacrifier un poisson. R.1: Louanges à Allah.
Le poisson, le cheval, la gazelle et le poulet ne peuvent pas servir de sacrifices car l’une des conditions de validité du Sacrifice est que l’animal choisi fasse partie des bêtes domestiques, notamment le chameau, le bœuf, les différentes espèces de mouton, compte tenu de la parole du Très-haut : « À chaque communauté, Nous avons assigné un rite sacrificiel, afin qu’ils prononcent le nom d’Allah sur la bête de cheptel qu’Il leur a attribuée. » (Coran,22:34). Il n’a pas été rapporté ni du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) ni de l’un quelconque de ses compagnons qu’ils aient sacrifié autre qu’une béte domestique. (Voir Fateh al-Qadir (9/97)).
An-Nawawi dans al-Madjmou (8/364-366) a dit : « L’une des conditions que doit remplir la bête utilisable comme sacrifice est d’appartenir aux animaux domestiques que sont le chameau, le bœuf et le mouton. Ceci s’applique à toutes les espèces des chameaux, bœufs et moutons y compris les différentes espèces de chèvre. L’animal sauvage comme le bouquetin, le zèbre et d’autres, qu’ils soient mâles ou femelles, ne peuvent pas servir de sacrifice. Ce qui ne fait l’objet d’aucune contestation chez nous. Un animal obtenu grâce au croisement entre la gazelle et le mouton ne pourrait être utilisé comme sacrifice car il n’est pas un animal domestique. Ibn Qudama (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a exprimé un avis pareil dans al-Moughni (368) Cheikh Muhammad ibn Salih al-Outhaymine (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a écrit dans son épitre dispositions régissant le sacrifice et la zakat : « La béte à sacrifier doit provenir des espèces domestiques compte tenu de la parole du Très-haut : « À chaque communauté, Nous avons assigné un rite
sacrificiel, afin qu’ils prononcent le nom d’Allah sur la bête de cheptel qu’Il leur a attribuée. » (Coran, 22:34) Les animaux domestiques en question sont le chameau, le bœuf, le mouton et la chèvre. Ibn Kathir l’a confirmé catégoriquement et l’a attribué à Hassan, à Qatada et d’autres. Pour Ibn Djarir, il en est ainsi pour les Arabes. Cet avis est en plus fondé sur cette parole du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) : «N’égorgez qu’une mousinnah à moins d’avoir du mal à en trouver. Dans ce cas, égorgez une brebis. La mousinnah est la thaniyya renvoient à l’âge requis (de six mois à cinq ans selon les espèces caprines, camélidés et bovine) à l’avis des oulémas (Puisse Allah leur accorder Sa miséricorde). Il en est ainsi parce le sacrifice est un acte cultuel comme l’offrande. On ne s’y prend qu’en se conformant à ce qui a été reçu du Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui). Or, il n’a pas été rapporté qu’il (le Prophète) ait sacrifié ou fait une offrande en dehors des animaux que sont le chameau, le bœuf et le mouton. »
(Source :lslam Q&A).
Q.2 : Est-il permis à une personne résidant en Arabie Saoudite d’accomplir la Oumra à la place d’une personne restée au pays ?
a) si la personne en question est capable de se rendre sur place dans le futur ;
b) si la personne ne peut pas venir en Arabie soit pour une raison de santé, soit pour une raison matérielle ? R.2: Louange à Allah.
Il n’est pas correct de faire la Oumra à la place d’une personne physiquement capable de s’en acquitter. Quant à celui qui ne le peut pas pour une cause matérielle, ni le hadj ni la Oumra ne lui incombent Les deux ne peuvent être faits qu’à la place d’une personne physiquement incapable ou un mort Allah le sait mieux.
lossaire Le terme
«« Bakkah 1 » Abou Ismaël
Le mot Bakkah est l’ancien nom de la ville de la Mecque (Makkah en arabe).
adith de la semaine
Abou Ismaë
Abou Houreira (Radhiya Allahou 'Anhou) rapporte que l'un des compagnons demanda au Prophète (SallalAllahou Alaihi wa Salam): "Quelle est la meilleure action que l'on puisse faire ?11 II répondit " Croire en Allah et en Son Messager " On lui demanda : " et quoi d’autre ? " Il dit11 Faire le Djihad dans le sentier d'Allah. " On lui demanda: " Et quoi encore ? " Il dit : " Accomplir un pèlerinage sincère » (Boukhari et Mouslim).
TFoua de la semaine
Doua à dire le jour de Arafat
Le Prophète (SAW) dit : " La meilleure invocation est celle qu'on formule le jour d'Arafat et
la meilleure que les Prophètes qui m'ont précédé et moi avons dite ( est )
Lâ ilâha illal-lâhou wahdahou lâ charîka lahou, lahoul-moulkou wa lahoul-hamdou, wa houwa alâ koulli chaTine qadîr
Traduction : Il n'y a point de divinité en dehors d'Allah, l'Unique, sans associé.
A lui la Royauté, à lui la Louange, Il est de toute chose capable.
Louange à Allah.
(....), le mérite lié à leur temps et espace d’accomplissement fait amplifier les bonnes et mauvaises actions. Cependant, il y a une différence entre la multiplication du bienfait et la multiplication du méfait. La première s’applique à la fois à la quantité et à la qualité. Par quantité, en entend le nombre : un bienfait sera multiplié par dix ou plus. Par qualité on entend l’augmentation considérable de la récompense. La multiplication de la mauvaise action ne s’applique qu’à la qualité. Ce qui veut dire que le châtiment qu’elle peut entraîner est plus intense et le péché qui en découle est plus important.
Sur le plan quantitatif, une mauvaise action reste une seule mauvaise action et elle ne sera pas comptée plus.
L’auteur de Matalib Uli an-Nouha ( 2/385 ) dit « les bonnes et les mauvaises actions sont multipliées à la récompense quand elles sont accomplies dans un espace méritoire comme La Mecque, Médine, Jérusalem et les mosquées ou dans un temps méritoire comme le vendredi, les mois sacrés et le Ramadan.
Quant à la multiplication des bonnes actions, elle ne fait l’objet d’aucune divergence de vues. S’agissant de la multiplication des mauvaises actions, certains l’ont soutenue en se fondant sur l’avis d’Ibn Abbas et d’Ibn Massoud. Mais d’autres oulémas ayant approfondi la question ont donné audit avis une interprétation selon laquelle la multiplication ne serait que d’ordre qualitatif.
Cheikh Ibn Baz (Puisse Allah lui accorder sa miséricorde) fut interrogé en ces termes : « le jeûne permet-il au musulman d’avoir ses péchés majeurs et mineurs expiés ? Est-ce que les péchés qui découlent des mauvaises actions sont aggravés quand celles-ci sont commises pendant le Ramadan ? »
Il a répondu ainsi : « ce qui est recommandé au musulman en Ramadan et en dehors du Ramadan est de lutter contre son âme charnelle qui l’incite au mal afin qu’elle s’apaise et l’incite à faire du bien. En même temps, le musulman doit combattre Iblis, l’ennemi d’Allah, afin de se débarrasser de son mal et de ses mauvaises instigations. Le musulman mène ici-bas un combat perpétuel dirigé contre son âme charnelle, sa passion et Satan. Il doit se livrer en tout temps au repentir et à la demande de pardon. Cependant certains temps sont différents d’autres. Le mois de Ramadan est le meilleur mois de l’année ; il est le mois du pardon, de la miséricorde et de l’affranchissement de l’enfer. Si le mérite lié à l’espace s’ajoute au mérite du mois, les bonnes actions accomplies dans ces circonstances sont multipliées et les mauvaises aggravées. Un
mauvais acte commis en Ramadan entraîne un péché plus grave que celui commis en dehors de ce mois. De même, un acte d’obéissance accompli en Ramadan entraîne une récompense divine plus importante que celui accompli en dehors de ce mois. Le Ramadan ayant cette importance, les actes de piété qui s’y déroulent possèdent un mérite immense et sont l’objet d’une récompense infiniment multipliée et les actes de désobéissance qui y sont commis constituent des péchés plus graves que ceux commis en dehors de ce mois. Voilà pourquoi le musulman doit profiter de ce mois béni pour accomplir de bonnes œuvres et s’éloigner des mauvaises actions dans l’espoir qu’Allah daigne agréer son œuvre et l’assiste à demeurer attaché à la vérité.
Cependant, la mauvaise action sera sanctionnée proportionnellement. Elle ne sera pas multipliée ni en Ramadan ni en dehors de ce mois. Quant à la bonne action, elle fera l’objet d’une récompense décuplée voire maintes fois multipliées, compte tenu de la parole d’Allah, le Puissant et Majestueux dans la sourate du bétail : « Quiconque viendra avec le bien aura dix fois autant; et quiconque viendra avec le mal ne sera rétribué que par son équivalent. Et on ne leur fera aucune injustice.» (Coran, 6:160). De nombreux versets abondent dans ce sens. L’espace méritoire, comme les Deux nobles sanctuaires, constitue le facteur d’une grande multiplication quantitative et qualitative des bonnes. Quant aux mauvaises actions, elles ne font pas l’objet d’une multiplication quantitative, mais leur multiplication reste d’ordre qualitatif comme nous avons déjà fait allusion. Allah est le garant de l’assistance ».
(Extrait de Madjmou Fatawa wa maqalat mutanawwia, 15/446).
Cheikh Ibn Outhaymine a dit dans ach.charh al-mounti, 7/262 : « la bonne action fait l’objet d’une récompense multiple quantitativement et qualitativement. Quant à la mauvaise action, sa multiplication ne s’applique qu’à sa qualité compte tenu de la parole d’Allah dans la sourate du bétail : «Quiconque viendra avec le bien aura dix fois autant; et quiconque viendra avec le mal ne sera rétribué que par son équivalent. Et on ne leur fera aucune injustice. » (Coran, 6 :160) et : «Quiconque cherche à y commettre un sacrilège injustement, Nous lui ferons goûter un châtiment douloureux, » (Coran, 22:25). Ici, il n’a pas dit : « nous lui multiplierons » mais : «Nous lui ferons goûter un châtiment douloureux » (22:25 ). Par conséquent, la multiplication du châtiment infligé pour une mauvaise action commise à La Mecque et à Médine est d’ordre qualitatif. C’est-à-dire qu’il sera plus douloureux conformément à la parole du Très Haut (Coran, 22:25).
Allah le sait mieux.
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PIRITUALITE
Les collections de Imam El Hadj Al-Imam Méité
t-tachahoud
1- At-Tahiyyâtou Lilâhi Azakiyatou lillah was-Sâlawâtou wat-Tayyibâtou, as-Salâmou ‘alayka Ayyouhan-Nabiyyou wa Rahtmatou-Lâhi wa Barakâtouhou,
as- Salâmou ‘Alayna wa ‘ala ‘ibâdillâh is-Salihina,
Ash-hadou an laa ILâha llla-llâhou wa ash-Hadou anna Muhammadan ‘Abdouhou wa Rassoullouh.
2- Allahoumma Salli ‘ala Mouhammadin wa ‘ala Alî Mouhammadin,
kama sallayta ‘ala Ibrâhima wa ‘ala Alî Ibrâhima, Innaka Hamîdoun Majid.
wa Bârik ‘ala Mouhammadin wa ‘ala Âli Mouhammadin,
kama Bârakta ‘ala Ibrâhîma wa Âli Ibrâhima, Innaka Hamidoun Majid
Le verset du trône
Traduction :
Les salutations sont pour Allah, ainsi que les prières et les bonnes oeuvres.
Que le salut soit sur toi, ô Prophète, ainsi que la miséricorde d’Allah et Ses bénédictions.
Que le salut soit sur nous et sur les serviteurs vertueux d’Allah.
J’atteste qu’il n’y pas de divinité digne d’adoration en dehors d’Allah,
Et j’atteste que Muhammad est Son serviteur et Son messager.
Traduction :
Ô Seigneur, prie sur Muhammad et sur la famille de Muhammad
Comme Tu as prié sur Ibrahim et sur la famille d’Ibrahim,
Tu es certes Digne de louange et de glorification. Ô Seigneur, accorde Tes bénédictions à Mouhammad et à la famille de Muhammad Comme Tu as accordé Tes bénédictions à Ibrahim et à la famille d’Ibrahim,
Tu es certes Digne de louange et de glorification.
(Ayat al kursî)
Allâhu là ilâha illâ huwa al-hayyu al-qayyûmu, là ta'huduhu sinatun wa là nawmun lahu mà fi assamàwàti wa mà fi al-ardi, man dâ al-ladïyasfa 'u 'indahu illà bi-idnihi ya 'lamu mà bayna 'aydihim wa mà halfahum wa là yuhitûna bi-Say'in min 'ilmihi 'illâ bimà sâ'a wasi'a kursiyyuhu assamàwàti wa al-arda wa là ya'ûduhu hifzuhumâ wa huwa al-aliyyu al-'azim
Traduction :
Allah ! Point de divinité à part Lui, le Vivant, Celui qui subsiste par lui-même “al-Qayyûm“. Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent. A lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission ? Il connaît leur passé et leur futur. Et, de Sa science, ils n'embrassent que ce qu'Il veut. Son Trône «Kursi » déborde les cieux et la terre, dont la garde ne Lui coûte aucune peine. Et 11 est le Très Haut, le Très Grand.
erset du
Les bienfaits du verset du trône
1. QUICONQUE RECITE AAYATUL QURSI EN SORTANT DE CHEZ LUI SERA PROTEGE PAR 70.000 ANGES DE GAUCHE, DROITE, DEVANT ET DERRIERE ET S'IL MEURT AVANT DE RENTRER CHEZ LUI, IL AURA UNE RECOMPENSE EGALE A 40 MARTYRS.
2. QUICONQUE RECITE AAYATUL QURSI 40 FOIS CHAQUE JOUR AU COUCHER DU SOLEIL AURA UNE RECOMPENSE DE 40 HAJJ (Pèlerinage).
3. RECITER AAYATUL QURSI CHAQUE NUIT AU MOMENT DE SE COUCHER CREE UN ANGE QUI VOUS GARDERA JUSQU'AU MATIN.
4. CHAQUE MOT ELEVERA 40 FOIS QUICONQUE RECITE AAYATUL QURSI APRES L'ABLUTION (WUZU).
5. QUICONQUE RECITE AAYATUL QURSI EN RENTRANT CHEZ LUI SERA PROTEGE CONTRE LA PAUVRETE.
Vraiment je vous conseille d'appliquer les 5 points cités ci-dessus.
Quoi de mieux que de se sentir protéger par Allah lorsqu'on est dehors ?
Quoi de mieux que de prendre une partie de son temps chaque jour pour faire l'équivalent de 40 Hajj ?
Quoi de mieux que de savoir qu'un ange veille sur toi lorsque tu dors profondément ?
Quoi de mieux que d'avoir chaque mot prononcé après les ablutions multiplié par 40 en récompense ?
Quoi de mieux que d'être protégé de la pauvreté et vivre bien ?
Vraiment je vous assure, c'est formidable. Qu'Allah le Tout-Puissant récompense tous les musulmans et musulmanes qui se sont attachés à leur foi jusqu'à la mort.
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PLATEAU
JG
rIE DE LA COM
SEMINAIRE DE FORMATION
Le Cosim et le Codis invités à sensibiliser contre
l’immigration clandestine
Le jeudi 1er septembre 2016, l’Ong “SOS immigration clandestine” a organisé un séminaire deformation des guides religieux musulmans notamment du Conseil Supérieur des Imams (COSIM) et du Conseil Des Imams Sunnites (CODIS) afin de les inviter à s’impliquer dans le processus de sensibilisation des jeunes sur les dangers liés à l’immigration clandestine. C’était dans l’une des salles de conférence de l’hôtel Ibis au Plateau.
« L’immigration clandestine est un combat que nous menons depuis 2007. Tous ceux qui nous soutiennent dans ce combat, contribueront à sauver la vie d’une progéniture », a exhorté Wossama Marc Koné (Président de l’Ong “SOS immigration clandestine”) lors de la séance
de formation. Cette invitation contre ce fléau est une interpellation des participants pour une cause qui tend à sauver des vies humaines. Pour toucher les sensibilités de chacun, le responsable de ladite organisation non gouvernementale, a prévu au
programme des projections de films des jeunes qui subissent les exactions, tortures ou bien d’autres formes de violences à l’occasion de leur quête de l’Eldorado. Sous l’effet de l’émotion, certaines âmes sensibles n’ont pu retenir leurs larmes. Prenant la parole, tous ont reconnu la nécessité de s’engager dans la lutte contre l’immigration clandestine. C’est le cas de l’imam Konaté de la marine nationale (chef de la délégation du Cosim) qui exprime le soutien sans réserve de sa structure avant de préciser que l’Islam est contre l’immigration clandestine. A titre d’illustration, il a cité l’exemple des immigrants éthiopiens. « Le Coran nous enseigne que le musulman ne doit pas rentrer chez une personne ou dans un pays sans une autorisation préalable », a-t-il souligné. Il en a profité pour lancer un appel aux autorités ivoiriennes afin de mettre tout en oeuvre pour faciliter l'encadrement et l’insertion socioprofessionnelle des jeunes qui pensent que le
salut se trouve ailleurs. L’imam Camara (chef de la délégation du CODIS) a saluer la vision éclairée du responsable de l’Ong pour avoir initié un tel combat, utile à la préservation des vies humaines. Ce dernier a invité les familles à freiner l’élan des enfants intéressés par l’immigration clandestine. Il promet qu’ils mettront tout en oeuvre pour sensibiliser les jeunes contre les dangers liés à ce fléau. Pour la circonstance, de nombreux invités de marque au nombre desquels les représentants de l’Ambassade de l’Espagne, des ministères de la promotion de l’emploi et de la société civile, de la promotion de la jeunesse ainsi que ceux du ministère de la famille, de la femme et de l’enfant ont rassuré que des efforts sont consentis pour la cause. Cependant, ils accordent aussi un intérêt particulier aux suggestions faites par les séminaristes. « L’immigration a des bienfaits et contribue au développement d'une nation. Mais, si elle est faite de manière clandestine, il y
a des risques de perte en vies humaines.», ajoute Wossama Marc Koné pour faire la part des choses. Il souligne ensuite que de 2014 à 2016, le nombre de victimes d’immigrants clandestins vascille entre 517.000 à plus de 3000 morts. Il invite donc, les hommes, les femmes, les jeunes et les enfants à dire “non” à l’immigration clandestine pour sauver des vies. Comme recommandation, il propose sur le plan politique que l’Etat s'engage davantage à lutter contre ce fléau, stimuler la naissance d’une société civile forte pour dissuader tous ceux qui comptent y aller, élaborer une politique de mécanisation agricole pour le retour des jeunes à la terre et surtout traquer les passeurs qui encouragent les jeunes à se diriger vers l’abattoir. Rappelons que plus d’une quarantaine de participants ont été enregistrés au nombre desquels 26 imams du Cosim et 13 imams du Codis, des représentants des ministères et des ambassades.
El Kidr
MARCORY
1ère EDITION DU SEFOCUM
L’AJMCI communale renforce l’éducation religieuse de sa jeunesse
Le dimanche 28 août 2016, l’Association des Jeunes Musulmans en Côte d’Ivoire (AJMCI) section Marcory a organisé la clôture officielle de la 1ère édition du Séminaire de Formation et de Culture de Marcory (SEFOCUM). C’était au “groupe scolaire EECI” de ladite commune non loin du centre culturel islamique “Fatimat Zahara”.
Renforcer les connaissances religieuses des membres et sympathisants de l’association afin de demeurer des modèles dans la société, est le principal enjeu au cœur des préoccupations. L’importante formation qui s’est tenue sur une durée de quatre jours à savoir du jeudi 25 au dimanche 28 août dernier, a enregistré plus d’une
cinquantaine de participants issus de toutes les couhes sociales. Ceux-ci ont été répartis en trois principaux groupes baptisés les séminaristes du “Niveau 1”, du “Niveau 2” et du “Niveau 3”. Les modules de formation s’articulent autour des notions de dogme (fondements de l’Islam, la prière, le tawhid “les fondements de la foi”, la
purification et les particularités des quatre grandes écoles juridiques), du militantisme (connaissance de l’Ajmci et d’autres formes de militantisme) et de la moralité qui découle des valeurs cardinales de la morale religieuse musulmane (respect des parents et des aînés, amour du prochain, le développement personnel et la confiance en soi, etc). Plus d’une dizaine de formateurs ont brillé par la qualité de leurs prestations au nombre desquels les imams Mouhamed Lamine Diaby, Cissoko Salif, Koné Mouhamed, Camara Mouhamed Lamine, Dao Tchémogoba et Koné Yahya. Au soir du séminaire,
Dao Ahmadou (Parrain de la cérémonie) a exprimé son plaisir d’avoir soutenu cette bonne initiative qui s’inscrit dans la promotion de l’Islam. Celui-ci a encouragé les participants à l’apprentissage afin de mieux maîtriser les pratiques de l’Islam. "‘Prenez vos études au sérieux”, a-t-il exhorté les participants. Il apprécie ensuite l’engagement des parents à offrir une bonne éducation à leur progéniture. “La meilleure aumône qu’un parent puisse faire dans sa vie. cèst la bonne éducation de ses enfants”, a-t-il conseillé avant de clore son intervention. Précisons qu’au cours du séminaire, les
participants ont été évalués et distingués. Trois d’entre eux ont été primés. Il s'agit de Nimaga Madina, majeur du Niveau 1, avec une moyenne de 16 sur 20, Traoré Abdoul Karim du Niveau 2 et Traoré Sanata du Niveau 3. Les autres participants ont eu droit aux diplômes de participations. Toumani Koné (porte-parole des organisateurs) a transmis le message de remerciements et de reconnaissance à tous ceux qui ont apporté un soutien. La photo de famille des invités de marques et les lauréats des prix a mis un terme à l’important rendez-vous.
A. Abou (Correspondant)
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DE LA COM
COCODY RIVIÉRA BONOUMIN
RENFORCEMENT DE CAPACITÉ
Le COSIM, pour la modernisation de l’enseignement islamique en Côte d’ivoire
Après la formation des imams, c’est au tour des encadreurs des écoles confessionnelles islamiques de Côte d’Ivoire de bénéficier des cours de renforcement de capacités, à l’initiative du COSIM, le Conseil Supérieur des Imams. La cérémonie d’ouverture a eu lieu mercredi 1er juin 2016 à l’Institut International de l’Imamat d’Afrique à Cocody Riviéra Bonoumin.
Au total 30 enseignants issus des profiter de cette formation de 04 différentes écoles jours. Elle vise à renforcer leur confessionnelles islamiques vont capacité pédagogique dans un
contexte marqué par l’intégration progressive des établissements d’enseignement islamique dans le système national éducatif. Pour ce faire, le COSIM a sollicité deux experts venus de l’ISESCO, Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture, pour assurer l’animation des cours, jusqu’au samedi. Pour le formateur, Lahi Fikamel, “les modules de formation vont tourner essentiellement autour de 3 axes, dont l’organisation des établissements, la pédagogie dans les matières scientifiques et l’usage des technologies de l’information et de la communication telles que l’internet, les tablettes et les
téléphones mobiles”. Pour l’enseignant d’une école confessionnelle islamique à Port Bouët, Diakité Alassane, cet atelier “vient à point nommé pour nous qui n’avons pas eu la chance d’effectuer de hautes études universitaires”. L’imam Ousmane Diakité, Secrétaire exécutif du COSIM a invité ses filleuls à tirer profit de cet atelier en vue de servir de relais pour les communautés de base. Pour rappel, l’ISESCO est une branche de l’OCI, Organisation de la Coopération Islamique, en charge de l’éducation, des sciences et de la culture dans les pays membres dont la Côte d’Ivoire.
Kanaté (correspondant)
YOPOUGON
SEMINAIRE DE FORMATION
Les musulmans invités à lutter contre la traite des enfants
Initié parla communauté de Yopougon, la septième édition du séminaire “Al Mouwahhidoun” de la
formation islamique des enfants (SAFIE), s’est tenue du 07 au 14 août 2016. “Quelle contribution de la société civile pour l’éradication de la traite des enfants” est le thème central au coeur des
préoccupations.
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L'un des conférenciers en train d’édifier l’assistance sur les valeurs islamiques.
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Avec pour objectif d’apprendre aux enfants la culture du savoir vivre, du savoir-faire, du vivre ensemble, à connaitre leur religion et à mieux la pratiquer selon le Coran et la tradition du Prophète Muhammad (saw), ce séminaire avait pour cible les enfants de la tranche d’âge de 4 ans à 15 ans repartis en quatre niveaux dont niveau maternel, niveau 1, niveau 2 et le niveau spécial. Durant ces jours, la formation a porté sur l’unicité d’Allah, la mémorisation du saint Coran, la puberté et ses implications, la purification,les piliers de l’Islam, le respect des parents et bien d’autres sujets. En outre, la pratique
du sport, des projection de films, une sortie au jardin botanique de Bingerville, des jeux et concours et la conférence de clôture animé par Alpha Mouhamed Diomandé (Président national de ladite structure) ont été enregistrés au programme. Durant sa communication, celui-ci a fait savoir que la société est en perte à cause de la corruption, la pratique de l’usure et la course aux richesses par n’importe quel moyen. Par conséquent, l’on assiste à la prostitution, à la dépravation des mœurs et la perte des valeurs religieuses. Pour éradiquer ce fléau, plusieurs propositions sont faites afin d’interpeller les
parents qui doivent s’impliquer dans la lutte contre la traite des enfants. Quant à la société civile, elle doit continuer les sensibilisations et éduquer la population. Le gouvernement doit à son tour, sévir à travers la mise en pratique de la loi qui stipule l’interdiction de la traite des enfants. A la suite de sa communication, plusieurs allocutions ont été faites dont celle du gouverneur “d’AI Mouwahhidoun Yopougon” qui envisage de mettre en place une cellule dans l’optique d’assurer le suivi des enfants après le séminaire.
Ibrahima Khalil
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ocus
REGLES DE L’AID EL KEBIR
Les enseignements à tirer
Quel est le statut juridique du sacrifice en Islam ? Quel est le meilleur moment pour offrir le sacrifice rituel ? Quelles sont les conditions pour que le sacrifice soit validé ? Devons-nous offrir un sacrifice séparé pour chacun des membres de notre famille ou bien un seul sacrifice est-il suffisant pour la famille entière ? Peut-on s’associer à deux pour acheter un mouton? Telles sont les préoccupations essentielles auxquelles tente de répondre l’imam Méité Al-Imam.
Il est important pour le fidèle musulman de chercher à s’instruire sur les différentes conditions de validité du sacrifice rituel du bélier de Tabaski ou la fête des moutons.
• Le statut juridique du « sacrifice »
La majorité des savants estiment que le « sacrifice « (al-oud-hiya) constitue une sounnatrès recommandée (sounna mou-akkada).
En effet, d’après Oummou Salama, épouse du Prophète (saw), le Prophète dit : « Lorsqu’arrivent les dix premiers jours de dhoul-hijja, et si l’un de vous veut sacrifier une bête, qu’il s’abstienne de se couper les cheveux et les ongles >>, (Mouslim).
Le terme utilisé dans le hadith : « si l’un
La majorité des savants estiment qu’il est répréhensible (makrouh), pour toute personne désirant sacrifier une bête, de se couper les cheveux et les ongles pendant les dix premiers jours de dhoul-hijja jusqu’au moment du sacrifice. Ce n’est pas strictement interdit mais fortement déconseillé.
de vous veut sacrifier...» signifie que le sacrifice de l’Aîd n’est pas obligatoire mais fortement recommandé.
• Le moment du sacrifice
La bête ne doit pas être immolée avant l’accomplissement de la prière de l’Aîd El Kébir.
D’après al-Bara (compagnon), le
Prophète (saw) a dit : « Quiconque accomplit notre Prière, puis accomplit notre rite, aura réalisé le rite du sacrifice. Et quiconque immole avant la prière, il ne s’agit là que d’une bête à viande », dans une autre version : « il n’a point réalisé de rite », (Rapporté par al-Boukhari).
• Les bienséances à observer pour quiconque désire sacrifier une bête
La majorité des savants estiment qu’il est répréhensible (makrouh), pour toute personne désirant sacrifier une bête, de se couper les cheveux et les ongles pendant les dix premiers jours de dhoul-hijja jusqu’au moment du sacrifice. Ce n’est pas strictement interdit mais fortement déconseillé.
Car Aïcha dit : « Je tressais les colliers
des offrandes du Prophète (saw), puis, lui, les ornait de ces colliers et les expédiait. Il ne délaissait rien de ce que Dieu lui a autorisé jusqu’au jour du sacrifice », (Rapporté par an-Nasa-î). Ce hadith implique qu’il n’est pas formellement interdit de se couper les cheveux et les ongles.
• Un seul « sacrifice « (oud-hiya) suffit pour un foyer
Le sacrifice d’un ovin suffit pour un foyer. Le sacrifice d’un bovin ou d’un camelin (chameau) suffit pour sept foyers. Ainsi, sept foyers peuvent s’associer pour l’achat d’un bovin ou d’un camelin dans le but de le sacrifier en leurs noms.
Jabir ibn ‘Abdillah a dit : « l’an du traité d’al-Houdaybiya, nous avons immolé, avec le Prophète (saw), une chamelle
Le sacrifice d’un ovin suffit pour un foyer. Le sacrifice d’un bovin ou d’un camelin (chameau) suffit pour sept foyers. Ainsi, sept foyers peuvent s’associer pour l’achat d’un bovin ou d’un camelin dans le but de le sacrifier en leurs noms.
pour sept, et une vache pour sept », (Mouslim).
Par contre, il n’est pas autorisé de partager à deux le prix d’un seul mouton.
• Conditions liées au « sacrifice » La bête sacrifiée « al-oud-hiya » doit remplir deux conditions :
1) Elle doit avoir au moins six mois pour les ovins (un mouton), un an pour les caprins (chèvres, boucs), deux ans pour les bovins et cinq pour les camelins.
2) Elle doit être en parfait état. Les animaux malades, borgnes, estropiés et de faible structure ne doivent pas être sacrifiés.
D’après al-Bara ibn ‘Azib, le Prophète (saw) a dit : « Quatre bêtes ne sont pas permises pour le sacrifice : la borgne dont l’infirmité est manifeste, la malade dont la maladie est apparente, la boiteuse dont l’infirmité est manifeste et la vieille bête qui n’a plus de graisse », Rapporté par Ahmed, at-Tirmidhi, Abou Daoud, an-Nasa-y et Ibn Majah. Cependant, si la maladie ou l’infirmité survient après l’achat ou la désignation de la bête à sacrifier, ceci est sans incidence.
• Assister au sacrifice
Il est recommandé pour celui qui souhaite sacrifier une bête de l’immoler soi-même. A défaut, qu’il assiste au moins à l’immolation car le Prophète (saw) dit à sa fille Fatima : « Ô Fatima ! viens assister à ton sacrifice, on t’accordera le Pardon dès les premières gouttes de sang ». Il est
recommandé au sacrificateur de dire lors de l’immolation « bismillah, wallahouakbar» (Au nom de Dieu, Dieu est le plus grand). Il lui est recommandé d’ajouter « allahoummataqabbalminni (ou) min foulan » (Seigneur Dieu ! Accepte de moi, (ou d’un tel, si procuration).
• La répartition du sacrifice
Il est recommandé de réserver le tiers du
sacrifice à la consommation personnelle, de partager le deuxième tiers avec ses proches et d’offrir le tiers restant aux nécessiteux. Dieu dit : « Mangez-en vous-mêmes et faites-en manger le besogneux misérable », (Sourate: 22). Le Pèlerinage (Al-Hadj), (verset 28).
En décrivant comment le Prophète (saw) répartissait son sacrifice, Ibn ‘Abbas dit : « Il gardait un tiers pour sa famille, il offrait un tiers aux pauvres parmi ses voisins, et réservait le tiers restant pour le donner en aumône à quiconque lui demandait la charité ».
Il est permis d’offrir une part du sacrifice aux non-musulmans. En effet, Abou Daoud et at-Tirmidhi rapportent qu’on sacrifia un mouton pour Abdoullah ibn Omar. En rentrant chez lui, il demanda avec assistance: « En avez-vous offert à notre voisin juif ?». J’ai entendu le Prophète (saw) dire : « L’Ange Gabriel n’a cessé de me recommander la bonté à l’égard du voisin à tel point que j’ai cru qu’il allait lui donner droit à l’héritage», (Al-Boukhari et Mouslim). Le propriétaire du sacrifice ne doit pas prélever une partie de la bête immolée pour la donner à celui qui l’a immolé à titre de salaire. Cependant, il peut la lui donner à titre d’aumône, (si celui-ci est dans le besoin).
Il est permis à celui qui a sacrifié une bête de manger de sa chair et d’utiliser sa peau pour un usage personnel ou de les donner en charité, mais il ne lui est pas permis de les vendre, (ou vendre quoi que ce soit appartenant à la bête).
Imam Méité Al-Imam
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T'OCUS
TABASKI OU AÏD EL KEBIR
Sens et Significations, Conditions d'éligibilité des bêtes
L’Aïd El-Kébir signifiant littéralement « la grande fête », est l’une des fêtes les plus importantes de l’Islam. L’appellation islamique provenant des hadiths est« fête du sacrifice » ou “AïdAl-Adha”, cet “Aïd” marque chaque année la fin du Hadj. Elle a lieu le 10 du mois de dhoul-hijja, le dernier mois du calendrier musulman, après “waqfat Arafat”, ou “station sur le Mont A rafat”.
LES CONDITIONS DU SACRIFICE
Le sacrifice du bélier obéit à six conditions:
La première est qu’il doit être une bête de cheptel comme le chameau, le bœuf, le mouton en vertu de la parole du Très Haut: « À chaque communauté, Nous avons assigné un rite sacrificiel, afin qu'ils prononcent le nom d'Allah sur la bête de cheptel qu'Il leur a attribuée. Votre Dieu est certes un Dieu unique. Soumettez-vous donc à Lui. Et fais bonne annonce à ceux qui s'humilient », [S22-V34].
La définition de l'expression «Bahimatoul an’am» donnée plus haut est celle connue chez les arabes, comme l’ont dit Hasan, Qatada et d’autres.
La deuxième, est qu’il doit atteindre l’âge légal qui est de 6 mois pour le mouton et 1 an pour les autres animaux. Car, le Prophète (saw) a dit : « N'égorgez qu'une bête âgée d’un an ou plus. A défaut, vous pouvez égorger un mouton d’un âge inférieur», [Mouslim], • Le chameau âgé de cinq ans.
• Le bovin âgé de deux ans.
• Le mouton âgé de 6 mois.
La troisième est que l’animal doit être exempt des 4 défauts invalidant, à savoir: • 1/l'animal est borgne :
• 2/ La maladie manifeste ;
• 3/ Le défaut du pied qui empêche l’animal de marcher normalement avec les animaux sains ;
• 4/ Une débilité qui la rend indésirable.
Le Prophète (saw) dit les bêtes à ne pas choisir pour le sacrifice : « Elles sont au nombre de quatre : celle qui boite clairement, celle qui est manifestement borgne, celle dont la maladie est évidente et celle qui traîne une débilité qui la rend indésirable », [al-Muwatta],
La quatrième condition est que l’animal doit être une propriété de celui qui veut en faire un sacrifice. Autrement, l’auteur du sacrifice doit avoir l’autorisation du propriétaire ou une permission légale. Car. est jugé invalide, le sacrifice fait par un usurpateur, par un voleur ou par une personne ayant obtenu une bête à la faveur d’un faux procès, etc. En effet, il est inexact de se rapprocher d’Allah par un acte qui implique un péché.
Il est valable de la part du tuteur d’un orphelin de faire le sacrifice à sa place, et avec ses biens si la coutume le veut et si l’orphelin éprouverait un regret sans un tel geste. Un mandataire peut faire le sacrifice à la place de son mandant et avec sa permission.
La cinquième condition est que la bête à sacrifier ne doit pas être l’objet d’un gage.
La sixième condition est le respect du temps légalement établi pour l’immolation
du mouton de sacrifice. Ce temps avons établi des rites sacrificiels, pour
commence après la fin de la prière de la fête célébrée le jour du Sacrifice et prend fin au coucher du soleil du 13ème jour du 12ème mois.
Les jours pendant lesquels on peut procéder à l’immolation sont au nombre de 4 : le jour de la fête et les trois jours suivants. Si quelqu’un procède à l’immolation du Sacrifice avant la fin de la prière ou après le coucher du soleil du 13ème jour, son sacrifice sera invalide. Ceci est fondé sur ce hadith du Prophète (saw) qui a dit : « Le sacrifice immolé avant la prière, est de la viande que l’on offre à sa famille et n’a aucune valeur rituelle». Il a été rapporté que Djoundoub ibn Soufyan al-Badjali a dit : « J’étais présent quand le Prophète (saw) a dit : « Quiconque immole son sacrifice avant d’accomplir la prière, doit le remplacer par un autre sacrifice ».
D’après Noubaycha al-Houdhali le Messager d’Allah (saw) a dit : « Les jours de tashriq sont des jours pendant lesquels il faut manger, boire et se rappeler d’Allah, le Puissant et Majestueux», [Mouslim].
SENS ET SIGNIFICATIONS SPIRITUELLES
L’immolation des bêtes est un rite important et une sounna bien établie qui doit être respectée par ceux qui en ont les moyens. C'est une œuvre majestueuse qui rapproche le musulman de son Seigneur, exalté soit-ll.
L’immolation est valable pendant le jour de la fête et les trois jours suivants. Allah dit à ce propos :
• « Accomplis la Salât pour ton Seigneur et sacrifie », (S:108-V:2) ;
• « Pour chaque communauté Nous
qu’ils invoquent le nom d’Allah sur le bétail qu'Il leur a dispensé », (S:22-V:34).
Ibn Oumar, a dit : « Le Prophète (saw) passa dix ans à Médine, pendant lesquels il procédait chaque année au sacrifice sans jamais le manquer ». Quand on lui demanda: « Le sacrifice est-il obligatoire ? », il répondit : « Le Prophète (saw) le fit, suivi par les autres musulmans».
Et d’après Aïcha, le Prophète (saw) a dit : « H n’y a pas d’œuvre plus agréable à Allah, que l’homme puisse accomplir le jour de Nahr que d’immoler une bête. La béte sacrifiée sera amenée le Jour de la Résurrection avec ses cornes, ses sabots et ses poils. Certes, son sang est estimé par Allah avant même qu’il ne touche le sol. Réjouissez-vous-en donc », (At-Tirmidhi). Interrogé sur le sacrifice, le Prophète (saw) répondit : «C’est la tradition de votre père Ibrahim».
Le jour de ‘TAïd Al-Adha”, le Prophète (saw) avait l’habitude de faire le sacrifice et d'accomplir la prière (de la fête). Ce sont là les deux actes par lesquels les musulmans se rapprochent de leur Seigneur à cette occasion. En fait, l’immolation d’une bête le jour de la fête constitue un acte par lequel le Musulman se rapproche de son Seigneur.
Le Prophète (saw) immola en guise de sacrifice un mouton pour lui-même et sa famille, les vivants et les morts. D’après Aïcha, le Prophète (saw) ordonna qu’on lui apporte un mouton cornu, dont les extrémités des pattes, le ventre et les alentours des yeux étaient noirs. Il l'apporta pour l’immoler et dit : « Aïcha, apporte-moi le couteau », puis lui dit : «
Acère-le contre une pierre », ce qu elle fit. Ensuite, le Prophète (saw) prit le mouton, le coucha sur le flanc, puis l’égorgea en disant : « Au nom d’Allah. Seigneur, accepte-le de la part de Mouhammad et de la famille de Mouhammad», (Mouslim).
Elle réalise donc un objectif double : le sacrifice et l’aumône. Telle était la ligne de conduite du Prophète (saw) et celle des califes bien guidés après lui qui procédaient régulièrement au sacrifice, en dépit de la disette et des difficultés. Le Prophète (saw) incitait ses Compagnons, à immoler des bêtes et à distribuer leur viande aux pauvres, leur interdisant de garder cette viande plus de trois jours. D’après Salama ibn al-Akwa, le Prophète (saw) a dit : « Que celui parmi vous qui immole une béte n’en garde pas la viande au-delà de trois jours ». L’année suivante, les Compagnons, demandèrent au Prophète (saw) : « Ô Messager d’Allah, allons-nous faire avec la viande de nos sacrifices cette année ce que nous avons fait l’an dernier ? » . Le Prophète (saw) leur répondit : « Mangez-en comme bon vous semble, donnez-en en aumône et conservez-en une partie. L’année passée, les gens souffraient de la famine et je voulais vous mettre à contribution », (Boukhari).
Le temps prescrit pour l’immolation s’étend jusqu’au coucher du soleil du treizième jour de Dhoul-Hidjjah. puisque le Prophète (saw) a dit : « Tous les jours de Tachrîq sont des jours de sacrifice ». Par ailleurs, le musulman doit participer à l’immolation, en imitation du Prophète (saw). La bête de sacrifice doit être exempte de tout défaut car ceci relève de l'exaltation des injonctions sacrées d’Allah, exalté soit-ll. Et exalter les injonctions sacrées d'Allah, exalté soit-ll, relève de la piété du cœur. La bête ne doit être ni borgne, ni malade, ni frêle. Voilà pourquoi le Prophète (saw) a ordonné aux musulmans de choisir les bêtes grasses, charnues, ayant des cornes et des oreilles sans défauts.
Il est préférable pour celui qui a l’intention d’immoler une bête en guise de sacrifice de s’abstenir de se couper les cheveux et les ongles, du début de la première décade de Dhoul-Hidjjah et jusqu'au jour de l’immolation, compte tenu du hadith, dans lequel le Prophète (saw) dit : « Si la première décade de Dhoul-Hidjjah débute et que l’un d’entre vous veut immoler une béte, qu'il ne coupe aucun de ses cheveux et de ses ongles jusqu'à ce qu'il immole », et dans une autre narration : «... qu’il ne touche à raucun de ses cheveux ou de sa peau ». Cette disposition concerne uniquement le musulman qui a l’intention d’immoler une bête de sacrifice et ne concerne pas sa famille.
Imam Méité Al-lmam
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VTÏE DE LA COMMUNAUTE
COCODY
8EME EDITION DU CONCOURS PSALMODIE DU GLORIEUX CORAN
Coulibaly Youssouf écrase ses adversaires
Le 12 juin 2016, Oustaz Touré Adama a tenu son traditionnel concours de lecture coranique à la mosquée Mahmoud Samassi sis à Angré star 9B. C’était sous la présidence de l’Imam Diawara, guide religieux à la mosquée hôte.
Huit candidats à l’affiche, un gagnant. Coulibaly Youssouf a su tirer son épingle du jeu. Avec un air confiant, il a donné des réponses sans faute aux questions posées par les trois membres du jury. Lors de la compétition, le gagnant a fait la différence par une fluidité dans la lecture, des prononciations limpides des versets tout en respectant les règles de tadjwîd enseignées par Oustaz Touré. Toutes ces étapes ont facilité la psalmodie du Saint Coran par Coulibaly Youssouf lui octroyant une moyenne de 17,13 sur 20. Pour la compétition, la sourate 61 est celle qui a été imposée, deux autres ont été au choix de
même que des questions posées aux différents candidats afin de tester leur maîtrise du Coran. Tout comme Coulibaly Youssouf, les autres compétiteurs sont repartis avec de nombreux lots à l’effigie islamique afin d’apporter un plus dans leur recherche du savoir religieux. C’est l’occasion pour le président de la cérémonie de saluer le travail abattu par Oustaz Touré pour l’enseignement du Noble Coran. Pour l’imam Diawara, “ c'est un djihad effectué par Touré Adama qui fait ainsi la promotion de T Islam pour la recherche de la Face de Dieu”. L’initiateur de la cérémonie, Touré Adama a saisi l’occasion pour dire que le Coran
est comme un livre d’histoire parce que dira-t-il: “Il relate les faits des peuples passés, présents et futurs”. Il n’a pas manqué d’inciter tout un chacun à se mettre à l’apprentissage de la lecture du Coran, “ il n’y a pas d'âge pour apprendre”. Pour soutenir ses propos, il a donné pour exemple les différents niveaux et âges de ses différents apprenants et compétiteurs. Comme pour dire qu’il n’y a pas d’âge pour apprendre, le plus important est de s’y mettre pendant qu’il est encore temps.
SIRA
ENTRETIEN AVEC OUSTAZ TOURÉ ADAMA...
(Organisateur du concours de psalmodie du Coran)
“Quand tu veux, Allah te facilite la tâche dans la quête du savoir"
Pourquoi organiser chaque année ce concours ?
Le mois de ramadan est le mois du Coran et ce concours est l’occasion de montrer aux personnes qui ne savent pas lire le Coran qu’elles peuvent apprendre à le faire. Il n’y a pas d’âge pour apprendre à lire le Coran. Aujourd’hui, il y a beaucoup de structures qui s’adonnent à cette formation, tout comme moi. L’objectif du concours est donc de montrer qu’une personne qui n’a pas fréquenté l’école coranique peu lire aisément le Coran. Et les candidats à cette compétition sont des témoins, on a des élèves, des étudiants, des éducateurs, pour dire que le Coran est accessible, il faut s’en approcher.
Quelles sont les classes sociales et niveaux d’études
de la majorité de vos apprenants?
Actuellement, le niveau minimum est la classe de 3ème. Pour l’instant, je n'enseigne pas les personnes qui n’ont pas été à l’école. Et le plus petit niveau est la 6ème parce qu’il sera difficile de suivre le programme que j’enseigne pour une personne n’ayant pas ce niveau.
Vous qui côtoyez chaque jour le Coran, que doit-on retenir de la lecture du Saint Coran et quels bienfaits pour le musulman ?
La lecture du Coran est ce qui nous rapproche le plus de Dieu. Les oulémas nous disent que vous ne pouvez mieux vous approcher d’Allah que par ce qui vient d’Allah Lui-même. Et le Coran contient la parole incréée d'Allah, c’est la parole de Dieu.
Et notre devoir sur terre est de nous rapprocher de notre Créateur. Alors en passant par le Coran, on ne peut qu’être sur le bon chemin.
Vous avez l’habitude de dire que le Coran contient un ensemble de sciences, qu’elles sont-elles ?
Le Coran est un livre d’informations et les savants qui l’ont étudié disent que c’est à la fois un livre de géographie, d’histoire et de sciences. Tous ces aspects se retrouvent dans le Coran. Dans le Coran, on retrouve des noms de villes qui n’existent plus aujourd’hui. Alors ceux qui sont dans la recherche de l’histoire des peuples peuvent s’en référer. On a découvert que dans le Saint Coran, il y a l’explication de certains phénomènes qu’on ne comprend pas et même que scientifiquement on ne peut expliquer. Et Allah nous dit dans le Coran que c’est Lui qui les a faits pour le bonheur de l’humanité. Il y a l’exemple du fer dont l’origine reste inexpliquée par les scientifiques parce que la température de l’univers ne peut pas permettre la formation du fer. Et Allah dit dans la sourate 57 (le fer) au verset 25, que la terre ne peut former du fer et qu’il vient de Lui pour que les hommes puissent s'en servir: «... nous avons fait
descendre le fer... ». Ce sont des informations contenues dans le Coran et qui peuvent permettent aux personnes investies dans ce domaine de comprendre certaines choses. Il y a aussi l’explication succincte de la formation du bébé dans le ventre de la mère de sorte que les embryologues même s’interrogent, parce qu’au 7ème siècle, au moment où le Prophète (SAW) recevait les informations, le microscope en possession des scientifiques ne grossissait pas plus de dix fois. Ce n’est qu’au 19ème siècle qu’il a été possible de connaître le développement de l’embryon de semaine en semaine avec le développement des technologies. Dans le Coran, ces informations sont énumérées avec une telle précision que les embryologues reconnaissent qu’elles ne peuvent pas venir d’un être humain de cette période.
Ces informations sont-elles accessibles à toutes les personnes qui lisent le Coran?
Il y a un certain nombre de Coran où les commentaires ne sont pas assez étoffés. Donc, ils ne permettent pas de voir les détails. Avec le Coran du Docteur Salah Ed-Din Kechrid, il donne en commentaires des versets qui font références aux
recherches scientifiques. Il faut dire que ces informations sont accessibles, c’est à chacun de s’y intéresser et de chercher à comprendre. Et il faut dire que quand tu veux Allah te facilite la tâche dans la quête du savoir.
Quels sont vos conseils à l’endroit des personnes qui n’ont pas encore compris l’apprentissage du Coran ?
Je demande à ces personnes de ne pas hésiter, ni désespérer. Elles n’ont qu’à rechercher cette connaissance parce que dans un hadith, Dieu nous dit que lorsque tu fais un pas vers Lui, Il vient vers toi en faisant deux pas et si tu viens vers Lui en marchant, Lui vient vers toi en courant. Il suffit d’avoir une intention pure, Allah nous oriente par rapport à cela. Quand une personne aime sa religion, Allah déploie sur son chemin des gens pour l’aider à réaliser son ambition. Je demande aux musulmans d’être curieux, de faire beaucoup de recherches. Nous devons aussi lire le Coran en français pour avoir une bonne compréhension du message. Il faut le faire par amour, avec une intention pure, ainsi, Allah va nous éclairer sur le sens véritable de Sa Parole.
SIRA
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IE DE LA CO
KOUMASSI
CEREMONIE DE CLOTURE DU 3ÈME CONGRES ORDINAIRE
La fondation “Al Houl Béit pour la promotion de l’Islam en CI” a son nouveau Président
Le samedi 20 août 2016, la fondation “Al Houl Béit pour la promotion de l’Islam en CI” a organisé la cérémonie de clôture de son 3ème congrès ordinaire au Lycée Moderne “La Colombe” de Koumassi. C’était en présence de plusieurs personnalités religieuses dont les imams Bakayoko Aboubacar, Président communal du Conseil Supérieur des Imams (COSIM) communal de Marcoiy et Bakary Chérif (Président du Haut Conseil Islamique et des Oulémas).
Ils sont au nombre de trois Présidents à avoir précéder le nouvel élu,
Cheick Amara Sangaré (4ème Président de ladite fondation). Il s’agit
respectivement de Feu Ibrahim Coulibaly, de l’imam Abdoul Kader
Doumbia de la gendarmerie Abgan et de l’imam Diakité de Bassam. L’Ex-Conseil Supérieur “Al Houl Béit” de Côte d’Ivoire devenu au cours de ce congrès, la fondation “Al Houl Béit pour la promotion de l’Islam en Côte d’Ivoire”, a enregistré la participation de plus d’une centaine de membres venus d’Adzopé, de Daloa, de N’Batto, de Bingerville et d’ailleurs. Ils étaient trois personnes en lice pour la présidence de la fondation. Selon les organisateurs, ils remplissaient tous les critères exigés. Comme il fallait choisir un responsable, le choix du 4ème Président de ladite fondation s’est fait par tirage au sort pour les départager. Cheick Amara Sangaré présidera donc après cette épreuve, la destinée de la communauté chiite ivoirienne pour un mandat de 3 ans. Suite à sa désignation par
l’assemblée, deux autres personnes dont Diomandé Bengali et Ismaël Sylla ont été à leur tour choisis respectivement aux postes de commissaire aux comptes et commissaires aux comptes adjoint. A l’occasion, le représentant du Cosim, Imam Bakayoko Aboubacar a encouragé les efforts de ladite communauté musulmane qui tente de donner à l’Islam toutes ses lettres de noblesse en prônant les valeurs cardinales de la tolérance religieuse, de la paix universelle et de la cohésion sociale. Il les a ensuite rassurés du soutien sans réserve du Cosim qui oeuvre déjà dans ce sens. Au nom du Haut conseil islamique et des oulémas, El Hadj Sékou Bamba a rappelé que sa structure est créée pour promouvoir l’amour abrahamique. Poursuivant, il indique que le choix du Président Soro Kigbafori Guillaume de l'Assemblée
Nationale est la preuve de l’amour abrahamique en Côte d’Ivoire. Car, malgré le fait qu’il soit chrétien, il est ouvert à chaque fois que ses frères musulmans le sollicite pour un quelconque parrainage. A son tour, Ben Younous Hamadou (représentant du parrain) a transmis les mots de soutien et d’encouragement du Président Soro Guillaume qui se trouvait à Paris suite à une invitation du Chef de l’Etat, Alassane Ouattara. Notons qu’au cours de ce congrès des participants ont eu droit à de nombreux enseignements dans les ateliers en commissions le vendredi 19 août dernier. Le lendemain, il y a eu les plénières à l’occasion desquelles la conférence sur le thème central de “Islam et paix universelle” a été prononcée.
El Kidr
DEUX-PLATEAUX AGHIEN
ACTE DE RECONNAISSANCE DIVINE
Le Ministre Bamba Cheick Daniel remercie les musulmans pour les
prières en faveur des champions du “Taekwondo” avant les J.0 de Rio 2016
Le vendredi 2 août 2016, la communauté musulmane de Cocody Deux-Plateaux Aghien a reçu après la traditionnelle prière de “Djoumah”, le Ministre Bamba Cheick Daniel (Président de la fédération ivoirienne de “Taekwondo”) accompagné des deux champions de l’histoire dont Cheick Salah Cissé (médailler d’or olympique) et Gbagbi Ruth (détentrice de la médaille de bronze).
« Nous sommes venus remercier Allah pour nous avoir gratifié des médailles ddr et de
bronze », tels sont les mots de reconnaissance de l’actuel Président de la fédération
ivoirienne de Taekwondo et de la forte délégation des champions qui l’accompagnait. Il insiste sur le fait que sans la marque du Tout-Puissant, Créateur de l’univers, la Côte d’Ivoire ne serait pas honorée. Ce sont les mots d’une créature qui reconnaît qu’il n’est rien d’autre qu’un serviteur et qui remercie Dieu pour l’avoir gratifié. Il rappelle qu’avant de s’envoler pour la compétition à Rio de Janeiro au Brésil, l’inspiration leur ait parvenue de demander les bénédictions des guides religieux musulmans et
chrétiens qui se sont prêtés à ce jeu avec sincérité. « Que Dieu vous assiste tout le long de la compétition. Prenez tous vos adversaires au sérieux pour éviter les surprises désagréables », avait conseillé le guide suprême de la communauté musulmane nationale, Cheick Boikary Fofana à la grande Mosquée d’Aghien après une prière de vendredi. C’est l’imam Aboubacar Coulibaly (1er imam adjoint) qui a reçu officiellement les honorables visiteurs du jour. Et ce, parce que le Cheick
Boikary Fofana est absent du pays pour un voyage privé. L’importante délégation que dirige le Ministre Bamba Cheick Daniel a été reçue dans l’enceinte de l’édifice religieux sous l’œil vigilant des fidèles qui n’ont pas manqué d’adresser leurs félicitations. De nombreuses personnes ont voulu immortaliser l’événement en filmant et faisant des prises de vue à l’aide d’appareil photos et téléphone portables. La photo de famille a marqué la fin de la visite.
Koulibaly Y Khayder
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[E DE LA COMMUNAi
COCODY
RENCONTRE ASSOCIATIVE DES MILITANTES DE L’AEEMCI
Les jeunes musulmanes invitées à la culture de l’excellence
L’après-midi du samedi 27 septembre 2016 a été marqué par la traditionnelle rencontre d’échanges des militantes aeemcistes dénommée la SOHOBA des sœurs. « La réussite académique, une exigence pour la musulmane » a été le thème de cette énième rencontre qui a lieu au siège social de l’Association des Elèves et Etudiants Musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI) sis à la mosquée An Nour de la Riviera 2.
Selon Aida Traoré la vice-amirate (présidente) de l’Aeemci, les motivations du choix du thème à l’ordre du jour consistent à relever l’importance du succès dans les études pour les élèves et étudiantes dans le contexte de la rentrée académique prochaine. La conférencière du jour, Mme Bamba Aïssata Sanogo a commencé par donner les critères à avoir pour parvenir à une réussite académique. Elle a pour cela, invité les participantes à s’engager à préserver des valeurs morales telles que l’assiduité, la rigueur, le courage et la spontanéité. Poursuivant, elle a rappelé l’obligation de la recherche de la connaissance en Islam. “Allah élève en degré quiconque croit et cherche le savoir comme nous le dit le Coran”, ajoute-t-elle. Outre cela, elle a invité les participantes à doubler de courage et à ne pas abandonner
les études, Car, “Arrivé à un niveau des études, l’intelligence seule ne suffit pas, il faut le courage”, affirme-t-elle. Selon Aïssata Sanogo, la femme musulmane est celle qui incarne l’excellence. Elle leur a donc recommandé la culture de l’excellence et la saisie des opportunités qui s’offrent à elles. Enfin, elle a réinvité son auditoire au travail afin de relever les défis sociaux et communautaires qui s’imposent à lui. Rappelons que la SOHOBA des sœurs est une rencontre d’échanges traitant des questions relatives à la jeune fille en générale et à la jeune musulmane en particulier. Elle a lieu tous les derniers samedis du mois au siège social de l’Aeemci.
Koriyan Camara
GRANDE MOSQUEE DE LA RIVIERA GOLF
CÉRÉMONIE FUNÈBRE
La communauté musulmane perd un digne fils
La grande famille musulmane est en deuil. Et pour cause, un de ses dignes fils vient d’être rappelé à Allah. Moustapha THIAM a tiré sa révérence dans la soirée du vendredi 02 septembre à son domicile à Abidjan. La prière mortuaire a été effectuée ce jour lundi 05 septembre, précédée de la lecture du noble Coran et des bénédictions faites par de nombreux imams présents à la grande Mosquée de la Riviera Golf.
Présidée par Cheick Mamadou Traoré, imam principal de la mosquée d’accueil, la cérémonie religieuse a permis de confier le défunt à Son Créateur afin qu’Il lui pardonne ses fautes et lui accorde Son paradis. Fils de SEM Thiam Mokodou, Ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Lybie, Moustapha était en fonction dans le groupe CIE-SODECI. À cet effet, ses collaborateurs et collègues de travail, ont fait massivement le déplacement à la Mosquée de la Riviera Golf pour rendre un dernier hommage à cet homme dont la générosité, la disponibilité et l’humilité sont unanimement reconnues. Avec à leur tête, le Directeur Général Marcel Zadi Kessy, et les Directeurs Généraux
adjoints, ils sont venus apporter leur soutien à l’Ambassadeur Thiam, à sa famille et aux familles alliées en cette circonstance particulièrement douloureuse. Après les intercessions des guides religieux, El hadj Koné Abdoulaye “Blacky”, la gorge étreinte par l’émotion invita les fidèles à l’accomplissement de la prière de la mi-journée. Une fois l’office terminée, le président du collectif des communautés musulmanes de Cocody a au nom de la famille remercié « toutes les personnes qui ont effectué le déplacement pour soutenir l’Ambassadeur SEM Thiam Mokodou, sa famille et les familles alliées ». Et la prière mortuaire a été exécutée par l’assistance sous la direction de
l’imam Diakité Ousmane, imam El hadj Faman Touré, président de principal de la mosquée Arafat de la chambre de commerce et Bonoumin. Ensuite, ce fut l’instant d’industrie de Côte d’Ivoire et de
de la séparation. La dépouille de Moustapha Thiam a été transférée au cimetière de Williamsville pour son inhumation. L’Ambassadeur
Thiam Mokodou avait à ses côtés
nombreuses personnalités parmi lesquelles le Directeur de publication de Islam info.
Mamadou Komara
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IE DE LA COMMUNA
HADJ 2016
VISITE DE COURTOISIE
Le Cheick Boikary Fofana rend visite aux pèlerins ivoiriens
Invité en terre sainte par le roi de l’Arabie Saoudite pour l’édition 2016 du Hadj, le Cheick Boikary Fofana a rendu une visite inopinée aux pèlerins ivoiriens dans leurs quartiers généraux à la Mecque. C’était ce lundi 5 septembre 2016.
Un guide toujours aux cotés de sa communauté. Bien qu’étant un des invités spéciaux du roi Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud, le Président du Conseil Supérieur des Imams en Côte d’Ivoire, Cheick Boikary Fofana accompagnés de quelques imams, s’est rendu à l'hôtel “AMJAD Deafa” pour s’imprégner de la condition de vie de cette partie de sa communauté venue en terre sainte pour l’accomplissement du cinquième pilier de l’Islam. Le Cheick en a profité pour rappeler aux pèlerins ivoiriens, la raison principale de leur présence en terre sainte. Selon
Boikary Fofana, la sacralité de ce cinquième pilier de l’Islam fait des pèlerins des personnes les plus privilégiées auprès de Dieu. C’est pourquoi, il a exhorté les encadreurs et pèlerins à un respect mutuel, à la discipline et à la tolérance afin de bénéficier pleinement de tous les privilèges liés à ce statut. ‘’Si vous réussissez à respecter toutes les recommandations de Dieu, vous aurez la plus grande récompense qu’est le paradis”, a insisté le Patron des imans de Côte d’Ivoire. Egalement, il s’est dit heureux de constater que l’organisation
du hadj ivoirien ne fait que s’améliorer d’année en année. Pour finir, le Cheick Boikary Fofana a demandé à l'ensemble des pèlerins ivoiriens des prières pour le Chef de l’Etat ivoirien, Son Excellence Alassane Ouatttara qui met tout en œuvre pour garantir un mieux être aux ivoiriens et aux communautés religieuses en particulier. Rappelons que 5600 ivoiriens séjournent actuellement à la Mecque pour le grand pèlerinage musulman qui débutera le samedi prochain.
Abou Soufyane
HADJ 2016
OUMRA DES PELERINS DU CONTINGENT ETATIQUE
Ce qui a été fait pour les personnes vulnérables
Le Hadj, cinquième pilier de P Islam réunit environ plus de 04 millions de fidèles musulmans dans la ville sainte de la Mecque dans le royaume d’Arabie Saoudite. Tout comme les années précédentes, la mission Hadj Côte d’Ivoire a convoyé 5600 pèlerins en terre sainte de l’Islam. Quota attribué par le ministère saoudien du Hadj. Parmi ces hôtes de Dieu venus avec le contingent étatique ivoirien, figurent des personnes considérées comme vulnérables du fait de leurs états de santé ou de leurs âges très avancés. Comment ces personnes vulnérables sont-elles prises en charge ci la Mecque ?
Sur les 4200 pèlerins du contingent étatique venus en terre sainte par les neuf vols charters et des réguliers, Ils étaient au nombre de 316 au départ qui ont été enregistrés par la commission sociale du commissariat du Hadj durant le séjour à Médine. Bien qu’étant défavorisés à cause de leur état de santé ou situation d'handicap, ces pèlerins considérés vulnérables ont réussi à participer aux différents rites relatifs à leur séjour saoudien. ‘‘Tous ce qui est bien élaboré, s’exécute aisément” Ainsi s’exprimait le Président de la commission sociale, Cissé Lanciné qui est un grand acteur de ce succès dans cette première phase du séjour en terre sainte. Une façon de montrer que cette réussite n’est pas
le fruit du hasard. En effet, à l’instar des autres commissions techniques dans l’organisation du Hadj, les agents sociaux ne se sont pas donnés un temps de répit pour peaufiner une bonne stratégie en vue d’assurer aux vulnérables un encadrement de proximité intégrée de qualité à toutes les étapes notamment, Médine, Mecque, Mina et Mouzdalifa.
Etapes de Médine
Aussitôt à leur arrivée, les membres de la commission sociale se sont mis à la taches en œuvrant pour la prise en compte des personnes du troisième âge en les logeant ensemble dans les premiers étages des
immeubles “Saraya Taba, Almadinah Harmony Hôtel, Al Sahiliya Hôtel et Homri Hôtel”, des sites qui ont abrité les 4200 pèlerins du contingent étatique. Une politique de logement qui leur a permis de pouvoir effectuer les 40 prières à la mosquée du Prophète (saw). Les sociaux ne se sont pas contentés de ce premier succès. Aussi ont-ils assisté ces personnes dites vulnérables par des visites de chambres afin de répondre à toutes les éventuelles préoccupations les concernant. Aussi dès les premiers moments de leur arrivée à Médine, ceux-ci ont pu bénéficier de l'aide des encadreurs lorsqu’ils devaient se rendre à la Mosquée pour les prières.
La ‘’Oumra” à la Mecque
Le jeudi 25 août 2016, jour de sacralisation du premier groupe baptisé vol 1. Les pèlerins, vêtus de leurs étoffes blanches, embarquent dans les cars en partance pour la Mecque. Une dure journée commence pour les agents du social et de la commission médicale. Vêtus de leurs deux étoffes blanches, deux fauteuils roulants en main, Ouattara Ibrahim et Docteur Sanogo montent à bord du car numéro 10 avec deux pèlerines d’environ la soixantaine qui semblaient fatiguées par le poids de l’âge. Au lieu de miquats, Abiar Aly, lieu de formulation de l’intention pour la ” Oumra” ou petit pèlerinage, les deux personnes vulnérables ont été poussées dans des fauteuils roulants par Ouattara Ibrahim et
Docteur Sanogo Seydou. Un engagement à la faveur de ces femmes pour un petit pèlerinage complet. '‘Normalement, ces personnes âgées devraient être accompagnées par leurs parents vu leurs âges très avancés. Mais comme ce n’est pas le cas, nous les aidons à faire les rites dans des fauteuils roulants”, a justifié Ouattara Ibrahim, membre de la commission sociale. Notons qu’avec cette sollicitude et l'engagement des encadreurs, le nombre des personnes vulnérables a été réduit de 30% à Médine avant le départ pour la Mecque soit 219 pèlerins.
A la Mecque
A cette étape décisive pour le petit pèlerinage, une équipe composée à la fois d’encadreurs de la commission sociale et de religieux s’est organisée pour aider les personnes vulnérables qui se signalaient au fur et à mesure que les différents groupes venaient. Avec le dévouement et la franche collaboration des membres, 254 pèlerins ont été accompagnés par des jeunes avec des fauteuils roulants moyennant la somme de 40 mille francs CFA par pèlerins. Une opération réussie grâce à l’implication de la commission du Président Cissé Lanciné qui a pleinement joué son rôle d’assistant social.
A suivre Abou Soufyane
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Par Pamanta
NUMEROS UTILES
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Est-il permis aux composantes d’un couple musulman de se repartir les charges de la famille?
MAGGIC. S
A mon avis, je pense qu’il n’y a pas de problème en cela dans la mesure où les deux conjoints s’accordent sur les principes qui en découlent. Sinon, c’est à l’homme d’assumer son rôle de chef de famille. Il ne faut surtout pas imposer les charges à son épouse même si elle est salariée. Il est temps que la femme fasse preuve de compréhension vis-à-vis de son époux qui est souvent débordé.
KHALIFA CISSE
Non, les composantes d’un couple musulman ne doivent pas se repartir les charges de la famille. L’homme étant le chef de la famille doit affirmer pleinement sa responsabilité avant de réclamer ses droits. Il doit veiller au bien-être sanitaire et social de sa famille. Car, ce devoir l’incombe.
SAUF KEITA
Il faut être réaliste. La loi subit des transformations au fil du temps. Auparavent, la loi stipulait que c’est l’homme qui est le chef de famille. A ce titre, il se doit d’assumer pleinement sa responsabilité. L’Islam va plus loin pour préciser que la femme doit bénéficier d’une assistance particulière et très attentionnée. Par ailleurs, la loi a subi un changement ces derniers temps, on parle de légalité entre les conjoints au foyer. Cela suppose que désormais la femme a les mêmes droits et devoirs que son époux. A ce titre, il est tout à fait normal que les composantes d’un couple musulman se repartissent les charges de la famille.
SUJET A DEBATTRE PROCHAINEMENT
Sujet:
Est-il possible qu’une femme immole le mouton de Tabaski?
Donnez votre avis sur la question en participant à la rubrique “débat” sur le site d’Islam Info, à l’adresse :
wwwdslaminfos.net
I SECURITE
POLICE SECOURS
Tél: 111/170
DIRECTION GENERALE DE LA POLICE 20 22 20 30
PREFECTURE DE
POLICE 20 21 00 22
DIRECTION DE LA POLICE JUDICIAIRE 20 21 23 00
DIRECTION DE LA POLICE ECONOMIQUE 20 32 51 44
>DEFENSE
POMPIERS
Tél: 180
POMPIERS INDENIE
Tél: 20 21 12 89
POMPIERS YOPOUGON
Tél: 23 45 16 90
POMPIERS ZONE 4
Tél: 21 35 73 65
POMPIER DE
YAMOUSSOUKRO
Tél: 30 64 11 00/ 30 64 42 12
COMMANDEMENT SUPERIEUR DE LA GENDARMERIE
Tél: 20 25 70 00
» AEROPORT
AEROPORT FELIX HOUPHOUET BOIGNY Tél: 21 75 79 01 / 21 75 79 02
At-tachahoud
1 - At-Tahiyyâtou Lilâhi azakiyatoulilah wat-Tayyibâtou,-Sâlawâtoulilah as-Salâmou ‘alayka Ayyouhan-Nabiyyou wa Rahtmatou-Lâhi wa Barakâtouhou, as- Salâmou ‘Alayna wa ‘ala ‘ibâdillâh is-Salihina, Ash-hadou an laa ILâha llla-llâhou wa ash-Hadou anna Muhammadan ‘Abdouhou wa Rassoullouh.
Traduction :
Les salutations sont pour Allah, ainsi que les prières et les bonnes oeuvres.
Que le salut soit sur toi, ô Prophète, ainsi que la miséricorde d’Allah et Ses bénédictions.
Que le salut soit sur nous et sur les serviteurs vertueux d’Allah.
J’atteste qu’il n’y pas de divinité digne d’adoration en dehors d’Allah,
Et j’atteste que Muhammad est Son serviteur et Son messager.
2-Allahoumma Salli ‘ala Mouhammadin wa ‘ala Alî Mouhammadin, kama sallayta ‘ala Ibrâhima wa ‘ala Alî Ibrâhima, Innaka Hamîdoun Majid wa Bârik ‘ala Mouhammadin wa‘ala Âli Mouhammadin, kama Bârakta ‘ala Ibrâhîma wa Âli Ibrâhima, Innaka Hamidoun Majid
Traduction :
Ô Seigneur, prie sur Muhammad et sur la famille de Muhammad
Comme Tu as prié sur Ibrahim et sur la famille d’Ibrahim,
Tu es certes Digne de louange et de glorification.
Ô Seigneur, accorde Tes bénédictions à Mouhammad et à la famille de Muhammad Comme Tu as accordé Tes bénédictions à Ibrahim et à la famille d’Ibrahim, Tu es certes Digne de louange et de glorification.
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LAM AU FEMININ
nfidence
Sidibé Ramatou
moignage
Par Abou Soufyane
Envoyez vos confidences, réactions et suggestions en écrivant à
Confidencesira@yahoo.fr Cel : 08 65 34 62
Une promotion stressante
AVERTISSEMENT
L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne
cessent d'accorder à «Témoignage ». Et, nous tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos
lecteurs à, non seulement réagir par rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs réflexions par rapport à leur aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage...
Je viens d’avoir une promotion au sein de l’entreprise où je travaille. J’ai l’impression que mes collègues me regardent d’un mauvais œil. Nous avions l’habitude de prendre le déjeuner et partager beaucoup d’activité ensemble, mais ils ont tous tendance à m’éviter et à s’éclipser lorsque je suis dans la même pièce qu’eux. L’atmosphère est trop stressante, j’aimerais bien comprendre ce qui cloche pour neplus sentir ce malaise au travail.
Le travail comme le dit, le philosophe Voltaire, combat trois grands maux qui sont l’ennui, le vice et le besoin. L’idéal pour un individu est de s’affranchir de ces 3 maux avec le travail qu’il fait. Et qu’il y parvienne ou non, des conséquences en découleront Soit il s’épanouie tout en s’attirant l’admiration des autres et mieux celle de son employeur (ce qui pourrait aboutir à une promotion) soit il n’y parvient pas et en subit les conséquences négatives.
ie de couple
Droit de la femme sur son époux
Concerter sa femme aux prises de décision
En fait chacun des conjoints devrait consulter l’autre autant que possible, le mari ayant ensuite la décision finale à prendre pour ce qui concerne les affaires de la famille. Toute fois, l’homme religieusement chef de famille, doit savoir que bien que la décision finale lui revienne, il est un être humain comme sa conjointe et peut naturellement se tromper. Par conséquent, la concertation s’avère indispensable entre les deux
H adith femme
S’unir avec son ou sa coniointfeJ dans (es actes d’adoration
Il y a une belle tradition rapportée par Abou Houreyra (qu'Allah l'agrée) qui dit que le Prophète a dit : " Lorsqu’un homme se lève pour prier, qu’il réveille sa femme en douceur en lui jetant un peu d’eau sur la figure ou que la femme qui se lève pour prier réveille son mari de la même façon. "
Epanouissement perturbé
Votre situation qui est certainement de la première hypothèse avec pour conséquence votre promotion qui est entrain d’être entachée par l’ennui que vous créent les attitudes de vos amis. Mais celles-ci résultent certainement d’une frustration ressentie par ceux-ci. Soit votre attitude a changé depuis votre promotion, soit ils trouvent votre promotion quelque peu injuste. Ce qui peut susciter en eux de la jalousie à l’idée que vous êtes au-dessus d’eux en grade.
Ne vous en faites pas trop
Rassurez-vous que vous ne vous reprochez rien. Mais si c’est le cas ressaisissez-vous. Et évitez quoiqu’il en soit de vous alarmer. Votre travail ne combattra pas dans ce cas l’ennui Et cela pourrait avoir un impact négatif sur vous et votre rendement au travail et vous faire perdre le mérite de votre nouveau poste.
A suivre
Cissé A
pour éviter d’éventuelles désolations. La bienséance d’un couple exemplaire voudrait que la décision finale soit consensuelle. Sinon, une décision unilatérale répétitive peut créer un dégoût de l’un des partenaires pour l’autre, susciter aussi un désintéressement aux affaires conjugales et pire une négligence de part et d’autre des époux quant à la prise de décision. Suite et fin.
Aïssata Pamanta
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“TOUT CE QUI VOUS ARRIVE. C’EST LE FAIT DE VOS PROPRES MAINS"
Ce dont je veux parler aujourd’hui ça concerne Dieu SWT. Un jour, j’étais chez mol et j’ai un de mes anciens ouvriers qui était venu me rendre visite ; Quand II est arrivé, c’était un dimanche matin si j’ai bonne mémoire.
J’ai eu à échanger avec lui sur un sujet qui m’est venu par intuition, par illumination. Je l’ai dit là bas à Kourouma, selon notre religion dans le Coran. Allah SWT dit que «Tout ce qui vous arrive de bien ou de mal, vous arrive de votre propre faute ». Je lui ai demandé s’il savait ce que cela signifiait. Je reprenne ici qu’il n’est pas de confession musulmane. Et j’ai voulu m’entretenir sur ce sujet avec quelqu’un d’une autre confession. De cette attestation divine. Et il me dit que «Oui patron, cela signifie que si par exemple je bois de l’alcool et que je me blesse, où je me fais du mal, c’est alors par ma propre faute ». Je lui ai répondu que cela est vrai mais ce n’est pas tout. Il me dit encore que si on me dit de ne pas voler si je vole, si on
\^stuce beauté
Des solutions pour un teint tout frais
Votre visage porte les marques d’une grosse fatigue. Voici quelques conseils pour retrouver un teint frais de façon naturelle.
-Première solution anti teint terne : Nettoyez votre visage avec une eau florale bio (de rose ou de bleuet), humidifiez une serviette avec de l’eau chaude puis détendez vous 10 min, avec la serviette sur le visage. Enfin, appliquez une couche de miel bio (1c à soupe environ) pour favoriser la réhydratation. Après un rinçage à l’eau
m’attrape c’est aussi de ma propre faute. Je lui ai que ce n’était pas tout. Je vais essayer de t’expliquer pourquoi Dieu Swt a dit cela. Le fils d’Adam AS, parce que simplement quand Dieu a créé Adam, Il lui a donné des atouts par rapport aux autres créatures c'est-à-dire le bon sens, la connaissance des noms des différentes créatures qu’Il n’avait pas donné même aux anges. Et II nous a donné la raison, savoir ce qui est bien, de ce qui n’est pas bien. Je dis Dieu SWT attestant cela voulait dire que tout ce qui nous arrive c’est parce que de façon consciente l’être humain pose toujours les actions et il sait ce qu’il fait si cela va dans le sens des recommandations de Dieu ou pas. A partir du moment où on sait ce qu’on fait, si c’est bien où ce n’est pas bien. Normalement le bon sens devrait nous guider à faire ce qui est bien et à nous éloigner de ce qui est mal. J’ai dit je vais te donner un exemple : Tu as quitté chez toi pour venir chez moi. Et tu perds ton argent en cours de route
A.suivre
Aïssata Pamanta
tiède, à vous la peau de bébé !
-Deuxième solution anti teint terne: pour un teint frais, enduisez-vous le visage d’un blanc d’œuf légèrement battu avec un peu de jus de citron. Gardez le masque 20 minutes puis rincer à l’eau froide.
Troisième solution: Pour avoir un teint de jouvencelle, buvez chaque matin un verre de jus de raisin. Une décoction de thym, utilisée comme lotion sur le visage rendra votre peau lumineuse et fraîche
Isla-m gssxinaBHBaDsiDa
Premier groupe de presse musulman en Côte d'Ivoire paraissant depuis
Ramadan 2005
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Islam Info N° 560 du Mercredi 07 au Mardi 13Septembre 2016-du Araba 05 au Tarata 11 Zoul Hidja 1437H
IE DE LA COMMUNAUTE
H AD J 2016
FIN DE L’ETAPE DE MEDINE
Les pèlerins du vol 9 accueillis par SEM. Cissé Abdoul Karim
Ce vendredi 2 septembre 2016, l'actualité du hadj ivoirien est dominée par l'arrivée à la ville sainte de la Mecque, du dernier groupe du contingent étatique. Les pèlerins de ce groupe baptisé vol 9 ont été accueillis à leur descente par les autorités diplomatiques de Côte d'Ivoire au royaume saoudien, dont SEM. Cissé Abdoul Karim (Consul Général de Côte d'Ivoire à Djedda).
Après un séjour de huit jours dans la ville de Médine où ils ont visité la tombe du Prophète Mouhammad (PSL), de ses deux premiers khalifes (successeurs) et bien d’autres sites historiques de l’Islam notamment les mosquées “kouba, kiblataine” et le cimétière des martyrs de “Ouhoud”, les hôtes de Dieu du dernier vol ont foulé le sol mecquois pour y effectuer la Oumra (ou petit pèlerinage) en attentant le Hadj. Venu accueillir les 450 autres pèlerins du contingent étatique ivoiriens, le Consul général, excellence Cissé Abdoul Karim s’est dit heureux de voir tous les pèlerins des vols charters à la Mecque ce jour-ci. “Je suis en mission, aujourd’hui, c’est l'arrivée des pèlerins du dernier vol à la Mecque donc nous sommes là pour nous rassurer que le voyage depuis Médine s’est bien déroulé et nous enquérir de l’état de santé de nos pèlerins qui
diplomate ivoirien dès l’arrivée des 10 cars transportant les pèlerins à l’hôtel “Amjad Deafat”, quartier général du contingent étatique ivoirien à la ville sainte. Cette autre délégation ivoirienne vient s’ajouter aux huit (08) premières déjà présentes à la Mecque depuis le jeudi 25 Août 2016. A ce jour, ce sont plus de 4050 pèlerins du contingent étatique qui séjournent à la Mecque avant leur départ pour Mina prévu le vendredi 09 Septembre prochain. Date à laquelle débuteront les rites du Hadj. Après l’étape de Mina, les 5600 pèlerins ivoiriens feront la station d’Arafat et la lapidation des stèles de Satan en passant par le séjour de “Mouzdalifat” avant de rentrer à la Mecque le jour de la fête de Tabaski pour leur désacralisation.
Abou Soufyane
viennent d’arriver. Nous sommes d’autant plus heureux et satisfait car à
ce jour, il n’y a aucun pèlerin hospitalisé dans notre centre de soin”, a indiqué le
HADJ 2016 : ZIARA OU VISITE A LA MECQUE
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Les pèlerins ivoiriens découvrent les lieux saints
Depuis le mardi 29 août 2016, les pèlerins ivoiriens ont entamé une série de visite touristique en attendant la date officielle du Hadj. Ce jeudi 31 août 2016, après la sortie des groupes des vol 1,2, 3 et 4, c'est au tour des pèlerins des vols 5 et 6 d’aller visiter des lieux saints. Lesquels endroits ont marqué l’histoire de l’Islam depuis sa révélation à nos jours.
Cette fois-ci, ce sont des montagnes qui étaient dans le répertoire des encadreurs religieux du contingent étatique ivoirien. Il s’agit des monts “As Saw”, “Arafat” et “Hira”. Des sites qui ont marqué l’histoire de la révélation et révolution de l’Islam dans l’univers terrestre. Après 30 minutes de route, les cars transportant les 900 pèlerins ont stationnés devant le mont “As Saw”. Une occasion pour les hôtes de Dieu de s’informer sur son importance dans l’histoire de l’Islam avec le Prophète Mouhammad (saw). Selon Sanogo Idriss, l’encadreur religieux d’un des groupes, c’est dans la grotte de cette montagne “As Saw” que le Prophète de l’Islam Mouhammad (saw) et son compagnon Aboubacar se sont réfugiés lorsque les mécréants d’alors voulaient les éliminer pour freiner la diffusion du message islamique. C’est alors que Dieu les épargna grâce à une araignée qui a tissé sa toile à l’entrée de la grotte pour tromper la vigilance des qourayshites mal intentionnés. Ensuite, le cap a été mis sur le mont “Arafat”. Un site qui abrite environ 05 millions de fidèles musulmans dans le cadre de l’accomplissement du cinquième pilier de l’Islam, le Hadj. Le troisième site visité a été le mont Hira. Mont sur lequel le premier verset du coran fut révélé au Prophète de l’Islam lorsqu’il s’était retiré dans les montagnes pour méditer. À chaque étape, les pèlerins ont exprimé leur reconnaissance au Messager de Dieu pour le courage dont il a fait preuve pour la propagation de l'Islam dans le monde. “Nous sommes vraiment émus voyant tous ses hauts monts que notre Prophète (saw) a escaladés sous ce soleil de plomb rien que pour sauver l’humanité avec le message de Dieu. Aujourd’hui nous nous déplaçons en cars climatisés. Or à son temps, il n’y avait ni car ni climatisation", lance Kamagaté Ali, un pèlerin. Cette visite a été une occasion pour les pèlerins de découvrir Mina et Mouzdalifa d’entamer les rites du Hadj.
Abou Soufyane
Islam Info
Association des Élèves et Étudiants Musulmans de Côte d'Ivoire
Frédérick Madore